Association des Travailleurs Maghrébins de France
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EXPULSIONS DU TERRITOIRE DE CHIBANI-A-S ! Le tribunal annule la décision préfectorale

 

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Un Chibani algérien de 72 ans était menacé d’expulsion par une décision de la Préfecture de la Haute Garonne datant du 20 mai 2016 lui refusant le renouvellement de sa carte de séjour mention « retraité ». Les services préfectoraux lui reprochaient d’avoir séjourné trop longtemps en France. Par une décision du 15/09/2016, le tribunal administratif de Toulouse a annulé cette décision scandaleuse et enjoint le Préfet de délivrer son titre de séjour à Monsieur DOUARA dans un délai de 8 jours. (A noter qu’à ce jour, la préfecture ne s’est toujours pas exécutée)

Monsieur DOUARA est titulaire d’une carte portant la mention « retraité » depuis 2005. Selon l’article L317- 1 du CESEDA, « L’étranger qui, après avoir résidé en France sous couvert d’une carte de résident, a établi ou établit sa résidence habituelle hors de France et qui est titulaire d’une pension contributive de vieillesse, […] bénéficie, à sa demande, d’une carte de séjour portant la mention « retraité ». Cette carte lui permet d’entrer en France à tout moment pour y effectuer des séjours n’excédant pas un an. Elle est valable dix ans et est renouvelée de plein droit. […] »

Rien n’interdit donc aux titulaires de ces titres de séjourner en France, y compris pour des périodes longues et répétées, pourvu que ces séjours successifs n’excèdent pas un an par séjour. Mais l’administration a estimé que louer une chambre dans une résidence ADOMA ou encore bénéficier de droits sociaux1 suffirait à démontrer que l’intéressé a établi sa résidence en France et du coup justifie le refus de lui renouveler son titre de séjour.

Vous n’y comprenez rien ? C’est normal, tout ceci n’a pas de sens. Et ce sont les Chibani-a-s qui en paient les conséquences. Entre l’administration qui leur oppose le fait de rester trop longtemps en France au risque de perdre leur titre de séjour et les caisses de sécurité sociale (CARSAT, CAF, CPAM) qui les somment de ne pas rester trop longtemps dans leur pays d’origine au risque de perdre leurs droits sociaux, comment faire ?

Dans l’affaire de Monsieur DOUARA, la préfecture s’était déjà illustrée en refusant de lui délivrer un récépissé de renouvellement de son titre, comme la législation le prévoit pourtant, au motif que « l’informatique ne fonctionne pas pour délivrer des récépissés au titulaire de carte de retraité ». Monsieur DOUARA est donc resté sans titre pendant les 11 mois d’instruction (là où la législation oblige l’administration à instruire les dossiers en 4 mois au plus). Le Tribunal Administratif annule aussi la décision de la préfecture de ne pas délivrer de récépissé.

Dans cette affaire, la préfecture, qui ne recule devant rien, a retenu cette période de 11 mois pour « démontrer » que Monsieur DOUARA avait séjourné plus d’un an en France.

1 Aux termes d’un arrêt de la Cour de Cassation du 14 janvier 2010, le titulaire d’une carte de séjour portant la mention « retraité » peut bénéficier de l’Allocation de solidarité pour les personnes âgées en apportant la preuve de sa résidence effective sur le territoire français.

2 Dans la mesure où les premières cartes de séjour mention « retraité » ont été délivrées il y a une dizaine d’années, le Collectif Justice et Dignité pour les Chibani-a-s s s’inquiète de la possible multiplication de ce type de refus de renouvellement.

En effet, il est évident que la quasi-totalité des titulaires de carte de séjour mention « retraité » louent des logements ou, tout au moins, des chambres en résidence sociale de type ADOMA et bénéficient de certains droits sociaux en France (protection maladie, aides au logement, ASPA). Selon le raisonnement de la préfecture, ils vont donc tous et toutes être expulsé-e-s….

Le collectif “Justice et Dignité pour les Chibani-a-s” salue cette décision de justice et demande :

  •  Que des instructions soient données demandant l’arrêt du traitement à charge des demandes de renouvellement de carte de séjour mention « retraité », rappelant l’obligation de délivrance de récépissés de renouvellement et exigeant plus largement le respect de la législation et la bienveillance autour de l’évaluation de la condition de résidence
  •  La suppression de la carte de séjour « retraité », telle qu’elle existe actuellement, au profit de la délivrance d’une carte de résident pour les personnes remplissant les critères de l’article L317-1 du CESEDA

Signataires : -Le collectif “Justice et Dignité pour les Chibani-a-s” (www.chibanis.org) -Association Ayyem Zamen (Paris) -Calima (Strasbourg) -La Case de Santé (Toulouse) -Cercle des Voisins du CRA de Cornebarrieu -Association Chibanis06 (Nice) -Elghorba (Lyon) -ESMA (Toulouse) -Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR) -Le Gisti -Association Karavan (Toulouse) -L’olivier des sages (Lyon) -Pays’âges, la Maison des Sages (Grenoble) -Collectif « SOS Chibanis 66 » (Perpignan) -Tactikollectif (Toulouse) -Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF)

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Au Pont Corbeau à Strasbourg Cortège vers la place du 17 octobre 1961

Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d’Algériens manifestaient pacifiquement à Paris contre le couvre-feu discriminatoire qui leur avait été imposé par Maurice Papon, préfet de police de Paris. Ils défendaient leur droit à l’égalité, leur droit à l’indépendance et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Ce jour-là, et les jours qui suivirent, des milliers de ces manifestants furent arrêtés, emprisonnés, torturés – notamment par la force de police auxiliaire – ou pour nombre d’entre eux, refoulés en Algérie.

Des centaines perdirent la vie, victimes d’une violence et d’une brutalité extrême des forces de police.

55 ans après, la Vérité est en marche. Cependant la France n’a toujours pas reconnu sa responsabilité dans les guerres coloniales qu’elle a menées- en particulier la guerre d’Algérie – ni le cortège de drames et d’horreurs qu’elles ont entraînés, comme ce crime d’Etat que constitue le 17 octobre 1961.

Cette année, le 17 octobre 2016, nous avons appelé à lutter contre le racisme d’Etat, l’islamophobie et les violences policières à caractère raciste dont la justice est complice et dont les premières victimes sont les descendants des manifestants du massacre en 1961 et des victimes de l’Etat colonial français.

Depuis plusieurs décennies, ce sont des centaines de personnes qui ont perdu la vie dans des conditions similaires. Jeunes ou moins jeunes, presque toujours noires ou arabes, habitants de quartiers populaires, ils ont été tués dans l’indifférence générale et les responsables – directs ou indirects – de leur mort n’ont pas été condamnés.
Enquêtes bâclées, pressions politiques, indifférence médiatique, justice complice, etc. : tout est bon pour protéger policiers et gendarmes, à coup de non-lieux. Les contrôles au faciès systématiques sont ainsi autant de rappels quotidiens à un ordre raciste, auquel participe la justice, en garantissant une impunité presque totale aux agents coupables de ces violences.
Sous le label « politique de la ville », c’est en effet tout un dispositif ramifié et omniprésent de contrôle social et d’encerclement quasi-militaire des populations qui s’est construit au cours des trente dernières années dans les quartiers populaires, où sont concentrées les franges les plus opprimées du prolétariat. Conséquence de ce traitement d’exception qui prolonge, au moins en partie, les méthodes du colonialisme français : les violences policières à l’égard des non-blancs sont endémiques. Dans les quartiers populaires, on tue des noirs et des arabes en silence, et en général impunément.

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L’exposition sur Mehdi Ben Barka

‘’Mehdi Ben Barka un résistant ,ouvert sur l’avenir du Monde que Saint Denis se doit d’honorer’’ telles sont les conclusions des participants à la rencontre qui s’est tenue à la maison des associations dans le but de faire connaitre cet homme exceptionnel ouvert sur le monde. Entre autres responsabilités, Mehdi Ben Barka fut membre du ’’Comité exécutif de la conférence des peuples Africains et de l’organisation de Solidarité des Peuples Afro-asiatiques ‘’(appelé ‘’ la Tricontinentale’’)

La présence de militants des associations de saint Denis et des associations marocaines ainsi que la présentation de l’exposition1 par Bachir le fils de Mehdi Ben Barka ont souligné l’importance de rappeler la mémoire d’un tel homme dont l’action 50 ans après son enlèvement à Paris reste tout à fait d’actualité….

Le 22 juin 2015 le conseil municipal de saint Denis avait adopté ‘’ le principe de donner le nom de Mehdi Ben Barka à un espace public de la ville’’ en hommage à cet homme politique à la renommée internationale …

les personnalités et les associations présentes à cette exposition ont décidé de s’adresser à la municipalité ainsi qu’aux associations regroupées au sein du collectif ’’Saint Denis solidaire et antiraciste’’ pour que la ville de saint Denis, fidèle à sa tradition de solidarité internationale, fasse connaitre clairement sa fierté de valoriser un homme qui a tant contribué à la paix et à la justice dans le monde même au péril de sa vie.

Dans ces temps où l’immigré, le réfugié n’est pas le bienvenu en Europe … Même en France, Patrie des droits de l’homme où la droite et le front national engagent des polémiques abjectes… dans ces temps là, la ville de saint Denis s’honorerait de valoriser cet homme politique au grand cœur, artisan de la paix et de la justice dans le monde.

Plus d’information cilquez sur ce lien  : 7-10-2016-cr-rencontre-expo-maison-des-association

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17 octobre 1961-17 octobre 2016 55ème Anniversaire-Vérité et Justice

Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d’Algériens manifestaient pacifiquement à Paris contre le couvre-feu discriminatoire qui leur avait été imposé par Maurice Papon, préfet de police de Paris et le Gouvernement de l’époque. Ils défendaient leur droit à l’égalité, leur droit à l’indépendance et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Ce jour-là, et les jours qui suivirent, des milliers de ces manifestants furent arrêtés, emprisonnés, torturés – notamment par la « force de police auxiliaire » – ou, pour nombre d’entre eux, refoulés en Algérie. Des centaines perdirent la vie, victimes d’une violence et d’une brutalité extrêmes des forces de police.

55 ans après, la Vérité est en marche. Cependant, la France n’a toujours pas reconnu sa responsabilité dans les guerres coloniales qu’elle a menées, – en particulier la Guerre d’Algérie – non plus que dans le cortège de drames et d’horreurs qu’elles ont entraînés, comme ce crime d’Etat que constitue le 17 octobre 1961. Le 17 octobre 2012, le Président de la République a certes fait un premier pas important, en déclarant : « Le 17 octobre 1961, des Algériens qui manifestaient pour le droit à l’indépendance ont été tués lors d’une sanglante répression. La République reconnaît avec lucidité ces faits. Cinquante et un ans après cette tragédie, je rends hommage à la mémoire des victimes. » Mais le terme de crime n’est pas repris, et la responsabilité, sous entendue, n’est pas clairement définie.

Nous demandons une parole claire aux autorités de la République, au moment où certains osent encore aujourd’hui continuer à parler des « bienfaits de la colonisation », à célébrer le putsch des généraux à Alger contre la République, à « honorer » les criminels de l’OAS.

Dans ce domaine, il est donc nécessaire que des mesures significatives soient prises :

* Que la création d’un lieu de mémoire voué à cet évènement, demandée dans la résolution votée par le Sénat en octobre 2012 qui reconnaissait elle aussi ce massacre, soit rapidement mise en œuvre par les autorités de l’Etat, de la Ville de Paris et la Région Ile-de-France

* Pour être fidèles à leur mission scientifique, les historiens ont besoin de pouvoir accéder librement aux archives, échapper aux contrôles des pouvoirs ou des groupes de pression et travailler ensemble, avec leurs homologues de l’autre rive de la Méditerranée.

* La vérité doit être dite sur l’organisation criminelle de l’OAS que certains, comme à Béziers avec le Maire Robert Ménard, et au sein de l’ancienne majorité présidentielle veulent la réhabiliter.

Ce n’est qu’à ce prix que pourra disparaître la séquelle la plus grave de la Guerre d’Algérie, à savoir le racisme, l’islamophobie dont sont victimes aujourd’hui nombre de citoyennes et citoyens, ressortissants d’origine maghrébine ou des anciennes colonies, y compris sous la forme de violences policières récurrentes, parfois meurtrières.

On ne construit pas la démocratie sur des mensonges et des occultations. Après un demi-siècle, il est temps :

* Que le Président de la République, au nom de la France, confirme, par un geste symbolique, la reconnaissance et la condamnation de ce crime d’état.

* que l’Etat français reconnaisse sa responsabilité dans l’internement arbitraire, pendant la Guerre d’Algérie, d’Algériens dans des camps.

* que la liberté d’accès aux archives soit effective pour tous, historiens et citoyens.

* que la recherche historique sur ces questions soit encouragée, dans un cadre franco-algérien, international et indépendant.

A l’occasion de ce 55ème anniversaire, nous exigeons Vérité et Justice.

Rassemblement le 17 Octobre 2016 à 18heures au Pont Saint Michel à PARIS

Signataires au 10 octobre 2016

appel-17oct-2016Associations : 4 ACG (Anciens Appelés en Algérie et leurs Amis Contre la Guerre), 17 octobre 61 contre l’oubli, 93 au Cœur de la République, Association Culturelle Les Oranges, ACCA (Association Contre le Colonialisme Aujourd’hui), ACDA (Association pour le changement et la démocratie en Algérie), Les Amis de Max Marchand, de Mouloud Feraoun et de leurs Compagnons, AFASPA (Association Française d’Amitié et de Solidarité avec les Peuples d’Afrique), ANPPROMEVO (Association Nationale pour la Protection de la Mémoire des Victimes de l’OAS), Au Nom de la Mémoire, APCV (Association de promotion de la culture et du Voyage), ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France), ARAC (Association Républicaine des Anciens Combattants), Comité Vérité et Justice pour Charonne, Entre les Lignes Entre les Mots, CRLDHT (Comité pour le Respect des Libertés et des droits de l’Homme en Tunisie), FNACA de Paris (Fédération Nationale des Anciens Combattants en Algérie, Maroc et Tunisie), Fondation Frantz Fanon, Harkis et droits de l’Homme, FTCR (Fédération des tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives), LDH (Ligue des Droits de l’Homme), MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’amitié entre les peuples), Sortir du Colonialisme, SURVIE,…

Organisations Syndicales : CNT-f (Confédération Nationale du Travail ), URIF-CGT (Union Régionale Ile de France de la CGT)

Partis politiques : Alternative Libertaire, EELV (Europe Ecologie les Verts), PCF (Parti Communiste Français), PG (Parti de Gauche)

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Journée des chibanis-a-s

L’association membre Calima a organisé la 3éme édition de la journée des chibanis-a-s les 5 et le 9 octobre 2016 . Un débat échange a eu lieu le 09 octobre sur le combat des retraités pour l’égalité des droits. 

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Opérations policières visant les réfugié.e.s à Paris

 

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RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN AUX DÉTENUS POLITIQUES

Le réseau ATMF était représenté le mercredi 03 Août 2016 au rassemblement de soutien aux détenus politiques de SIDI IFNI AIT-AAMRANE par des militants de l’ATMF Gennevilliers et de Moussem Barbes
Un nouveau procès s’ouvre ce jeudi 04 Aout au tribunal de Tiznit.
8 jeunes  et militants sont poursuivis suite aux événements du 25 Juillet dernier qu’a connu la ville de Sidi Ifni Ait-Baamrane. Ils sont victimes de l’acharnement du pouvoir à l’encontre d’une population marginalisée appauvrie, martyrisée…, mais combattante et digne.
Au fil des années, la population de Sidi Ifni Ait-Baamrane, n’a pas cessé de réclamer pacifiquement son Droit à bénéficier des richesses locales (notamment maritimes), une vraie politique de développement qui mettrait un terme à la marginalisation et au chômage massif dont sont victimes les jeunes, les diplômés ….
Le 25 juillet 2016, et après avoir essayé par tous les moyens de se faire entendre et valoir leurs Droits par les autorités marocaines et espagnoles, 8 jeunes militants et activistes ont procédé à l’occupation de l’ancien consulat espagnol dans la ville de Sidi Ifni pour demander l’activation de l’accord de Fès signé entre le Maroc et l’Espagne en 1969.
En réponse à leur mouvement pacifique les autorités marocaines ont procédé à l’arrestation de tous les jeunes participant au mouvement afin de les traduire au tribunal de Tiznit avec des accusations montées de toutes pièces.
Nous regrettons que les détenus politiques soient obligés d’avoir recours à la grève de la faim pour tenter de faire entendre leurs revendications légitimes aux autorités marocaines.
Nous tenons l’Etat Marocain pour responsable des dangers qu’ils encourent.
Les associations soussignées restent préoccupées par le sort réservé à ce groupe de jeunes détenus, et au détenu du mouvement amazigh Abderrahim Idoussalah, arrêté pour ses opinions et ses idées. Ces associations expriment leur solidarité avec les détenus politiques et la population de la région de Sidi Ifni Ait-Baamrane  et exigent :
La libération inconditionnelle des détenus politiques de Sidi Ifni et tous les détenus du mouvement Amazigh au Maroc.
La satisfaction des revendications légitimes de la population de Sidi Ifni Ait-Baamrane .
L’activation de l’accord de Fès de 1969 entre le Maroc et l’Espagne et le respect des Droits historiques de la population de Sidi Ifni Ait Baamrane.
Faire bénéficier la population des richesses locales
Premières associations signataires : ATMF, ASDHOM, AMF, RIAS, TAMAYNUT FRANCE, ACAL, TIDI, TIWIZI TANGARFA, LECIVIM…
                                                                                               Paris le 2 Août 2016

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20 éme anniversaire de la lutte des sans papiers

Le comité des sans papiers 59 organisera le 20 éme anniversaire de la lutte des sans papiers et du coup de hache de Saint Bernard,

qui aura lieu le 29 juin à partir de 14h à la salle du Gymnase -7 place Sébastopol Lille

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« IFTAR » REPAS SOLIDAIRE

Comme chaque année à l’occasion du mois de ramadan, mois de partage et de solidarité envers les plus démunis, ATMF Argenteuil  a  le plaisir de vous inviter au repas solidaire organisé par l’espace Femmes Citoyennes de notre association et qui aura lieu le 17 juin 2016 à la résidence sociale ADOMA de la Butte Blanche à partir de 21h .

 

 

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Appel à la fermeture des Centres de Rétention et des HOTSPOTS en Europe !

Les Centres de Rétention Administrative sont 393 en Europe et ont la fonction de maintenir enfermés des étrangers en situation administrative irrégulière, avant de les expulser du territoire. Les HOTSPOTS, où des centaines de personnes sont enfermées aux frontières de l’Italie et de la Grèce, servent à identifier, enregistrer et à prendre les empreintes digitales des migrants arrivant en Europe1 , pour après faire le tri entre ceux que l’on accepte sur le territoire européen et à qui on octroiera le droit d’asile, et ceux que l’on ne veut pas et que l’on reconduira dans leur pays. Les Centres de Rétention et les HOTSPOTS sont des lieux d’enfermement d’innocents. Plusieurs enquêtes et témoignages ont révélé comment, dans ces espaces gérés par la police, les personnes deviennent l’objet de violences policières, médicales et psychologiques. Nous refusons cette mesure préventive qui repose sur la représentation de l’étranger comme un danger : danger politique, sanitaire et social. Nous refusons la pratique actuelle xénophobe, de tri et d’expulsion contre leur volonté et avec violence, des étrangers sans titre de séjour. Nous demandons aux Etats Européens de fermer ces lieux, qui servent à établir des différences entre humains, ceux dotés de droits et ceux considérés comme « corps indésirables » en violation des articles 1, 2 & 3 de la Déclaration Universelle des droits de l’Homme. Nous demandons aux Etats Européens des politiques d’accueil qui répondent à l’urgence de la situation humanitaire aux frontières extérieures et sur le territoire de l’Union Européenne. Nous demandons aux Etats Européens de respecter la liberté de circulation et d’installation inscrite à l’article 13 de la Déclaration Universelle des Droits Humains, et de mettre fin au plus vite à la pratique de l’enfermement de personnes innocentes.

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 signataires
Antirazzista Catanese – Italie
Facebook Rete Antirazzista Catanese
Askavusa – Lampedusa
askavusa.wordpress.comFacebook askavusa
ATMF – Association des Travailleurs Maghrébins de France
atmf.orgFacebook ATMFnational
BAAM – Bureau d’accueil et d’accompagnement des migrants – Paris
baamasso.orgFacebook BAAM Asso
CISPM – Coalition internationale des Sans Papiers et Migrants
Facebook CISPM
CISPM New Haven – Coalition internationale des Sans Papiers et Migrants
CSP93 – Coordination 93 de lutte pour les Sans Papiers – Saint-Denis
csp93.unblog.frFacebook Coordination 93 de lutte pour les sans papiers – CSP93
CSP75 – Coordination 75 des Sans Papiers – Paris
csp75.wordpress.comFacebook coordination75sanspapiers
Fondation Frantz Fanon – France
www.frantzfanonfoundation-fondationfrantzfanon.comFacebook Fondation-Frantz-Fanon
Intégration 21 – Paris
Facebook Integration21
Kâlî – Paris
helloasso.com/associations/kaliFacebook Asso Kâlî
MAFED – Marche des Femmes pour la Dignité – France
marchedeladignite.wordpress.com
Tanquem els CIEs – Barcelona
tanquemelscie.catFacebook ciesno
UNSP – Union nationale des Sans Papiers et migrants
Union syndicale Solidaires – France
solidaires.orgFacebook Union syndicale Solidaires