Association des Travailleurs Maghrébins de France
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Mot de l’ATMF le 1er mai 2018 : hommage à Brahim Bouarram

 

Assassinat de BRAHM BOUARRAM : Rassemblement contre les racismes et les crimes racistes

Aujourd’hui, nous sommes rassemblés ici pour dire notre condamnation du racisme qui a tué Brahim BOUARRAM le 1er mai 1995 ici, ce racisme qui avait tué Ali IBRAHIM à Marseille le 21 février 1995 par des militants du front national, ce racisme qui a tué avant, comme en octobre 1961, et qui n’a jamais cessé de tuer.

La lepénisation des esprits n’a cessé de gangrener une partie de la société française, et l’année dernière à cette même période, nous étions en présence de Marine Lepen au 2ème tour des élections présidentielles.

Cette lepénisation des esprits s’est bien développée avec la complicité de nombreux dirigeants politiques qui ont adopté l’idéologie essentialiste et raciste, en sus de leurs politiques antisociales et pro patronales. Rappelons nous en 1983 lorsque Gaston Deferre, ministre de l’intérieur sous François Mitterrand, qualifiait des grèves dans les usines de : « grèves saintes, d’intégristes, de musulmans, de chiites ».

Depuis, on a pu assister de plus en plus à des discours d’hommes politiques qui conduisent à ce que la population musulmane devienne un ennemi de l’intérieur, notamment après les attaques de Charlie hebdo, de l’hyper casher et du bataclan. Des attaques que nous avons condamnées fermement.

Depuis on a assisté aussi, petit à petit, à la construction d’une autre manière de stigmatisation et de banalisation de la parole raciste dans l’évocation du musulman.

Et nous voilà aujourd’hui face aux discours associant les musulmans à la violence et au terrorisme. Et nous voilà en face d’un manifeste qui veut nous apprendre que l’antisémitisme contemporain a pour origine l’islam et les musulmans, ponctuellement appuyés par des gauchistes. Que les musulmans seraient une grande menace pour ce monde de liberté qu’est la France.

Nous, nous avons toujours dénoncé et combattu tous les racismes, l’antisémitisme, la xénophobie, l’islamophobie, la négrophobie, la romophobie….

Ce manifeste à l’analyse simpliste est abjecte et insultant, pratiquant la confusion et semant la haine, ignorant la montée des droites racistes extrêmes en France et en Europe, et se focalisant sur les musulmans des quartiers populaires, population déjà affaiblie par les discriminations et l’absence d’égalité des droits.

Ce manifeste est tout simplement raciste et islamophobe parce qu’on ne combat pas l’antisémitisme par l’islamophobie, on ne combat pas l’antisémitisme par monter une communauté contre une autre, on ne combat pas l’antisémitisme en fermant sur les yeux sur les droits des palestiniens et sur les massacres du peuple palestinien par l’armée d’occupation israélienne.

Cher e ami e s, cher e s camarades, mesdames, messieurs, le racisme qui a tué Brahim Bouarram un 1er mai 1995 est toujours présent, et ce manifeste n’en est qu’une preuve de plus.

Et pendant ce temps là, la casse des droits et des immigrés continuent.

les immigré e s et les sans papiers continuent à faire l’objet de lois de plus en plus répressives. La loi asile et immigration n’avait d’autres objectifs que d’accentuer et renforcer les mesures répressives contre les immigrés et les demandeurs d’asile. L’enfermement des familles et des enfants fait dorénavant partie intégrante de l’arsenal législatif dressé contre les immigré e s et leurs familles.

Mais la résistance à l’injustice et à la répression anti immigrée est toujours là, rassemblant les forces progressistes pour des actions de résistance.

La réussite des marches de 2016, 2017 et 2018 contre le racisme et les violences policières fait partie de ces combats pour contrer et faire face au racisme pour le faire reculer.

Aujourd’hui, nous disons halte aux discours racistes et leur banalisation.

Aujourd’hui, nous disons halte au racisme, à la xénophobie, à l’islamophobie, à l’antisémitisme, à la négrophobie, à la romophobie.

Halte aux discriminations des jeunes dans les quartiers populaires.

Halte aux discriminations qui ont pour victimes les vieux migrants dans les foyers.

Halte à la politique de fermeture des frontières, et ses milliers de morts en méditerranée.

Halte à l’enfermement des familles et des enfants

Halte à la répression et à l’exploitation des sans papiers.

Nous dénonçons et condamnons les rafles, les violences et actes racistes dont sont victimes les migrants subsahariens dans les pays du Maghreb par une partie de la population et par les autorités de ces pays.

Nous en profitons pour saluer le combat du peuple rifain depuis plusieurs mois et demandons la libération des prisonniers politiques au Maroc. Nous demandons aussi la libération de Zine Elabidine Radi, réfugié politique en France, entré au Maroc suite au décès de son père, et qui a été emprisonné par le pouvoir marocain.

En ce jour d’hommage et de lutte contre le racisme, nous saluons d’ici Paris, le combat du peuple palestinien dans sa marche pour le retour, et nous condamnons ce silence sur la tuerie des enfants palestiniens chaque jour.

Merci.

Driss Elkherchi – Président de l’ATMF Association des Travailleurs Maghrébins de France

 

 

Crédit photos : Said Laayari

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MEHDI BEN BERKA : nous sommes responsables de ce dont nous héritons !

 

Nous apprenons, affligés et révoltés, que la plaque de la rue ben Barka à Gennevilliers a été brisée- donc profanée. Toute profanation procède de l’abjection. Nous condamnons de toutes nos forces cet acte de l’infamie et nous appelons tous les démocrates à témoigner leur solidarité. Cette profanation, singulièrement, se rapproche de l’innommable pour tous ceux qui, à travers le monde, savent que le corps de Mehdi ben Barka n’a jamais été retrouvé, depuis son kidnapping à Paris le 29 octobre 1965.

Depuis cette date, sa famille et ses proches ne cessent de rechercher la vérité sur sa disparition, avec le soutien d’amis dans le monde entier. Cette vérité est dans les coffres des documents classés secret défense et/ou secret d’Etat. Et pour cause ! L’enlèvement et la disparition du principal opposant marocain a été planifiée par Hassan 2, la CIA, le Mossad israélien, la DST française. Pour ces Etats et d’autres, Mehdi ben Barka, devenu l’un des acteurs principaux du mouvement d’émancipation des peuples du tiers monde et de la solidarité internationale, devait disparaître.

A l’époque, le but était de sortir du néocolonialisme, de l’impérialisme triomphant et des dictatures qui sont mises en place dans les pays de l’après décolonisation formelle.

Avec Guevara, Lumumba, Cabral (tous assassinés) et bien d’autres figures des mouvements progressistes et révolutionnaires, depuis des années de préparation acharnée, ils construisaient la conférence de la tricontinentale qui s’est tenue à Cuba en janvier 1966. 70 jours avant cette date historique, Ben Barka qui devait prononcer le discours d’ouverture de cette rencontre internationale des peuples en lutte, a été enlevé  en plein cœur de Paris par la police française, la DST marocaine et les bandes de voyous recrutés à cette fin.

 

Nous sommes responsables de ce dont nous héritons. C’est à ce titre, pour poursuivre notre combat  avec tous nos partenaires, du Sud et du Nord, que nous organisons les 6 et 7 janvier 2018 avec le soutien de la ville de Gennevilliers «  le Moussem Festival de l’immigration et de la tricontinentale. La mémoire au service des luttes».

 

Soyons nombreux, hommes et femmes de tous les âges pour faire de ce moment un temps fort pour la convergence de nos luttes actuelles et à venir  pour l’égalité.

 

Le BN

Paris le 11 Novembre 2017

 

 

 

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RIF : STOP À LA RÉPRÉSSION ET À L’IMPUNITÉ

Nous saluons avec respect la mémoire de Mohsen Fikri, assassiné le 28 octobre 2016, broyé dans une benne à ordures, sur ordre d’agents de la police, à Al Hoceima, dans le nord du Maroc.

Le meurtre a déclenché la révolte légitime du « Hirak populaire du Rif », qui n’a pas cessé de se mobiliser jusqu’à ce jour contre la « hogra » et pour la dignité, dans toute la région. Les forces de l’ordre qui ont réprimé les manifestations populaires du 20 juillet 2017, ont fait à leur tour deux autres martyrs, Imad El Attabi et Abdelhafid El Haddad.

Nous n’oublions pas.

L’ATMF et ses associations membres s’associent à toutes les initiatives pour commémorer la mémoire de Mohsen Fikri et toutes les victimes de la répression au Maroc.

Nous exigeons :

  • La vérité sur les circonstances de l’assassinat de nos martyrs (Mohcine Fikri, Imad El Attabi, Abdelhafid El Haddad) et punir les véritables responsables de ces crimes
  • La libération immédiate et sans condition des détenus politiques du mouvement populaire dans le Rif et dans toutes les autres villes et ainsi de lever l’injustice subie par les familles des victimes
  • La levée de la militarisation du Rif ainsi que la satisfaction légitime des revendications du Hirak.

Nous dénonçons les entraves au travail des journalistes dans le Rif et exigeons la libération des journalistes emprisonnés.

Le Bureau National de l’ATMF

Paris, le 27 octobre 2017

 

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L’ ATMF est une Fédération de 20 associations :

ATMF Aix en Provence ; ATMF Argenteuil ; Association des Mineurs Marocains du Nord ; ATMF Bassin Houiller Lorrain ; ATMF Bagneux ; ATMF Dijon ; ATMF Gennevilliers ; ATMF Le Mans ; ATMF Montpellier ; ATMF Nancy ; ATMF Nantes ; ATMF Rennes ; ATMF Reims ; ATMF Saint Denis ; ATMF Strasbourg ; ATMF Sens ; Compagnie Espace Temps ; El Ghorba ; Euro-Maghreb Sans Frontières ; Moussem Barbès.

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17 octobre 1961- 17 octobre 2017 : 56eme anniversaire vérité et justice

Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d’Algériens manifestaient  pacifiquement  à Paris contre le couvre-feu discriminatoire qui leur  avait été imposé par Maurice Papon, préfet de police de Paris et le Gouvernement de l’époque. Ils défendaient  leur droit à l’égalité, leur droit à l’indépendance et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Ce jour-là, et les jours qui suivirent, des milliers de ces manifestants furent arrêtés, emprisonnés, torturés – notamment par la « force de police auxiliaire » –  ou, pour nombre  d’entre eux, refoulés en Algérie. Des centaines perdirent la vie, victimes d’une violence et d’une brutalité extrêmes des forces de police.

56 ans après, la Vérité est partiellement en marche. Cependant, la France n’a toujours pas  reconnu sa responsabilité dans les guerres coloniales qu’elle a menées, – en  particulier la Guerre d’Algérie – non plus que dans le cortège de drames et  d’horreurs qu’elles ont entraînés, comme ce crime d’Etat que constitue le 17  octobre 1961. Le 17 octobre 2012, le Président de la République avait certes fait un premier pas important, en déclarant : « Le 17 octobre 1961, des Algériens qui manifestaient pour le droit à l’indépendance ont été tués lors d’une sanglante répression. La République reconnaît avec lucidité ces faits. Cinquante et un ans après cette tragédie, je rends hommage à la mémoire des victimes.«  Mais le terme de crime n’est pas repris, et la responsabilité, sous entendue, n’est pas clairement définie.

Nous demandons une parole claire aux autorités de la République, au moment où certains osent encore aujourd’hui continuer à parler  des « bienfaits de la colonisation », à célébrer le putsch des généraux à Alger contre la République, à « honorer » les criminels de l’OAS.

Lors de ce rassemblement, une nouvelle plaque sera symboliquement apposée avec l’inscription suivante: “ A la mémoire des centaines d’Algériens tués lors des manifestations pacifiques du 17 octobre 1961 par des policiers agissant sous l’autorité du préfet Maurice Papon. Reconnaissance de ce crime d’Etat.

Dans ce domaine, il est donc nécessaire que des mesures significatives soient prises :

  • Que la création d’un lieu de mémoire voué à cet évènement, demandée dans la résolution votée par le Sénat en octobre 2012 qui reconnaissait elle aussi ce massacre, soit rapidement mise en œuvre par les autorités de l’Etat, de la Ville de Paris et la Région Ile-de-France
  • Pour être fidèles à leur mission scientifique, les historiens ont  besoin de pouvoir accéder librement aux archives, échapper aux contrôles des pouvoirs ou des groupes de pression et travailler ensemble, avec leurs homologues de l’autre rive de  la Méditerranée.
  • La vérité doit être dite sur l’organisation criminelle de l’OAS que certains, comme à Béziers avec le Maire Robert Ménard, et au sein de l’ancienne majorité présidentielle veulent la réhabiliter.

Ce n’est qu’à ce prix que pourra disparaître la séquelle la plus grave de la Guerre d’Algérie, à savoir le racisme, l’islamophobie dont sont  victimes aujourd’hui nombre de citoyennes et citoyens, ressortissants d’origine maghrébine ou des  anciennes colonies, y compris sous la forme de violences policières récurrentes, parfois meurtrières.

On ne construit pas la démocratie sur des mensonges et des occultations. Après plus d’un demi-siècle, il est temps  :

  • Que le Président de la République, au nom de la France, confirme, par un geste symbolique, la reconnaissance et la condamnation de ce crime d’état.
  • que l’Etat français reconnaisse sa responsabilité dans l’internement arbitraire, pendant la Guerre d’Algérie, d’Algériens dans des camps.
  • que la liberté d’accès aux archives soit effective pour tous, historiens et  citoyens.
  • que la recherche historique sur ces questions soit encouragée, dans un  cadre franco-algérien, international et indépendant.

A l’occasion de ce 56ème anniversaire, nous exigeons Vérité et Justice.

 

Rassemblement le 17 Octobre 2017 à 18 heures au Pont Saint Michel à PARIS

 

Signataires au 12 octobre 2017

Associations : 4 ACG (Anciens Appelés en Algérie et leurs Amis Contre la Guerre), 17 octobre 61 contre l’oubli, 93 au Cœur de la République, Amis de l’Algérie Rennes, Association Culturelle Les Oranges, ACCA (Association Contre le Colonialisme Aujourd’hui), ACDA (Association pour le changement et la démocratie en Algérie), AFAPREDESA (L’Association des Familles des Prisonniers et Disparus Sahraouis) AFASPA (Association Française d’Amitié et de Solidarité avec les Peuples d’Afrique), Fondation Frantz Fanon, Les Amis de Max Marchand, de Mouloud Feraoun et de leurs Compagnons,  APCV (Association de promotion de la culture et du Voyage), ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France), ANPROMEVO (Association Nationale pour la Protection de la Mémoire des Victimes de l’OAS), Au Nom de la Mémoire, ARAC (Association Républicaine des Anciens Combattants), Comité Vérité et Justice pour Charonne, CDISCOM (Collectif de Défense de l’Intégrité et de la Souveraineté des Comores). C-O10MAI (Comité d’Organisation du 10 Mai), CRAN (Conseil Représentatif des Associations Noires), FARR (Franco Algériens Républicains Rassemblés), FNACA de Paris (Fédération Nationale des Anciens Combattants en Algérie, Maroc et Tunisie), FTCR (Fédération des tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives), Harkis et droits de l’Homme, LDH (Ligue des Droits de l’Homme), MIR(Mouvement International pour les Réparations),  (MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’amitié entre les peuples), Le Paria, Sortir du Colonialisme, UJFP (Union Juive Française pour la Paix),…

 

Organisations Syndicales : SNES (Syndicat National des Enseignements du second Degré), Union Syndicale Solidaires, URIF-CGT (Union Régionale Ile de France de la CGT)

 

Partis politiques : Alternative Libertaire, ECOLOGIE Sociale, Ensemble!, NPA (Nouveau Parti anticapitaliste), PCOF (Parti Communiste des Ouvriers de France), PCF (Parti Communiste Français), PG (Parti de Gauche).

 

 

Appel-17oct-2017

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SOLIDARITÉ AVEC LHASSAN OUMESSAOUD ! MALGRÉ LES INTIMIDATIONS LES SERVICES MAROCAINS NE FERONT PAS TAIRE LA CONTESTATION EN FRANCE !

Lhassan Oumessaoud est un membre actif des mobilisations à Paris en solidarité avec le mouvement de contestation dans le Rif. Ce mouvement se poursuit depuis plusieurs mois face à une militarisation et répression féroce du pouvoir marocain. Le rassemblement du mardi 3 octobre 2017, place du Trocadéro, dénonçait ouvertement les agissements du pouvoir vis à vis des rifains, et exprimait une solidarité envers les centaines de prisonniers rifains, dont ceux en grève de la faim et qui risquent de lourdes condamnations.

C’est avec colère que nous avons appris à l’issue du rassemblement que Lhassan Oumessaoud, qui y participait, a retrouvé sa voiture attaquée (vitre totalement détruite volontairement avec une pierre, rétroviseur arraché) et intégralement fouillée.

Lhassan Oumessaoud subit des actes de harcèlement répétés, et ciblés depuis plusieurs semaines. Sa voiture a été de la même façon saccagée au cours de la fête de l’Humanité. Il a également été ouvertement pris en filature par une voiture en région parisienne. Il est à noter qu’il avait subi également une attaque de son véhicule en 2012, pendant les mobilisations du mouvement du 20 février auxquelles il avait pris part activement.

Cette dernière agression du mardi 3 octobre, est un message clair, et ne fait que renforcer l’idée que c’est en tant que militant en solidarité au mouvement du Rif et contre les agissements du pouvoir marocain que Lhassan Oumessaoud est visé. Nous ne sommes pas étonnés, car les services marocains en France n’ont eu de cesse de multiplier les pressions sur les militants et d’agir de la sorte !

Aujourd’hui ces actes lâches et ouvertement ciblés sont un signal pour l’ensemble des militants solidaires des luttes sociales au Maroc ! 
Nous le prenons très au sérieux, et s’attaquer à l’un-e d’entre nous c’est s’attaquer à nous tous-tes ! 
Nous dénonçons fermement ces tentatives d’intimidations, et nous exprimons notre entière solidarité avec Lhassan Oumessaoud ! 
Nous resterons vigilants à ses côtés, et exprimons l’importance d’une réaction collective.

Comme le dit bien Lhassan, ceci ne fera pas taire la contestation, bien au contraire, et nous continuerons de dénoncer la répression que subit le peuple marocain sous dictature, ainsi que la complicité de l’État français !

Face à la répression des luttes sociales au Maroc, et aux intimidations sur les militants hors du Maroc, la solidarité restera toujours notre arme !

Liberté pour tous les prisonniers politiques au Maroc !

Paris, le 4 octobre 2017,

Secrétariat International de la CNT (Confédération Nationale du Travail), AFAPREDESA (Association des Familles des Prisonniers et Disparus Sahraouis), AMDH – IDF (Association Marocaine des Droits Humains – Île de France), ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France), CAFCDM (Collectif des Amazighs de France pour le Changement Démocratique au Maroc), CSMR-IDF (Comité de Soutien au Mouvement Rifain – Île de France)

http://www.cnt-f.org/international/Solidarite-avec-Lhassan-Oumessaoud-Malgre-les-intimidations-les-services-marocains-ne.html

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CONTRE L’ INSTAURATION D’UN ETAT D’URGENCE PERMANENT ! Rassemblement LUNDI 25 SEPTEMBRE 2017

Il n’y a pas que les indemnités qui vont être plafonnées, les libertés aussi !

 

 Deux années d’état d’urgence ont montré les cibles de cet état de suspicion permanente : aux côtés des musulman.e.s ou supposé.e.s l’être, des habitant.e.s de quartiers populaires, des mineur.e.s et jeunes majeur.e.s, des migrant.e.s, des artistes de rue, les militant.e.sont été ciblé.e.s.

Entre les assignations à résidence pendant la COP 21, les manifs interdites, les militant.e.s interdit.e.s de manifester et les stratégies de maintien de l’ordre pendant le mouvement contre la loi travail, cet état d’exception a aussi servi à réprimer le mouvement social.

Le projet de loi « renforçant la sécurité publique et la lutte contre le terrorisme », en installant l’état d’urgence dans le droit de manière permanente, ne nous protégera pas mais produira les mêmes effets !

Avec les « périmètres de protection », le projet de loi menace la liberté de manifester et de se rassembler.

Il permettra à la police (nationale, municipale et même privée) d’empêcher l’entrée ou d’expulser d’une rue, une place, les personnes qui refuseront la fouille de leur sac ou de leur voiture. Les préfets ne se priveront pas d’utiliser cette arme nouvelle contre les militant.e.s et d’imposer des manifestations sous surveillance policière permanente.

 

  • Nous refusons d’être parqué.e.s dans des « manifestodromes »,
  • Nous refusons ce projet de loi !
  • Nous refusons ce monde de suspicion qui nous promet bientôt la pérennisation des interdictions administratives individuelles de manifester.

Avec les contrôles d’identités étendus aux abords des gares et sur toutes les frontières, le projet de loi menace les militant.e.s.

La police pourra, encore plus qu’avant, soumettre chacun.e à des contrôles d’identité. Ce qui s’annonce, c’est toujours plus de contrôles au faciès : ces contrôles serviront la répression des racisé.e.s, des

étranger.e.s et, aux frontières, des exilé.e.s et de celles et ceux qui les aident.
Avec les procédures expéditives de radiation, les fonctionnaires militant.e.s pourront être radié.e.s sans autre forme de procès au prétexte que leur comportement n’est pas compatible avec leurs fonctions : une arme très utile contre les camarades fonctionnaires jugé.e.s trop militant.e.s.

Le projet de loi antiterroriste nous concerne tou.te.s :

ni loi travail XXL, ni état d’urgence permanent !

 

CONTRE L’INSTAURATION D’UN ETAT D’URGENCE PERMANENT !

POUR NOS DROITS ET NOS LIBERTES !

LUNDI 25 SEPTEMBRE 2017

pour le passage du texte de loi à l’Assemblée

 

Rassemblement 18h

 

A l’appel de (1ers signataires) :

Action Droits des musulmans (ADM), Act-Up Paris, AFD international, Agir pour le changement et la démocratie en Algérie (ACDA), Altercarto, Altertour, Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie (ACORT), Association Démocratique des Tunisiens en France (ADTF), Association des Marocains en France (AMF), Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Association française des juristes démocrates (AFJD), Association Marocaine de Droits Humains (AMDH Paris IDF), Association Nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers (ANAFE), ATTAC, CADTM France, Campagne BDS France, CAPJPO-EuroPalestine, Cedetim/IPAM , CGT Insertion – Probation (UFSE-CGT), Cimade, CNT, Collectif Argenteuil Solidarité Palestine, Collectif 3C, Collectif des associations citoyennes (CAC), Collectif des Universitaires contre les violences policières, Collectif Judéo Arabe et Citoyen pour la Palestine (CJACP), Collectif ni guerres ni état de guerre, Collectif pour la sortie de l’état d’urgence 5e-13e, Collectif SDF Alsace, Collectif Vérité et Justice pour Ali Ziri, Collectif Vies Volées, Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT), Comité Vérité et justice pour Adama, Communistes libertaires de la CGT, Compagnie Jolie Môme, Confédération Nationale du Logement (CNL), Conseil National des Associations Familiales Laïques (CNAFAL), Coordination 93 de lutte pour les sans papiers, Coordination de l’Action Non-Violente de l’Arche (CANVA), Coordination nationale Pas sans Nous, Décroissance IDF, Droit Au Logement (DAL), Droits devant !!, Dynamique Citoyenne des Tunisiens à l’Etranger (DCTE), Emancipation tendance intersyndicale, Fédération des CIRCs, Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR), Fédération Nationale des Arts de la Rue, Fédération SUD Santé Sociaux, Femmes Egalité, Femmes Plurielles, Fondation Copernic, Fondation Frantz Fanon, Front Social, FUIQP, GENEPI, GISTI, Identité plurielle, Immigration Développement Démocratie (IDD), Justice&Liberté, Liberpensula Frakcio de SAT, La Cabane juridique, La Chapelle Debout, Montreuil Palestine, Mouvement Contre Le Racisme et pour L’Amitié Entre Les Peuples (MRAP), Mouvement de la paix, Mouvement National des Chômeurs et des Précaires (MNCP), Observatoire International des Prisons Section Francaise (OIP Section Francaise), Participation et Spiritualité Musulmane (PSM), Pride de nuit, Réseau Education Sans Frontières (RESF), Réseau Euro Maghrébin Citoyenneté et Culture (REMCC), Réseau Universitaire Sans Frontières Paris 1 (RUSF P1), Revue Inprecor, Sang pour Sans, Sciences Citoyennes, SNPES-PJJ-FSU, SNTEFP-CGT, Solidarité Laique, Sortir du colonialisme, Sortir du silence, Sud Aérien, Sud PTT, Survie, Syndicat de la Magistrature (SM), Syndicat de la Médecine Générale (SMG), Syndicat des Avocats de France (SAF), Syndicat Français des Artistes Interprètes (SFA-CGT), Syndicat National des Journalistes (SNJ), Syndicat National des Journalistes CGT (SNJ-CGT), Syndicat National Unitaire de la TERritoriale-Fédération Syndicale Unitaire (SNUTER-FSU), Une Autre Voix Juive, Union Juive Française pour la Paix (UJFP), Union Nationale Lycéenne – Syndicale & Democratique – (UNLSD), Union syndicale de la psychiatrie (USP), Union syndicale Solidaires…

Ainsi que : AL, Ecologie Sociale, EELV, Ensemble !, NPA, PCOF, PG, PIR…

contact@nonetatdurgence / Page FB : Contre l’état d’urgence permanent

 

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Mise au point sur l’accueil de Silya à l’aéroport

Invités par l’ATMF en France à l’occasion de la Fête de l’Humanité, pour les 15,16 et 17 septembre 2017, Salima ZIANI (Silya) et Faissal AOUSSAR de l’AMDH, Silya a participé avec lui à un important débat public organisé par l’ATMF ainsi qu’à une soirée culturelle du comité de soutien du Hirak avec la participation d’autres artistes, dont Khalid Izri…

La venue de Silya a suscité un très large enthousiasme du public et des militant-e-s des droits humains de tous les pays représentés à la Fête de l’Humanité. Silya est une chanteuse et une figure emblématique du Hirak du Rif, ancienne prisonnière politique dont l’unique tort est d’être descendue dans la rue aux cotés de la population du Rif,  pour  porter,  depuis  l’assassinat  de  Mohsen  Fikri,  le  28  octobre  2016  à  Alhoceima,  des  revendications économiques, sociales et culturelles, contre la Hogra et pour la dignité. C’est grâce aux luttes (des familles, des militant-e-s, des associations démocratiques et progressistes, des avocats de tous les barreaux du Maroc, de la solidarité internationale…) qu’elle a été libérée le 29 juillet 2017.

Le séjour de Silya en France est un message puissant pour témoigner devant l’opinion publique sur la situation particulière des prisonniers politiques du Hirak et porter à la connaissance de tous les exigences du Hirak, notamment :

  • la libération immédiate et sans conditions de tous les détenus et l’arrêt de toutes les poursuites
  • La clarification circonstanciée des responsabilités à tous les niveaux de l’assassinat de Mohsen
  • La satisfaction et la mise en œuvre des revendications claires, justifiées (éducation, santé, travail, culture, infrastructures…) et légitimes  du  mouvement
  • La levée de la militarisation de la région du Rif et l’abrogation du Dahir (Edit) qui l’institue dans la région.

C’est pour ces raisons de fond et stratégiques de tout le peuple marocain que nous dénonçons avec la plus grande rigueur et fermeté les campagnes de diffamations et de calomnies orchestrées contre Silya en tant que personne. L’instrumentalisation injurieuse et malsaine de l’image d’une bouteille de champagne sur un chariot d’aéroport, envers une artiste, de sa dignité en tant que femme, n’a d’égal que l’état d’esprit lâche et sordide des auteurs de ces mesquineries. Nous regrettons de devoir nous abaisser à ces ignominies dont personne n’est dupe, et qui n’ont pour d’autres buts que d’atteindre le combat de Silya, avec les siens, et tenter de semer la confusion dans les esprits. Silya – avec tous ceux qui la connaissent – est très loin de ces pseudos commentateurs de la nullité.

Silya est une femme responsable, elle n’a de leçon à recevoir de personne. En tout état de cause, elle n’est en aucune manière responsable des conditions d’accueil qui lui ont été réservées par nos associations à l’aéroport. Pour nous, l’accueil avec des fleurs suffit pour lui exprimer notre fierté et notre joie de la recevoir, et celle de  fêter son anniversaire ce jour là, avec nous.

Paris le 20 Septembre 2017

 

L’ATMF                                                                                                                 L’ASDHOM

Driss Elkherchi – Président                                                                               Saïd Fawzi – Président

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La militante et chanteuse du HIRAK du RIF, Salima ZIANI (Silya) à la fête de l’Humanité

Nous venons d’apprendre de source officielle que Mademoiselle Salima ZIANI (Silya), la militante et chanteuse du HIRAK du RIF a obtenu l’accord pour son visa, suite à la demande de l’ATMF.

 

Elle se présentera demain matin (vendredi 15/9) pour le retirer au Consulat général de Tanger.

 

Elle sera parmi à partir du samedi 16 septembre à la fête de l’Humanité, notamment au débat de l’ATMF,  à partir de 17 heures (Village du Monde, stand n° 792, avenue Charlie Chaplin).

 

Avec nos sincères salutations militantes et amicales à toutes et à tous ceux qui poursuivent sans relâche leur soutien aux luttes d’émancipation des peuples.

 

 

Paris le 14 septembre 2017

Le Conseil d’Administration de l’ATMF

 

 

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L’ATMF à la fête de l’Humanité 2017

L’Association des Travailleurs Maghrébins de France sera présente avec ses associations membres* à la Fête de l’Humanité les 15-16-17 septembre 2017.

 

Programme

Vendredi

 

  • 17h : Information sur la mise en œuvre de la procédure Dublin par les Préfectures avec Nawal, juriste de l’ATMF

 

  • 20h : Animation musicale

 

 

Samedi 

 

  • 11h30-12h30 : Présentation du projet Missing at the borders – missingattheborders.org 

 

  • 14h30-16h30 : Rencontre réseau femmes de l’ATMF

 

  • 17h-19h : Débat / mouvement du Rif (octobre 2016 / septembre 2017) avec :
    • Salima Ziani – Silya – militante et chanteuse
    • Faissel Aoussar – AMDH Al Hoceima (Maroc)

 

  • 20h : Animation musicale avec la participation de :
    • Abdelali du groupe Alouns
    • Silya : chanteuse rifaine
    • Réda

 

Dimanche

 

  • 11h-12h : CA national

 

Et tout au long du week-end : animations, expositions, rencontres et restauration (boissons, repas et grillades) sur le stand !

 

 

La Fête de l’Humanité se déroule dans le Parc départemental Georges Valbon à LaCourneuve (93),

Le stand de l’ATMF se situe dans le Village du Monde, Avenue Charlie Chaplin au numéro de 792.

 

 

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*Associations membres :

  • ATMF Gennevilliers
  • ATMF Strasbourg
  • ATMF Nancy
  • ATMF BHL – Bassin Houiller Lorrain
  • ATMF Sens
  • ATMF Aix-en-Provence
  • AMMN
  • ATMF Montpellier
  • ATMF Argenteuil
  • ATMF Dijon
  • ATMF Bagneux
  • ATMF Rennes
  • Compagnie Espace-temps
  • Moussem Barbès
  • ATMF Le Mans
  • ATMF Nantes
  • ATMF Saint-Denis
  • El Ghorba

 

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Solidarité avec le mouvement social, populaire et pacifique du Rif

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Rassemblement devant le Ministère des Affaires Etrangères à Paris jeudi 20 juillet à partir de 18 heures

Depuis le 28 octobre 2016 un mouvement est né au RIF (Nord du Maroc), suite au meurtre tragique d’un marchand de poisson, Mohcine FIKRI, un mouvement pacifique non-violent, inclusif, autonome, et enfin porteur de revendications justes et légitimes ; depuis il n’a cessé d’être dynamique et vivace !

Fin mai, la révolte s’est intensifiée avec une campagne d’arrestations et d’emprisonnement des militants du mouvement citoyen rifain.

Les premiers verdicts sont très lourds, 18 mois de prison ferme. A l’unanimité, les organisations de défense des droits de l’Homme, l’opinion publique nationale et internationale, dénoncent les verdicts prononcés. Malgré les multiples appels à leur libération notamment à travers des rassemblements, marches et interventions dans le cadre d’organisations internationales (Haut-commissariat aux droits humains à Genève et Parlement européen à Bruxelles), toutes ces actions sont restées vaines et sans réponse. Entre temps les militants du mouvement n’ont cessé de réitérer, leurs revendications et pour la libération de tous les détenus tout en se cramponnant au caractère pacifique et à la justesse de leur cause.

Malgré l’interdiction, le 20 juillet, une grande mobilisation est prévue à Al Hoceima à laquelle nous sommes tous appelé(e)s, à l’intérieur comme à l’Etranger, à participer massivement à la marche en solidarité et à battre le pavé pour appeler à la libération des détenus des événements et à la satisfaction de la plateforme revendicative du mouvement.

Des convois en direction d’Al Hoceima démarreront de toutes les régions du Maroc afin de faire du 20 juillet un moment fort dans la lutte populaire.

Depuis la prison d’Oukacha, à Casablanca, les prévenus du mouvement citoyen du Rif ont entamé, depuis lundi 17 juillet 2017, une grève de la faim illimitée pour « la liberté ou la mort en martyrs », les détenus tiennent à clamer, une fois encore, leur innocence de toutes les accusations retenues à leur encontre et appellent de leur vœu tout le monde à réussir cette marche, et appellent à une grève générale à Al Hoceima et dans l’ensemble du RIF.

Par notre rassemblement en ce jeudi 2017, devant le ministère des affaires étrangères français, et qui coïncide avec une marche géante qui a lieu le jour même :

– Nous exprimons notre solidarité avec les détenus politiques rifains, leurs familles et les revendications du mouvement citoyen dans le RIF

– Dénonçons avec force et fermeté toutes formes de pressions, de répressions et de violence qui s’exercent sur le mouvement et ses militants, et dont le but suprême est de museler la liberté d’expression.

Nous faisons porter la responsabilité de la présente situation dans le RIF au gouvernement et au chef d’Etat marocains, avec toutes les conséquences dramatiques éventuelles de la présente interdiction de la marche du 20 juillet à Al Hoceima,

– Nous tenons à interpeller le ministère des affaires étrangères français pour que la France arrête son soutien politique, économique et sécuritaire au régime marocain.

De même, nous exhortons l’ensemble des forces vives, dans le RIF, l’ensemble du Maroc, et à l’Etranger à redoubler d’efforts pour la libération de tous les prisonniers du mouvement social et populaire du RIF.

En conséquence, nous soutenons et appelons conjointement avec le Comité de Soutien au Mouvement Rifain Île-De-France, la Coordination des Organisations Démocratiques Marocaines en France, ATMF et IDD, à un rassemblement ce jeudi 20 juillet 2017 à 18H, devant le Ministère des Affaires Etrangères français au 37 Quai d’Orsay, 75007 Paris, Métro Invalides.

Premières organisations signataires :

– Le Comité de Soutien au Mouvement Rifain Ile-de-France
– Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF)
– La Coordination des Organisations Démocratiques Marocaines en France
– Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM-France)
– Association Marocaine des Droits Humains (AMDH – Paris/Ile de France)-
– Forum Marocain pour la Vérité et la Justice (FMVJ-France)
– Association des parents et amis des disparus au Maroc– APADM
– Fédération des Association des Marocains en France (AMF)
– Association TAMAYNUT (France)
– Rassemblement IFNI AIT BAAMRANE –
– Forum citoyen Solidarité des Marocains en Europe
– La Voie Démocratique (Région Europe) –
– Le Parti d’Avant Garde Démocratique Socialiste (PADS-Europe)
– Le Parti Socialiste Unifié (PSU-France)
– Association Clarté Ambition Courage France
– Association Interculturelle pour la Laïcité, l’Égalité et la Solidarité avec les Femmes du Maroc (AILES-femmes du Maroc)
– Association TIDI – France
– Collectif international pour défendre les victimes de la mafia immobilière et de la délimitation forestière
– Immigration Développement Démocratie (IDD)
– Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT)
– Fédération des tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR)
– Association des Tunisiens en France (ATF)
– Comité Afrique (CA)
– Forum de Solidarité euro-méditerranéenne (FORSEM)
– ASBL Na’oura-Bruxelles
– Association des Familles des Prisonniers et Disparus Sahraouis (AFAPRESA)
– Comité pour le Respect des Libertés et des Droits humains (CORELSO)
– Association Démocratique des Tunisiens en France (ADTF)
– Réseau Sortir du colonialisme
– Parti Communiste Français (PCF)