Association des Travailleurs Maghrébins de France
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ATTENTAT TERRORISTE ISLAMOPHOBE EN NOUVELLE-ZÉLANDE – Communiqué de l’Atmf

Ce vendredi 15 mars 2019, la Nouvelle-Zélande a été secouée par un attentat islamophobe visant des musulmans dans deux mosquées de la ville de Christchurch.

L’auteur de cet attentat est un australien se réclamant des suprémacistes blancs et militant de l’extrême droite. Il a ouvert le feu sur les personnes présentes en pleine prière du vendredi dans deux mosquées. Le bilan est lourd : 49  morts dont des enfants et plusieurs blessés. La préméditation et la préparation de cet acte odieux ne font aucun doute, allant jusqu’à filmer et diffuser en direct cette tuerie.

L’ATMF exprime sa solidarité avec les familles et proches des victimes.

L’ATMF condamne fermement cet acte terroriste et islamophobe.

Le choc et la stupéfaction sont brutaux dans un pays paisible, de tradition multiconfessionnelle et multiculturelle.

Oui la haine tue, l’islamophobie tue. Le terroriste à préméditer et préparer son acte barbare depuis des mois. Il a laissé un manifeste avec un titre évocateur « le grand remplacement », il déclare s’être inspiré des islamophobes et des idéologues de France. Selon les médias, il a effectué un séjour dans l’hexagone et être reparti convaincu qu’il fallait agir et tuer des musulmans.

Le terroriste en plus des armes meurtrières a été aussi armé par l’idéologie de haine envers les musulmans. Cette idéologie aujourd’hui trop banalisée, tolérée et diffusée partout.

Les discours de haine répétés et ressassés ne sont pas des opinions ce sont des munitions pour les racistes et les islamophobes.

Nous devons nous unir pour condamner fermement ces actes, se rapprocher de toutes les communautés quelques soient leurs croyances et leurs origines.

Nous devons faire face et contrer cette bête immonde. Se mobiliser contre la banalisation du racisme, l’exclusion et la haine.

Aujourd’hui la haine et la chasse aux musulmans sont des réalités amères et insuffisamment combattues.

Tous ensemble, nous devons réaffirmer notre solidarité, notre fraternité, notre tolérance et le bon vivre ensemble.

Bureau national de l’Atmf.

Paris, 15 mars 2019

 

 

Les associations membres

Aujourd’hui, l’ATMF national regroupe dix-huit associations membres. Ces membres se répartissent sur l’ensemble du territoire français (Paris et Ile-de-France, Aix-en-Provence, Dijon, Strasbourg, Reims, Rennes, Nancy, Nantes, Montpellier, Saint-Avold, Dechy, Bagneux, Villeurbanne…) et défendent ses valeurs à travers leurs actions.


http://www.atmf.org/wp-content/uploads/2019/03/Atmf-ATTENTAT-TERRORISTE-ISLAMOPHOBE.pdf

 

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Les Algérien.ne.s en mouvement contre un 5ème mandat de Bouteflika – Communiqué de l’Atmf

Depuis le 22 février, des centaines de milliers d’Algérien.ne.s sont sorti.e.s dans les rues et bravant la peur et les forces de répression dans plusieurs villes et wilayas en Algérie.

De nombreux rassemblements de soutiens ont été organisés en Europe et en France en particulier par la diaspora Algérienne et ses amis. Les algérien.ne.s protestent contre le 5ème mandat et revendiquent et réclament la justice, la dignité et la liberté.

Ce mouvement pacifique et civile prend de l’ampleur et reçoit le soutien et l’adhésion depuis le 22 février des Algérien.ne.s d’ici et de là-bas.

L’ATMF salue ce mouvement citoyen qui exprime le refus de la politique de la soumission au pouvoir absolu.

L’ATMF exprime sa solidarité et son soutien à l’inspiration du peuple Algérien à la démocratie, la justice, la liberté et à la dignité.

L’ATMF appelle ses militant.e.s et sympathisant.e.s à participer à toutes initiatives organisées en France.

Vive la solidarité internationale.

 

Le CA National de l’ATMF

Paris, le 28 février 2019

 

 

Les associations membres

Aujourd’hui, l’ATMF national regroupe dix-huit associations membres. Ces membres se répartissent sur l’ensemble du territoire français (Paris et Ile-de-France, Aix-en-Provence, Dijon, Strasbourg, Reims, Rennes, Nancy, Nantes, Montpellier, Saint-Avold, Dechy, Bagneux, Villeurbanne…) et défendent ses valeurs à travers leurs actions.

 

 

 

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Pour un combat ferme et déterminé pour l’égalité des droits

Le texte de l’ATMF lu le 19 février 2019, lors du rassemblement contre l’instrumentalisation de la lutte anti-raciste.

 » Pour un combat ferme et déterminé pour l’égalité des droits

Un climat nauséabond est de nouveau en train d’être distillé au sein de la société française pour détourner les luttes sociales de leurs objectifs et pour instaurer des amalgames et instrumentaliser la lutte contre l’antisémitisme et le racisme.

Le gouvernement Macron et certaines élites politiques cherchent à discréditer par tous les moyens un mouvement social inédit : celui des gilets jaunes qui exprime le ras-le-bol de la population face à une politique qui enrichit encore plus les riches et appauvrit les pauvres. Pour chercher à discréditer ce mouvement il n’y a pas mieux que de donner le beau rôle à l’extrême droite en la considérant à l’origine de ce mouvement, alors qu’elle surf sur les malheurs des classes laborieuses, et de mettre en avant certaines déclarations et actes isolés xénophobes et antisémites.

De plus, un amalgame insupportable est en cours à travers des déclarations de députés et du gouvernement qui veulent criminaliser toutes expressions critiques du sionisme en l’assimilant à une forme d’anti-sémitisme. Ils veulent faire passer des positions coloniales en redorant le blason d’une idéologie d’apartheid et de ségrégation.

Notre association l’ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France) qui lutte depuis toujours aux côtés des forces démocratiques et progressistes de France et de par le monde dénonce toutes les tentatives d’amalgame et d’instrumentalisation de la lutte anti-raciste, et réaffime plus que jamais son attachement et sa lutte universelle et continue pour l’égalité des droits sans distinction d’origine, de confession ou de couleur. »

 

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Contre les actes antisémites, contre leur instrumentalisation, pour le combat contre toutes les formes de racisme

Nous soussignés associations, partis, syndicats, indépendants, sommes toutes et tous activement impliqués dans la lutte contre le racisme sous toutes ses formes. La lutte contre l’antisémitisme fait partie à part entière de notre combat antiraciste. Nous condamnons fermement les actes antisémites, qui surgissent dans un contexte social et politique particuliers.

Malgré l’ampleur du dispositif de répression policière et judiciaire déployé contre les Gilets jaunes par l’État, le mouvement continue de bénéficier d’un fort soutien populaire. Il n’est pas homogène et révèle une effervescence sociale. Face à un gouvernement déterminé à ne pas répondre aux attentes sociales, il reflète la société française et ses contradictions et a largement évolué dans ce qu’il porte depuis le mois de novembre.

La séquence que nous vivons est par conséquent confuse. Si des éléments d’extrême-droite sont encore présents, le mouvement montre bien qu’ils sont loin d’être hégémoniques et capables d’en prendre le contrôle, en l’état actuel. Politiquement, mais aussi physiquement, les groupes d’extrême-droite sont mis à l’écart, comme cela a pu être constaté à Lyon, Paris, Toulouse ou encore Bordeaux. Plus le mouvement perdure, plus l’espace auquel l’extrême-droite pouvait prétendre durant les premières semaines semble se rétrécir. Parallèlement, les contacts et convergences avec des syndicats, des collectifs antiracistes, de sans-papiers, de soutien aux migrants se renforcent.

Les tags antisémites du week-end du 9 Février comme la dégradation du lieu de mémoire d’Ilan Halimi s’inscrivent dans le contexte de cette période de brouillage politique et informatif. Une période qui favorise la résurgence d’un racisme identitaire rappelant celui de l’entre-deux guerres. Ces actes antisémites portent bien la signature idéologique de l’extrême-droite nostalgique du nazisme (croix gammés, croix celtiques, « juden » etc.). Ils témoignent de la progression de la dialectique d’extrême droite à l’échelle nationale et planétaire dans un contexte d’aggravation des inégalités sociales. Or le gouvernement et ses alliés ont choisi d’instrumentaliser ces actes contre les Gilets jaunes, dénonçant leur supposée violence, antiparlementarisme et antisémitisme.

Pourtant, c’est bien ce gouvernement qui, récemment, entreprenait de réhabiliter le Maréchal Pétain, chef du régime collaborationniste de Vichy. C’est bien cette même classe politique qui trouvait si peu à redire des hommages rendus à Maurras ou à Céline, écrivains violemment antisémites. L’antisémitisme est une affaire bien trop grave pour la laisser à celles et ceux qui, jour après jour, s’emploient à stigmatiser et à réprimer les minorités. Le sommet du cynisme est atteint lorsque, déjà, nous pouvons percevoir le glissement dangereux consistant à attribuer la montée de l’antisémitisme au « communautarisme musulman », comme n’a pas manqué de s’y adonner un Eric Ciotti hélas pas isolé. Le racisme structurel n’est ni le fait des Gilets jaunes, ni le fait des minorités. Il est celui de l’État qui organise une société inégalitaire et violente.

Nous n’acceptons pas la manipulation dégradante de la lutte antiraciste par tous ceux qui, le plus souvent, ont favorisé le racisme. Nous luttons contre le racisme sous toutes ses formes, nous n’oublions pas non plus tous les actes racistes et toutes les violences policières islamophobes, négrophobes, rromophobes, visant les asiatiques, les personnes LGBT. Ce que disent les chiffres depuis des années tient en une phrase : le racisme avance en France et en Europe. Nous ne manifesterons pas ni ne participerons à la grand-messe organisée par les forces et partis politiques, ceux qui se disent progressistes avec ceux qui s’inscrivent contre le mouvement social, et qui affirment ensemble : « le racisme, ce n’est pas la France. » Cet « antiracisme », vidé de sens social et politique, est celui des pompiers pyromanes. L’antiracisme que nous revendiquons reconnaît la responsabilité politique du gouvernement français et des forces politiques alliées qui défileront avec lui. Manifester contre le racisme avec ceux qui, LREM en tête, en sont responsables et l’instrumentalisent relève pour nous de la contradiction et de la faute politique. Nous affirmons que cela ne peut être que contre-productif.

Nous ne nous laisserons pas prendre en otage entre les instrumentalisations du gouvernement ou celles des officines et ambassades poursuivant un agenda n’ayant rien à voir avec le combat contre le racisme et l’antisémitisme. Notre refus de la haine antisémite comme de toutes les haines raciales nous l’exprimerons sur un terrain dégagé de tout ce qui produit et entretient ces haines. Le mouvement anti-raciste ne servira pas de caution pour salir les Gilets jaunes. La période est dangereuse nous en sommes conscients, et une sortie de crise qui se contenterait de rétablir l’ordre, serait porteuse de conversion à la haine raciale et au fascisme. Les mobilisations exigent des réponses sociales et démocratiques. La responsabilité gouvernementale est totalement engagée.

 

Nous appelons à manifester contre les actes antisémites, contre leur instrumentalisation, contre le racisme sous toutes ses formes :

 

 

Mardi 19 février à 19h

Place Ménilmontant Paris 75020

(M° Ménilmontant)

 

 

Premiers signataires :

UJFP, PIR, Collectif Rosa Parks, ATMF, FTCR, Femmes plurielles, Fondation Frantz Fanon, AFPS 63, AFPS Paris 14-6, AFPS Paris Sud, Action Antifasciste Paris-Banlieue, FUIQP, Argenteuil Solidarité Palestine, Comité Adama, CEDETIM/IPAM, AFD International, Urgence notre police assassine (UNPA), NPA, Le temps des lilas…

 

 

Personnalités :

Ivar Ekeland (mathématicien), Ahmed Abbes (mathématicien), Sonia Dayan-Herzbrun (sociologue), Stathis Kouvelakis (philosophe), Julien Thery (historien), Maryse Tripier (sociologue), Véronique Bontemps (anthropologue), Gustave Massiah (économiste), Catherine Samary (économiste), Judith Bernard (metteure en scène), Dominique Grange (artiste chanteuse), Alain Gresh (journaliste), François Gèze (éditeur), Barbara Glowczewsky (anthropologue), Geneviève Sellier (professeur emerite), Patrick Simon (démographe), Nicolas Frize (compositeur), Yves Chilliard (biologiste), Michel Harris (mathématicien), Taoufiq Tahani (mathématicien, président d’honneur de l’AFPS), Ugo Palheta (sociologue et membre du NPA), Laurent Lévy (essayiste), Saïd Bouamama (sociologue), Kader Attia (écrivain), Isabelle Cambourakis (éditrice), Alima Boumediene Thiery (avocate), Dominique Vidal (historien et journaliste), Olivier Le Cour Grandmaison (universitaire), Didier Epsztajn (animateur du blog « entre les lignes entre les mots »), Patrick Silberstein (mèdecin et éditeur), Alain Cyroulnik (éducateur syndicaliste), Philippe Cyroulnik (critique d’art), Bernard Dreano (militant associatif), Thierry Labica (études britanniques), Marie Hélène Bacqué (sociologue), Rony Brauman (médecin et enseignant), Hubert Krivine (physicien), Ron Naiweld (historien), Daniel Mermet (journaliste), Irène Jami (professeure d’histoire), Alain Bertho (anthropologue), Armelle Andro (démographe), Michel Maric (économiste), Julien Talpin (sociologue), Toni Negri (philosophe), Nacira Guénif (sociologue), Alexis Cukier (philosophe), Michelle Guerci (journaliste), Fabien Marcot (graphiste), Michaël Löwy (sociologue), Eric Hazan (éditeur), Eyal Sivan (cinéaste et professeur AHK), Christine Delphy (sociologue et militante féministe), José Luis Moraguès (psychologie clinique et psychopathologie, militant antiraciste ), Simone Bitton (cinéaste), Philippe Poutou (porte parole du NPA), Christine Poupin (porte parole du NPA), Olivier Besancenot (porte parole du NPA), Louis Weber (éditeur), Isabelle Garo (philosophe), Anne Jollet (historienne), François Burgat (politologue)…

 

http://www.atmf.org/wp-content/uploads/2019/02/appel-version-finale-21-02-2018.pdf

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Solidarité avec l’ASDHOM : communiqué de l’ATMF

C’est avec consternation et colère que nous avons appris l’attaque et l’agression délibérées contre des intervenants, militants et citoyens présents à la conférence organisée par l’Asdhom le vendredi 15 février 2019 sur le thème « La liberté de la presse au Maroc ».

Fidèle à des pratiques que seuls les naïfs et les crédules ont cru qu’ elles ont cessé et font parti d’une période révolue (les années de plombs), des pratiques qui ont toujours porté la marque du régime marocain et son aversion pour toutes initiatives ou actions pour les droits de l’Homme au Maroc.

Ce sont donc une quinzaine d’individus qui ont prémédité et saboté la conférence organisée par l’ASDHOM, des insultes, des menaces, des violences à l’encontre des présents, la destruction et la mise hors service de l’éclairage de la salle.

Des individus qui n’ont pas hésité à opérer à visage découvert, en se sachant filmé et photographié convaincu de leur impunité.

Nous condamnons avec vigueur ces pratiques et dénonçons les responsables de cette expédition.

Nous assurons nos amis de l’Asdhom de notre solidarité et soutien et nous serons à leur côté pour toutes initiatives pour dénoncer les coupables de ces ignominies.

Ces baltajias (hommes de main) et voyous devront répondre de leurs actes devant la justice et nous demandons aux autorités française de prendre toutes les mesures nécessaires pour traduire ces individus en justice et que pareil agissement ne se reproduise plus.

ATMF

Paris, le 19 février 2019

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Solidarité avec l’ATMF d’Aix en Provence

Lors du dernier conseil municipal d’Aix-en-Provence en date du 1 février 2019, il était question de convention liant la ville, les associations et plusieurs structures accueillant des jeunes (ALSH).

 

Josiane Solary, Elue du rassemblement National (Ex. FN) a tenu des propos  diffamatoires publiques contre l’ATMF d’Aix en Provence, l’accusant ainsi  de pratiquer le communautarisme allant jusqu’à dire « ils feraient mieux d’apprendre nos us et coutumes ! ».

 

Nous, réseau ATMF « l’ATMF est une association démocratique, progressiste, laïque et indépendante de tous pouvoirs» tenons à exprimer notre indignation face à ces attaques permanentes à l’encontre de l’une de nos plus anciennes associations membre (37 ans d’existence) par l’élue de l’extrême droite !

 

Nous affirmons notre  totale solidarité à nos ami(e)s  de l’ATMF d’Aix-en-Provence.

 

Ces propos tenus,  stigmatisent toute une population à travers notre association et portent  atteinte à notre dignité.

 

Josiane Solary évoque des articles de nos statuts « défendre les intérêts matériels et moraux des maghrébins » en occultant la suite :

  • « 3.2 : D’oeuvrer à une citoyenneté active et participative des Maghrébins de France.
  • 3 : D’agir pour l’égalité des droits dans tous les domaines : politiques, économiques, sociaux et culturels.
  • 4 : De combattre toute forme d’exclusion notamment le racisme et la xénophobie y compris se porter partie civile dans les cas des exactions racistes.
  • 5 : De favoriser l’organisation des maghrébins de France et d’Europe afin qu’elle puisse jouer son rôle pleinement en tant que composante de la société… »
  • 6 : D’être acteur dans le domaine de la solidarité internationale et d’œuvrer pour de nouveaux rapports Nord-Sud et pour la démocratie et le respect des droits de l’Homme dans les pays du Maghreb.

 

L’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme et du citoyen garantit  la liberté d’opinion et d’expression qui sont des droits fondamentaux et ne peuvent être limités que si leur manifestation trouble l’ordre public ou constitue l’un des abus prévus par la loi.

 

Madame Solari ferait mieux de se référer à l’histoire de l’ATMF dont nous sommes fiers. Nous lui rappelons que l’ATMF puise ses racines dans les mouvements syndicaux, elle a toujours lutté pour l’égalité des droits et le droit à l’égalité pour combattre toutes les exactions et les entraves aux droits subis par les maghrébins en particulier et les immigrés en général. Cette main d’œuvre corvéable que la France a fait venir souvent dans des conditions lamentables a participé à l’essor de l’économie, la construction des routes et des infrastructures de la France.

 

Alors que ces mêmes maghrébins ne pouvaient circuler librement et étaient victimes de racisme et de xénophobie. Pour ne citer que Brahim Bouaaram, jeune marocain jeté dans la Seine à Paris  par un groupuscule du front national et la liste est longue.

 

Nous n’avons pas à justifier notre parcours militant pour des causes nobles, des engagements en parfait accord avec nos valeurs universelles contrairement à certains qui bafouent ces mêmes valeurs et dénigrent le travail des associations comme les notre qui œuvrent dans le champ de l’éducation populaire pour pallier aux manquements des services publics.

 

Le CA National de l’ATMF

Paris, le samedi 16 février 2019

 

 

 

Les associations membres

Aujourd’hui, l’ATMF national regroupe dix-huit associations membres. Ces membres se répartissent sur l’ensemble du territoire français (Paris et Ile-de-France, Aix-en-Provence, Dijon, Strasbourg, Reims, Rennes, Nancy, Nantes, Montpellier, Saint-Avold, Dechy, Bagneux, Villeurbanne…) et défendent ses valeurs à travers leurs actions.

 

http://www.atmf.org/wp-content/uploads/2019/02/Atmf-Solidarité-avec-l’ATMF-d’Aix.pdf

 

 

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L’ATMF à la fête de l’Humanité 2018

Comme chaque année l’Association des Travailleurs Maghrébins de France sera présente avec ses associations membres* à la Fête de l’Humanité les 14-15-16 septembre 2018 avec un programme riche.

Vendredi 14/9
17h | information sur la mise en œuvre de la procédure Dublin par les Préfectures avec Nawal, juriste de l’ATMF

20h | Animation musicale

Samedi 15/9
10h – 11h | Rencontre avec Chadia Arab pour la présentation de son livre
« Dames de fraises, doigts de fées ». Les invisibles de la migration saisonnière marocaine en Espagne

11h30 – 12h30 | Présentation du projet « Missing at the borders – Disparus aux frontières » – www.missingattheborders.org

14h30 – 16h30 | Rencontre réseau femmes de l’ATMF :  « femmes au cœur des quartiers populaires, une caravane pour les droits »

17h – 19h | débat / Comment la droite populiste a-t-elle placé l’immigration au centre des débats en Europe ?

20h | animation musicale

Dimanche 16/9
10h-13h | CA national – Préparation du 13éme Congrès de l’ATMF

Tout au long de week-end dans notre stand : animations musicales, expositions, rencontres, restauration

La Fête de l’Humanité se déroule dans le Parc départemental Georges Valbon à La Courneuve (93),
Le stand de l’ATMF se situe dans le Village du Monde, Avenue Charlie Chaplin au n° 792.

 

*Associations membres :

– ATMF Gennevilliers – ATMF Strasbourg – ATMF Nancy – ATMF BHL – Bassin Houiller Lorrain  – ATMF Sens – ATMF Aix-en-Provence  – AMMN – ATMF Montpellier – ATMF Argenteuil – ATMF Dijon – ATMF Bagneux – ATMF Rennes – Compagnie Espace-temps – Moussem Barbès – ATMF Le Mans – ATMF Nantes – ATMF Saint-Denis – El Ghorba – Calima

 

 

                     

    

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HALTE A L’IMPOSTURE

 

 

COMMUNIQUE

 

Après les arrestations arbitraires dans des conditions équivoques et inhumaines, puisque des cas de tortures psychologiques et physiques avérés, au point de provoquer des décès, ont été constatés. Des procès fallacieux ont été fabriqués de toutes pièces pour aboutir, après des mois d’emprisonnement, à un semblant de jugement. Des sentences absurdes et iniques ont été prononcées, distribuant des années carcérales à l’encontre d’innocents manifestants, allant jusqu’à 20 ans, dont le seul reproche n’est autre que de manifester pacifiquement et civiquement pour revendiquer des droits légitimes, d’ordre social et économique pour une région délaissée.

Le jugement fallacieux prononcé par la chambre criminelle près la cour d’appel de Casablanca ce mardi 26 juin 2018, rappelle la sinistre période des années de plomb. Celle d’un pouvoir makhzenien despotique et dictatorial. Les lourdes peines prononcées à l’encontre de manifestants pacifiques enlèvent le reste du vernis pseudo démocratique d’un pouvoir qui se veut libéral et moderne.

Un bref rappel des faits montre le visage cynique et arbitraire du pouvoir. Au lieu de répondre aux revendications légitimes et réalisables du Mouvement pacifique/ Hirak qui s’est constitué, suite à l’assassinat du vendeur de poisson, le martyr  Mouhcine FIKRI, 28 octobre 2016, dans la ville d’Al Hoceima pour se généraliser à toute la région du RIF, au Nord du Maroc. Avec des soutiens à travers tout le pays. Les revendications légitimes et réalisables du Mouvement pacifique du Rif , dont la construction d’un hôpital oncologique. Pour venir au bout de la glorieuse résistance de la région, durant les années 1920, les colonialismes franco-espagnols et leur acolyte, le pouvoir makhzenien, ont fait usage de gaz toxiques provoquant la mort et des suites cancérigènes pour les survivants et leurs descendances. A côté d’un hôpital, le Hirak demande la construction d’écoles, des lycées et un centre universitaire pour permettre à leurs enfants d’étudier et la mise en place d’une infrastructure permettant à la région du Rif d’avoir un niveau de développement convenable. Au lieu de répondre aux revendications légitimes et réalisables du Mouvement populaire et pacifique, HIRAK, le pouvoir makhzenien employa la main forte, en envoyant une armada de son système répressif. Non pas pour assurer la sécurité des manifestations pacifiques, mais pour mettre la région en état de siège, en terrorisant les populations pacifiques et en arrêtant à la pelle les manifestations, avec l’usage de commandos durant la nuit et de les transporter d’Al Hoceima aux prisons de Casablanca, à plus de 500 km de distance. Tout cela, avec sa panoplie d’exactions, allant jusqu’à la torture et autres sévices durant des mois. Des procès ont été fomentés et des peines lourdes en dehors des règles d’une justice équitable, ont été prononcées. D’autres procès arbitraires sont en préparation et qui concernent des manifestants dans différentes régions, ainsi que leurs soutiens à travers le pays, vont suivre. Ceci, sans oublier, bien sûr, les journalistes détenus pour leurs opinions exprimées en ce qui concerne le HIRAK.  .

Les organisations signataires dénoncent :

  • L’usage des sévices psychologiques et physiques, qui font partie de la torture
  • Les sentences des peines fallacieuses prononcées à l’encontre des manifestants pacifiques du HIRAK
  • Le retour aux pratiques des années de plomb, à savoir la répression généralisée
  • L’approche sécuritaire comme unique système politique

Elles apportent:

  • Le soutien aux luttes sociales des masses populaires dans les villes et dans les zones marginalisées
  • La solidarité aux détenus politiques au Maroc et exige leur libération immédiate

Elles appellent à deux RASSEMBLEMENTS :

Le VENDREDI 29 juin à 18h30, devant l’ambassade du Maroc à Paris. Métro, Trocadéro

Le SAMEDI 30 juin à 16h00, sur l’esplanade des droits de l’homme à Trocadéro à Paris, Métro : Trocadéro

PARIS, jeudi le 28 juin 2018

 

LES ORGANISATIONS SIGNATAIRES:

  1. Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM)
  2. Forum Marocain pour la Vérité et la Justice (FMVJ-France)
  3. Fédération des Association des Marocains en France (AMF)
  4. Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF)
  5. Comité de Soutien au Mouvement Rifain ( CSMR | Paris)
  6. AMDH Paris/IDF
  7. Association TAMAYNUT (France)
  8. Rassemblement IFNI AIT BAAMRANE
  9. Forum citoyen Solidarité des Marocains en Europe
  10. La Voie Démocratique (Région Europe)
  11. Le Parti d’Avant Garde Démocratique Socialiste (PADS-Europe)
  12. Le Parti Socialiste Unifié (PSU-France)
  13. Association Interculturelle pour la Laïcité, l’Égalité et la Solidarité avec les Femmes du Maroc (AILES-femmes du Maroc)
  14. Association des parents et amis des disparus au Maroc – (APADM)
  15. Association TIDI – France
  16. Collectif international pour défendre les victimes de la mafia immobilière et de la délimitation forestière

 

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Communiqué

 

 

Suite au verdict du procès des militants du Hirak du Rif dans la nuit 25 au 26 juin 2018, après 9 mois de procédure sans que les critères minimaux de justice et du droit de la défense n’aient été respectés, des peines ubuesques ( 1 à 20 ans de prison) avec des chefs d’inculpation pléthoriques et imaginaires, l’ATMF se déclare scandalisée de cette condamnation de militants qui n’ont rien fait d’autre que de lutter pacifiquement pour les droits les plus élémentaires et les plus légitimes (droit à l’éduction, à la santé, à la mobilité, au travail et culturels).

C’est le retour, de la pire des manières, des années de plomb que d’aucuns ont pu croire révolues. L’ATMF dénonce la répression des mouvements sociaux et la criminalisation des militants, des syndicalistes, des artistes et journalistes (Jerada, Zagora…)

Nous exigeons la libération immédiate de ces prisonniers et la satisfaction des revendications du Hirak, ainsi que la libération de tous les autres prisonniers et l’abandon de toutes les poursuites.

Nous exhortons les opinions publiques internationales et les institutions des droits de l’homme (ONU) à œuvrer et se mobiliser pour contraindre le régime du Maroc à cesser la répression, respecter les droits de l’Homme et se conformer au traitées et conventions internationales qu’il a ratifiées.

L’ATMF réaffirme son soutien au Hirak du Rif. Elle appelle tous ses millitantEs, ses associations membres  et tous ceux qui œuvrent pour les Droits de l’Homme à soutenir les familles des prisonniers et à se joindre à toutes les mobilisations et les manifestations en cours en France et en Europe : Paris, Lille Strasbourg, Montpellier, Genève, Bruxelles, Espagne, Pays-Bas…

Paris 29/06/2018

ATMF

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Un Algérien de 69 ans, tué par la police française à Argenteuil en 2009.

Argenteuil, 21 juin 2018.
Communiqué de presse du Collectif Vérité et Justice pour Ali Ziri.
Un Algérien de 69 ans, tué par la police française à Argenteuil en 2009.
La Cour Européenne des Droits de l’Homme condamne la France, 9 ans après.
 
            L’arrêt de la CEDH publié le 21 juin 2018, condamne l’Etat Français pour  « négligence » dans la mort de Monsieur Ali Ziri, suite à son interpellation par la Police Nationale à Argenteuil, le 9 juin 2009.  Cette condamnation est une victoire de notre combat pour la justice, actant l’évidence de la responsabilité policière dans le processus mortel de Monsieur Ziri, que beaucoup considèrent comme un lynchage.
La Cour Européenne condamne « l’attitude générale et le comportement des policiers », du commissariat d’Argenteuil, et déclare que « l’article 2 de la Convention européenne des droits de l’homme (qui garantit le droit à la vie) a été violé », ce qui acte en langage courant, que les policiers ont causé la mort de Monsieur Ziri par le pliage asphyxiant subi pendant de longues minutes dans le véhicule de police, alors qu’il était menotté dans le dos, et ensuite par son abandon sur le sol du commissariat. Rappelons qu’interpellé à 20h 35, il ne fut emmené à l’hôpital qu’après 22 h., et constaté en arrêt cardiaque à 22h. 45 par un médecin, alors que les 2 policiers qui l’accompagnaient « n’ayant pas de connaissances médicales pouvaient penser qu’il dormait ».
La Cour Européenne  inflige un désavoeu cinglant à la justice  française qui par 4 non-lieux successifs a couvert cette « négligence » de la vie de Monsieur Ziri. Elle relève que « le juge d’instruction n’a pas lui-même réalisé les actes d’enquête, confiant les interrogatoires des agents en cause et des témoins à l’IGPN ».  En effet les juges n’ont entendu ni les policiers interpellateurs, ni les témoins, ils n’ont pas visionné la video de l’arrivée au commissariat,  pas non plus organisé de reconstitution !
 Pour la famille et Collectif Vérité et Justice pour Ali Ziri, le verdict de Cour Européenne est une réparation après les années de déni de justice de la France.  Cependant il n’éteint ni la souffrance, ni l’indignation profonde, ni le sentiment de révolte, que des vies puissent être « négligées » en France, en l’occurrence celle d’un « chibani », comme  le sont aux Etats-Unis  celles « qui ne comptent pas ».
     
Le combat continue contre le racisme, pour une société juste, fraternelle, de droits égaux pour tous et toutes, avec l’ensemble des collectifs de défense des victimes de violences policières et toutes « les petites gens », qui n’ont pas « lâché l’affaire », face aux  empêchements  des gouvernants  successifs pour l’étouffer.