Association des Travailleurs Maghrébins de France
10 rue Affre - 75018 Paris
01 42 55 91 82 national@atmf.org

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La répression, un choix structurel du pouvoir marocain

Liberté pour Omar RADI, journaliste d’investigation,

Liberté pour le You tubeur, Mohamed SEKKAKI « Moul Kasketa »

Liberté pour Abdelali BAHMAD, militant de KHENIFRA

Liberté pour le lycéen de Meknès

Liberté pour le rappeur LGNAWI

Liberté pour les militants du HIRAK

Liberté pour tous les détenus d’opinion

 

Une fois de plus, l’expression du journalisme libre et indépendant au Maroc est visée par des tentatives de bâillonnement, mais c’est sans compter avec la volonté de tous les braves du Maroc qui osent lever la tête et dénoncent ce que le peuple marocain ne veut plus encaisser. Omar fait partie de ceux-là. Ses enquêtes de terrain en tant que journaliste, mais aussi ses positions en tant que militant des droits humains, gênent.

Et c’est à ce titre là, qu’il est jugé et qu’il risque d’être privé de sa liberté.

Un cas qui s’ajoute à tant d’autres, et un cas qui comme pour tous les autres, appelle notre solidarité et soutien inconditionnels en tant qu’association concernée par ce qui se passe ici et là-bas.

 

Une fois de plus, c’est la devise de la répression ascendante, pour faire taire. Pour taire ceux qui dérangent, ceux qui écrivent, ceux qui pensent, ceux qui chantent le rap du peuple, ceux qui s’emparent des réseaux sociaux, ceux qui soulèvent les stades avec leurs chants contestataires, ceux qui se dressent pour réclamer les droits fondamentaux à la vie digne, à la justice sociale, à la liberté d’expression, à l’égalité et à l’équité, au droit de s’instruire, de se soigner, de se loger et de travailler, ceux qui condamnent la misère et l’enrichissement scandaleux, ceux qui ont porté le Hirak du RIF, de JRADA et de toutes les villes et régions du Maroc.

 

Nous appelons tous les esprits libres où qu’ils se trouvent à exiger la libération de tous les détenus d’opinion et des luttes sociales au Maroc.

 

Le Conseil d’Administration National de l’ATMF

Paris, le 28 décembre 2019

Atmf – La répression Omar Radi

 

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Journée internationale des migrant-e-s 18 décembre

Nous, Collectifs de Sans-papiers et MigrantEs, Syndicats, Associations et Marche des Solidarités appelons à des manifestations et rassemblements dans tout le pays le 18 décembre à 18h à l’occasion de la Journée Internationale des MigrantEs.

Nous marcherons toutes et tous ensemble pour affirmer avec encore plus de vigueur : « Égaux. Égales, personne n’est illégal ».

Nous marcherons pour la ratification par la France de la « convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et ces membres de leur famille » adoptée par l’ONU le 18 décembre 1990 et qui vise à garantir l’égalité de traitement entre travailleurs et travailleuses frarçaisEs et immigréEs.

Nous marcherons pour stopper la montée des nationalismes, te développement du fascisme et de toutes les formes de racisme.

Nous marcherons en mémoire des dizaines de milliers de femmes. d’enfants et d’hommes mortEs sur les routes de la migration, victimes des frontières et des politiques meurtrières des gouvernements des pays les plus riches de la planète et de leurs complices.

Nous marcherons pour la liberté de circulation, pour la fin du système de Dublin, l’abandon de la Directive retour et la fermeture des centres de rétention.

Nous marcherons contre l’idée fausse que l’immigration crée du dumping social, pour la régularisation des sans-papiers et pour l’égalité des droits de toutes et tous.

Nous marcherons pour soutenir et amplifier les grèves et luttes des Sans-Papiers pour obtenir leur régularisation et la justice sociale.

A l’heure où le gouvernement annonce des mesures sans procèdent : immigration
« choisie » privation – pour les demandeurs d’asile – d’accès à la protection maladie pendant les trois premiers mois après le dépôt de leur demande, durcissement des conditions d’accès à l’Aide Médicale d’Etat (AME). Nous marcherons pou’ affirmer que l’égalité ne se discute pas, elle doit être mise en oeuvre, maintenant.

C’est la précarisation générale et la remise en cause des acquis sociaux par les politiques répressives et d’austérité menées par les gouvernements successifs. spécialement celui d’Emmanuel Macron. qui exacerbent les discours de haine, accroissent la pauvreté et le repli sur soi dans la population.

C’est en luttant ensemble que nous pourrons nous battre efficacement pour une société meilleure, solidaire et égalitaire.

 

Rendez-vous

  • Journée internationale des migrant-e-s 
    Le mercredi 18 décembre 2019 à 18h00 
    Place de la République – Paris

 


Liste des 130 premiers signataires :

CISPM, CSP 75, CSP 93, CSP 95, CSP Paris 1, CSP Paris 20, CSP Schaeffer d’Aubervilliers, CTSP Vitry, Droits Devant, Gilets Noirs en lutte, Syndicat des travailleurs-euses sans-papiers de Rennes

CGT, CNT, CNT-SO, Emancipation tendance intersyndicale, FSU, SAF, Union Syndicale Solidaires,

Accueil Réfugiés Bruz, Ah Bienvenue Clandestins, Artisans du monde 06, autremonde, Association Bagagérue, ACE 35, ACDA, ACORT, ACTIT, AdN, ADTF, Association embrunaise « Chemins Pluriels », AEFJN, AFD International, AFJD, AMDH Paris-IDF, AMF, APICED, ASIAD, ATMF, ATTAC, autremonde, Carré Geo & Environnement, Cedetim, Cent pour un pays d’Apt, Centre Anacaona Droits Humains Haïti, Citoyens Solidaires 06, Collectif Chabatz d’entrer de Limoges, Collectif Faty Koumba, CIVCR, Collectif Icare 05, Collectif La Chapelle Debout, Collectif Loire « Pour que personne ne dorme à la rue », Collectif MigrantEs Bienvenue 34, Collectif pour l’égalité des droits-Rive droite, Collectif Réfugiés de Vaucluse, Collectif de soutien de l’EHESS aux sans-papiers et aux migrant-es, Collectif Paris 20ème Solidaire avec tout-e-s les migrant-e-s, Collectif Vérité et Justice pour Ali Ziri, Collectif vigilance pour les droits des étrangers Paris 12, Comité Adama, Comité Justice et Vérité pour Lamine Dieng, Coordination Iséroise de Solidarité avec les Etrangers Migrants, Copaf, CRID, CRIDEV, CRLDHT, D’ailleurs nous sommes d’ici Bas-Rhin, DECLIC-Femmes, D’Ici ou D’Ailleurs Rennes, DAL, DIEL, Emmaüs France, EGM, EGM Kayes-Mali, Extinction Rébellion Rennes, Fasti, FCPE 06, FTCR, Femmes Egalité, Femmes en lutte 93, Femmes Plurielles, Fondation Frantz Fanon, FUIQP, Gisti, Habitat et Citoyenneté, inFLEchir, Jarez Solidarités, L’Auberge des Migrants, LDH, Marche des Solidarités, MAN, Mouvement de la Paix, MRAP, Paris d’Exil, Planning Familial 06, Quartiers Nords Quartiers Forts, Québriac Migrants Solidarité, RESF, RESOME, REMCC, Réseau Foi et Justice Afrique Europe, Réseau IDD, Roya Citoyenne, RUSF Paris 1, RUSF Paris 8, Soutien Migrants collectif 06, Survie, Syndicat des Quartiers Populaires, TPC Maison Solidaire, UJFP, UTAC, United Migrants, Utopia, Vallées solidaires 06, WISE, ZSP18,

EELV, Ensemble, GAT Réfugiés migrants FI35, NPA, PCF, PCOF, PEPS, PG, PIR, SKB, UCL 77

 


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La précarité tue là-bas et ici

De la Tunisie à la France « des droits de l’Homme »

On s’immole, de précarité

Anas l’a fait, à tout juste 22 ans

Etudiant, fils des banlieues en détresse

Une détresse partagée par tous les pauvres de France

Une même origine, le système politico-financier :

Résolument, « On n’est pas du même camp »

 

Pour les uns : une moyenne de 5 millions d’euros par an quand on est patron du CAC 40.

Pour les autres : des licenciements massifs, des indemnisations de misère contre des primes honteuses à leurs PDG.

Pour les uns : les cadeaux fiscaux et les allègements.

Pour les autres : plus d’efforts, plus de rigueur et une attaque planifiée de tous les acquis sociaux.

 

Avec 9,3 millions de personnes vivant en dessous du seuil de la pauvreté, 14,7% de la population, 200 000 Sans Domicile Fixe, la France d’en bas souffre. Elle s’est levée. Elle s’est soulevée, incarnée par le mouvement des Gilets jaunes, comme l’a fait avant lui et encore aujourd’hui, la jeunesse stigmatisée des banlieues délaissées.

 

Comme unique réponse les gouvernants opposent mépris, Flash Ball, grenades, tirs de LBD, mutilant et condamnant tous ceux qui osent s’opposer à leur dictat, choisissant définitivement le camp de la minorité riche.

 

20% des étudiants partagent le sort des damnés de la France Anas K. en fait partie. Il s’est immolé devant le CROUS accusant et désignant les coupables : «Si je vise le bâtiment du Crous à Lyon, ce n’est pas par hasard, je vise un lieu politique, le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche et par extension, le gouvernement».

 

Anas a voulu protester, dénoncer, mais emporté par son désespoir extrême, au prix de sa vie. Le même désespoir qui a mené au printemps arabe et à l’hiver français.

 

La précarité tue là-bas et ici. Sur la terre ferme comme en mer.

Elle a pour logique la délinquance antisociale et la violence étatique.

Elle a comme origine, la couleur du « bénéfice max ».

 

Pour Anas, pour tous les mutilés des Gilets jaunes, pour tous les réprimés des soulèvements populaires, pour tous ceux qui défendent leurs emplois, pour ceux qui n’en ont pas, pour ceux qui se battent pour leur survie, pour ceux qui résistent, pour nos enfants, pour nos jeunes, pour nos vieux,

 

Sans distinction aucune, Nous revendiquons :

Le droit à une vie digne

 

Le droit à l’universalité des droits effectifs :

Travail, Logement, Education, Santé, Transport, Revenus de vie et non de survie,

Liberté et Démocratie

 

Nous promettons d’être tous ensemble pour exiger :

le partage de ce qui nous appartient : nos richesses

 

RDV le 5 décembre 2019 pour une mobilisation nationale

 

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Pour une manifestation massive contre l’Islamophobie – 10.11.2019 à Paris

« Celui qui ne sait pas est un imbécile, celui qui sait et ne dit rien est un criminel »

L’extraction de cette phrase de son contexte des années 1930 est à la fois difficile et juste, ajustée et légitime, par ces temps que la communauté musulmane ou de culture musulmane et ses soutiens traversent en France.

Nous adressons cet appel solennel et historique, pour nous, à tous ceux qui sont ou se sentent touchés par l’opprobre islamophobe dont le contenu et les buts sont aussi honteusement et clairement politiciens et électoralistes. Le temps de la manifestation dans les rues et l’occupation des places publiques est revenu. Le cri et la colère forment la seule réponse politique à la hauteur de la chape de terreur relayée par des intellectuels imposteurs, clonés par la «zémmourisation» médiatique des esprits.

C’est à nous toutes et tous de participer massivement à la manifestation du 10 novembre 2019 et aux mobilisations qui suivront. De ce point de vue moral et politique, indissociables, on n’a plus le droit de «suivre» les manifestations publiques confortablement assis devant les insultants plateaux de télé ou/et derrière les écrans des Smartphones.

Venez ! Revenez ! Pour dire notre refus à ce qu’une partie de la population de France soit livrée en curée sur la place publique. Pour continuer notre combat contre toutes les formes des discriminations, pour la justice sociale et l’égalité pour toutes et tous.

Ensemble, plus de que jamais, continuons nos luttes communes!

Rendez-vous dimanche 10 novembre 2019

13h30 Gare du Nord – Paris

 

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Maroc : Le jugement de la honte

L’affaire d’arrestation de la jeune journaliste marocaine Hajar Rissouni et ses co-accusés a pris un grave tournant avec le jugement inique prononcé le 30 septembre 2019 :  Hajar et son fiancé condamnés à un an de prison ferme pour « avortement illégal », »rapport sexuel hors mariage », son gynécologue à 2 ans de prison ferme, l’anesthésiste d’un an de prison avec sursis et la secrétaire de la clinique à 8 mois avec sursis.

Après la criminalisation des mouvements sociaux (Rif, Jérada) et les lourds jugements prononcés, ainsi que l’emprisonnement de journalistes de la presse libre ( Hamid Mahdaoui, Taoufiq Bouachrine), la jeune Hajar se retrouve elle aussi derrière les barreaux en application d’articles rétrogrades du code pénal afin de la faire taire et la jeter en pâture à la voix populaire. 

Après le musellement des mouvements sociaux pacifiques, nous voilà face à une « police des moeurs » et une justice aux ordres qui s’attaquent aux libertés individuelles et au droit de la femme à disposer de son corps.

Face à cette grave dégradation des libertés nous sommes plus que jamais déterminés à lutter pour que :  

– Hajar et ses co-accusés retrouvent la liberté immédiatement;

– Les articles 490, 129, 454 du code pénal soient abrogés;

– L’ensemble des prisonniers politiques et d’opinion soient libérés.

 

Paris, le 1er octobre 2019

 


Premiers signataires :

Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF), Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM)- France, Association des Marocains en France (AMF), Association Marocaine des Droits Humains – AMDH-Paris/IDF-France, Immigration Développement Démocratie ( IDD ), Plateforme Euro-Marocaine Migration, Développement, Citoyenneté et Démocratie (MDCD), Asbl Na’oura – Belgique, Association Khamsa – France

 

 

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Graves atteintes aux droits humains au Maroc !

Le 31 aout 2019 la jeune journaliste marocaine Hajar Raissouni a été arrêtée à la sortie d’une clinique médicale de Rabat par des policiers en civil pour « avortement illégal » et « débauche » (relation sexuelle hors mariage). Son fiancé (universitaire soudanais), le médecin qui l’a auscultée ainsi que ses 2 collaborateurs ont été de même arrêtés.

La journaliste est connue pour ses articles critiques concernant la politique de l’Etat marocain notamment la couverture du mouvement social appelé Hirak du Rif et des lourdes peines infligées à ses militants allant jusqu’à 20 ans de prison.

Cette violation flagrante des droits élémentaires de la personne illustre l’instrumentalisation du pouvoir en place de dispositions juridiques iniques pour faire taire toute voix discordante. En effet, la police judiciaire transformée en « police des mœurs » s’appuie sur des articles du code pénal qui criminalisent les rapports consentis hors mariage et les avortements dont un certain nombre de femmes sont obligées d’y recourir.

Cette affaire illustre le degré de violence institutionnelle envers les femmes en premier lieu, ainsi que l’ensemble des citoyens, le bafouement du droit des femmes à disposer de leur corps et la manipulation politique envers les journalistes qui dérangent.

Nous associations, organisations politiques éprises de justice exprimons notre indignation pour ces pratiques cherchant à museler les voix libres en s’appuyant sur des lois liberticides moyenâgeuses.

Réclamons : 

– La libération immédiate de Hajar, son mari, son médecin et ses 2 collaborateurs ;

– Le respect des conventions internationales dont le Maroc est signataire notamment le Pacte international relatif aux droits civils et politiques adopté par l’Assemblée Générale des Nations Unies le 16 décembre 1966 ;

– L’abrogation des dispositions liberticides du code pénal marocain, notamment les articles 490, 129, 454.

Paris, le 12 septembre 2019 

NB : Le verdict du tribunal de première instance de Rabat sera prononcé lundi 30.09.2019

 

Premiers signataires :

Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF), Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM)- France, Association des Marocains en France (AMF), Association Marocaine des Droits Humains – AMDH-Paris/IDF, Association Naoura – Belgique, Association EMCEMO – Pays Bas, Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT)- France, Immigration Développement Démocratie ( IDD ) – France, Plateforme Euro-Marocaine Migration, Développement, Citoyenneté et Démocratie (MDCD), Association Khamsa solidaire ici et ailleurs- France, Coordination Maghrébine des Organisations des Droits Humains (CMODH), Comité de Vigilance pour la Démocratie en Tunisie – Belgique, Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires (FUIQP-France), SOS migrants ASBL – Belgique, Réseau féministe « Ruptures » – France, Femmes solidaires – France, Egalité femmes – France, Agir pour le changement et la démocratie en Algérie (ACDA) – France, Ligue des Droits de l’Homme (LDH) – France, AFAPREDESA, L’ACORT, MRAP

 

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L’ATMF à la fête de l’Humanité 2019

Comme chaque année l’Association des Travailleurs Maghrébins de France sera présente avec ses associations membres* à la Fête de l’Humanité les 13-14-15 septembre 2019 avec un programme riche.

Vendredi 13/9
17h00 | information sur la mise en œuvre de la procédure Dublin III par les Préfectures avec Nawal, juriste de l’ATMF

20h00 | Animation musicale

 

Samedi 14/9

11h00 – 12h30 | Débat & informations sur le Hirak d’Algérie (en partenariat avec ACDA Agir pour le Changement et la Démocratie en Algérie) avec :

  • Amina Afaf Chaïb : mouvement Ibtykar
  • Akila Lazri : ACA
  • Un-e représentant-e du collectif « Libérons l’Algérie »

Echange animé par Tewfik Allal, ACAD.

 

14h00 – 15h30 | Débat autour du livre de Hicham Houdaïfa «Dos de Femme, Dos de Mulet : les Oubliées du Maroc Profond »

15h45 – 18h | Débat : l’apport des espaces femmes de l’Atmf dans la lutte pour l’égalité des droits.

Intervenantes :

  • Fatima Ouassak : politologue, fondatrice du Réseau Genre/Classe/Race et cofondatrice du  » Le Front de mères « 
  • Fouzia Hamhami :  secrétaire nationale de l’ATMF et coordinatrice de l’ATMF Argenteuil
  • Saida Schreiner : coordinatrice de l’ATMF Aix-en-Provence

18h00 | Echange sur les libertés d’expression au Maghreb avec Ahmed Snoussi (Bziz, humoriste marocain), Abdou Semmar (journaliste algérien exilé en France), Aboubakr Jamaï (journaliste et universitaire marocain, installé en France), Akram Belkaid (journaliste algérien) et Mohamed Benchicou (journaliste et écrivain algérien).

En attente de confirmation d’autres journalistes.

Echange animé par Ahmed Dahmani (universitaire, militant des droits humains).

Un hommage sera rendu à Bziz et à Aboubakr ainsi qu’aux personnes qui se battent pour une liberté d’expression sans concession.

20h00 | animation musicale

 

Dimanche 15/9
10h00-13h00 | CA national – Préparation de la rencontre de l’ATMF (novembre 2019)

 

Durant les 3 jours dans notre stand : animations musicales, expositions, rencontres, restauration

La Fête de l’Humanité se déroule dans le Parc départemental Georges Valbon à La Courneuve (93).

Le stand de l’ATMF se situe dans le Village du Monde, Avenue Charlie Chaplin au n° 792.

 


*Associations membres : ATMF Gennevilliers – ATMF Strasbourg – ATMF Nancy – ATMF BHL – Bassin Houiller Lorrain  – ATMF Sens – ATMF Aix-en-Provence  – AMMN – ATMF Montpellier – PACE ATMF Argenteuil – ATMF Dijon – ATMF Bagneux – ATMF Rennes – Moussem Barbès – ATMF Le Mans – ATMF Nantes – ATMF Saint-Denis – El Ghorba – Calima – Association Euro-Maghreb Sans Frontières (EMSF)

 

 

 

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Accès aux soins des Chibani-a-s | la désinformaion ca suffit !!!

Le 1 juillet 2019 est entré en vigueur un amendement adopté le 23 décembre 2018 concernant la prise en charge des soins des Chibani-a-s et leurs ayants droits lors de leurs séjours temporaires en France. Il s’en est suivie une campagne médiatique sans précédent, avec des slogans et des éléments de langage en complet décalage avec le contenu et la portée de cet amendement (« enfin libre », « Victoire des Chibanis », « la bataille des Chibanis » …).

Cette campagne visant en particulier les marocains frise l’indécence voir la désinformation.

 

L’amendement issu d’une initiative gouvernementale (pour des raisons techniques…) reprend un article -160 du Code de la sécurité sociale- et apporte des modifications à la marge (prise en charge des enfants…). Il introduit une nouvelle condition durée de cotisation (de 15 ans) qui n’existait pas auparavant. Cet article exclut de fait les plus précaires et les plus fragiles. L’amendement et les motivations du législateur demeurent flous et reposent sur un diagnostic approximatif voire inexistant (nombre de bénéficiaires, public concerné…).

 

L’entrée en vigueur de cet amendement ne s’est pas accompagné d’instructions claires et transparentes (absence de notes de services, circulaires, règles ou toutes mesures écrites auprès des administrations concernées…). Il semblerait que la CNAREFE aurait donné des consignes aux administrations concernées (CPAM…), des consignes pour une problématique aussi importante témoignent encore une fois du manque d’intérêt à l’égard des Chibani-a-s et une certaine légèreté.

 

Des associations et collectifs d’accompagnement des Chibani-a-s, des professionnels, des militant-e-s, des spécialistes et des chercheurs ont exprimé leurs réserves sur cet amendement et déploré le manque d’ambition et l’absence de volonté réelle pour la dignité des Chibani-a-s, ils viennent de réitérer leurs insatisfaction et désapprobation.

 

Nous regrettons donc cette campagne parfois indécente et qui ne parle que des Chibanis marocains avec une mobilisation de médias et presse du Maroc frisant la propagande et la désinformation. Pour rappel, la convention bilatérale franco-marocaine (que nous contestons sur de nombreux aspects) prévoit déjà les dispositifs de cet amendement (sans la condition des 15 ans de cotisation).

 

Nous exigeons une politique publique juste et des mesures concrètes et concertées.

Justice et dignité pour les Chibani-a-s.

 

Le Bureau National de l’ATMF

Paris, le 26 juillet 2019

 

 

http://www.atmf.org/wp-content/uploads/2019/07/Atmf-Accès-aux-soins-des-Chibani-a-s-la-désinformaion-ca-suffit-.pdf

http://www.atmf.org/wp-content/uploads/2019/07/Atmf-Accès-aux-soins-des-Chibani-a-s-la-désinformaion-ca-suffit-.jpg

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A la mémoire de Brahim Bouarram et de toutes les victimes de crimes racistes

Rassemblement 1er mai 2019 de 11h à 12h, au Pont du Carrousel – Paris

Le 1er mai 1995, Brahim Bouarram, 29 ans, profitait d’une journée ensoleillée sous le pont du Carrousel. Il ne savait pas qu’on allait le précipiter dans la Seine et mettre fin à ses jours. Les assassins venaient de quitter le défilé du Front National.

C’est à sa mémoire et à celles de toutes les victimes du racisme dans ce pays, en souvenir à la souffrance de leurs proches que nous nous rassemblons ici, sur le lieu du crime innommable, le 1er mai de chaque année.

Depuis l’assassinat de Brahim Bouarram, le racisme a fait d’autres victimes en France et dans d’autres pays, récemment l’assassinat de 50 personnes par un islamophobe dans deux mosquées en Nouvelle Zélande.

Vingt-quatre ans plus tard, le racisme a aussi gangrené la société sous d’autres formes : la xénophobie, l’antisémitisme, l’islamophobie, la ségrégation, la relégation, les discriminations aux droits fondamentaux, au logement, au travail, aux contrôles en tous genres. C’est toujours sous d’autres formes que le racisme s’enracine, avec la montée des extrêmes droites et des droites extrêmes. A cela s’ajoutent les violences policières, les contrôles au faciès, les rôles plus que douteux de certains médias, une justice à géométrie variable dès qu’il s’agit d’enfants d’immigrés et de leurs parents. L’instrumentalisation systématique des discours sur l’Islam et la laïcité qui encouragent et instaurent la montée de la haine, alors qu’une démocratie digne de ce nom se doit de réaffirmer l’égalité entre tous ses citoyens, dans le respect de leurs origines et leurs croyances.

C’est pourquoi nous militons tous les jours et nous commémorons chaque année la mémoire de Brahim Bouarram et celles de toutes les autres victimes du racisme.

Nous, citoyens et organisations fidèles aux combats pour la défense des droits fondamentaux des personnes et aux valeurs de nos convictions et à nos principes universalistes, nous continuons plus que jamais à nous opposer avec la plus grande fermeté à toutes les formes de pouvoirs qui défigurent une République pour tous.

Il est de plus en plus urgent d’affirmer et de réaffirmer notre refus face à cette dérive dangereuse pour toutes nos sociétés, nous serons toujours là pour combattre, faire front, faire barrage à la banalisation du racisme, aux politiques et aux idées de haine qui ont tué Brahim Bouarram.


Premiers signataires :

ATMF, LDH, MRAP, AMF, CRLDHT, CIVCR, AFAPREDESA, IDD, FTCR, UTAC, AMDH Ile de France, ASDHOM, ACDA, AIDDA, ADTF, ATF, APCV, Collectif Vérité et Justice pour ALI ZIRI, CSP 75, GISTI, Fondation Franz Fanon,, Femmes Égalité, Collectif Faty Koumba, CEDETIM/IPAM, ACORT, Institut Mehdi Ben Barka – mémoire vivante, UJFP, FMVJ-France, FASTI, DAL, Droit devant, Femmes Plurielles, Droits de l’Homme et non violence, Association des libertés, Paris d’Exil, ATIMA, REMCC, Association Arts et Cultures des deux rives, Tamaynut France, UAVJ, Union Syndicale Solidaires, Solidaires étudiant-e-s, Sortir du colonialisme, Survie, Écologie Sociale, PIR, PCF, NPA, ENSEMBLE!, PCOF


http://www.atmf.org/wp-content/uploads/2019/04/comuniqué-Brahim-Bouarram-2019-2.pdf

http://www.atmf.org/wp-content/uploads/2019/04/comuniqué-Brahim-Bouarram-2019-1.jpg

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Procès militants du Hirak du Rif – Communiqué de l’Atmf

La cour d’appel de Casablanca a confirmé les peines de prison des 42 militants du Hirak du Rif et du journaliste Hamid Mahdaoui, à l’image du procès en première instance, les critères minimaux de justice et du droit de la défense n’aient été respectés, des peines ubuesques allant jusqu’à 20 ans de prison avec des chefs d’inculpation pléthoriques et imaginaires.

 

Il ne s’agit ni plus ni moins que d’une mascarade et d’une parodie de justice.

 

Les militants rifains n’ont rien fait d’autre que de lutter pacifiquement pour les droits les plus élémentaires et les plus légitimes (droit à l’éducation, à la santé, à la mobilité, au travail et à la culture, et pour le journaliste d’avoir fait son travail d’informer).

 

Au lendemain de ce jugement absurde et  inique, Nasser Zefzafi et Mohamed Haki pour protester et crier leur innocence se sont cousu la bouche et ont entamé une grève de la faim, rejoints depuis par plusieurs autres détenus. Leur vie est en danger, nous tenons  responsable le gouvernement marocain ainsi que le roi entant que chef de l’État.

 

Nous condamnons ce jugement scandaleux et fallacieux prononcé au nom du roi par la cour d’appel  de Casablanca vendredi dernier (05 avril 2019).

 

Nous exigeons la libération immédiate de ces prisonniers et la satisfaction des revendications du Hirak du Rif, ainsi que la libération de tous les autres prisonniers et l’abandon de toutes les poursuites.

 

L’ATMF réaffirme son soutien au Hirak du Rif. Elle appelle tous ses militant-e-s, ses associations membres et tous ceux qui œuvrent pour les droits de l’Homme à soutenir les familles des prisonniers et à se joindre à toutes les mobilisations et les manifestations en cours en France et en Europe.

 

L’ATMF se joint au rassemblement à l’appel du CSMR-Paris, le samedi 13 avril 2019  à 18h30 (La fontaine des Innocents, Chatelet les halles, Paris 75001).

 

Vive la solidarité internationale.

 

 

Le Bureau National de l’ATMF

Paris, le 11 avril 2019

 

Les associations membres

Aujourd’hui, l’ATMF national regroupe vingt associations membres. Ces membres se répartissent sur l’ensemble du territoire français (Paris, Saint Denis, Gennevilliers, Argenteuil, Aix-en-Provence, Dijon, Strasbourg, Reims, Rennes, Nancy, Sens, Nord-Pas-de-Calais, Nantes, Montpellier, Saint-Avold, Bagneux, Villeurbanne…) et défendent ses valeurs à travers leurs actions.

 

http://www.atmf.org/wp-content/uploads/2019/04/Atmf-procès-militants-du-Hirak-du-Rif-Maroc.pdf

 

http://www.atmf.org/wp-content/uploads/2019/04/Atmf-procès-militants-du-Hirak-du-Rif-Maroc.png