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Communiqué de presse : il faut en finir avec le règlement Dublin

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COORDINATION FRANCAISE POUR LE DROIT D’ASILE

Communiqué de presse 23 juin 2015

 

Système d’asile européen : il faut en finir avec le règlement Dublin

 

En proposant un programme exceptionnel de “relocalisation” de 40 000 Syriens et Érythréens dans les différents États membres de l’Union européenne, pour soulager l’Italie et la Grèce du poids que représente le très grand nombre de demandeurs d’asile arrivant dans ces deux pays, la Commission européenne met en évidence le problème intrinsèque que pose le règlement européen dit “Dublin III” au système d’asile européen.  Basé sur le principe qu’une demande d’asile doit être examinée dans le premier pays européen dans laquelle la personne est arrivée, le mécanisme de Dublin concentre inévitablement les demandeurs dans les États qui forment la frontière extérieure de l’UE (Grèce, Italie, Pologne…).

Il est donc inéquitable pour ces pays (comme le montre la situation actuelle)  mais aussi pour les demandeurs d’asile. En effet, les conditions d’accueil ainsi que les taux de reconnaissance de protection diffèrent énormément suivant l’État dans lequel est déposée la demande d’asile.

Dans son rapport sur la gestion des frontières extérieures de l’UE et ses incidences sur les droits de l’homme des migrants, le Rapporteur spécial sur les droits de l’homme des migrants constate d’ailleurs “l’échec systémique du mécanisme de Dublin” et préconise d’“inverser la logique actuelle en permettant aux demandeurs d’asile de déposer leur demande dans le pays de leur choix à l’intérieur de l’Union européenne”[1].

Pourtant, la Commission Européenne, dans un communiqué du 27 mai 2015, et le ministre de l’Intérieur français, dans un communiqué du 1er juin 2015, indiquent que le règlement Dublin III doit continuer à être appliqué.

L’Europe s’apprête donc à pérenniser un mécanisme injuste et défaillant, dont, au demeurant, l’échec est patent. A titre d’exemple, en France, en 2012, seulement 17% des personnes pour lesquelles l’application du règlement a été demandée ont été finalement transférées dans le pays désigné comme “responsable” de leur demande d’asile.

A supposer que les États membres acceptent de se prêter au jeu de la relocalisation, les maigres tentatives de la Commission européenne pour corriger à la marge les conséquences du règlement Dublin n’empêcheront pas que persiste le problème qu’elle prétend résoudre.

La Coordination française pour le droit d’asile recommande depuis longtemps l’abandon du mécanisme de Dublin[2]. A la veille du Conseil européen des 25 et 26 juin au cours duquel des décisions doivent être prises pour faire face à la situation migratoire en Méditerranée, nos associations y insistent : le système de responsabilité d’un État membre de l’UE pour l’examen d’une demande d’asile doit être revu en profondeur : le principe doit être que la demande est examinée dans le pays du choix du demandeur.

De plus, un véritable mécanisme de solidarité doit être mis en place pour soutenir les États membres en fonction du nombre de demandeurs d’asile qu’ils accueillent.

            

Sont signataires les associations suivantes, membres de la CFDA (Coordination française pour le droit d’asile) :

ACAT (Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture)

APSR (Association d’accueil aux Médecins et Personnels de Santé Réfugiés en France)

ARDHIS (Association pour la Reconnaissance des Droits des personnes Homosexuelles et transsexuelles à l’Immigration et au Séjour)

Centre Primo Levi (soins et soutien aux victimes de la torture et des violences politiques)

Comede (Comité médical pour les exilés)

Dom’Asile

ELENA France (Association d’avocats liés au Conseil Européen pour les Réfugiés et Exilés)

FASTI (Fédération des associations de solidarité avec tous-te-s les immigré-e-s)

GAS (Groupe accueil solidarité)

GISTI (Groupe d’information et de soutien des immigré.e.s)

JRS-France (Jesuite Refugee Service)

La Cimade (Service oecuménique d’entraide)

LDH (Ligue des droits de l’Homme)

MDM (Médecins du Monde)

MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples)

Secours Catholique (Caritas France)

 

S’associent à cet appel les organisations suivantes :

Action Tunisienne

ADDE (Avocats pour la Défense des Droits des Etrangers)

AmiS (Aide Migrants Solidarité Téteghem)

AMAR (Association Montalbanaise d’Aide Aux Réfugiés)

ARCAL-bn (Association des réfugiés du Calvados)

ATMF (Association Travailleurs Maghrébins de France)

CASAM (Collectif d’accueil des solliciteurs d’asile en Moselle)

Cedetim (Centre d’études et d’initiatives de solidarité internationale)

CFDA 44 (Coordination pour les demandeurs d’asile en Loire-Atlantique)

CRID (Centre de recherche et d’information pour le développement )

CSP 75 (Coordination 75 des sans papiers)

Diel

Emmaüs Dunkerque

Emmaüs Europe

Emmaüs France

Emmaüs International

Fédération de l’Entraide Protestante

FNARS (Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale)

FORIM Forum des Organisations de Solidarité Internationale issues des Migrations

Français langue d’accueil

France Amérique Latine

IPAM (Initiatives pour un autre monde)

L’Auberge des Migrants (Calais)

Le Réveil Voyageur (Calais)

Mddm

Mouvement de la Paix

Organisation pour une Citoyenneté Universelle

R.C. I. (Réseau chrétien Immigrés)

Réseau Foi & Justice Afrique Europe

Salam Nord/Pas-de-Calais

Syndicat de la magistrature

 

[1]          Rapport du Rapporteur spécial sur les droits de l’homme des migrants : Tabler sur la mobilité au cours d’une  génération : suite donnée à l’étude régionale sur la gestion des frontières extérieures de l’Union européenne et ses incidences sur les droits de l’homme des migrants, 8 mai 2015, A/HRC/29/36 http://daccess-dds-ny.un.org/doc/UNDOC/GEN/G15/092/49/PDF/G1509249.pdf?OpenElement

[2]          CFDA, Conditions minimales pour que l’asile soit un droit réel, janvier 2013, http://cfda.rezo.net/10%20points.html

 

Le communiqué de presse en version PDF : CP Dublin déf

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Communiqué de soutien aux institutrices de l’école Prunelli di Fiumorbo

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Paris, le 22 juin 2015

 

Encore une fois, les messages haineux et les actes racistes refont surface en Corse.
Dernièrement, des institutrices qui programmaient une chanson en plusieurs langues (corse, français, anglais, espagnol et arabe) pour la kermesse de fin d’année de l’école primaire Prunelli di Fiumorbo ont été la cible de menaces.

Ces menaces contre ces institutrices ont conduit à l’annulation de la kermesse prévue ce vendredi 26 juin.

 

Le bureau national de l ‘ATMF, qui s’est réuni le 20 juin :

– exprime son soutien et sa solidarité avec les enseignants de cette école et les valeurs qu’ils défendent

– considère que la lutte contre le racisme et la xénophobie passe aussi par la défense du vivre ensemble et le respect mutuel des cultures. Cette lutte fait partie intégrante des missions de l’école de la République

– condamne les menaces proférées contre ces institutrices.

– considère que ces menaces sont animées par la haine et le racisme qui visent les Maghrébins de Corse et leurs enfants

– soutient toutes les actions en solidarité avec les institutrices

 

Le Bureau national

 

Communiqué Corse

 

 

 

 

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Manifestation en solidarité avec les migrants !

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MANIFESTATION LE 20 JUIN En solidarité avec les migrants Départ Stalingrad –15h

Sous la bannière « Des Ponts Pas Des Murs »

Arrivée à 16h30 Place de la République

Sur place un mur de la honte et de l’austérité sera construit Après les naufrages en Méditerranée qui ont provoqué la mort et la disparition d’au moins 2 000 personnes migrantes depuis le début de l’année, plus de cent organisations françaises ont lancé le 6 mai un appel au Président de la République française en lui demandant l’ouverture d’un espace de dialogue sur la question avec la société civile. François Hollande a répondu à notre interpellation en indiquant qu’il ne lui est « malheureusement pas possible de répondre favorablement à [notre] attente ». Nous sommes indignés par ce refus. Le mépris témoigné par la Présidence à l’encontre de cette démarche d’ouverture n’est pas admissible. Nous vous proposons donc de manifester le 20 juin pour protester contre cette fin de non recevoir et pour témoigner de notre solidarité avec la situation des personnes migrantes. Les politiques migratoires européenne et française nient la réalité et n’ont pour réponse aux aspirations d’émancipation des migrants que des murs et des camps. Nous devons nous mobiliser pour empêcher l’escalade sécuritaire, nous voulons des ponts, pas des murs !

Signataires de l’Appel :
4D, ACAT France, Acceptess-T, ACORT (Association citoyenne des originaires de Turquie), Action Tunisienne, ADA-Accueil Demandeurs d’Asiles, ADDE (Avocats pour la Défense des Droits des Etrangers), ADTF (association Démocratique Tunisienne de France), AFA (Association Française des anthropologues), AEDH, AFEA (Association française d’ethnologie et d’anthropologie), Ailes – Femmes du Maroc, AMF (Association des Marocains en France – fédération), les Amoureux au ban public (national), Amoureux au ban public Bretagne, Anafé, Ardhis, ATF, ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France), ASEFRR (Association de Solidarité en Essonne avec les Familles Roumaines), ASSFAM, ATTAC, Avocats pour la Défense des Droits des Etrangers, CASAS (Collectif pour l’Accueil des Solliciteurs d’Asile à Strasbourg), CCFD Terre-Solidaire, CCFD Terre Solidaire d’Illeet-Vilaine, CEDETIM (Centre d’Etudes et d’Initiatives pour la solidarité internationale), Centre LGBT Paris Île-de-France, Centre Primo Levi, la Cimade, CISP75, CISP93, CISPM (Coalition internationale des Sans-papier Migrants), CNDF (Collectif national pour les droits des femmes), Collectif des Libanais Laïcs en France, Collectif « Le Cercle de Résistance », Collectif les Engraineurs, Collectif pour une autre politique migratoire de Strasbourg, Collectif de soutien aux migrants sud Aveyron, Collectif UCIJ, le COMEDE, CRID, DIEL (Droits Ici et Là-bas), Dom’Asile, Droits Devant !, ELENA-France, Emmaüs Europe, Emmaüs France, Emmaüs International, Enda Europe, FASTI, Fédération DAL (Droit au Logement), FIDH, FNARS (Fédération des Associations d’Accueil et de Réinsertion Sociale), Fondation France Libertés, FORIM, Français Langue d’Accueil, France Amérique Latine, FTCR, GISTI, Hors la Rue, Inter-LGBT, IPAM (Initiatives pour un Autre Monde), JRS France, La maison ouverte de Montreuil, Ligue des Droits de l’Homme, Maison Internationale de Rennes, Médecins du Monde, le Mouvement de la Paix, Mouvement Utopia, MRAP, Musulmans inclusifs de France, Observatoire citoyen du CRA de Palaiseau, PEROU (Pôle d’Exploration des Ressources Urbaines), Plateforme « Tenons et mortaises, un monde à faire venir », O.C.U. (Organisation pour une Citoyenneté Universelle), R.C.I. (Réseau chrétien-Immigrés), REMDH (Réseau Euro-Méditerranéen des Droits de l’Homme), RESF, Réseau Féministe « Rupture », Réseau Foi et Justice Afrique Europe, Réseau Immigration Développement Démocratie – IDD, Réseau Migreurop, la Revue d’Histoire « Cahiers d’Histoire », Revue « Multitudes », RITIMO, Romeurop, Roussillon-Maghreb, SAMU Social de Paris, Secours Catholique – Caritas France, Secours Islamique France, Scribest, Si les femmes comptaient, Société Européenne des Auteurs, SOS Migrants (Belgique), le Syndicat de la Magistrature, Terre d’Errance, UJFP (Union Juive Française pour la Paix), Union Syndicale de la Psychiatrie, Union Syndicale Solidaire, Watch the Med – Alarm Phone

Des Ponts pas des Murs-mobilisation-20juin2015

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Lettre ouverte au ministère de l’Intérieur

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Lettre ouverte au Ministre de l’Intérieur

Copie au directeur de l’OFPRA et de  l’OFII, à la Maire de Paris

Après avoir transité par Calais ou les rivages de la Méditerranée, au péril de leur vie, des personnes migrantes demandent la protection de la France. A la rue, cachées dans un jardin du 18e arrondissement ou sur le quai d’Austerlitz, aux abords de la cité de la mode, elles sont nombreuses à dormir dehors depuis plusieurs semaines à Paris. Elles viennent dans leur grande majorité de la Corne de l’Afrique, notamment du Soudan et d’Erythrée.

Nos associations peuvent témoigner de la détresse de ces nouveaux arrivants. En même temps que nous les informons de leurs droits, nous sommes bien obligés, à notre grande honte, de les avertir que ces droits ont de grandes chances d’être bafoués.

Leur présence dans la rue fait apparaître au grand jour la défaillance systémique des pouvoirs publics, incapables de fournir un accueil décent aux demandeurs d’asile comme aux personnes précaires en général et qui choisissent de recourir à la répression face à une situation humanitaire qu’ils ont laissée dégénérer.

La priorité, aujourd’hui, est que ces personnes puissent accéder à un hébergement stable. Toutes sont confrontées au manque de place en centre d’accueil pour demandeurs d’asile, à la saturation du dispositif d’hébergement de droit commun. Certaines n’auraient, nous dit-on, pas le droit d’être hébergées ? Faux : le droit à l’hébergement est un principe inconditionnel.

Ces personnes doivent avoir un lieu pour se laver, se nourrir, mais aussi se retrouver, être accompagnées et prendre le temps de réfléchir à leur avenir et aux démarches qu’elles souhaitent entreprendre en France.

A cet égard, celles qui souhaitent demander l’asile doivent pouvoir le faire rapidement et dans des conditions conformes à la loi. En Ile-de-France comme ailleurs, déposer une demande de protection est un véritable parcours du combattant. Les organismes de domiciliation sont saturés et la préfecture de police fait courir des délais de plusieurs mois avant de permettre le dépôt d’une demande d’asile. Les traitements éclairs exceptionnels par l’OFPRA de quelques demandes d’asile, qui ont ces derniers jours fait la une des médias, ne font que mettre en lumière, par contraste, l’arbitraire qui règne en la matière et l’absence de volonté politique d’accorder l’asile à toutes celles et ceux qui y ont droit.

Il faut enfin et surtout, que cessent les violences policières. Les évacuations pour quelques heures, avec destruction des effets personnels, comme nous en avons été les témoins ces derniers jours, sont inadmissibles car à la fois inhumaines et purement gratuites. Ce type de politique ne fait qu’aggraver la misère et attiser la défiance envers les pouvoirs publics. Le placement en rétention est évidemment intolérable quand il vise à expulser des personnes vers des pays où les violations des droits de l’homme sont généralisées ; mais il est tout aussi inacceptable lorsqu’on sait par avance que ces personnes ne pourront pas être expulsées et que l’enfermement est une mesure purement vexatoire.

Les personnes concernées et les associations qui les soutiennent ne demandent qu’une chose : qu’on applique le droit ! Le contexte de violences internationales nécessite la mise en place de dispositifs d’accueil et de protection pérennes. Ces solutions doivent répondre aux urgences d’aujourd’hui et aux préoccupations futures.

Ainsi nous demandons :

– La cessation immédiate des violences et du harcèlement policiers  (violences, intimidations, menaces, destruction des biens matériels) à l’encontre des personnes étrangères sans hébergement.

– L’arrêt des interpellations et du recours à la rétention, la libération des personnes enfermées et l’abrogation des décisions d’éloignement.

– Une réponse immédiate, humaine et conséquente des pouvoirs publics, par la mise en place d’un dispositif pérenne, pour assurer durablement la dignité et la sécurité de toutes ces personnes, et la garantie effective, transparente et égale de leurs droits: 

  • à l’hébergement et à la santé
  • à décider librement de leur sort
  • à accéder à la demande d’asile

 

Le 12 juin 2015,

Signataires : ACAT France, ATMF, Centre Primo Levi, la Cimade, Comede, Dom’Asile, Elena, Fasti, Gas, GISTI, JRS, LdH, MRAP, Secours Catholique

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Politique migratoire : le Président refuse le dialogue avec la société civile

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Collectif « Des ponts pas des murs »

Politique migratoire : le Président refuse le dialogue avec la société civile

Face aux drames en Méditerranée et à la situation actuelle en France notamment, plus de cent ONG, associations, syndicats, mouvements et réseaux ont signé un Appel dénonçant le traitement des personnes migrantes sur le territoire français. La demande a également été faite au Président de la République d’ouvrir un espace de concertation afin que la société civile soit consultée sur cette question et puisse partager son expertise.

Cela étant, malgré l’échec notoire de la politique migratoire française et européenne, François Hollande a opposé une fin de non recevoir à cette demande, refusant ainsi nettement le dialogue avec la société civile.

Nous sommes indignés par ce refus. Le mépris témoigné par la Présidence à l’encontre de cette démarche d’ouverture n’est pas admissible. D’autant moins que le gouvernement compte sur les associations pour gérer au quotidien la situation désastreuse des personnes migrantes présentes sur le territoire. Nos réseaux ont des alternatives concrètes à présenter et à mettre en place. Loin de nous contenter d’une simple critique, nous voulons que nos propositions soient entendues. Le Président ne peut ni se cacher derrière l’Europe pour rejeter toute responsabilité en matière de politique migratoire, ni n’entendre de la société civile que ce qui l’arrange.

Signataires de l’Appel :
4D, ACAT France, Acceptess-T, ACORT (Association citoyenne des originaires de Turquie), Action Tunisienne, ADA-Accueil Demandeurs d’Asiles, ADDE (Avocats pour la Défense des Droits des Etrangers), ADTF (association Démocratique Tunisienne de France), AFA (Association Française des anthropologues), AEDH, AFEA (Association française d’ethnologie et d’anthropologie), Ailes – Femmes du Maroc, AMF (Association des Marocains en France – fédération), les Amoureux au ban public (national), Amoureux au ban public Bretagne, Anafé, Ardhis, ATF, ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France), ASEFRR (Association de Solidarité en Essonne avec les Familles Roumaines), ASSFAM, ATTAC, Avocats pour la Défense des Droits des Etrangers, CASAS (Collectif pour l’Accueil des Solliciteurs d’Asile à Strasbourg), CCFD Terre-Solidaire, CCFD Terre Solidaire d’Ille-et-Vilaine, CEDETIM (Centre d’Etudes et d’Initiatives pour la solidarité internationale), Centre LGBT Paris Île-de-France, Centre Primo Levi, la Cimade, Coordination 75 de lutte pour les sans papiers, Coordination 93 de lutte pour les sans papiers, CISPM (Coalition internationale des Sans-papier Migrants), CNDF (Collectif national pour les droits des femmes), Collectif des Libanais Laïcs en France, Collectif « Le Cercle de Résistance », Collectif les Engraineurs, Collectif pour une autre politique migratoire de Strasbourg, Collectif de soutien aux migrants sud Aveyron, Collectif UCIJ, le COMEDE, CRID, DIEL (Droits Ici et Là-bas), Dom’Asile, Droits Devant !, ELENA-France, Emmaüs Europe, Emmaüs France, Emmaüs International, Enda Europe, FASTI, Fédération DAL (Droit au Logement), FIDH, FNARS (Fédération des Associations d’Accueil et de Réinsertion Sociale), Fondation France Libertés, FORIM, Français Langue d’Accueil, France Amérique Latine, FTCR, GISTI, Hors la Rue, Inter-LGBT, IPAM (Initiatives pour un Autre Monde), JRS France, La maison ouverte de Montreuil, Ligue des Droits de l’Homme, Maison Internationale de Rennes, Médecins du Monde, le Mouvement de la Paix, Mouvement Utopia, MRAP, Musulmans inclusifs de France, Observatoire citoyen du CRA de Palaiseau, PEROU (Pôle d’Exploration des Ressources Urbaines), Plateforme « Tenons et mortaises, un monde à faire venir », O.C.U. (Organisation pour une Citoyenneté Universelle), R.C.I. (Réseau chrétien-Immigrés), REMDH (Réseau Euro-Méditerranéen des Droits de l’Homme), RESF, Réseau Féministe « Rupture », Réseau Foi et Justice Afrique Europe, Réseau Immigration Développement Démocratie – IDD, Réseau Migreurop, la Revue d’Histoire « Cahiers d’Histoire », Revue « Multitudes », RITIMO, Romeurop, Roussillon-Maghreb, SAMU Social de Paris, Secours Catholique – Caritas France, Secours Islamique France, Scribest, Si les femmes comptaient, Société Européenne des Auteurs, SOS Migrants (Belgique), le Syndicat de la Magistrature, Terre d’Errance, UJFP (Union Juive Française pour la Paix), Union Syndicale de la Psychiatrie, Union Syndicale Solidaire, Watch the Med – Alarm Phone.

La réponse du Président à notre appel : reponse-presidence-suiteappel22mai

 

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Communiqué de soutien à Pierre Stambul

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Paris, le 10 juin 2015

C’est avec une grande stupéfaction que l’ATMF a appris que notre ami Pierre Stambul de l’UJFP a fait l’objet d’une intervention du RAID à son domicile, suivie d’une arrestation. Cette intervention s’est déroulée en pleine nuit avec des méthodes dignes de l’arrestation de terroristes armés. Malgré l’absence de preuves contre lui, le RAID a tout de même jugé bon de prévenir la police, qui l’a emmené menotté avant de le mettre en garde à vue pendant plus de sept heures.

Tout porte à croire que comme d’autres militants avant lui, Pierre a été victime d’une dénonciation calomnieuse ; ceci afin de l’empêcher d’intervenir lors d’une réunion organisée par l’UJFP et le comité BDS France à Toulouse.

L’ATMF dénonce les méthodes employées, totalement grotesques et disproportionnées, et l’absence totale de discernement des forces de police. Ces dernières ne doivent pas servir d’appui aux tentatives d’intimidation !

Bureau national
ATMF

Communiqué Stambul

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Rassemblement : La vérité pour Sofiane Chourabi et Nadhir Guetari

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La vérité pour Sofiane Chourabi et Nadhir Guetari

Rassemblement

Samedi 9 mai 2015 – 15H00

Place de la République – Paris

 
Suite aux déclarations contradictoires concernant l’assassinat présumé des deux journalistes tunisiens Sofiane Chourabi et Nadhir Guetari, notamment par le biais du communiqué officiel du ministère de la justice libyen du gouvernement de Tobrouk, notre inquiétude, ainsi que celle de leurs familles, ne cesse de grandir. Depuis leur disparition le 8 septembre 2014, les gouvernements tunisiens successifs n’ont pas manifesté une grande volonté politique et une importance nécessaire pour faire toute la lumière sur cette affaire et obtenir, le cas échéant, leur libération.Devant la gravité des informations contradictoires qui nous parviennent, nous appelons la société civile tunisienne et internationale à se mobiliser et à exiger du gouvernement tunisien et des autorités libyennes des mesures urgentes et exceptionnelles pour faire éclater toute la vérité.

Nous invitons ainsi toutes les personnes attachées à la liberté d’expression et opposées à la barbarie à nous rejoindre lors d’un rassemblement organisé ce samedi 09 mai 2015 à 15h, Place de la République à Paris.

 
 

Premiers signataires :
 
– Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l ‘ Homme en Tunisie CRLDHT 
– Association des Tunisiens en France ATF
– Fédération des Tunisiens citoyens des deux Rives (FTCR)
– Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens en France UTIT
– Association Démocratique des Tunisiens en France ADTF
– Réseau Euro-Maghrébin Culture et Citoyenneté REMCC
– Mouvement Citoyen des Tunisiens en France MCTF 
– Association des Travailleurs Maghrébins de France ATMF
– Association des Marocains en France AMF
– Agir pour le Changement et la Démocratie en Algérie ACDA
– Association Vérité et Justice Farhat Hached AVJFH
 
– Front Populaire IDF
– Mouvement Echaab 

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Contre les naufrages en Méditerranée : mobilisons nous !

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Contre les naufrages en Méditerranée : des ponts, pas des murs !

Mobilisons-nous !

Après les naufrages qui, en Méditerranée, ont provoqué la mort et la disparition d’au moins 2000 personnes depuis le début de l’année, les chefs d’Etat réunis lors du Sommet extraordinaire de l’Union européenne le 23 avril ont fait le choix non de sauver des vies mais de renforcer un arsenal sécuritaire en grande partie responsable de ces drames.

En vingt ans, plus de 20 000 personnes migrantes sont mortes aux frontières de l’Europe : nos organisations sont consternées par cette politique de non-assistance à personne en danger.

Face à ces renonciations répétées aux valeurs fondatrices de l’Union européenne, nous appelons le Président de la République française et ses homologues européens à mettre en oeuvre une autre politique, qui soit conforme au respect de la vie et de la dignité humaine.

Devant l’urgence, nos organisations ont exposé, dans un texte commun adressé au Président de la République, les revendications suivantes :

– mettre en oeuvre sans délai une véritable opération de sauvetage en mer, dotée de moyens à la hauteur des besoins et portée par l’ensemble des Etats membres, à même de prévenir les naufrages et de secourir efficacement toute personne en détresse.

– mettre en place un mécanisme d’accueil des personnes migrantes et réfugiées sur la base de la solidarité entre Etats membres, en activant en particulier le dispositif prévu par la directive européenne du du 20 juillet 2001 relative à la protection temporaire en cas d’afflux de personnes déplacées.

– ouvrir des voies d’accès au territoire européen pour les personnes migrantes et réfugiées, dans le respect du droit international et européen.

– bannir en matière d’immigration toute coopération avec des Etats tiers, d’origine et de transit, qui ne respectent pas les libertés et les droits fondamentaux.

La situation exige que l’ensemble des élus locaux, nationaux et européens, prennent leurs responsabilités en participant concrètement à la mise en oeuvre de ces solutions.

Nos organisations appellent à ce que se mobilisent, sous des formes diverses, les citoyens et acteurs de la société civile afin que les élus – locaux, nationaux et européens – soient incités à agir concrètement pour la mise en oeuvre de ces solutions.

Elles appellent ainsi à soutenir et relayer largement cet appel, et à prendre l’initiative d’organiser ou d’amplifier des mobilisations. Celles-ci débuteront en France du 20 au 30 mai 2015, avec un temps fort prévu le vendredi 22 mai.

En lien avec leurs partenaires européens et internationaux, nos mobilisations s’organiseront aussi à l’échelle européenne – notamment dans le courant du mois de juin à Bruxelles – méditerranéenne et internationale.

Ensemble, exigeons des ponts, pas des murs.

 

4D, ACAT France, Acceptess-T, ACORT (Association citoyenne des originaires de Turquie), ADA-Accueil Demandeurs d’Asile, ADDE (Avocats pour la Défense des Droits des Etrangers), ADTF (Association Démocratique Tunisienne de France), AFA (Association Française des Anthropologues), AEDH, AFEA (Association française d’ethnologie et d’anthropologie), Ailes – Femmes du Maroc, AMF, Les Amoureux au ban public (national), les Amoureux au ban public (Bretagne), Anafé, Ardhis, ATF, ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France), ASEFRR (Association de Solidarité en Essonne avec les Familles Roumaines), ASSFAM, ATTAC, Avocats pour la Défense des Droits des Etrangers, CASAS (Collectif pour l’Accueil des Solliciteurs d’Asile à Strasbourg), CCFD Terre-Solidaire, CEDETIM (Centre d’Etudes et d’Initiatives pour la solidarité internationale), Centre LGBT Paris Île-de-France, Centre Primo Levi, la Cimade, CISP75, CISP93, CISPM (Coalition internationale des Sans-papier migrants), Collectif « Le Cercle de Résistance », Collectif les Engraineurs, Collectif de Soutien aux migrants sud Aveyron, Collectif UCIJ, le COMEDE, CRID, DIEL, Dom’Asile, Droits Devants !, ELENA-France, Emmaüs Europe, Emmaüs France, Emmaüs International, Enda Europe, FASTI, FIDH, FNARS (Fédération des Associations d’Accueil et de Réinsertion Sociale), Fondation France Libertés, FORIM, Français Langue d’Accueil, France Amérique Latine, FTCR, GISTI, Hors la Rue, IPAM (Initiatives pour un autre Monde), JRS France, La maison ouverte de Montreuil, Ligue des Droits de l’Homme, Médecins du Monde, Mouvement Utopia, MRAP, PEROU (Pôle Exploration des Ressources Urbaines), Plateforme « Tenons et mortaises, un monde à faire venir », OCU (Organisation pour une Citoyenneté Universelle), RCI (Réseau Chrétien Immigrés), REMDH (Réseau Euro-méditerranéen des Droits de l’Homme), RESF, Réseau Féministe « Rupture », Réseau Foi et Justice Afrique Europe, Réseau Immigration Développement Démocratie – IDD, Réseau Migreurop, la Revue d’Histoire « Cahiers d’Histoireé, Revue « Multitudes », RITIMO, Romeurop, Roussillon-Maghreb, SAMU Social de Paris, Santé Sud, Secours Catholique – Caritas France, Scribest, Si les femmes comptaient, Société Européenne des Auteurs, SOS Migrants (Belgique), le Syndicat de la Magistrature, Terre d’Errance, Union Syndicale de la Psychiatrie, Union Syndicale Solidaire, Watch the Med – Alarm Phone

 

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Appel au Président de la République, contre les naufrages en Méditerranée

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Appel au Président de la République et à tous les élus

Contre les naufrages en Méditerranée : des ponts, pas des murs !

 

Après les naufrages qui, en Méditerranée, ont provoqué la mort et la disparition d’au moins 2000 personnes depuis le début de l’année, les chefs d’Etat réunis lors du Sommet extraordinaire de l’Union européenne le 23 avril ont fait le choix non de sauver des vies mais de renforcer un arsenal sécuritaire en grande partie responsable de ces drames.

En vingt ans, plus de 20 000 personnes migrantes sont mortes aux frontières de l’Europe : nos organisations sont consternées par cette politique de non-assistance à personne en danger.

Face à ces renonciations répétées aux valeurs fondatrices de l’Union européenne, nous appelons le Président de la République française et ses homologues européens à mettre en oeuvre une autre politique, qui soit conforme au respect de la vie et de la dignité humaine.

A cette fin, nos organisations exhortent les Etats membres, dont la France :

– A mettre en oeuvre sans délai une véritable opération de sauvetage en mer, dotée de moyens à la hauteur des besoins et portée par l’ensemble des Etats membres, à même de prévenir les naufrages et de secourir efficacement toute personne en détresse.

– A mettre en place un mécanisme d’accueil des personnes migrantes et réfugiées sur la base de la solidarité entre Etats membres, en activant en particulier le dispositif prévu par la directive européenne du du 20 juillet 2001 relative à la protection temporaire en cas d’afflux de personnes déplacées.

– A ouvrir des voies d’accès au territoire européen pour les personnes migrantes et réfugiées, dans le respect du droit international et européen.

– A bannir en matière d’immigration toute coopération avec des Etats tiers, d’origine et de transit, qui ne respectent pas les libertés et les droits fondamentaux.

La situation exige que l’ensemble des élus locaux, nationaux et européens, prennent leurs responsabilités en participant concrètement à la mise en oeuvre de ces solutions.

Nous demandons à rencontrer le Président de la République pour que s’ouvre enfin un dialogue sur les politiques migratoires avec nos organisations représentant la société civile.

Organisations signataires :

4D, ACAT France, Acceptess-T, ACORT (Association citoyenne des originaires de Turquie), ADA-Accueil Demandeurs d’Asile, ADDE (Avocats pour la Défense des Droits des Etrangers), ADTF (Association Démocratique Tunisienne de France), AFA (Association Française des Anthropologues), AEDH, AFEA (Association française d’ethnologie et d’anthropologie), Ailes – Femmes du Maroc, AMF, Amnesty International France, Les Amoureux au ban public (national), les Amoureux au ban public (Bretagne), Anafé, Ardhis, ATF, ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France), ASEFRR (Association de Solidarité en Essonne avec les Familles Roumaines), ASSFAM, ATTAC, Avocats pour la Défense des Droits des Etrangers, CASAS (Collectif pour l’Accueil des Solliciteurs d’Asile à Strasbourg), CCFD Terre-Solidaire, CEDETIM (Centre d’Etudes et d’Initiatives pour la solidarité internationale), Centre LGBT Paris Île-de-France, Centre Primo Levi, la Cimade, CISP75, CISP93, CISPM (Coalition internationale des Sans-papier migrants), Collectif « Le Cercle de Résistance », Collectif les Engraineurs, Collectif de Soutien aux migrants sud Aveyron, Collectif UCIJ, le COMEDE, CRID, DIEL, Dom’Asile, Droits Devants !, ELENA-France, Emmaüs Europe, Emmaüs France, Emmaüs International, Enda Europe, FASTI, FIDH, FNARS (Fédération des Associations d’Accueil et de Réinsertion Sociale), Fondation France Libertés, FORIM, Français Langue d’Accueil, France Amérique Latine, FTCR, GISTI, Hors la Rue, IPAM (Initiatives pour un autre Monde), JRS France, La maison ouverte de Montreuil, Ligue des Droits de l’Homme, Médecins du Monde, Mouvement Utopia, MRAP, PEROU (Pôle Exploration des Ressources Urbaines), Plateforme « Tenons et mortaises, un monde à faire venir », OCU (Organisation pour une Citoyenneté Universelle), RCI (Réseau Chrétien Immigrés), REMDH (Réseau Euro-méditerranéen des Droits de l’Homme), RESF, Réseau Féministe « Rupture », Réseau Foi et Justice Afrique Europe, Réseau Immigration Développement Démocratie – IDD, Réseau Migreurop, la Revue d’Histoire « Cahiers d’Histoireé, Revue « Multitudes », RITIMO, Romeurop, Roussillon-Maghreb, SAMU Social de Paris, Santé Sud, Secours Catholique – Caritas France, Scribest, Si les femmes comptaient, Société Européenne des Auteurs, SOS Migrants (Belgique), le Syndicat de la Magistrature, Terre d’Errance, Union Syndicale de la Psychiatrie, Union Syndicale Solidaire, Watch the Med – Alarm Phone

 

Appel au President Republique (1)

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Appel au rassemblement : reconnaissance des massacres du 8 mai 1945

Le Collectif unitaire pour la reconnaissance des crimes d’Etat en Algérie a lancé un appel au rassemblement pour la reconnaissance des massacres du 8 mai 1945 en Algérie (Sétif, Guelma, Kherrata), et dans les jours qui ont suivi.

Ce rassemblement se déroulera sur le parvis de l’Hôtel de Ville à Paris, le 8 mai 2015 à 15h.

 

« L’Autre 8 mai 1945

Il est impossible de célébrer les 70 ans de la victoire contre le fascisme sans la volonté d’arracher de l’oubli ce qui s’est passé en Algérie ce même 8 mai et les jours suivants.
Une manifestation pacifique à Sétif, Guelma, Kheratta et la région a été réprimée dans le sang ; des dizaines de milliers de civils algériens ont été massacrés par la Police, la Gendarmerie, les milices armées par les autorités locales, l’Armée française, agissant sur ordre de l’exécutif.
Amputer notre histoire commune par l’occultation de ce crime d’Etat est une négation du combat contre le colonialisme.
Le 14 avril 2015, un Collectif unitaire pour la reconnaissance des crimes d’Etat de 1945 en Algérie (Sétif, Guelma, Kherrata) s’est constitué. Outre cette reconnaissance, il demande : l’ouverture de toutes les archives, l’inscription dans la mémoire nationale de ces événements par le biais de gestes forts des plus hautes autorités de l’Etat et un soutien à la diffusion des documentaires relatifs aux événements dans l’Education Nationale comme dans les média publics.
Après le vote à l’unanimité du conseil municipal de Paris demandant au chef de l’Etat de reconnaître ces massacres comme crimes d’Etat, nous appelons à un :
Rassemblement unitaire le 8 mai 2015, à 15h 
sur le parvis de l’hôtel de ville, à Paris, 
et devant toutes les mairies de France

 

car le geste symbolique du secrétaire d’Etat chargé des Anciens combattants et de la mémoire, J-M. Todeschini, à Sétif, demeure très en-deçà de ces revendications.

Premiers Signataires :
- Associations : 4ACG (Anciens Appelés en Algérie et leurs amis contre la Guerre), 17 octobre contre l’oubli, Acda (Agir pour le changement et la démocratie en Algérie), ALCAEEn Amis de l’Algérie de Rennes, ANPNPA (Association nationale des pieds noirs progressistes et leurs amis), Arac (Association republicaine des anciens combattants), Association culturelle les Oranges, ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France), Au nom de la Mémoire, Centre d’Information Inter-Peuple, Cercle de résistance, Comité grenoblois de soutien aux réfugiés algériens, Droits devants !!, Fondation Franz Fanon, FTCR (Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des Deux Rives), FUIQP (Front uni de l’immigration et des quartiers populaires), Idle No More Kabylie, LDH (Ligue des droits de l’Homme), Mrap (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples), NSPC (Nord Sud Patrimoine Commun), Promemo (Provence mémoire et monde ouvrier), Respaix Conscience musulmane, Réveil des Consciences, Sortir du colonialisme, UJFP (Union juive française pour la paix)…
- Syndicats : CNT (Confédération nationale du travail), Union Syndicale Solidaires
- Partis : AL (Alternative libertaire), EELV (Europe Ecologie Les Verts), Ensembe, NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste), PCF (Parti Communiste Français), PCOF (Parti communiste des ouvriers de France), PG (Parti de gauche)… »

« Il y a 70 ans en Algérie (à Setif, Guelma, Kherata), avait lieu un crime colonial d’une ampleur épouvantable, perpétré par l’état français. Ce 8 mai 1945 et les semaines qui suivirent, l’armée française massacra entre 30.000 et 35.000 Algériens, qui avaient eu l’audace de manifester, pour fêter eux aussi la victoire sur le nazisme et réclamer l’indépendance de leur pays, colonisé par la France depuis 115 ans. Ce 8 mai 2015, nous serons nombreux, citoyens algériens et français, associations, syndicats, organisations politiques, historiens, élus… Pour exiger que le gouvernement actuel reconnaisse officiellement la responsabilité pleine et entière de l’état français dans cette tragédie. En ces temps de trouble profond, où s’amplifient les actes racistes, où d’aucuns, de plus en plus décomplexés, louent les « bienfaits » de la colonisation et propagent, en les banalisant, des propos fascisants, il importe plus que jamais d’unifier et de cimenter durablement les résistances face à un nouvel ordre colonial, d’exiger des gouvernants le devoir de mémoire et d’affirmer nos exigences d’égalité des droits entre citoyens français et émigrés. »

tract copie

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