Association des Travailleurs Maghrébins de France
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Lettre ouverte au Président Hollande de Des Ponts Pas Des Murs

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ACTION COLLECTIVE

Lettre ouverte au président de la République à propos du sommet de La Valette des 11 et 12 novembre 2015

A la veille du sommet international qui se tiendra à La Vallette (Malte) les 11 et 12 novembre pour examiner les questions relatives aux migrations avec les pays africains et d’autres pays concernés au premier plan, quarante-cinq organisations interpellent le Président de la République. Dans une lettre ouverte, elles demandent à la France et à l’Union européenne de ne pas sous-traiter leurs obligations internationales à l’égard des migrants et des demandeurs d’asile à des États qui ne respectent pas les libertés et droits fondamentaux, ni d’instrumentaliser la solidarité internationale et l’aide au développement à des fins de contrôle migratoire.

 

Paris, le 9 novembre 2015

Monsieur le Président de la République,

Nos organisations vous ont alerté à plusieurs reprises au cours des derniers mois à propos de l’urgence à agir afin que cessent l’hécatombe, les souffrances et les dénis de droits des migrants tentant de fuir leurs pays et de rejoindre l’Union européenne. Lorsque, après avoir demandé à vous rencontrer à ce sujet, nous avons été reçus par vos conseillers, le 18 septembre dernier, nous leur avons fait part de nos plus vives inquiétudes au sujet du sommet euro-africain organisé à La Valette (Malte) les 11 et 12 novembre prochain. Ces inquiétudes sont confirmées. La préparation de cette conférence, peu transparente et non inclusive de la société civile, qui ne pourra pas être présente lors du sommet, s’appuie « sur les processus de coopération existant entre l’Europe et l’Afrique, en particulier les processus de Rabat et de Khartoum sur les migrations, et sur le dialogue UE-Afrique sur la migration et la mobilité ». Elle augure donc d’une aggravation des logiques d’externalisation du traitement de la demande d’asile et d’instrumentalisation des politiques d’aide au développement, à des fins de contrôles migratoires, que nous dénonçons de longue date.

Nous sommes d’autant plus alarmés que dans son « plan d’action sur les retours » adopté le 9 septembre dernier, la Commission européenne a clairement exprimé ses objectifs. Alors que nous attendions de l’Union européenne qu’elle mette tout en œuvre pour accueillir dignement les réfugiés arrivés à ses portes et prenne enfin les mesures (ouverture de voies d’accès légales…) qui permettent aux personnes contraintes de fuir les conflits de le faire sans se mettre en danger, le programme de la Commission vise avant tout à « améliorer l’efficacité [du] système de retours des migrants en situation irrégulière ». Et ce, alors même que parmi ces derniers peuvent se trouver des demandeurs d’asile n’ayant pu faire valoir leurs droits.

Le sommet de la Valette est annoncé comme un moment décisif pour traiter de la question des accords et clauses de réadmission des personnes en situation irrégulière, mise en balance avec l’ensemble de la politique d’aide et de coopération de l’Union européenne. Derrière les « incitations » et la nécessité de « stimuler » un certain nombre de pays d’Afrique de l’Ouest, de l’Est et du Nord (plus particulièrement ciblés) se cache une véritable politique de chantage : alors que les sommes allouées à l’aide au développement atteignent un seuil historiquement bas (0,4% du PIB à l’échelle de l’UE, l’objectif de 0,7% n’étant atteint que par les pays scandinaves et la Grande-Bretagne), particulièrement en France, c’est une nouvelle forme de conditionnalité de l’aide qui est imposée. Le « principe » du « more for more, less for less » semble en être la clef de voûte : plus d’aide pour les pays qui contribueraient activement à la politique de retours, moins pour ceux qui seraient sensibles aux droits et intérêts des migrants. Nos associations s’inquiètent aussi qu’une part croissante des sommes destinées au développement soient en fait utilisées à des fins de contrôle des frontières et de coopération dans la lutte contre les départs dits irréguliers (au mépris du « droit à quitter tout pays y compris le sien » garanti par l’article 13 de la Déclaration universelle des droits de l’homme). Ces détournements des objectifs de l’aide au développement, dénoncés de longue date, pourraient être encore amplifiés par la prééminence absolue donnée à l’augmentation du nombre de retours « volontaires » ou forcés.

La plupart des États africains qui sont parties prenantes au sommet de la Valette ne s’y sont pas trompés et ont dénoncé des « négociations » menées au prisme de l’obsession migratoire des pays de l’UE, sans tenir compte de leurs propres intérêts : les migrations sont aussi facteur de développement, et vouloir les entraver ne peut que contribuer à l’affaiblissement des droits et des opportunités des citoyens de la planète. Les documents de travail successifs destinés à préparer le « plan d’action » qui devra être adopté à l’issue du sommet de la Valette portent la marque de ces préoccupations, par le rappel de quelques grands principes sur les apports des migrations au développement ou sur la nécessité de promouvoir des canaux légaux de migration. Pourtant, au moment même où l’UE fait pression sur les rares pays, tels la Turquie, qui accordent relativement facilement des visas aux ressortissants des pays du Maghreb ou d’Afrique subsaharienne, on peut douter de la réelle volonté de mettre la politique des visas dans la balance des négociations.

Plus grave encore, certains axes du projet de « plan d’action » du sommet de La Valette risquent de porter atteinte aux droits des migrants et des demandeurs d’asile. La volonté d’externaliser la politique d’asile et d’immigration y est particulièrement marquée, au prix d’une collaboration avec des États où les atteintes aux droits fondamentaux sont telles qu’elles alimentent un véritable exode.

Sachant que les pays impliqués dans le processus de Khartoum (dont le Soudan et l’Érythrée) le sont aussi dans le sommet de la Valette, les plus grandes inquiétudes sont permises face à certaines mesures préconisées : des fonctionnaires des pays d’origine seraient ainsi requis pour aller valider les identités des personnes retenues dans des États de l’UE (par exemple en Italie ou en Grèce, dans les « hotspots ») pour faciliter leur expulsion. Ces « coopérations » au mépris du droit et de la sécurité des demandeurs d’asile, même déboutés, seraient aussi une forme de contrepartie à la présence renforcée d’agents de liaison et d’agences de l’UE dans les aéroports et autres lieux de départ. Le « centre multimodal » qui doit être construit à Agadez est emblématique de cette exploration des objectifs, méthodes et agences de l’UE dans des pays tiers. Il est pensé comme un lieu d’information (sur les dangers de l’émigration) et d’identification des migrants, mais aussi comme un éventuel centre « d’accueil » pour les expulsés d’Europe et d’autres pays. L’UE s’apprête donc à impulser la création d’un nouveau camp dans une région où il sera particulièrement difficile de vérifier les normes minimales en matière d’accueil et de faire respecter les droits fondamentaux des personnes hébergées ou retenues.

Cet affaiblissement des droits est au cœur même de la logique d’externalisation que nous dénonçons. Nous aurions aimé vous entendre partager les préoccupations sur lesquelles nous vous avons alerté à de nombreuses reprises. Votre discours du 7 octobre dernier a clairement montré que nous n’avions pas été entendus : « c’est en Turquie que les réfugiés doivent, autant qu’il est possible, être accueillis » avez-vous déclaré devant le Parlement européen, alors même les capacités d’accueil de ce pays (avec plus de 2,2 millions de réfugiés syriens !) ainsi que celles de nombreux pays du sud de la Méditerranée sont depuis longtemps dépassées.

La France et l’UE ne doivent pas sous-traiter leurs obligations internationales ni faire en sorte que leurs politiques soient prises en charge par des États qui ne respectent pas les libertés et droits fondamentaux. La solidarité internationale et l’aide au développement doivent retrouver leurs significations profondes et cesser d’être détournées à des fins qui vont à l’encontre des droits et aspirations des populations les plus vulnérables, en particulier les migrants. Puisse cette voix être portée par la France au cours du prochain sommet de la Valette !

Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l’assurance de notre très haute considération.

Liste des signataires

ACAT-France (Action des chrétiens pour l’abolition de la torture)
ACORT ((Association citoyenne des originaires de Turquie)
Action Tunisienne
ADTF (Association Démocratique Tunisienne de France)
AMF (Association des Marocains en France – fédération)
ATMF (Association des travailleurs maghrébins de France)
Anafé (Association Nationale d’Assistance aux Frontières pour les Étrangers)
APSR (Association des Travailleurs Maghrébins de France)
CASAS (Collectif d’Accueil aux Solliciteurs d’Asile à Strasbourg)
Ccfd-Terre Solidaire
CEDETIM
CISPM (Coalition internationale des Sans-papier Migrants)
CSP 75 Coordination 75 de lutte pour les sans papiers
CRID (Centre de Recherche et d’Information pour le Développement)
Dom’Asile
Emmaus France
Emmaüs Europe
Emmaüs International
FASTI (Fédération des associations de solidarité avec tous-te-s les immigré-e-s)
FNARS (Fédération des Associations d’Accueil et de Réinsertion Sociale)
FORIM (Forum des Organisations de Solidarité Internationale issues des Migrations)
France Amérique Latine
France Libertés
FSU (Fédération Syndicale Unitaire)
FTCR (Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives)
GISTI (Groupe d’information et de soutien des immigré.e.s)
GRDR Migration – Citoyenneté – Développement
IDD (Immigration Développement Démocratie)
IPAM (Initiatives pour un Autre Monde)
La Cimade
Ligue des droits de l’Homme
Le Mouvement de la Paix
Médecins du Monde
Mouvement Utopia
MRAP
Observatoire citoyen du CRA de Palaiseau
Organisation pour une Citoyenneté Universelle
Réseau Foi & Justice Afrique Europe
RESF (Réseau éducation sans frontières)
Secours Catholique – Caritas France
Secours Islamique France
Service International d’Appui au Développement (SIAD)
Solidarité laïque
Syndicat de la magistrature
Union syndicale Solidaires

 

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Manifestation « Non à la casse des foyers » !

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MANIF vendredi 6 novembre 2015

à 16 h RV sortie métro : St-Germain-des-Prés (ligne 4)

en direction du Ministère du Logement

 

NON À LA CASSE DES FOYERS DE TRAVAILLEURS IMMIGRÉS !

STOP AUX EXPULSIONS !

POUR le droit d’héberger qui on veut !

NON à la chasse et à la division entre les pauvres !                                  

POUR le droit à la vie collective !                                      

POUR de vrais pouvoirs aux comités de résidents !                                    

POUR la protection et la régularisation des travailleurs sans-papiers ! 

 

DES RÉSIDENTS TOUJOURS SANS DROITS ET DE PLUS EN PLUS D’EXPULSIONS  !
Pendant la grande grève des années 70, les résidents des foyers de travailleurs immigrés avaient
plusieurs revendications dont celle d’avoir les droits des locataires. En 201 5, il leur est toujours interdit
de changer leur serrure, d’avoir un double de leur clé… Les résidents n’ont toujours pas le droit
d’héberger qui ils veulent quand ils le veulent, en particulier les travailleurs sans-papiers.
Les gestionnaires de ces foyers, Adef, Coallia (ex-Aftam), Lerichemont, Adoma (ex-Sonacotra) en
tête, n’arrêtent pas de traîner au tribunal les résidents qui hébergent leurs proches où en général le
juge ordonne leur expulsion sans solution de relogement.

NON À LA DIVISION ENTRE LES PAUVRES  !
Ces expulsions permettent ainsi aux gestionnaires de récupérer dans leurs foyers des chambres pour
des relogements d’urgence, notamment des réfugiés, ou pour loger d’autres publics dans les studios
de leurs foyers réhabilités en résidences sociales. C’est déshabiller Pierre pour habiller Paul et créer
de la division, c’est attiser les tensions entre les pauvres au lieu de construire de nouveaux logements.

LE DROIT À LA VIE COLLECTIVE, CONVIVIALE ET SOLIDAIRE  : C’EST FINI  !
Les gestionnaires Adef, Adoma (ex-Sonacotra), Coallia (ex-Aftam), Lerichemont ferment de
nombreuses salles de réunion, cuisines collectives, cafétérias… dans leurs foyers pour en faire des
logements supplémentaires, des locaux de stockage ou pour leur personnel.
Pourtant ces salles collectives sont vitales pour les résidents. Elles leur permettent de supporter de
vivre dans de petits logements éloignés de leur famille dans la convivialité et la solidarité, d’élaborer
ensemble des projets de développement dans leur pays d’origine…

TOUJOURS PAS DE RECONNAISSANCE DES COMITÉS DE RÉSIDENTS  !
Les comités de résidents ne sont toujours pas vraiment reconnus par les gestionnaires Adef, Adoma,
Coallia (ex-Aftam), Lerichemont et le gouvernement tarde à rédiger un décret leur donnant de vrais
pouvoirs. Aujourd’hui, les gestionnaires restent dans l’informel et le non démocratique. Ils veulent
garder leurs pleins pouvoirs et faire pression sur l’État pour qu’il ne rédige pas ce décret.

POUR le droit d’héberger qui on veut !
NON à la chasse et à la division entre les pauvres !
POUR le droit à la vie collective !
POUR de vrais pouvoirs aux comités de résidents !
POUR la protection et la régularisation des sans ‐ papiers !

Premiers signataires : Atmf, Attention chantier, Bagagérue, Coordinations des délégués des foyers, Copaf, Dal,
Droits devant, Evtc, LDH, Mrap, Rec la radio des foyers…

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STOP AU REGLEMENT DUBLIN ! ENREGISTREMENT DES DEMANDES D’ASILE MAINTENANT ET POUR TOUS !

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Action collective

Stop au règlement Dublin !
Enregistrement des demandes d’asile maintenant et pour tou⋅te⋅s !

 

Après l’évacuation du Lycée Jean Quarré le 23 octobre 2015, les exilés qui occupaient le lieu ont été dispersés. Certains sont encore à la rue, dans des campements (notamment Place de la République), parce qu’ils n’ont pas été hébergés le jour de l’évacuation ou parce qu’ils l’ont été dans des centres à plusieurs centaines de kilomètres de Paris et qu’ils ont voulu revenir près du lieu où ils ont entamé leur demande d’asile. Dans le meilleur des cas, ils sont logés dans des centres d’hébergement pour une durée non déterminée, dont le renouvellement est entre autres conditionné aux démarches administratives engagées au regard de l’asile.

Rassemblement le vendredi 6 novembre 2015 à 14 heures
devant la préfecture – 92 boulevard Ney (métro porte de Clignancourt)

Aujourd’hui, la priorité des exilés du bâtiment occupé de l’ancien lycée Jean Quarré, victimes de la défaillance des pouvoirs publics qui ne fournissent pas un accueil décent à tous les demandeurs d’asile comme aux personnes précaires en général, est celle d’un hébergement stable et convenable pour tous.

Mais un autre problème fait son apparition. Beaucoup d’exilés qui sont présents au lycée occupé ou hébergés dans des centres d’hébergement sont placés par l’administration sous procédure dite « Dublin III », mécanisme basé sur le principe qu’une demande d’asile doit être examinée dans le premier pays européen dans laquelle la personne est arrivée. Les systèmes de fichage et de contrôles étant de plus en plus performants, la France essaye ainsi de « dubliner » de nombreuses personnes vers ces pays et les empêche par conséquent de voir leur demande d’asile instruite en France. Ces exilés sont contraints d’attendre de nombreux mois (environ une année) avant de savoir si la France va les renvoyer vers ce pays « responsable » ou s’ils vont être autorisés à demander l’asile en France (en 2013, à Paris, sur 710 décisions Dublin, au final 7 personnes ont été renvoyées).

Après 20 ans d’application désastreuse de ce mécanisme et au moment où les États de l’Union européenne s’entendent pour « relocaliser » les exilés arrivés en Italie et en Grèce afin de « soulager » ces premiers pays d’accueil, la France continue à appliquer cette procédure inefficace, inéquitable et injuste à ceux qui sont déjà présents sur son territoire.

Dès aujourd’hui, le règlement Dublin – qui a pour conséquence de laisser les personnes dans une situation d’attente interminable – ne doit plus être appliqué. Les demandeurs d’asile doivent pouvoir déposer leur demande dans le pays de leur choix à l’intérieur de l’Union européenne.

Aujourd’hui nous demandons :

  • Un hébergement immédiat et durable de tous les exilés présents au lycée et à la rue, leur assurant un suivi juridique de leur demande d’asile ;
  • L’enregistrement immédiat des demandes d’asile et l’annulation des procédures « Dublin » pour les habitants du lycée Jean Quarré et tous les exilés ;
  • Des papiers pour résider, circuler et travailler librement.

Des réfugiés du lycée Jean Quarré et des personnes solidaires

2 novembre 2015

Pour demander l’enregistrement immédiat par la France des demandes d’asile :
Rassemblement le vendredi 6 novembre 2015 à 14 heures
devant la préfecture
92 boulevard Ney (métro porte de Clignancourt)

Soutenus par :

Acort,
APSR,
Ardhis,
Association IDEAL-92,
Association des Marocains en France,
Association des Tunisiens en France,
ATMF,
Centre Primo Levi,
Cimade Ile de France,
CISPM,
CNT-éducation 75,
CNT Santé Social et Collectivités Territoriales RP,
CSP 75,
Dom’Asile,
Droits devant !!,
Espace Fârâbî,
Fasti,
Gisti,
IJAN,
JRS France,
LDH Fédération de Paris,
Mouvement Utopia,
Mrap,
Solidaire Paris,
Solidarité Jean Merlin,
UJFP,
Union syndicale Solidaires.

Alternative libertaire,
Ensemble !,
NPA,
Parti de Gauche.

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50e anniversaire de l’enlèvement de Mehdi Ben Barka à Strasbourg

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Le 29 octobre 2015, nous commémorons les 50 ans de l’enlèvement et de l’assassinat de Mehdi Ben Barka, 

figure de proue politique du Maroc et du Tiers-Monde.

Son parcours a été marqué par des évolutions rapides : de 1945 à son enlèvement puis son assassinat à Paris en 1965, Ben Barka n’a cessé de lutter pour la dignité et le droit à l’autodétermination des peuples. Il a connu un cheminement militant qui a fait de lui, à l’instar de Malcolm X, Patrice Lumumba, Che Guevara, Amilcar Cabral, Thomas Sankara et de tant d’autres assassinés, un homme dangereux pour les puissants de ce monde. Cet automne-là, il était en train de coordonner, sur le plan international, l’organisation à Cuba de la première conférence de solidarité des peuples d’Afrique, Asie et Amérique latine.

Les services secrets marocains, français, israéliens et américains ont collaboré pour l’élimination de ce militant infatigable qui devenait plus que gênant pour les uns et les autres.

Aujourd’hui la vérité n’a toujours pas été faite sur les conditions exactes de sa disparition.
Tout comme les signataires du « Manifeste pour la Vérité dans l’affaire Ben Barka», « nous refusons que, au bout de 50 ans, le manque de volonté politique aboutisse à l’enfouissement du
dossier judiciaire, à une seconde mort de Ben Barka et à l’impunité des criminels. »

Lundi 9 novembre 2015, à la Maison des Syndicats de Strasbourg, une exposition sera visible à partir de 14h, le film « Ben Barka : 

une équation marocaine » sera projeté à 20h, suivi d’un débat en présence de son fils Bachir Ben Barka.

Pour toute information supplémentaire :
– Alexandre Papadopoulos : 07 53 70 31 60
– Antonio Gomez : 06 27 16 16 57

Le collectif « D’ailleurs nous sommes d’ici » dont fait partie l’ATMF

 

Le communiqué de presse en version PDF : Communiqué de presse du 28 octobre 2015 (1)

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Communiqué : tous les prétextes sont bons pour censurer l’ATMF !

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Le Maire d’Argenteuil (LR) exige le retrait de l’Agora de l’Hôtel de ville, d’une partie  de l’exposition « Ceux qui marchent encore » réalisée par Echo des Cités pour les 30 ans de la Marche pour l’égalité de 1983.

L’ATMF célèbre ses 30 ans depuis le 2  et jusqu’au 24 octobre avec une série de manifestations pour rendre hommage à ceux et à celles qui ont fait de l’ATMF ce qu’elle est aujourd’hui.

Dans ce cadre et en partenariat avec la municipalité qui a pris en charge

toute la communication relative aux 30 ans de l’association.

L’ATMF en accord avec la municipalité a mis  en place le dernier évènement à l’Agora de l’hôtel de ville par l’exposition à 3 volets  « les 30ans, 30 portraits » et les 30 affiches des archives de l’ATMF et « Ceux qui marchent encore ».

Au 2ème jour de l’exposition à l’hôtel de ville, Mr Le Maire demande à voir de toute urgence le président de l’ATMF pour le sommer de retirer certains panneaux de l’exposition « Ceux qui marchent encore.. ».

Cette interdiction arbitraire, nous appelle avec amertume l’année de l’Algérie en 2003 où l’ATMF s’était vue interdire par le même Maire, l’accès à la médiathèque Robert Desnos pour la tenue d’une conférence littéraire.

Nous sommes scandalisés par le manque de discernement et la censure affichée par le Maire.

Nous refusons fortement d’amputer l’exposition et d’occulter ainsi tout un pan de l’histoire de l’immigration faisant partie intégrante de l’histoire de notre pays la France !

Nous avons décidé de retirer toute l’exposition suite à cet incident grave et  regrettable !

Cette exposition est désormais visible à l’ATMF jusqu’au 23/10/15.

NEMRI   Mohamed

ATMF

                                                                                                                                                               Président

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Marche de la Dignité et contre le racisme – 31 octobre 2015

 

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Avec le soutien d’Angela Davis

En octobre 2005, étaient fauchées à Clichy sous bois, les jeunes vies de Ziad et Bouna, une tragédie mettant en cause des fonctionnaires de police. Depuis, la stratégie de l’État français, loin de chercher à châtier les coupables, consiste uniquement à fuir ses responsabilités. Comme il l’a fait dans les dizaines de crimes policiers depuis des décennies.

Ce même mois d’octobre 2005, comme réponse à leur mort, un vent de colère secoua toutes les banlieues de France pendant des semaines. Les interprétations les plus courantes de ces émeutes incriminèrent à juste titre la déshérence des quartiers, les conditions sociales lamentables, le chômage, la vie dure : une véritable guerre sociale faite aux pauvres. Mais elle ne dirent pas assez combien au cœur de cette révolte, figurait, forte, l’exigence de respect. La dénonciation du mépris par lequel avait été traitée la mort de ces deux adolescents et à travers leur cas, la dénonciation du mépris souverain dans lequel sont tenus les habitants des quartiers, leur attachement à la dignité collective.

Vingt ans plus tôt en 1983, ce sont déjà d’autres violences policières qui poussèrent des jeunes issus de l’immigration post-coloniale à mener à travers la France la Marche de 1984, la fameuse marche pour l’égalité. Égalité sociale, bien sûr mais aussi égalité de considération. Les jeunes disaient « Nous ne sommes pas du gibier à flics, nous sommes des êtres humains ! » L’État se devait de la briser. Il mit alors tout en oeuvre pour saboter cette auto-organisation en médiatisant à outrance certaines officines pseudo-antiracistes. Celles-ci s’employèrent de tous leurs moyens financiers à étouffer la Marche pour l’égalité sous les milliers de décibels de concerts gratuits et leur anti-racisme de pacotille.

Aujourd’hui, comme il y a 30 ans, comme il y a 10 ans, loin d’avoir renoncé à ses comportements passés, l’État français ne sait que renforcer tous ses dispositifs de surveillance et de répression. En plus des conditions sociales toujours plus déplorables, le harcèlement des populations des quartiers, leur humiliation, constituent le quotidien pour les Noirs, les Arabes, les Rroms, les Blancs des quartiers. Dans ce paysage dévasté, le crime policier n’est jamais fortuit. Il est l’aboutissement de toute la logique d’un État qui n’a pour nous que désintérêt et mépris.

Le crime policier est l’expression achevée du racisme d’État. C’est celui-ci qui conditionne des fonctionnaires puissamment armés à passer à l’acte, c’est lui qui les dispense de réfléchir au moment tragique, qui leur donne le temps de se saisir de leur arme, d’ajuster et de tirer à mort ou d’écraser la poitrine et la gorge de leur proie sous la clef d’étranglement. Le message implicite que délivre le crime policier est simple. « Non seulement vous n’êtes pas des êtres humains comme les autres, mais avec vous nous pouvons aller jusqu’à la mise à mort et les meurtriers sont assurés de l’impunité ». À ce jour, rarissimes sont les procès ayant abouti favorablement. Le crime policier n’est jamais un homicide involontaire, il n’est jamais gratuit, il est là pour répandre la consternation, la désolation dans les cœurs et les esprits des familles endeuillées, pour nous faire renoncer à être traités comme des êtres humains. Il n’épargnera personne, il est là pour nous terroriser. C’est pourquoi comme il y a 30 ans, comme il y a dix ans, contre l’humiliation quotidienne, contre le mépris, contre l’islamophobie, la négrophobie, la rromophobie, galopantes, contre les crimes policiers, s’impose une nouvelle marche : la marche de la dignité. Notre réaction puissante, organisée, confiante est la seule façon d’enrayer notre écrasement collectif annoncé.

C’est à cette grande Marche de la Dignité que nous vous convions le 31 octobre prochain.

Amal Bentounsi, le 8 mai 2015, à Saint-Denis

 

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Au nom du MAFED, collectif de la Marche des Femmes pour la Dignité composé de :

Sihame ASSBAGUE – Rania AYOUB – Rachida AZIZ – Paola BACCHETTA – BAMS – Noria BELGHERRI – Anissa BENAISSA – Leila BENDERRA – Hind BEN FARES – Feiza BEN MOHAMED – Amal BENTOUNSI Nargesse BIBIMOUNE – Karima BOUACHE – Houria BOUTELDJA – Sarah CARMONA – CASEY – Samia CHALA – Imen CHATTEUR – Ismahane CHOUDER – Gerty DAMBURY – Inès DE LUNA – Rokhaya DIALLO – Éva DOUMBIA – Soraya EL KAHLAOUI – Fanny ESSIYE – Mireille FANON MENDÈS-FRANCE – Nawel GAFSIA – Tauana Olivia GOMES-SILVA – Zeineb GUEDIONNI – Nacira GUÉNIF-SOUILAMAS – Hanane KARIMI – Mebarka KASSAM – Fethia KERKAR – Fatima KHEMILAT – Stella MAGLIANI-BELKACEM – Rania MAJDOUB – Ouafa MAMECHE – Bahiya MANSAR – Fatou MEITE – Safyia MEZIANI – Zakia MEZIANI – Karima MONDON – Samia MOUCHARIK – Ketty NESTOR – Laetitia NONONE – Bahija OUEZINI – Ndella PAYE – Farida RÉMILA – Zohra REZGANI – Malika SABEG – Maboula SOUMAHORO – Hanifa TAGUELMINT – Nadia TAHHAR – Vanessa THOMPSON – Haifa TLILI – Joby VALENTE – Françoise VERGES – Héla YOUSFI – Louisa YOUSFI – Smina ZEKRINI

 

en collaboration avec les personnalités et organisations de l’immigration et des quartiers populaires et/ou subissant le racisme

Acide (Agir contre les inégalités et les discriminations ethno-raciales) – Association des marcheurs de 1983 – Association des travailleurs maghrébins de France – Association marocaine des Droits humains, section Paris/IDF – Association pour la reconnaissance des droits et libertés aux femmes musulmanes – BDS France Paris – Brigade Anti-Négrophobie – Cases Rebelles – Collectif Afro-Fem – Collectif Ali Ziri – Collectif Citoyens – Collectif contre Exhibit B – Collectif des baras – Collectif des Féministes pour l’Égalité – Collectif des filles et fils d’Africains déportés – Collectif des Musulmans de France – Collectif James Baldwin – Collectif Stop le contrôle au faciès – Comité de soutien des sans-papiers 92 – Convergence Citoyenne Ivryienne – Droit à la différence – Éducation en héritage – Espoir et Fraternité Tsigane de Franche-Comté – Falsafa – Fédération des Musulmans du Sud – Femmes en lutte 93 – Femmes plurielles – Femmes sans frontières – Ferguson in Paris – Fondation Frantz Fanon – Front Uni de l’Immigration et des Quartiers Populaires – Intégration 21 – La Voix des Rroms – Les Indivisibles – Les Peaux Cibles – Groupe LOCs (Lesbians of color) – Mamans Toutes Égales – Mémoires en marche – Mwasi collectif – Parti des Indigènes de la République – Respaix Conscience Musulmane – Réveil des consciences – Rez’O – Romano Godjako Truj – Urgence Notre Police Assassine – Zonzon 93

Houda Asal (sociologue) – Djamel Atallah (ancien marcheur) – Rabha Attaf (grand reporter) – Baro Syntax (artiste) – Hocine Ben (slameur) – Sabreen Bint Loula (réalisatrice, militante) – Jean-François Boclé (artiste) – Saïd Bouamama (sociologue) – Nadir Bouhmouch (cinéaste et photographe) – Francis Carole (professeur d’Histoire, Martinique) – Raphael Confiant (écrivain) – Disiz (artiste) – Kamel Djellal (président du Collectif Citoyens) – Daniel Dobat (professeur, Martinique) – Samia Errazouki (co-éditrice de Jadaliyya) – Esperanza Fernandez (artiste) – Joao Gabriell (militant, bloggueur) – Saddok Guitoun (président du Comité de soutien aux sans-papiers 92) – Hamé (artiste) – Malika Hamidi (sociologue, directrice du European Muslim Network) – IAM (groupe de rap) – Amadou Ka (président des Indivisibles) – Almamy Kanouté (militant associatif et politique) – Kiddam (artiste) – Jessica Koumé (dont l’époux, Amadou Koumé, a été tué par la police en mars 2015) – Aissata Kouyaté (artiste) – La Rumeur – Les Nubians (artistes) – Esse Lawson (comédienne) – Elli Medeiros (artiste) – Médine (artiste) – Marwan Mohammed (sociologue) – Tarek Mouadane (fondateur de l’association Bleu Blanc Rouge) – Nakk (artiste) – Princess Érika (artiste) – Zahia Rahmani (écrivain) – Ali Rahni (militant associatif) – Joss Rovélas (militant associatif) – Saadane Sadgui (fondateur des JALB, Jeunes Arabes de Lyon et sa Banlieue) – Shuck One (plasticien) – Omar Slaouti (militant associatif) – Scred Connexion (groupe de rap) – Skalpel (artiste) – Youkoff (artiste) – Youssoupha (artiste) – Z.E.P (artiste)

 

avec le soutien de

Aquitaine Décroissance – Centre d’Études et d’Initiatives de Solidarité Internationale (CEDETIM) – Fédération des Associations de Solidarité avec les Travailleurs Immigrés (FASTI) – Femmes en Luth – Groupe d’intervention et de soutien des immigré-e-s (GISTI) – Les désobéissants – Liste des sans-voix – Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) – Réseau pour une gauche décoloniale – Revue Mouvements – Union Juive Française pour la Paix (UJFP) –

Ali Aissaoui (médecin) – Jean Asselmeyer (Réalisateur, Directeur du Panorama du Cinéma Algérien Nîmes) – Clémentine Autain (directrice de Regards et élue à Sevran) – Nadia Ben Moussa (élue FDG à Villeneuve Saint Georges) – Mohamed Ben Yakhlef (élu Ensemble/FDG à Villeneuve Saint Georges) – Olivier Besancenot (porte-parole du NPA) – Alima Boumediene Thiery (militante associative et politique) – Henri Braun (avocat) – Laurent Cauwet (éditeur Al Dante) – Insaf Chebaane (élue FDG à Villeneuve Saint Georges) – Omar Cheriguene (élu FDG à Villeneuve Saint Georges) – Christian Darceaux (militant altermondialiste décolonial) – Christine Delphy (sociologue, féministe) – Virginie Despentes (écrivaine et réalisatrice) – Cédric Durand (économiste) – Éric Fassin (sociologue) – Nanou Ferrier (enseignante, militante) – Géraldine Franck (militante égalitariste) – Laurent Gabaroum (syndicaliste) – François Gèze (Directeur de collection à La Découverte) – Imen Guedda (élue FDG à Villeneuve Saint Georges) – Anouk Guiné (Groupe de Recherche Identités et Cultures, Université du Havre) Éric Hazan (éditeur) – Imhotep (artiste, IAM) – Raphaël Liogier (Professeur des universités, IEP d’Aix-en-Provence, Collège international de philosophie) – Nicola Lo Calzo (photographe) – Frédéric Lordon (philosophe, directeur de recherche au CNRS) – Morgane Merteuil (féministe) – China Miéville (écrivain) – Bernard Noël (écrivain) – Océane Rose Marie (comédienne, auteure) – Olivier Neveux (professeur d’études théâtrales) – Julien Salingue (docteur en science politique) – Catherine Samary (économiste altermondialiste) – Michèle Sibony (professeure, militante UFJP) – Patrick Simon (démographe) – Odile Schwertz-Favrat (militante associative) – Antoine Volodine (écrivain)

et à l’international

Association Genre et Migration (Belgique) – Bruxelles Panthères (Belgique) – Azira’s way (Belgique) – Fight Racism Fight Imperialism (Royaume-Uni) – Center for Constitutional Rights (USA) – Ontario Coalition Against Poverty (Canada) – Salvage (Royaume-Uni) – Planners Network (Canada) – Institute for Critical Social Analysis at Rosa Luxemburg Stiftung (Allemagne) – Jacobin (magazine, USA) – Abolitionist Law Center (USA) – Community Justice Project (USA) – Democratic Socialism (membre de United Left coalition -Slovénie) – Muslim Identities and Cultures, University of California (Berkeley – USA) – Trayvon Martin Organizing Committee (USA) – Action Against Black Genocide (USA) – Red Thread (Guyana) – Planners Network International (Canada) – No One Is Illegal Toronto (Canada) – Toronto New Socialists (Canada) – Socialist project Toronto (Canada) – Aoki Center for the Critical Study of Race and Nation (UC Davis School of Law – USA) – US Campaign for the Academic and Cultural Boycott of Israel (USA) – Faculty For Palestine (Canada), Caribbean Philosophical Association (International) – Network for Police Monitoring (Royaume-Uni) – ATTAC/CADTM (Maroc) – Social Text (review – USA) – Human Rights Network (USA) – HDK (Halkların Demokratik Kongresi/Congrès démocratique des peuples, Turquie) – GIRA, groupe d’études féministes et politiques (Université de Bahia, Brésil) – Decoloniality Europe (Pays-Bas)

Angela Davis (activiste américaine, professeure de philosophie) – Aminata Traoré (ancienne ministre de la Culture du Mali, écrivaine) – Tariq Ramadan (professeur d’études islamiques à Oxford) – Asma Lamrabet (directrice du centre d’études féminines en Islam, Maroc) – Marie Nassif-Debs (professeur à l’Université libanaise, présidente de l’association « Egalité-Wardah Boutros pour les Droits de la Femme ») – Omar Radi (journaliste, Maroc) – Vince Warren (executive director, Center for Constitutional rights) – Gay J McDougall (Leitner Center for International Law and Justice) – Ramon Grosfoguel (professeur à l’Université de Berkeley) Monica Adams (Freedom Inc.) – Nouria Ouali (professeur, ULB – Belgique) – Sunaina Maira (Professor, University of California Davis, USA) – Rabab Abdulhadi (Professeur, Director AMED, San Francisco State University, USA) – Zillah Eisenstein (ecrivaine, militante, professeur, USA) – Nelson Maldonaro-Torres (professeur, ancien président de Caribbean Philosophical Association -USA) – Howard Winant (Professeur, Directeur UC Center for New Racial Studies, Santa Barbara -USA) – Minoo Moallem (professeur, University of California, Berkeley -USA) – Fatima El-Tayeb (Professeur, Director Critical Gender Studies, University of California, San Diego, USA) – Jin Haritaworn (Professeur, York University, USA) – Cei Bell (écrivain et artiste, USA) – Neferti Tadiar (professeur, Barnard College, USA) – Nivedita Menon (Professeur, Jawaharlal Nehru University, Inde) – Zulema Valdez (professeur, University of Calfornia, Merced, USA) – Kehaulani Kauanui (Professeur, Wesleyan University Middletown, USA) – Jacqueline Nassy Brown (Professeur, Hunter College and The Graduate Center, USA) – Norma Cantú (professeur, Latino/a Studies, University of Missouri, Kansas City, USA) – Roshanak Kheshti (Professeur, Ethnic Studies, University of California, San Diego, USA) – Sangeeta Ray (Professeur, University of Maryland College Park, USA) – Dina Siddiqi (Professeur, Brac University, Bangladesh) – Piya Chatterjee (Professeur, Chair Dpt. Feminist, Gender and Sexuality Studies, Scripps College -USA) – Sirma Bilge (Professeur, Universite de Montreal, Canada) – Sharad Chari (professeur, University of the Witwatersrand Johannesburg, Afrique du Sud) – Sheba Chhachhi (artiste, Inde) – Hatem Bazia (National Chair, American Muslims for Palestine, Senior Lecturer, UC Berkeley -USA) – Sima Shakhsari (professeur, Wellesley College, USA) – Tanya Boza (professeur, University of California, Merced, USA) – Patricia Penn Hilden (Professeur Emerita, Native American Studies, USA) – Norma Alarcon (Professeur Emerita, Chicana Studies, University of California, USA) – Nighat Said Khan (Executive Director ASR Resource Centre and Dean of Studies Institute of Women’s Studies, Pakistan) – Nadine Nabor (professeur, University of Illinois -USA) – Pratibha Parmar (film maker, USA) – France Winddance Twine (professeur, University of California, Santa Barbara, USA) – Fouzieyha Towghi (Militante, Lecturer University of California Berkeley, USA) – Taru Dalmia (musicien, groupe The Ska Vengers -Inde) – Samara Chopra (musicienne, groupe The Ska Vengers -Inde) – Zakia Salime (Professeur de sociologie à l’Université de Rutgers, USA) – Angela Harris (professeur, University of California Davis School of Law, USA) – Suhraiya Jivraj (Senior Lecturer, Kent Law School, and activist, Royaume-Uni) – Soraya Tlatli (professeur, University of California Berkeley, USA) – Jaribu Hill (Mississippi Workers’ Center for Human Rights, USA) – Ethel Brooks (Department of Gender Studies, Rudgers University, USA) – Jane Gordon (The Carribean Philosophical Association, USA) – Sunera Thobani (Critical Race and Postcolonial Feminist Theory Group, University of British Columbia, Canada) – Ruth Wilson Gilmore (professeur, Associate Director du Center for Place, Culture and Politics, University of New York, USA) – Maurice Moe Mitchell (membre du Black Lives Matter) – Geneviève Rail (Institut Simone-De Beauvoir, Concordia University, Canada) – Kristin Ross (essayiste, professeur de littérature comparée à la NY University)

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Rassemblement en solidarité avec le peuple palestinien et sa jeunesse

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Collectif pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens

en solidarité avec le peuple palestinien et sa jeunesse

rassemblement

mercredi 21 octobre 18 heures

place de l’Opéra

Depuis des mois, des évènements d’une gravité extrême meurtrissent la Palestine. En Cisjordanie, à Jérusalem-Est et à Gaza, l’armée israélienne tue. Les colons massacrent, provoquent, profanent et démolissent sans limite, au mépris des principes fondamentaux du droit international.

Le gouvernement israélien porte l’entière responsabilité de la dégénération d’une situation devenue explosible et incontrôlable.

C’est pourquoi en solidarité avec la résistance palestinienne, le Collectif national pour une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens appelle tous les démocrates épris de paix et de justice à se rassembler.

Nous dirons avec force :

       Stop à l’agression israélienne

       Sanctions contre Israël

       Solidarité avec le soulèvement de la jeunesse palestinienne

       Arrêt du blocus de Gaza

       Respect de la résolution 194 sur le droit au retour

       Libération de tous les prisonniers politiques palestiniens

       Mise sous protection internationale du peuple palestinien

       Reconnaissance des droits nationaux du peuple palestinien

 

Plus que jamais :

 

La France doit reconnaître l’Etat de Palestine, agir au Conseil de Sécurité pour faire échec au gouvernement de Benyamin Netanyahou

 

La France doit agir en Europe pour la suspension de l’accord Union européenne/Israël

 

signataires membres du Collectif pour une Paix Juste et Durable entre Israéliens et Palestinien

 

Agir Contre le Colonialisme Aujourd’hui (ACCA) – AFD International – AILES Femmes du Maroc – Alternative Libertaire (AL) – Américains contre la guerre (AAW) – Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF) – Association des Tunisiens en France (ATF) – Association France Palestine Solidarité (AFPS) – Association Nationale des Elus Communistes et Républicains (ANECR) – Association pour la Taxation des Transactions financières et pour l’Action Citoyenne (ATTAC) – Association pour les Jumelages entre les camps de réfugiés Palestiniens et les villes Françaises (AJPF) – Association Républicaine des Anciens Combattants (ARAC) – Association Universitaire pour le Respect du Droit International en Palestine (AURDIP) – Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple Palestinien (CCIPPP) – Cedetim / IPAM – Collectif des Musulmans de France (CMF) – Collectif Faty Koumba : Association des Libertés, Droits de l’Homme et non-violence – Collectif interuniversitaire pour la coopération avec les Universités Palestiniennes (CICUP) – Collectif Judéo-Arabe et Citoyen pour la Palestine (CJACP) – Collectif Paix Palestine Israël (CPPI Saint-Denis) – Comité de Vigilance pour une Paix Réelle au Proche-Orient (CVPR PO) – Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient du 5e arrt (CJPP5) – Droit-Solidarité – Ensemble – Europe Ecologie les Verts (EELV) – Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR) – Fédération Syndicale Unitaire (FSU) – Forum Palestine Citoyenneté – Gauche Unitaire (GU) – Génération Palestine – La Courneuve-Palestine – le Mouvement de la Paix – les Femmes en noir – Ligue des Droits de l’Homme (LDH) – Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté, section française de la Women’s International League for Peace and Freedom (WILPF) (LIFPL) – Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) – Mouvement Jeunes Communistes de France (MJCF) – Mouvement Politique d’Emancipation populaire (M’PEP) – Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) – Organisation de Femmes Egalité – Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF) – Parti Communiste Français (PCF) – Parti de Gauche (PG) – Participation et Spiritualité Musulmanes (PSM) – Socialistes pour la Paix – Sortir du colonialisme – Une Autre Voix Juive (UAVJ) – Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens (UTIT) – Union Générale des Etudiants de Palestine (GUPS-France) – Union Juive Française pour la Paix (UJFP) – Union Nationale des Etudiants de France (UNEF) – Union syndicale Solidaires

 

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Mobilisation des travailleurs sans-papiers au syndicat nationale des hôteliers, restaurateurs, cafetiers et traiteurs (SYNHORCAT)

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Pour être régularisés dans le cadre de la circulaire Valls de novembre 2012, les travailleur(e)s sans-papiers, qui sont autant réfugiés économiques et climatiques que politiques, doivent produire des fiches de paye et un contrat de travail.

L’aggravation de la crise a pour conséquence la hausse du chômage et la précarisation de plus en plus accentuée de dizaines de milliers de ces travailleurs.

Cette précarisation et le maintien dans l’illégalité des sans-papiers, organisés par les pouvoirs politique et économique, permet à une frange du patronat peu scrupuleuse de les exploiter par le travail dissimulé, leur interdisant tout espoir de régularisation.

C’est pourquoi, après le 6 mars au Ministère du Travail et le 17 avril à la Confédération Générale Des Petites et Moyennes Entreprises (CGPME)où plus de 500 travailleurs sans-papiers se sont mobilisés pour exiger leur régularisation, une nouvelle mobilisation aura lieu vendredi 23 octobre au SYNHORCAT.

Ce syndicat patronal, affilié à la CGPME, représente des secteurs d’activité qui recrutent de nombreux sans-papiers. Il ne peut continuer à fermer les yeux face à nombre de ses entreprises adhérentes qui surexploitent cette main d’œuvre et se soustraient ainsi au versement de leurs cotisations patronales.

A la suite des revendications portées auprès de la CGPME, nous exigeons du SYNHORCAT qu’il envoie à toutes ses entreprises adhérentes une directive pour que les patrons concernés délivrent une promesse d’embauche à tous les travailleurs sans-papiers de leur entreprise qui se seront déclarés.

Nous exigeons en outre que le SYNHORCAT interpelle les pouvoirs publics afin que cette promesse d’embauche débouche sur une régularisation avec une carte de 10 ans.

La dernière régularisation massive remonte à 1983, il y a 32 ans !! Il est plus que temps de remettre les compteurs à zéro.

Le gouvernement doit régulariser enfin les sans-papiers vivant et travaillant en France, pour en finir avec la course au profit, la surexploitation, l’extension du travail dissimulé ainsi que celle d’un patronat « indélicat » et les attaques incessantes sur l’égalité des droits.

MANIFESTATION VENDREDI 23 OCTOBRE A 15 H 30                                 DEPART PLACE DE LA REPUBLIQUE JUSQU’AU SIEGE DU SYNHORCAT


A L’APPEL DE
 : UNION NATIONALE DES SANS-PAPIERS – CAMPAGNE RACKET SUR LES TRAVAILLEURS SANS-PAPIERS – INTERSYNDICALE MINISTERE DU TRAVAIL

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Appel à défendre l’association « Auto Ecole plus »

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Fathi Tlili, directeur de « Auto Ecole plus » – une association d’insertion sociale qui réalise des programmes de formation en faveur des jeunes chômeurs et Rmistes – est en grève de la faim, depuis le 16 octobre, pour protester contre la décision des responsables du conseil général de la Seine-Saint-Denis de supprimer les subventions et les financements des projets de son association.

Fathi Tlili a eu recours à ce moyen de lutte après avoir tenté toutes les démarches administratives nécessaires et les tentatives de négociations avec les responsables du département. Il a mené des actions citoyennes et démocratiques (pétitions, manifestations…) pour faire valoir ses droits et sauver son projet associatif d’insertion, sans aucune écoute des autorités départementales de la Seine-Saint-Denis. Il a donc estimé qu’il ne lui restait plus qu’une seule arme : la grève de la faim !

Fathi Tlili met ainsi sa santé et sa vie en danger, pour résister à la mise à mort d’un projet d’insertion social – qui a fait ses preuves depuis vingt-cinq ans –, aux fins d’aider de centaines de jeunes chômeurs et Rmistes pour trouver un travail, et de les sauver de la marginalisation, dans un département sinistré.

L’association « Auto Ecole plus » est un centre de formation de jeunes chômeurs et Rmistes démunis, leur permettant d’obtenir l’indispensable permis de conduire gratuitement afin de les aider dans leur recherche d’emploi.

Cette décision est grave : elle rejoint d’autres décisions à l’encontre d’associations démocratiques de l’immigration qui luttent désespérément pour leur survie afin de poursuivre leurs engagements laïques en faveur du droit des immigrés à la pleine citoyenneté.

Soutenons Fathi Tlili dans sa lutte jusqu’à la satisfaction de sa demande de voir son association « Auto Ecole plus » poursuivre son combat social en faveur des jeunes défavorisés.

Nous exigeons l’arrêt de l’hémorragie du financement des associations démocratiques et le rétablissement de leur subvention afin de poursuivre leurs activités dans les quartiers et auprès des populations nécessiteuses.

 

Premiers signataires :

Fédération des Tunisiens citoyens des deux rives (FTCR)

Association des Tunisiens en France  (ATF)

Association des travailleurs maghrébins en France (ATMF)

Association des Marocains en France (AMF)

Association démocratique des Tunisiens en France  (ADTF)

Union des travailleurs immigrés tunisiens (UTIT)

Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie (ACORT)

 

Contact Nassera Akrour : ecoleplusauto.tlili@wanadoo.fr  –  tel 0652422596

 

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Appel à rassemblement : tous et toutes aux côtés du peuple palestinien

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Tous et toutes aux côtés du peuple palestinien

Depuis plusieurs semaines, la jeunesse palestinienne se soulève à Jérusalem-Est, en Cisjordanie, à Gaza, en Israël même, et combat avec des armes dérisoires l’oppression, la colonisation, la répression de l’État d’Israël.

Cette révolte populaire spontanée , quoique prétende la propagande sioniste, ne répond pas à des ordres qui viendraient de l’Autorité palestinienne ou du Hamas.

C’est la riposte souvent individuelle ou de petits groupes contre les provocations des colons sur l’Esplanade des mosquées.

C’est l’exaspération de tout un peuple emprisonné par le blocus de Gaza qui se poursuit après les milliers de morts et de blessés de l’été 2014.

C’est la révolte de ceux-celles qui ne croient plus à un prétendu processus de paix mort et enterré depuis des années.

Quand la colonisation devient insupportable, que toute perspective d’une vie normale disparaît, alors, ceux qui n’ont rien à perdre que la vie s’arment de couteaux pour tuer l’ennemi quitte à perdre leur vie.

Et pendant ce temps, les puissances du monde, les USA, l’Europe, les pays arabo-musulmans même, laissent faire.

Les médias français établissent une fausse équivalence entre la violence de l’opprimé et celle, surarmée, de l’oppresseur et traitent d’antisémites ceux qui s’opposent à la politique criminelle du gouvernement israélien

Ne laissons pas le peuple palestinien seul. Qu’il sache qu’il peut compter sur la solidarité internationale des peuples.

C’est le moment de renforcer la campagne internationale de Boycott Désinvestissements Sanctions.

Halte à l’agression, à l’occupation de la Palestine !

Retrait d’Israël de la Cisjordanie occupée, de Jérusalem-Est, arrêt du blocus de Gaza !

Libération de tous les prisonniers palestiniens !

Droit au retour des réfugiés palestiniens !

Palestine vivra !

Palestine vaincra !

Tous et toutes à la manifestation

Vendredi 16 octobre 2015 Place Kléber Strasbourg 18h

Premiers signataires :

— ATMF Association des Travailleurs Maghrébins de France
— UJFP-Alsace Union juive française pour la paix
— IJAN International jewish antizionist network
— Collectif Judéo Arabe et Citoyen pour la Palestine
— TEJE – Travailler Ensemble Jeunes et Engagé-e-s
— UD CGT du Bas-Rhin
— Attac Strasbourg
— AFPS ALSACE
— NPA 67
— Alsace-Syrie
— MJC 67 – Mouvement des Jeunes Communistes du Bas-Rhin
— Union des Etudiants Communistes de Strasbourg
— Parti Communiste Français Fédération du Bas-Rhin