Association des Travailleurs Maghrébins de France
10 rue Affre - 75018 Paris
01 42 55 91 82 national@atmf.org

By

Pétition « Pour nous, c’est définitivement non ! »

CaptureLogo

Ainsi le président de la République a décidé de modifier la Constitution dans le pire sens qui soit. Nous appelons les citoyens et les citoyennes à manifester d’ores et déjà leur opposition à ces projets en signant la pétition suivante :

« Pour nous, c’est définitivement non !

Non au projet de déchéance de la nationalité, non à une démocratie sous état d’urgence, non à une réforme constitutionnelle imposée sans débat, en exploitant l’effroi légitime suscité par les attentats.

Nous n’acceptons pas la gouvernance de la peur, celle qui n’offre aucune sécurité mais qui assurément permet de violer nos principes les plus essentiels.

Notre rejet est absolu. Nous appelons tous ceux et celles qui partagent une autre idée de la France à le manifester. »

29 décembre 2015

Les signatures sont recueillies à l’adresse suivante :
http://www.nousnecederonspas.org/petition/

À l’initiative de :

AFD International, Agir pour le changement démocratique en Algérie (Acda), Altertour, Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort), Association démocratique des Tunisiens en France (ADTF), Association femmes solidaires comité Saint-Denis, Association France Palestine solidarité (AFPS), Association des Marocains en France (AMF), Association pour la reconnaissance des droits et libertés aux femmes musulmanes (ARDLFM), Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Association des Tunisiens en France (ATF), Association des universitaires pour le respect du droit international en Palestine (Aurdip), Attac, Cadac, Cedetim, CGT Police Paris, Centre islamique Philippe Grenier (CIPG), Cercle Condorcet de Paris, Collectif BDS Saint-Etienne, Collectif CGT Insertion-Probation (UGFF-CGT), Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), Collectif féministes pour l’égalité, Collectif Judéo Arabe et Citoyen pour la Palestine (CJACP), Collectif Mémorial 98, Collectif national des Faucheurs volontaires, Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), Collectif Stop le contrôle au faciès, Comité pour le développement et le patrimoine (CDP), Commission islam et laïcité, Conseil national des associations familiales laïques (Cnafal), Confédération générale du travail (CGT), Coordination de l’action non-violente de l’Arche (Canva), Coordination contre le racisme et l’islamophobie (CRI), Droit solidarité, Emmaüs international, Espace franco-algérien, Fédération internationale des Ligues des droits de l’Homme (FIDH), Fédération nationale de la Libre pensée, Fédération des Tunisiens citoyens des deux rives (FTCR), Femmes égalité, Filles et fils de la République (FFR), Fondation Copernic, Halte OPGM07, Ipam, Justice et libertés Strasbourg , La Cimade, Le Gisti, Le Mouvement de la paix, Liberpensula Frakcio de Sat, Ligue des droits de l’Homme, Mamans toutes égales (MTE), Minga-agir ensemble pour une économie équitable, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Osez le féminisme !, Planning familial, Powerfoule, Réseau d’alerte et d’intervention pour les droits de l’Homme (RaidH), Réseaux citoyens Saint-Etienne, Réseau éducation sans frontières (RESF), Revue Inprecor, Revue Regard, Romeurope 94, Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat de la magistrature (SM), Syndicat national des journalistes (SNJ), SNJ-CGT, SNPES-PJJ/FSU, Solidaires étudiant-e-s, Union générale des fédérations de fonctionnaires CGT (UGFF-CGT), Union juive française pour la paix (UJFP), Unef, Union syndicale de la psychiatrie (USP), Union syndicale solidaires.

By

Communiqué de l’ATMF : l’injustifiable !

CaptureLogo
L’ATMF condamne avec la plus grande fermeté l’injustifiable expédition punitive organisée contre toute une population du quartier des « Jardins l’Empereur » d’Ajaccio en Corse, le 25 décembre 2015.
C’est la population musulmane y compris ses enfants mineurs, qui était visée par cette déferlante de la haine : la mosquée saccagée, des exemplaires du Coran déchirés ou brûlés, les halls d’immeubles dégradés, les slogans clairement racistes tagués et criés « Arabi Fora ! Arabes dehors ».
Nous joignons notre appel à celui de toutes les forces politiques de Corse qui ont dénoncé cette agression et alerté sur les dérives extrêmement dangereuses de cette expédition sans précédent.
Nous dénonçons de toutes nos forces les politiques de discrimination généralisée mises en œuvre depuis des décennies dans les quartiers et les cités populaires et qui en ont fait des « ghettos » (reconnus en tant que tels par l’actuel premier ministre sans rien y faire !).
La privation des droits fondamentaux élémentaires et la ségrégation sociale peuvent rendre aveugles – d’autant que l’on se vit en tant que citoyen à part entière de l’endroit où l’on « survit » et qui nous a vu naître.
C’est au titre de citoyens comme les autres, justement, que le droit commun s’applique.
C’est à la justice et à elle seule que revient le droit de poursuivre et de juger ceux qui se sont rendus coupables d’actes de violences quelle que soit leur origine.
 
Le Bureau National de L’ATMF
Paris, le 26 décembre 2015

By

Ils ont osé ! Ils sèment la hogra !

CaptureLogo
Rarement  nous avons été aussi en colère qu’aujourd’hui !
Le 23 décembre 2015  en Conseil des ministres, l’introduction de la déchéance de la nationalité française pour les binationaux nés en France poursuivis pour crime de terrorisme a été maintenue dans le projet de réforme constitutionnelle.
La déchéance de la nationalité pour les binationaux nés en France !!!
C’est briser le principe d’égalité érigé par une constitution historique et parmi les premières au monde à reconnaitre les mêmes droits à tous ses citoyens.
C’est rompre ce même principe que de ne pas réserver les mêmes peines à tous les français.
C’est là créer deux catégories de français.
C’est reconnaitre que ces binationaux ne sont pas vraiment de « vrais » français et ne le seront jamais alors que les autres le sont ?
C’est reconnaitre implicitement que dans la société française il n’y a que des bons français et que les autres, binationaux,  sont influencés par un sang impur et sauvage du à leur autre nationalité ?
C’est là une manière pour la France de se dédouaner de toute responsabilité alors que ce sont des enfants  de la République.
C’est là seulement une tactique politicienne, bassement électoraliste, mais absolument humiliante pour 4 millions de français et leurs familles ?
La France va donc renvoyer ses enfants dans des pays qui ne les ont pas fait grandir.
La France n’est pas responsable de cela en rien, elle est belle, elle est de « race blanche », elle est « judéo-chrétienne » et cette vermine terroriste binationale et en particulier musulmane, car ne nous mentons pas c’est bien de cette vermine là qu’il s’agit, ne peut être issue que des anciennes colonies.
Que doit penser aujourd’hui l’ensemble des binationaux, ces nouveaux bannis de la République, qui ne se sentaient déjà que des français de seconde zone ?
La réactivation de cette mesure de Vichy dont « l’histoire n’est pas soldée » réveillera à coup sur les vieux démons du contentieux colonial voire impérialiste, les rapports de domination et de l’humiliation d’une autre époque qui perdure.
Dans un contexte aussi chargé, comme il ne l’a peut-être jamais été, la déchéance de nationalité va-t-elle changer d’un iota l’exaltation d’un candidat à la terreur nourri par une idéologie meurtrière?
A quelle catégorie  et courant politique faut-il, historiquement relier la surenchère actuelle du parti socialiste au pouvoir, qui rejoint et met en pratique des mesures de haine, de division et de discrimination généalogique?
Cinquante jours après la décapitation du droit de vote des étrangers par ce même gouvernement, socialiste, qui reconnaissait la ghettoïsation de nos quartiers et banlieues.
 La boucle est-elle bouclée ?
Au-delà des forces xénophobes et racistes qui attaquent d’un front qui n’était pas attendu, d’autres forces progressistes et humanistes, égalitaires et respectueuses lèveront leurs voix.
Avec elles, nous ne nous laisserons pas intimider, nous agirons pour le droit à l’égalité, plus que jamais !!!
Le Bureau National de L’ATMF
Paris , le Jeudi 24 Décembre 2015

 

By

Communiqué de l’ATMF sur l’interdiction de la tenue de la formation de la CMODH à Alger

Capture

Sens, le 16 décembre 2015

COMMUNIQUE

                                   

L’Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF) a appris avec tristesse et indignation le refus des autorités algériennes d’autoriser la tenue d’une formation à Alger le 11, 12 et 13 décembre de la coordination des organisations maghrébines des droits de l’Homme (CMODH).

 

Alors que la formation était programmée de longue date, les membres des organisations qui composent la COMDH ont été surpris d’apprendre à leur arrivée à l’aéroport HAOURI BOUMEDIENE que les autorités algériennes interdisaient la rencontre et la formation malgré les démarches réglementaires entreprises au préalable. La CMODH  n’a reçu aucun refus avant l’arrivée des représentants des organisations en Algérie.

 

Pourquoi les autorités algériennes ont-elles interdit la formation? Ont-elles  eu peur que les membres de la CMODH se forment ? L’ATMF dénonce avec force la décision des autorités algériennes  et la considère comme une atteinte à la Liberté fondamentale des Droits de l’Homme.

 

La CMODH est une organisation qui œuvre pour promouvoir le respect des droits de l’Homme dans les pays du Maghreb. Les rencontres de Tunisie en mars 2015 et au Maroc en octobre 2015 n’ont posé aucun problème. Pourquoi tant d’arbitraire en Algérie?

 

L’ATMF en tant que membre important de la CMODH dénonce avec force l’attitude des autorités algériennes d’empêcher la tenue de cette formation nécessaire et utile pour mener à bien le travail entrepris par la CMODH dans les différents pays du Maghreb. L’ATMF appelle tous les démocrates au Maghreb et en France à interpeller les autorités algériennes sur cette décision injuste et contraire aux droits élémentaires des citoyens maghrébins.

 

NON à la bureaucratie et l’arbitraire, OUI à la démocratie et à l’état de droit dans tout le Maghreb.

 

                                        Larbi EL HADRACHI

                                                                               Membre du bureau de la CMODH

                                                                               représentant de l’ATMF

Lire le communiqué en version PDF : Communiqué CMODH

By

Action collective : sortir de l’état d’urgence

Capture3-300x107

En réaction à l’horreur des attentats, l’état d’urgence a été décrété par le gouvernement, puis aggravé et prolongé pour une durée de trois mois. Nos organisations ont immédiatement exprimé leurs craintes vis-à-vis de ce régime d’exception ; ces craintes sont aujourd’hui confirmées par l’ampleur des atteintes aux libertés constatées depuis quelques semaines. Nous assistons à un véritable détournement de l’état d’urgence qui cible également des personnes sans aucun lien avec des risques d’attentat. Ces abus doivent cesser.

La volonté de se rassembler et de manifester ensemble a prévalu après les attentats commis à Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher de Vincennes, en janvier 2015. Elle prévaut encore. Or, depuis le 13 novembre 2015, les interdictions visant les mobilisations sur la voie publique se multiplient. Manifester n’est plus un droit, et les rares concessions accordées par les préfectures, qui attendent souvent le dernier moment pour informer de leurs intentions, entravent dans les faits son exercice.

Le ministère de l’Intérieur justifie tout cela par son incapacité à sécuriser les parcours alors même qu’il autorise, dans le même temps, les rencontres sportives et des événements tels que les marchés de Noël, qui se tiennent sur la voie publique. L’interdiction des rassemblements et manifestations entraîne la multiplication des arrestations, des gardes à vue, des assignations à résidence, un fichage policier des militants, et, pour quelques-uns, des condamnations. Qui peut croire que cela soulage les autorités ? La censure, ici, s’avère doublement contreproductive…

L’état d’urgence autorise par ailleurs des perquisitions sur ordre des préfectures, de jour comme de nuit, en dehors de tout cadre judiciaire, sur le fondement de fiches possiblement erronées, de dénonciations, d’informations et de soupçons sujets à caution. Plus de deux mille six cents intrusions discrétionnaires sont intervenues à domicile, dans des mosquées, des commerces, interventions souvent violentes, sans qu’aucune mise en examen pour terrorisme n’ait eu lieu. Rien n’indique qu’une telle frénésie va s’arrêter, chacun peut en être victime.

Les assignations à résidence se multiplient sur la base de motifs aussi vagues que la présence sur le lieu d’une manifestation ou le fait de « connaître » tel ou tel individu. Ces graves restrictions sont appliquées, sans distinction, et de manière massive, d’autant que les juridictions administratives ont montré qu’elles s’en accommodent, quitte à ce que les libertés en souffrent. Elles reprennent à leur compte toutes les allégations du ministère de l’Intérieur et, comble de la démission, sont nombreuses à considérer qu’il n’y aurait pas d’urgence à statuer sur l’état d’urgence.

L’état d’urgence et le climat de guerre intérieure alimenté par le gouvernement contribuent au renforcement des amalgames et aux pratiques discriminantes, notamment de la part des forces de police. Ce ne sont pas « les terroristes qui sont terrorisés », ce sont des jeunes et des populations victimes de l’arbitraire en raison de leur origine et/ou de leur religion qui voient leur situation encore davantage fragilisée.

Reprenant à son compte les exigences de l’extrême droite, FN en tête, le gouvernement s’engage honteusement dans une modification de la Constitution visant à étendre la déchéance de la nationalité aux binationaux nés en France.

Ces multiples atteintes portées au contrat démocratique sont une mauvaise réponse aux actes terroristes. Notre pays a été blessé, mais loin d’en apaiser les plaies, l’état d’urgence risque de les exacerber en appauvrissant notre démocratie, en délégitimant notre liberté.

Dans ces circonstances, nous appelons les pouvoirs publics à :

  • jouer leur rôle de garants de la défense des droits et des libertés publiques ;
  • rétablir, sans délai, le droit plein et entier de manifester ;
  • cesser les perquisitions et les assignations à résidence arbitraires et à agir dans le cadre de procédures judiciaires ;
  • mettre en place des garanties effectives de contrôle ;
  • lever l’état d’urgence ;
  • renoncer à une réforme constitutionnelle préparée dans l’urgence et au contenu inacceptable.
Paris, le 17 décembre 2015

Signataires :

AFD International, Agir pour le changement démocratique en Algérie (Acda), Altertour, L’Appel des appels, Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort), Association démocratique des Tunisiens en France (ADTF), Association française des juristes démocrates (AFJD), Association France Palestine solidarité (AFPS), Association Grèce France Résistance, Association interculturelle de production, de documentation et de diffusion audiovisuelles (AIDDA), Association des Marocains en France (AMF), Association pour la reconnaissance des droits et libertés aux femmes musulmanes (ARDLFM), Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Association des Tunisiens en France (ATF), Association des universitaires pour le respect du droit international en Palestine (Aurdip), Attac, Cadac, Cedetim, Centre islamique Philippe Grenier (CIPG), Centre de recherche et d’information pour le développement (Crid), CGT-Police Paris, Collectif 3C, Collectif des 39, Collectif CGT Insertion-Probation (UGFF-CGT), Collectif Judéo Arabe et Citoyen pour la Palestine (CJACP), Collectif Stop le contrôle au faciès, Confédération générale du travail (CGT), Confédération nationale du logement (CNL), Confédération paysanne, Conseil national des associations familiales laïques (Cnafal), Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), Collectif des féministes pour l’égalité (CFPE), Collectif Memorial 98, Collectif des musulmans de France (CMF), Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), Comité pour le développement et le patrimoine (CDP), Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), Commission islam et laïcité, Confédération syndicale des familles (CSF), Coordination de l’action non-violente de l’Arche (Canva), Coordination des collectifs AC !, Droits devant !, Droit au logement (Dal), Droit solidarité, Emmaüs France, Emmaüs International, Fédération internationale des Ligues des droits de l’Homme (FIDH), Fédération nationale de la Libre pensée, Fédération des Tunisiens citoyens des deux rives (FTCR), Femmes Solidaires, Filles et fils de la République (FFR), Fondation Copernic, Fondation Danielle Mitterrand France Libertés, Genepi, Ipam, La Cimade, La Ligue de l’enseignement, La Quadrature du Net, Le Gisti, Le Mouvement de la paix, Les Amoureux au ban public, Les Céméa, Ligue des droits de l’Homme (LDH), Maison des potes, Mamans toutes égales (MTE), Minga-agir ensemble pour une économie équitable, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Observatoire international des prisons (OIP) – section française, Organisation de femmes égalité, Osez le féminisme !, Planning familial, Réseau d’alerte et d’intervention pour les droits de l’Homme (RaidH), Réseau éducation sans frontières (RESF), Réseau euromaghrébin culture et citoyenneté (REMCC), Réseau Euromed France (REF), Réseau Immigration Développement Démocratie (IDD), SNPES-PJJ/FSU, Solidaires étudiant-e-s, Solidarité laïque, Sud Intérieur, Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat français des artistes interprètes (SFA), Syndicat de la magistrature, Syndicat de la médecine générale, Syndicat national des arts vivants (Synavi), Syndicat national des journalistes (SNJ), Syndicat national unitaire interministériel des territoires, de l’agriculture et de la mer (SNUITAM – FSU), SNJ-CGT, Unef, Union générale des fédérations de fonctionnaires CGT (UGFF-CGT), Union juive française pour la paix (UJFP), Union nationale lycéenne (UNL), Union syndicale de la psychiatrie (USP), Union syndicale Solidaires, Union des travailleurs immigrés tunisiens (Utit).

Associations locales et autres :
Asti 93, Collectif 07 stop au gaz et huile de schiste, Collectif BDS Saint-Etienne, Collectif Justice & Libertés (Strasbourg), Collectif Maquis de Corrèze, Collectif Romeurope 94, la revue Ecole émancipée, Espace franco-algérien, Faucheurs volontaires de la Loire, la revue Inprecor, le journal Regards, Réseaux citoyens Saint-Etienne, Vigilance OGM 18.

 

By

Meeting unitaire : « levée de l’état d’urgence ! »

Capture

Meeting Unitaire

Le 17 décembre 2015 à 19h

A la Bourse du Travail – Rue Château d’eau – République – Paris 

 

– Respect de la liberté de manifester, de se réunir et de s’exprimer ; 

– Pour la levée immédiate de l’état d’urgence, et contre l’état d’exception permanent ;

– Arrêt des poursuites contre les manifestants, les militants des mouvements sociaux, et contre la stigmatisation des migrants et des quartiers populaires ;

– Abandaon de la constitutionnalisation de l’état d’urgence et de la déchéance de la nationalité

A l’appel de (1er signataires): AC!, ACORT, ADTF, AMF, APEIS, ATMF, ATTAC, CEDETIM, CFPE, CGT 75, CNT RP, Col. 3C, Col. des désobéissants, Col. des sans voix 18e, COPAF, CRLDHT, CSP 75, DAL, Droits devant, Ecologie sociale, FASTI, Femmes égalité, Fondation Copernic, FTCR, FUIQP, Initiative Décroissante pour le Climat, IPAM, MCTF, MNCP, MRAP, Rés. pour une Gauche Décoloniale, Syndicat de la Magistrature, SNES PJJ, Solidaire, Solidaires étudiant-e-s, SUD Aérien, SUD PTT, Sortir du colonialisme, Survie, UJFP, UTIT …


Avec le soutien de : Alternative libertaire, CGA, Ensemble, NPA, PCOF, PG …

 

MISE A JOUR : le meeting a fait salle comble jeudi dernier, avec de très nombreuses associations, syndicats et partis politiques représentés.

IMG_0021

By

Manifestation « Migrants : bienvenue ! », samedi 19 décembre à Paris

Capture

 

A l’occasion de la journée internationale des migrantEs, plus que jamais :  MigrantEs : Bienvenue

Un drame se déroule aux portes de l’Europe. Fuyant les guerres et les crises des millions de personnes quittent leur pays. Des milliers d’entre elles viennent trouver refuge vers l’Europe. La seule réponse qui leur est faite est la fermeture des frontières.

Des drames se déroulent aussi au cœur de l’Europe. Aujourd’hui à Calais près de 7 000 personnes vivent dans des conditions effroyables, tandis qu’à Paris nombre de migrantEs se retrouvent à la rue. Nous ne pouvons accepter que des gens soient condamnés à vivre dans de telles conditions.

Nous dénonçons les politiques française et européenne qui créent ces situations à Calais comme aux portes de l’Europe.

Nous demandons immédiatement des conditions d’accueil dignes pour tous et toutes. Qu’ils/elles soient nomméEs réfugiéEs, migrantEs ou sans-papiers, nous exigeons des droits égaux pour touTEs, des titres de séjour, l’accès aux soins et au logement.

Aujourd’hui l’Europe a fait la preuve de son incurie. Il faut supprimer le règlement de Dublin et démanteler Frontex qui sont les premières causes des drames que vivent aujourd’hui les migrants.

 

NOUS APPELONS À MANIFESTER
LE SAMEDI 19 DECEMBRE
 2015 À 15H

AU DÉPART DE BARBES (ARRIVÉE PLACE DE LA RÉPUBLIQUE)

 

Affiche-manifestation-Migrants-19DÉC-BAT

 

EDIT : quelques photos de la manifestation !

 

IMG_0051

 

IMG_0046

By

Communiqué du REF : restons mobilisés !

arton1056

 

Le Réseau Euromed France (REF), collectif d’organisations non gouvernementales françaises engagées dans les relations euro-méditerranéennes, dénonce avec la plus grande fermeté la série d’attaques meurtrières qui a touché dernièrement la ville de Beyrouth (12 novembre), Paris (13 novembre) et Tunis (24 novembre).

Ces attaques contre nos sociétés, de part et d’autre de la Méditerranée, montrent à quel point les enjeux qui touchent l’avenir de nos pays sont communs.

Le REF exprime sa plus grande solidarité envers les victimes et leurs familles.

Il appelle à la vigilance de chacun, pour que la sidération ne laisse pas place au repli sur soi et ne justifie pas le tout sécuritaire. La sécurité n’est pas qu’une affaire de défense du territoire, elle passe avant tout par un investissement dans le collectif, la solidarité, l’éducation, la culture, l’emploi et la justice sociale.

Il appelle aussi à la mobilisation et à l’engagement citoyen en France, en Europe et en Méditerranée. Il est aujourd’hui urgent de reconstruire du sens et de donner confiance dans le changement démocratique.

Paris, le 27 novembre 2015

Les 43 membres du REF : Action pour le Développement Intégré et la Formation (ADIF), – ADICE – Agence de Promotion des Cultures et du Voyage (APCV) – Agence de Promotion et d’ingénierie interculturelles (AP2i) – Animateurs socio-urbains sans frontière (ASF) – Association des Femmes de l’Europe Méridionale (AFEM) – Association des Marocains en France – Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF) – Association des Tunisiens en France (ATF) – Association Migrations, Solidarités et Échanges pour le Développement (AMSED) – Associations de Soutien Social et de Développement des Actions Culturelles en Méditerranée (ASSDAC.MED) – Ateliers Sans Frontière – Centre d’actions et de réalisations internationales (CARI) – Centre d’Education et de Formation Interculturel Rencontre (CEFIR) – Collectif Judéo Arabe et Citoyen pour la Paix (CJACP) – Collectif Subito Presto-Association Trisunic – Comité pour le Développement et le Patrimoine (CDP) – Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) – Compagnie Lalage – Confédération Générale du Travail (CGT) – COSIM Nord Pas-de-Calais – Euromed IHEDN – Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR) – Fédération régionale des Acteurs Intervenants auprès des Chibanis (FRACHI) – Fondation René Seydoux – Forum Femmes Méditerranée (FFM) – France Terre d’Asile – Groupement des retraités éducateurs sans frontières (GREF) – Initiatives et Changement – Instants Vidéos Numériques et Poétiques – Institut de Coopération Sociale Internationale (ICOSI) – Institut de la Méditerranée de Corse (IMC) – iReMMO – L’Officina – Ligue de l’Enseignement FAIL 13 – Ligue des Droits de l’Homme (LDH) – Méditerranées – NOUAS – Plateforme des ONG françaises pour la Palestine – Programme Solidarité Eau (pS-Eau) – Solidarité laïque – U Marinu – Younga Solidaire

 

By

La SNCF s’obstine et fait appel : remobilisons les solidarités contre les discriminations !

CaptureLogo

 

La SNCF a fait appel ce 23 novembre 2015 du jugement qui l’a condamnée le 21 septembre 2015 en faveur des cheminots dits contractuels étrangers (voir notre communiqué du 21 septembre 2015), pour la plupart des Marocains. Dont acte.

Leur victoire en première instance a révélé le statut d’indigénat, le traitement d’infra-droit, les discriminations avérées qu’une des plus grandes entreprises françaises a pratiqué pendant plus de 40 ans.

Si les indemnités que la SNCF a été condamnée à payer sont bien en-deçà du préjudice que les cheminots étrangers ont subi, cette victoire est totale quant au recouvrement de la dignité de travailleur.

L’égalité entre cheminots français et immigrés est enfin obtenue au bout de presque 20 ans de combats. Une victoire aussi et surtout pour tous les discriminé-e-s quelque soit leur condition. Et qui ouvre de nouvelles voies pratiques, des formes de lutte exemplaires, des espoirs réalisables, des résistances solidaires, en France et au-delà.

Si la SNCF fait appel du jugement du 21 septembre 2015 alors qu’en termes financiers cela ne lui coûte même pas la moitié de la masse salariale qui  est due aux cheminots étrangers, n’est-ce pas la volonté de contrer l’esprit de conquête des droits par la lutte déterminée et sa réappropriation par tous les discriminés qui motive, sur le fond et stratégiquement, la décision d’appel de la SNCF ?

Voici pourquoi nous appelons tous les cheminots, français et immigrés, à se mobiliser au niveau national et localement, autour de l’égalité des droits pour tous les cheminots. Nous appelons les associations issues de l’immigration et leurs partenaires à appuyer et à relayer l’implication des organisations syndicales ouvrières : Sud-rail, CGT, CFDT, FO et CFTC pour faire aboutir notre lutte commune contre toutes les formes de discrimination.

L’ATMF est résolument mobilisée avec son réseau, ses partenaires en France et dans les pays d’origine d’agir y compris par la constitution de partie civile, pour soutenir, médiatiser et accompagner la lutte des cheminots.

Nous appelons nos partenaires, individuels et collectifs dans les pays dont sont originaires les cheminots discriminés, à solliciter des juristes pour affirmer et défendre leur cause auprès de leurs familles restées au pays et auprès des médias locaux.

Enfin, nous appelons toutes les forces qui luttent pour le droit à l’égalité, en général, à dénoncer, devant leurs représentations officielles et par tous les moyens, le silence des Etats coresponsables des conventions bilatérales, écrites ou tacites, qui génèrent et/ou renforcent les discriminations et les inégalités contre l’immigration.

 

ATMF

Paris, le 26 novembre 2015

By

Communiqué commun : Nous ne céderons pas !

 CaptureLogo

 

Nous ne céderons pas !

 

Ceux qui, au nom de Daech, ont fait subir à Paris et à Saint-Denis un moment d’inhumanité absolue ne nous feront pas céder. Rien ne peut justifier ces assassinats, ici ou ailleurs. Chacune des victimes vit en nous parce que nous appartenons à la même humanité. Notre solidarité à leur égard et à l’égard de leurs familles est totale. Ce crime est immense mais c’est en continuant à vivre librement et fraternellement que notre réponse sera à la hauteur.

Nous ne sommes pas naïfs : nous savons que ces actes de terrorisme appellent des réponses à la mesure du danger qu’ils représentent. Comme nous savons que le rôle des forces de l’ordre et de la justice est essentiel pour protéger nos libertés. Mais cela ne doit pas nous empêcher de réfléchir aux réponses que notre société doit apporter à ces actes et à celles déjà mises en œuvre.

C’est la démocratie qui est mise à mal quand le Parlement est appelé à délibérer d’un jour à l’autre, sous la pression de l’émotion et les assauts de démagogie de responsables politiques qui cultivent la peur.

Après la prorogation de l’état d’urgence et l’extension des pouvoirs de police, d’autres mesures sont encore annoncées par le président de la République.

Il nous paraît essentiel de rappeler que rien ne doit nous faire sortir de l’Etat de droit et nous priver de nos libertés. L’état d’urgence ne peut devenir un état permanent et les conditions de sa mise en œuvre ne sauraient entraver la démocratie sociale, l’exercice de la citoyenneté et le débat public.

Depuis 1986, les lois accordant plus de pouvoirs aux forces de l’ordre, organisant une justice d’exception et restreignant nos libertés, au prétexte de lutter contre le terrorisme, s’empilent. L’adoption d’autres dispositifs législatifs, y compris d’ordre constitutionnel, exige de poser la question de leur efficacité et de l’atteinte supplémentaire aux libertés qu’ils constituent. Avant de modifier la loi et de conférer à l’Etat des pouvoirs accrus, il faut que celui-ci s’interroge sur ce qui n’a pas permis d’éviter une telle abomination. La réponse des autorités se veut martiale, elle n’est pas une assurance de sécurité et ne garantit en rien le respect de nos libertés.

Vouloir priver de leur nationalité jusqu’aux personnes nées françaises, c’est délivrer une nouvelle fois le message d’une France divisée. Le silence du président de la République, lors de la réunion du Parlement, sur l’indispensable engagement de l’Etat en faveur de l’égalité des droits, de la justice sociale, sur le développement des services publics, contre toutes les discriminations et contre toutes les manifestations de racisme accroît dramatiquement le sentiment d’exclusion que vit toute une partie de notre peuple. Il donne ainsi un peu plus corps à la stigmatisation croissante qui s’exerce mettant en péril notre volonté de vivre ensemble.

Nous voulons que ces dramatiques événements soient, au contraire, l’occasion de construire un autre chemin que celui qui nous est proposé. Un chemin qui refuse de désigner des boucs émissaires et qui refuse que la France soit en guerre contre elle-même. Un chemin qui donne à la paix et à l’égalité des droits toute leur place et qui s’engage en faveur d’une France solidaire, ouverte à l’autre, accueillante, libre et fraternelle.

Pour nos libertés, pour une société où la fraternité a toute sa place, nous ne céderons pas à la peur dans laquelle veulent nous faire vivre ceux et celles qui font de la mort leur raison de vivre.

Nous appelons les femmes et les hommes de ce pays à rester solidaires et à lutter contre toute forme de racisme. Nous appelons aussi à la défense des libertés car nous ferons prévaloir en toutes circonstances notre liberté d’information, d’expression, de manifestation et de réunion. Nos organisations construiront, partout en France, ces lieux qui nous permettront de débattre et nous exercerons une vigilance permanente afin que nos droits et libertés soient préservés et que nul ne soit victime de discriminations.

 

 

 

 

Premiers signataires :

AFD International, Agir pour le changement démocratique en Algérie (Acda), Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort), Association des Marocains en France (AMF), Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Association des Tunisiens en France (ATF), Association des universitaires pour le respect du droit international en Palestine (Aurdip), Association française des juristes démocrates (AFJD), Association France Palestine solidarité (AFPS), Association Grèce France Résistance, Association interculturelle de production, de documentation et de diffusion audiovisuelles (AIDDA), Association pour la reconnaissance des droits et libertés aux femmes musulmanes (ARDLFM), Associations démocratiques des Tunisiens en France (ADTF), Attac, Cadac, Cedetim, Confédération générale du travail (CGT), Conseil national des associations familiales laïques (Cnafal), Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), Collectif 3C, Collectif des 39, Collectif des féministes pour l’égalité (CFPE), Comité pour le développement et le patrimoine (CDP), Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), Commission islam et laïcité, Confédération syndicale des familles (CSF), Collectif des musulmans de France (CMF), Coordination des collectifs AC !, Droit au logement (Dal), Droit solidarité, Droits devant !!, Emmaüs France, Emmaüs International, Fédération des Tunisiens citoyens des deux rives (FTCR), Fédération nationale de la Libre pensée, Fédération internationale des Ligues des droits de l’Homme (FIDH), Filles et fils de la République (FFR), Fondation Copernic, Fédération syndicale unitaire (FSU), Genepi, Ipam, La Cimade, La Quadrature du Net, Le Mouvement de la paix, Ligue des droits de l’Homme (LDH), Le Gisti, Les Amoureux au ban public, Les Céméa, Maison des potes, Mamans toutes égales (MTE), Médecins du monde, Mrap, OIP – section française, Organisation de femmes égalité, Planning familial, Réseau éducation sans frontières (RESF), Réseau euromaghrébin culture et citoyenneté (REMCC), Réseau Euromed France (REF), SNPES-PJJ/FSU, Snuclias-FSU, Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat national des journalistes (SNJ), Unef, Union des travailleurs immigrés tunisiens (Utit), Union juive française pour la paix (UJFP), Union nationale lycéenne (UNL), Union syndicale de la psychiatrie (USP), Union syndicale Solidaires