Association des Travailleurs Maghrébins de France
10 rue Affre - 75018 Paris
01 42 55 91 82 national@atmf.org

By

Au Pont Corbeau à Strasbourg Cortège vers la place du 17 octobre 1961

Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d’Algériens manifestaient pacifiquement à Paris contre le couvre-feu discriminatoire qui leur avait été imposé par Maurice Papon, préfet de police de Paris. Ils défendaient leur droit à l’égalité, leur droit à l’indépendance et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Ce jour-là, et les jours qui suivirent, des milliers de ces manifestants furent arrêtés, emprisonnés, torturés – notamment par la force de police auxiliaire – ou pour nombre d’entre eux, refoulés en Algérie.

Des centaines perdirent la vie, victimes d’une violence et d’une brutalité extrême des forces de police.

55 ans après, la Vérité est en marche. Cependant la France n’a toujours pas reconnu sa responsabilité dans les guerres coloniales qu’elle a menées- en particulier la guerre d’Algérie – ni le cortège de drames et d’horreurs qu’elles ont entraînés, comme ce crime d’Etat que constitue le 17 octobre 1961.

Cette année, le 17 octobre 2016, nous avons appelé à lutter contre le racisme d’Etat, l’islamophobie et les violences policières à caractère raciste dont la justice est complice et dont les premières victimes sont les descendants des manifestants du massacre en 1961 et des victimes de l’Etat colonial français.

Depuis plusieurs décennies, ce sont des centaines de personnes qui ont perdu la vie dans des conditions similaires. Jeunes ou moins jeunes, presque toujours noires ou arabes, habitants de quartiers populaires, ils ont été tués dans l’indifférence générale et les responsables – directs ou indirects – de leur mort n’ont pas été condamnés.
Enquêtes bâclées, pressions politiques, indifférence médiatique, justice complice, etc. : tout est bon pour protéger policiers et gendarmes, à coup de non-lieux. Les contrôles au faciès systématiques sont ainsi autant de rappels quotidiens à un ordre raciste, auquel participe la justice, en garantissant une impunité presque totale aux agents coupables de ces violences.
Sous le label « politique de la ville », c’est en effet tout un dispositif ramifié et omniprésent de contrôle social et d’encerclement quasi-militaire des populations qui s’est construit au cours des trente dernières années dans les quartiers populaires, où sont concentrées les franges les plus opprimées du prolétariat. Conséquence de ce traitement d’exception qui prolonge, au moins en partie, les méthodes du colonialisme français : les violences policières à l’égard des non-blancs sont endémiques. Dans les quartiers populaires, on tue des noirs et des arabes en silence, et en général impunément.

17-octobre-1961

 

By

17 octobre 1961-17 octobre 2016 55ème Anniversaire-Vérité et Justice

Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d’Algériens manifestaient pacifiquement à Paris contre le couvre-feu discriminatoire qui leur avait été imposé par Maurice Papon, préfet de police de Paris et le Gouvernement de l’époque. Ils défendaient leur droit à l’égalité, leur droit à l’indépendance et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Ce jour-là, et les jours qui suivirent, des milliers de ces manifestants furent arrêtés, emprisonnés, torturés – notamment par la « force de police auxiliaire » – ou, pour nombre d’entre eux, refoulés en Algérie. Des centaines perdirent la vie, victimes d’une violence et d’une brutalité extrêmes des forces de police.

55 ans après, la Vérité est en marche. Cependant, la France n’a toujours pas reconnu sa responsabilité dans les guerres coloniales qu’elle a menées, – en particulier la Guerre d’Algérie – non plus que dans le cortège de drames et d’horreurs qu’elles ont entraînés, comme ce crime d’Etat que constitue le 17 octobre 1961. Le 17 octobre 2012, le Président de la République a certes fait un premier pas important, en déclarant : « Le 17 octobre 1961, des Algériens qui manifestaient pour le droit à l’indépendance ont été tués lors d’une sanglante répression. La République reconnaît avec lucidité ces faits. Cinquante et un ans après cette tragédie, je rends hommage à la mémoire des victimes. » Mais le terme de crime n’est pas repris, et la responsabilité, sous entendue, n’est pas clairement définie.

Nous demandons une parole claire aux autorités de la République, au moment où certains osent encore aujourd’hui continuer à parler des « bienfaits de la colonisation », à célébrer le putsch des généraux à Alger contre la République, à « honorer » les criminels de l’OAS.

Dans ce domaine, il est donc nécessaire que des mesures significatives soient prises :

* Que la création d’un lieu de mémoire voué à cet évènement, demandée dans la résolution votée par le Sénat en octobre 2012 qui reconnaissait elle aussi ce massacre, soit rapidement mise en œuvre par les autorités de l’Etat, de la Ville de Paris et la Région Ile-de-France

* Pour être fidèles à leur mission scientifique, les historiens ont besoin de pouvoir accéder librement aux archives, échapper aux contrôles des pouvoirs ou des groupes de pression et travailler ensemble, avec leurs homologues de l’autre rive de la Méditerranée.

* La vérité doit être dite sur l’organisation criminelle de l’OAS que certains, comme à Béziers avec le Maire Robert Ménard, et au sein de l’ancienne majorité présidentielle veulent la réhabiliter.

Ce n’est qu’à ce prix que pourra disparaître la séquelle la plus grave de la Guerre d’Algérie, à savoir le racisme, l’islamophobie dont sont victimes aujourd’hui nombre de citoyennes et citoyens, ressortissants d’origine maghrébine ou des anciennes colonies, y compris sous la forme de violences policières récurrentes, parfois meurtrières.

On ne construit pas la démocratie sur des mensonges et des occultations. Après un demi-siècle, il est temps :

* Que le Président de la République, au nom de la France, confirme, par un geste symbolique, la reconnaissance et la condamnation de ce crime d’état.

* que l’Etat français reconnaisse sa responsabilité dans l’internement arbitraire, pendant la Guerre d’Algérie, d’Algériens dans des camps.

* que la liberté d’accès aux archives soit effective pour tous, historiens et citoyens.

* que la recherche historique sur ces questions soit encouragée, dans un cadre franco-algérien, international et indépendant.

A l’occasion de ce 55ème anniversaire, nous exigeons Vérité et Justice.

Rassemblement le 17 Octobre 2016 à 18heures au Pont Saint Michel à PARIS

Signataires au 10 octobre 2016

appel-17oct-2016Associations : 4 ACG (Anciens Appelés en Algérie et leurs Amis Contre la Guerre), 17 octobre 61 contre l’oubli, 93 au Cœur de la République, Association Culturelle Les Oranges, ACCA (Association Contre le Colonialisme Aujourd’hui), ACDA (Association pour le changement et la démocratie en Algérie), Les Amis de Max Marchand, de Mouloud Feraoun et de leurs Compagnons, AFASPA (Association Française d’Amitié et de Solidarité avec les Peuples d’Afrique), ANPPROMEVO (Association Nationale pour la Protection de la Mémoire des Victimes de l’OAS), Au Nom de la Mémoire, APCV (Association de promotion de la culture et du Voyage), ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France), ARAC (Association Républicaine des Anciens Combattants), Comité Vérité et Justice pour Charonne, Entre les Lignes Entre les Mots, CRLDHT (Comité pour le Respect des Libertés et des droits de l’Homme en Tunisie), FNACA de Paris (Fédération Nationale des Anciens Combattants en Algérie, Maroc et Tunisie), Fondation Frantz Fanon, Harkis et droits de l’Homme, FTCR (Fédération des tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives), LDH (Ligue des Droits de l’Homme), MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’amitié entre les peuples), Sortir du Colonialisme, SURVIE,…

Organisations Syndicales : CNT-f (Confédération Nationale du Travail ), URIF-CGT (Union Régionale Ile de France de la CGT)

Partis politiques : Alternative Libertaire, EELV (Europe Ecologie les Verts), PCF (Parti Communiste Français), PG (Parti de Gauche)

appel-17oct-2016

By

RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN AUX DÉTENUS POLITIQUES

Le réseau ATMF était représenté le mercredi 03 Août 2016 au rassemblement de soutien aux détenus politiques de SIDI IFNI AIT-AAMRANE par des militants de l’ATMF Gennevilliers et de Moussem Barbes
Un nouveau procès s’ouvre ce jeudi 04 Aout au tribunal de Tiznit.
8 jeunes  et militants sont poursuivis suite aux événements du 25 Juillet dernier qu’a connu la ville de Sidi Ifni Ait-Baamrane. Ils sont victimes de l’acharnement du pouvoir à l’encontre d’une population marginalisée appauvrie, martyrisée…, mais combattante et digne.
Au fil des années, la population de Sidi Ifni Ait-Baamrane, n’a pas cessé de réclamer pacifiquement son Droit à bénéficier des richesses locales (notamment maritimes), une vraie politique de développement qui mettrait un terme à la marginalisation et au chômage massif dont sont victimes les jeunes, les diplômés ….
Le 25 juillet 2016, et après avoir essayé par tous les moyens de se faire entendre et valoir leurs Droits par les autorités marocaines et espagnoles, 8 jeunes militants et activistes ont procédé à l’occupation de l’ancien consulat espagnol dans la ville de Sidi Ifni pour demander l’activation de l’accord de Fès signé entre le Maroc et l’Espagne en 1969.
En réponse à leur mouvement pacifique les autorités marocaines ont procédé à l’arrestation de tous les jeunes participant au mouvement afin de les traduire au tribunal de Tiznit avec des accusations montées de toutes pièces.
Nous regrettons que les détenus politiques soient obligés d’avoir recours à la grève de la faim pour tenter de faire entendre leurs revendications légitimes aux autorités marocaines.
Nous tenons l’Etat Marocain pour responsable des dangers qu’ils encourent.
Les associations soussignées restent préoccupées par le sort réservé à ce groupe de jeunes détenus, et au détenu du mouvement amazigh Abderrahim Idoussalah, arrêté pour ses opinions et ses idées. Ces associations expriment leur solidarité avec les détenus politiques et la population de la région de Sidi Ifni Ait-Baamrane  et exigent :
La libération inconditionnelle des détenus politiques de Sidi Ifni et tous les détenus du mouvement Amazigh au Maroc.
La satisfaction des revendications légitimes de la population de Sidi Ifni Ait-Baamrane .
L’activation de l’accord de Fès de 1969 entre le Maroc et l’Espagne et le respect des Droits historiques de la population de Sidi Ifni Ait Baamrane.
Faire bénéficier la population des richesses locales
Premières associations signataires : ATMF, ASDHOM, AMF, RIAS, TAMAYNUT FRANCE, ACAL, TIDI, TIWIZI TANGARFA, LECIVIM…
                                                                                               Paris le 2 Août 2016

By

Appels au boycott, au désinvestissement et aux sanctions contre Israël Un droit d’expression légitime

 
Collectif pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens
 
Appels au boycott, au désinvestissement et aux sanctions contre Israël Un droit d’expression légitime
semaine d’action du 30 mai au 5 juin 2015
 
Dans le contexte général d’atteintes aux libertés que nous connaissons, la condamnation de militants appelant au boycott et à des sanctions contre l’Etat d’Israël afin qu’il respecte le droit international et l’ensemble des résolutions de l’O.N.U est une grave atteinte aux libertés citoyennes.
C’est pour avoir demandé dans le cadre de la campagne internationale « Boycott-Désinvestissement-Sanctions » (BDS) à des clients de supermarchés de s’abstenir d’acheter des produits exportés par Israël que 12 militants de Mulhouse ont été récemment condamnés par la Cour de cassation après avoir été relaxés par le tribunal de Grande Instance puis  condamnés, à nouveau par la cour d’appel de Colmar. Aujourd’hui, ces derniers en appellent à la Cour européenne des droits de l’homme, dernier rempart contre la volonté des autorités française de museler toute dénonciation de la politique israélienne.
 Car la France est le seul pays d’Europe qui agit de la sorte pour faire de l’appel au boycott un délit. Devant une atteinte aussi grave aux libertés, Il faut que se mobilisent toutes celles et ceux qui refusent de voir ces militants condamnés et cette expression réprimée.
C’est pourquoi, le Collectif national pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens appelle à une semaine d’action du 30 mai au 5 juin 2015 pour la défense des libertés et du droit au boycott, le droit à la solidarité, la fin de l’occupation, et l’exigence de sanctions contre l’Etat d’Israël tant qu’il viole le droit international et nie les droits nationaux du peuple palestinien.
 
Il invite à prendre localement toutes initiatives pour interpeller dans l’unité la plus large les autorités de l’Etat et demander l’abrogation des circulaires Alliot-Marie et Mercier.
signataires membres du Collectif pour une Paix Juste et Durable entre Israéliens et Palestiniens
 
 Agir Contre le Colonialisme Aujourd’hui (ACCA) – AFD International – AILES Femmes du Maroc – Alternative Libertaire (AL) – Américains contre la guerre (AAW) – Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF) – Association des Tunisiens en France (ATF) – Association France Palestine Solidarité (AFPS) – Association Nationale des Elus Communistes et Républicains (ANECR) – Association pour la Taxation des Transactions financières et pour l’Action Citoyenne (ATTAC) – Association pour les Jumelages entre les camps de réfugiés Palestiniens et les villes Françaises (AJPF) – Association Républicaine des Anciens Combattants (ARAC) – Association Universitaire pour le Respect du Droit International en Palestine (AURDIP) – Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple Palestinien (CCIPPP) – Cedetim / IPAM – Collectif des Musulmans de France (CMF) – Collectif Faty Koumba : Association des Libertés, Droits de l’Homme et non-violence – Collectif interuniversitaire pour la coopération avec les Universités Palestiniennes (CICUP) – Collectif Judéo-Arabe et Citoyen pour la Palestine (CJACP) – Collectif Paix Palestine Israël (CPPI Saint-Denis) – Comité de Vigilance pour une Paix Réelle au Proche-Orient (CVPR PO) – Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient du 5e arrt (CJPP5) – Droit-Solidarité – Ensemble ! – Europe Ecologie les Verts (EELV) – Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR) – Fédération Syndicale Unitaire (FSU) – Forum Palestine Citoyenneté – Génération Palestine – La Courneuve-Palestine – le Mouvement de la Paix – les Femmes en noir – Ligue des Droits de l’Homme (LDH) – Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté, section française de la Women’s International League for Peace and Freedom (WILPF) (LIFPL) – Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) – Mouvement Jeunes Communistes de France (MJCF) – Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) – Organisation de Femmes Egalité – Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF) – Parti Communiste Français (PCF) – Parti de Gauche (PG) – Parti de l’émancipation du peuple – Participation et Spiritualité Musulmanes (PSM) – Socialistes pour la Paix – Sortir du colonialisme – Une Autre Voix Juive (UAVJ) – Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens (UTIT) – Union Juive Française pour la Paix (UJFP) – Union Nationale des Etudiants de France (UNEF) – Union syndicale Solidaires
 
 

By

Collectif pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens : Appels au boycott, au désinvestissement et aux sanctions contre Israël Un droit d’expression légitime

Semaine d’action du 30 mai au 5 juin 2015

Dans le contexte général d’atteintes aux libertés que nous connaissons, la condamnation de militants appelant au boycott et à des sanctions contre l’Etat d’Israël afin qu’il respecte le droit international et l’ensemble des résolutions de l’O.N.U est une grave atteinte aux libertés citoyennes.
C’est pour avoir demandé dans le cadre de la campagne internationale « Boycott-Désinvestissement-Sanctions » (BDS) à des clients de supermarchés de s’abstenir d’acheter des produits exportés par Israël que 12 militants de Mulhouse ont été récemment condamnés par la Cour de cassation après avoir été relaxés par le tribunal de Grande Instance puis  condamnés, à nouveau par la cour d’appel de Colmar. Aujourd’hui, ces derniers en appellent à la Cour européenne des droits de l’homme, dernier rempart contre la volonté des autorités française de museler toute dénonciation de la politique israélienne.
 Car la France est le seul pays d’Europe qui agit de la sorte pour faire de l’appel au boycott un délit. Devant une atteinte aussi grave aux libertés, Il faut que se mobilisent toutes celles et ceux qui refusent de voir ces militants condamnés et cette expression réprimée.
C’est pourquoi, le Collectif national pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens appelle à une semaine d’action du 30 mai au 5 juin 2015 pour la défense des libertés et du droit au boycott, le droit à la solidarité, la fin de l’occupation, et l’exigence de sanctions contre l’Etat d’Israël tant qu’il viole le droit international et nie les droits nationaux du peuple palestinien.
 
Il invite à prendre localement toutes initiatives pour interpeller dans l’unité la plus large les autorités de l’Etat et demander l’abrogation des circulaires Alliot-Marie et Mercier.
signataires membres du Collectif pour une Paix Juste et Durable entre Israéliens et Palestiniens
 
 Agir Contre le Colonialisme Aujourd’hui (ACCA) – AFD International – AILES Femmes du Maroc – Alternative Libertaire (AL) – Américains contre la guerre (AAW) – Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF) – Association des Tunisiens en France (ATF) – Association France Palestine Solidarité (AFPS) – Association Nationale des Elus Communistes et Républicains (ANECR) – Association pour la Taxation des Transactions financières et pour l’Action Citoyenne (ATTAC) – Association pour les Jumelages entre les camps de réfugiés Palestiniens et les villes Françaises (AJPF) – Association Républicaine des Anciens Combattants (ARAC) – Association Universitaire pour le Respect du Droit International en Palestine (AURDIP) – Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple Palestinien (CCIPPP) – Cedetim / IPAM – Collectif des Musulmans de France (CMF) – Collectif Faty Koumba : Association des Libertés, Droits de l’Homme et non-violence – Collectif interuniversitaire pour la coopération avec les Universités Palestiniennes (CICUP) – Collectif Judéo-Arabe et Citoyen pour la Palestine (CJACP) – Collectif Paix Palestine Israël (CPPI Saint-Denis) – Comité de Vigilance pour une Paix Réelle au Proche-Orient (CVPR PO) – Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient du 5e arrt (CJPP5) – Droit-Solidarité – Ensemble ! – Europe Ecologie les Verts (EELV) – Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR) – Fédération Syndicale Unitaire (FSU) – Forum Palestine Citoyenneté – Génération Palestine – La Courneuve-Palestine – le Mouvement de la Paix – les Femmes en noir – Ligue des Droits de l’Homme (LDH) – Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté, section française de la Women’s International League for Peace and Freedom (WILPF) (LIFPL) – Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) – Mouvement Jeunes Communistes de France (MJCF) – Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) – Organisation de Femmes Egalité – Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF) – Parti Communiste Français (PCF) – Parti de Gauche (PG) – Parti de l’émancipation du peuple – Participation et Spiritualité Musulmanes (PSM) – Socialistes pour la Paix – Sortir du colonialisme – Une Autre Voix Juive (UAVJ) – Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens (UTIT) – Union Juive Française pour la Paix (UJFP) – Union Nationale des Etudiants de France (UNEF) – Union syndicale Solidaires

By

Oui, après cinq ans, le peuple syrien réclame toujours la liberté!

L’association Alsace-Syrie et l’ATMF organisent un rassemblement à la place Kléber (Strasbourg)  le samedi 19 mars 2016 à 15h30
Venez manifester votre solidarité avec le peuple syrien qui se bat pour sa dignité.
 

Oui, après cinq ans, le peuple syrien réclame toujours la liberté!

Cdkt0W4XEAAtwnU.jpg large

Profitant de l’arrêt partiel des bombardements, les Syriens recommencent à manifester en Syrie pour la liberté (100 points de manifestations vendredi dernier sans aucun drapeau noir mais seulement avec le drapeau de la révolution syrienne).

Ne tombons pas dans le jeu du régime qui souhaite faire croire que le choix se limite à sa dictature ou à Daesh.

Le peuple syrien aspire aux mêmes valeurs que les Français : liberté, démocratie et dignité

Le régime du dictateur Assad :

  • Emprisonne un citoyen : toutes les 4 minutes
    Blesse un citoyen : toutes les 10 minutes
    Fait disparaître un citoyen : toutes les 13 minutes
    Tue un citoyen : toutes les 15 minutes
    Tue 8 enfants : par jour
    Tue 4 citoyens sous la torture


    Pas d’impunité pour les responsables de crimes de guerre et de crimes contre l’Humanité.

Tous et toutes au rassemblement

Samedi 19 mars 2016 Place Kléber Strasbourg 15h30

LIBERTÉ, DIGNITÉ, DÉMOCRATIE, PEUPLE UNI,
LA SYRIE POUR TOUS
 
Ce sont ces slogans scandés, à travers le pays, par des manifestants pacifistes se rassemblant sur les grandes places de la plupart des villes : Homs, Hama, Deir Ezzor, Dar’a.
Les mêmes slogans sont scandés par de petits groupes de manifestants dans des quartiers de Damas où la présence massive des forces du régime et de ses sbires rendait tout rassemblement quasi impossible.
Le courage de ces manifestants était remarquable quand on connaît la terreur que les Assad font régner sur le pays depuis 50 ans : disparitions, emprisonnements des mois, voire des années sans jugement), tortures…
Parce qu’ils ont surmonté leur peur et ont osé défier le régime en manifestant, les forces du régime et ses services secrets ont tiré à balles réelles sur des manifestants qui n’avaient que leur voix pour arme !
Dès le premier rassemblement de contestation, le régime a crié au complot, à la présence des terroristes, des djihadistes. Pour appuyer ses dires, il a libéré des prisonniers islamistes et de droit commun.
Cinq ans après les premiers rassemblements et les premières manifestations, la Syrie est un champ de ruines. Plus de 15 millions (sur 23 millions en 2011) ont tout perdu : déplacés à l’intérieur du pays, réfugiés dans les pays voisins, ou dispersés partout dans ce monde, pour les plus ‘chanceux’ !
Le sort de la Syrie n’est plus entre les mains des Syriens. Ce sont les puissances internationales et régionales qui décident pour eux.
Or c’est aux Syriens de décider de leur avenir et de définir les formes de soutien qui leur semblent nécessaires. Nous appelons au rassemblement pour exiger le départ de toutes les troupes communautaires et d’occupation russes et l’arrêt immédiat des bombardements menés au prétexte de combattre Daech.
Nous appelons au rassemblement pour rendre hommage à tous les innocents massacrés parce qu’ils ont vaincu leur peur et ont manifesté leur refus de continuer à vivre l’humiliation, l’injustice d’un régime despotique.
Premiers signataires :
Association Alsace-Syrie, ATMF
1614122_1588747388032580_271440807544608435_o

By

Atmf 54 – Le printemps de la Palestine 2016 à Nancy

Sixième édition du festival culturel

« Le Printemps de la Palestine »

Du samedi 5 au samedi 19 mars 2016

 

L’objectif du festival est de faire connaître au public de l’agglomération nancéienne, la culture palestinienne, l’histoire et la réalité d’un peuple à travers les formes d’expression les plus diverses: cinéma, théâtre, musique, expositions, graffs, conférences, cirque, gastronomie et rencontres.

Comme les années précédentes, cette sixième édition est le fruit du travail d’un collectif auquel participent dix associations : AFPS (Association France Palestine Solidarité), Alé Hope, ATMF (Association des travailleurs maghrébins de France), CLID (Centre lorrain d’information pour le développement), CCFD (Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement), MAN (Mouvement pour une alternative non-violente), REPONSE, Secours Catholique-Caritas France, UAVJ (Une autre voix juive) et UJFP ( Union Juive Française pour la Paix), Kairos.

Le festival est aussi soutenu par différentes associations, collectivités et institutions : les mairies de Vandœuvre, Tomblaine et Nancy, le Conseil Départemental de Meurthe- et -Moselle, le Conseil Régional de Lorraine, le Caméo, la Maison de l’Etudiant de l’Université de Lorraine, la Mission de Palestine en France, l’Institut Culturel Franco-Palestinien et Politis.

 

Le programme du Printemps de la Palestine 2016

Du 22 février au 5 mars – Maison de l’Etudiant, campus « Lettres » de l’Université de Lorraine, boulevard Albert 1er à Nancy – Exposition « Palestiniens, la vie malgré tout ». Entrée libre.

Le CCFD Terre Solidaire a choisi de montrer les Palestiniens autrement que dans les affrontements privilégiés par les médias télévisés, un peuple accueillant qui continue à vivre malgré l’occupation et la colonisation.

Mercredi 24 février à 18h, rencontre-débat autour du témoignage de Chafik Sayouri, étudiant à l’Université de Lorraine, qui a participé en février à une mission en Palestine. Le témoignage sera illustré par un diaporama suivi d’un petit buffet oriental.

Samedi 5 mars de 14h à 18h – Place Maginot à Nancy – la Palestine dans tous ses états

Différents artistes (danse, musique, graffeurs) ouvriront le festival du Printemps de la Palestine. Venez boire un thé, déguster une soupe ou une assiette, imprimer votre t-shirt. Les enfants pourront aussi donner libre cours à leur expression par le dessin.

Du 7 au 19 mars – Domaine de l’Asnée, 11, rue de Laxou à Villers-lès-Nancy – Exposition «Palextile, broder l’espoir en Palestine». Entrée libre.

Proposée en coopération avec le centre culturel Al Rowwad du camp de réfugiés d’Aïda à Bethléem, elle illustre un élément culturel important de l’identité palestinienne, devenu aujourd’hui une forme de résistance et de subsistance. Elle s’accompagne d’une collection de robes traditionnelles brodées dans les villages et d’objets du quotidien aussi brodés.

Vernissage de l’exposition le mardi 8 mars à 18h.

Mercredi 9 mars à 20h – Ferme du Charmois, 2 avenue du Charmois à Vandœuvre (Accès au parking de la Ferme indiqué rue Gabriel Péri, entre les immeubles St Charles) – Concert du quatuor palestinien Mohamed Najem and Friends. Entrée 5€

Mohamed NAJEM, un des membres fondateurs de l’orchestre national palestinien en 2011, nous invite à un voyage musical en Palestine et ailleurs… avec des morceaux traditionnels et ses compositions, mélange moderne oriental palestinien et jazz. Il joue de la clarinette et du ney (flute oblique arabe) et sera accompagné d’un clavier, d’une guitare basse et de percussions.

Vendredi 11 mars à 20h15 – Cinéma Caméo Commanderie, 16 rue de la Commanderie à Nancy « Dégradé» un film de Tarzan et Arab Nasser avec Hiam Abbas Avant-première suivie d’un débat en présence des réalisateurs. Tarifs habituels du Caméo.

Une famille mafieuse a volé le lion du zoo de Gaza et le Hamas décide de lui régler son compte ! Prises au piège par l’affrontement armé, treize femmes se retrouvent coincées dans le petit salon de coiffure de Christine. Ce lieu de détente devenu survolté le temps d’un après-midi va voir se confronter des personnalités étonnantes et hautes en couleur, de tous âges et de toutes catégories sociales…

Samedi 12 mars de 17h à minuit – Espace Jean Jaurès, 3 avenue de la Paix à Tomblaine, Scène musicale ouverte Entrée à prix libre

17h30 : projection et débat du film de GAZATEAM sur leur expérience en Palestine.

19h00 : groupe RAOUL POINT BAR, le club des cinq de la pop touloise avec des compositions qui flirtent avec le rock, la pop ou le reggae

19H30 : défilé de robes palestiniennes accompagné par la douce guitare de Kader Dellaoui,

20H : Danse palestinienne dabké.

21H : la chanteuse AISSATE avec sa musique métissée, mélange de reggae, rock, folk et traditionnel

22H30 : concert de GAZA TEAM ; le collectif de rap GAZA TEAM a été créé à l’initiative de l’artiste franco-algérien NAILI après sa tournée « Nail Orient Express Tour » dans les territoires palestiniens en 2005.La scène est un exutoire pour crier leur rage, leur colère, leur tristesse, mais surtout l’espoir d’un lendemain qui chante

Restauration tout au long de la soirée avec un délicieux buffet palestinien.

Mardi 15 mars à 20h15 –  MJC Lillebonne, 14, rue du Cheval Blanc à Nancy. Conférence-débat « Le désespoir voilé – femmes et féministes palestiniennes » par Norma Marcos, cinéaste franco-palestinienne Entrée libre

Norma Marcos nous présentera son livre qui, à travers le témoignage de femmes palestiniennes exceptionnelles, retrace le combat des Palestiniennes pour leurs droits et leur participation pleine et entière à la lutte de libération nationale.

Samedi 19 mars à 19h – Espace Coppens, allée de Marken à Vandœuvre – Repas palestinien.

Une occasion pour les amis de la Palestine d’apprécier la cuisine moyenne-orientale, une cuisine confectionnée par des familles palestiniennes de Vandœuvre. Après le repas, TRANSCULTURES nous proposera son plus beau répertoire de musiques méditerranéennes et orientales

Tarif des repas 15 euros et 10 euros pour les étudiants et chômeurs, boissons non comprises.
Réservation et information 06 88 58 31 82 ou afps54@laposte.net
ob_98e6a5_printemps-palestine-2016b

Printemps de la Palestine 2016

By

Solidarité avec le défenseur sahraoui des droits humains Ali Salem TAMEK

ali_salem_tamekLe défenseur sahraoui des droits humains Ali Salem TAMEK a entamé samedi 6 février 2016 un SIT-IN ouvert au siège de la section locale de l’Association Marocaine des Droits de l’Homme à Assa, pour exiger des autorités marocaines de l’inscrire dans l’une des universités de la région.

Ali Salem TAMEK a en outre commencé le 9 février 2016 une GREVE DE LA FAIM ILLIMITÉE dans ces mêmes locaux, signifiant par-là la gravité de l’interdiction qui lui est faite de poursuivre des études supérieures.

Depuis 2007, année d’obtention de son baccalauréat, monsieur Ali Salem TAMEK est interdit d’université. Cette mesure arbitraire et illégale est bien sûr liée à son engagement en faveur de l’application du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui.

L’interdiction faite à monsieur TAMEK d’accéder à l’enseignement supérieur est une grave violation de son droit fondamental à l’éducation, et constitue une violation des conventions internationales relatives aux droits humains, pourtant signées par le Maroc.

Monsieur TAMEK est ancien prisonnier politique : il a subi plusieurs arrestations et condamnations par la justice marocaine. Le 8 octobre 2009, il a été arrêté par les autorités marocaines, avec six autres militants sahraouis, après leur visite aux campements des réfugiés sahraouis à Tindouf. Après 5 audiences devant les tribunaux marocains, il a été mis en liberté conditionnelle le 14 avril 2011. Monsieur TAMEK est toujours en attente de son procès.

Nous signataires de cet appel, nous déclarons notre solidarité avec le combat mené par Ali Salem TAMEK pour faire respecter son droit à l’éducation.

Nous exigeons des autorités marocaines la levée immédiate de cette interdiction et l’inscription de Monsieur Ali Salem TAMEK dans l’université de son choix.

Nous demandons à toutes les associations, ONG, syndicats et partis politiques de faire pression sur les autorités marocaines pour mettre fin à cette nouvelle violation des droits humains.

Une grève de la faim est une chose sérieuse, aux conséquences qui peuvent être dramatiques. L’Etat marocain sera tenu responsable des suites de la grève de la faim d’Ali Salem TAMEK.

 Mise à jour :

Le 16 février 2016, monsieur TAMEK a été transporté à l’hôpital d’Assa pour y recevoir des soins suite à la dégradation de son état de santé.

 

 

Signataires :

AARASD         Association des Amis de la RASD

ACCA         Agir Contre le Colonialisme Aujourd’hui

ADTF         Association Démocratique des Tunisiens en France

AFAPREDESA         Association des Familles des Prisonniers et Disparus Sahraouis

AFASPA         Association Française d’Amitié et de Solidarité avec les Peuples d’Afrique

AHSETI         Association Havraise Solidarité et Échange avec tous les Immigrés

ASPS Lorraine         Association de Solidarité avec le Peuple Sahraoui Lorraine

Association ELGHORBA

ATF         Association des Tunisiens en France

ATMF         Association des Travailleurs Maghrébins de France

CGT         Confédération Générale du Travail

CNT-France         Confédération Nationale du Travail – France

Comité Belge de Soutien au Peuple Saharoui

CORELSO         Comité pour le Respect des Libertés et des Droits Humains au Sahara Occidental

CRLDHT         Comité pour le Respect des Libertés et les Droits de l’Homme en Tunisie

DROIT-SOLIDARITE

FASTI         Fédération des Associations de Solidarité avec les Travailleurs Immigrés

Fédération des Travailleur-se-s de l’Education de la CNT-F (FTE-CNT)

La Voie Démocratique Paris (Annahj-Paris)

Le Mouvement de la Paix

LJESF         Ligue des Jeunes et Etudiants Sahraouis de France

MRAP         Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples

Parti Communiste Français – PCF

Plateforme pour la solidarité avec le peuple du Sahara Occidental

Solidaires Etudiant-e-s, Syndicats de luttes

Union Syndicale Solidaires

ACSF         Association de la Communauté Sahraouie en France

 

Solidarit_ avec Ali Salem TAMEK

By

Solidarité avec les contestations du peuple marocain Et à l’occasion du 5ème anniversaire du mouvement du 20 février

20FFace à la prédation économique et à l’explosion des inégalités sociales, les marocain(e)s se soulèvent encore, 5 ans après la naissance de ce mouvement en scandant les mêmes revendications. En effet, les villes du Nord ont connu un soulèvement populaire avec l’un des slogans du mouvement du 20 février : « Amendis dégage ! », les étudiants en médecine ont pacifiquement manifesté pour leur droits légitimes, les habitants des régions les plus marginalisées du Maroc à l’image d’Imider, de Bouarfa, du Rif…etc. continuent leur lutte contre les politiques d’exclusion et d’appauvrissement, les enseignants stagiaires poursuivent depuis plusieurs mois leur lutte contre les réformes gouvernementales et pour la défense de l’enseignement public. C’est une large frange de la population qui fait entendre sa voix et ce malgré la répression sauvage dont elle est victime.

 

Les indicateurs économiques et les rapports nationaux et internationaux reflètent cette situation alarmante que vivent les Marocain(e)s. En 2014, l’Unesco a classé le système éducatif marocain parmi les « 21 pires systèmes éducatifs» au monde. En 2015, le rapport du PNUD sur le développement humain a placé le pays à la 126ème position (sur 188 pays analysés). Les rapports de l’Organisation International du Travail, d’Amnesty, de Transparency, de Reporters Sans Frontières, de Human Rights Watch, de l’AMDH, de l’ASDHOM… n’échappent pas à cette tendance.

Menaces, tabassages, prisons ou tortures, sont le lot quotidien des militant(e)s et des marocain(e)s libres qui luttent chaque jour pour un Maroc meilleur. On réprime les organisations des droits humains, on musèle les journalistes, mais on honore les présumés tortionnaires. L’un d’entre eux, Abdellatif HAMMOUCHI, a été promu à la légion d’honneur par le Ministre de l’Intérieur français en 2014 malgré les plaintes en cours. Ce triste événement marque ainsi un nouvel épisode du soutien de l’état français au régime marocain.

 

Le mouvement marocain du 20 février a ouvert une brèche pour un réel changement et un avenir meilleur pour tou(te)s les marocain(e)s. Il reste l’un des points d’appui pour amplifier la résistance face à la prédation économique et la politique répressive du pouvoir en place.

À travers cet appel, les organisations signataires accompagnées de toutes les personnes voulant exprimer leur solidarité avec les luttes du peuple marocain appellent à manifester pour :

 

La liberté, l’égalité, la dignité et la justice sociale

Rendez-vous, le samedi 20 février 2016 à 15h

Devant l’ambassade du Maroc à Paris

(5 Rue le Tassé, Paris, Métro 6 ou 9, station Trocadéro).

 

Premiers signataires : Mouvement du 20 Février Paris/IDF, Association Marocaine des Droits Humains Paris/IDF (AMDH Paris/IDF), Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF), Collectif des Amazighs de France pour le Changement Démocratique au Maroc, Taharour Dimocrati /Emancipation démocratique, Association des Marocains en France (AMF), La Voie Démocratique Paris (Annahj-Paris), Le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), Association Marocaine des Droits Humains Nord/France (AMDH Nord/France) …

Appel à manifester à Paris En solidarité avec les contestations du peuple marocain

By

APPEL AU SOUTIEN ET AUX DONS / CAMPAGNE INTERNATIONALE DE SOUTIEN A WAFA CHARAF

10375127_677675142311432_5314866430967115954_n

 

Wafa Charaf est jeune militante associative et politique marocaine emprisonnée le 27 avril 2014 à Tanger au Nord du Maroc puis condamnée le 11 août 2014 à un an de prison ferme et à 5000dh ( 500 euros) d’amende et 50 000dh (5000€) de dommages pour « mensonges et diffamation », au cours d’un procès inéquitable. Le tribunal doublera la peine de Wafa en appel, elle sera condamnée à deux ans de prison. Les amendes et dommages maintenus. Rappelons que Wafa a été arrêtée suite à sa plainte pour enlèvement. En effet, à la suite d’une manifestation pacifique en soutien aux syndicalistes de la zone franche de Tanger arbitrairement licenciés, Wafa a été enlevée et menacée du fait de son action en soutien aux ouvrier-e-s licencié-e-s.
Nous vous contactons de nouveau afin de vous donner de ses nouvelles et relancer la campagne de soutien suite à la mission du 21 décembre 2015. Les parrains et marraines de Wafa et des organisations françaises ont conduit une mission au Maroc. Les délégués n’ont pas obtenu de réponse à leur demande de visite à la militante, mais ils ont pu rencontrer ses proches à Tanger.
Courageusement Wafa Charaf a entamé des études de droit en prison et reste très déterminée. Elle est actuellement à la prison de Larache où elle a été transférée l’été 2015. Elle a été délibérément éloignée de sa famille et de ses amis.
Nous rappelons qu’elle doit s’acquitter d’une somme de 5500 euros. Sa famille au revenu modeste, n’a pas les moyens de payer cette somme. Les organisations et les personnes de son comité de soutien ont ouvert une souscription pour l’aider financièrement à s’acquitter de son amende.
Le lien pour souscrire est : https://www.lepotcommun.fr/pot/ue7mu6lo
C’est le prix de sa liberté que notre solidarité doit l’aider à retrouver.
Nous demandons la libération de Wafa Charaf ainsi que l’arrêt des poursuites contre elle. Comme Wafa, nous demandons l’instruction de sa plainte pour l’enlèvement dont elle a été la victime.
Premiers Signataires:
Marie –Christine Vergiat, ddéputée Européenne
L’AFASPA, (Association Française d’amitié et de Solidarité avec les peuples d’Afrique)
L’organisation femmes-égalité
L’association AILES femmes du Maroc (association interculturelle pour la laïcité , légalité et la solidarité avec les femmes du Maroc)
Le MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les peuples)
LE PCF (Parti Communiste Français)
AMF (Fédération des Associations des Marocains de France)
L’ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France)
CORELSO (Comité pour le respect des libertés au Sahara occidental)
APEL-Égalité
Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie
ASDHOM (Association de défense des droits de l’Homme au Maroc)
l’AFAPREDESA (Association des Familles des Prisonniers et Disparus Sahraouis)
La voie démocratique – Europe.

Gilles Manceron, historien ; Dr Irene Fernández-Molina, University of Exeter(UK); Mercedes Jiménez , Université de Barcelone.