Association des Travailleurs Maghrébins de France
10 rue Affre - 75018 Paris
01 42 55 91 82 national@atmf.org

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Soutenir le droit du peuple soudanais à la liberté, à la démocratie et à la justice

 

Les organisations et personnalités, signataires de cet appel, s’adressent à l’opinion et aux instances internationales afin qu’une enquête soit ouverte sur ce qui se passe au Soudan qui a déjà coûté la vie à des dizaines de Soudanais. En effet, Les forces de l’ordre n’ont pas hésité à tirer sur les manifestants qui sont sortis pour dénoncer la cherté de la vie, pour dire leur aspiration à la liberté et réclamer le départ du président Omar al Bachir. Ce dernier, à la tête du pouvoir depuis le coup d’État militaire de 1989, est poursuivi par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et massacres collectifs.

Nous demandons aux autorités soudanaises l’arrêt immédiat des actes de tortures, la cessation des menaces, la libération sans conditions des détenus et la promulgation d’une amnistie générale mettant à la persécution des opposants, des exilés toujours victimes de procès iniques manipulés par un une « justices » aux ordres.

Nous en appelons également à toutes les organisations de défenses des droits de l’Homme, à tous les mouvements épris de paix en Afrique, dans le monde arabe et de par le monde pour les exhorter à soutenir le peuple soudanais dans sa lutte pour la liberté, la démocratie et la justice.

Rappelons que les manifestations qui ont commencé à la fin de l’année dernière dans la ville de Atbara, se sont étendus à toutes les villes du Soudan. Les slogans des insurgés portent sur la vie chère, la dégradation de la situation sociale en raison de la hausse du prix du pain, de la rareté des produits de première nécessité, de la corruption endémique, du clientélisme devenu un mode de gouvernement… Les revendications ont par la suite évolué vers la dénonciation de la répression et pour exiger la fin du parti unique et la chute du régime de Bachir.

Les autorités soudanaises ont déployé toutes les formes de violence afin de réprimer l’insurrection en recourant au tirs à balles réelles pour disperser les manifestants, en investissant brutalement les domiciles des opposant dont beaucoup ont été littéralement enlevés, en brouillant les réseaux sociaux et la communication par internet. L’état d’urgence est proclamé dans plusieurs régions et les écoles et facultés sont fermer dans le but d’arrêter les manifestations.

 

Pour signer contacts :

Mohieddine Cherbib : mouhieddinecherbib@gmail.com

Messaoud Romdhani : mah.talbi@gmail.com  

تضامنا مع حق الشعب السوداني في الحرية والديمقراطية والعدالة

16 فيفري 2019

تدعو المنظمات والشخصيات الممضية  أدناه المجتمع الدولي وهيئاته للتحقيق في سقوط عشرات القتلى والجرحى نتيجة إطلاق قوات الأمن السودانية  النار على المتظاهرين المنددين بغلاء الأسعار والمطالبين بالحرية وبرحيل الرئيس السوداني ، عمر البشير، الموجود على رأس  السلطة منذ الانقلاب العسكري سنة 1989، والصادرة في حقه بطاقة جلب لدى محكمة الجنايات الدولية بتهم تتعلق  بجرائم حرب ضد الإنسانية والإبادة الجماعية،

  كما تطالب المنظمات والشخصيات السلطات السودانية بالكف عن تعذيب المعتقلين وتهديدهم وتدعو الى إطلاق سراحهم دون قيد أو شرط ، وسن عفو عام في حق المعارضين، الملاحقين والفارين خارج السودان من المحاكمات الجائرة التي تحركها السلطة في غياب تام  لقضاء مستقل ،

إلى ذلك ، يناشد الممضون أسفله كل المنظمات الحقوقية  والقوى المحبة للسلام في المنطقة العربية والإفريقية وفي  العالم للوقوف الى جانب الشعب السوداني المطالب بالحرية والديمقراطية والعدالة.

للتذكير فان مظاهرات انطلقت في أواخر السنة الماضية من مدينة عطربة لتعم جل المدن السودانية رافعة شعارات   ضد غلاء الأسعار وتردي الأوضاع الاجتماعية بسبب غلاء الخبز وندرة المواد الأساسية واستفحال مظاهر الرشوة والمحسوبية والو لاءات التي تفرضها السلطة الحاكمة، وتطورت المظاهرات  لترفع شعارات منددة بتعسف السلطة ومطالبة بإنهاء سيطرة الحزب الحاكم ونظام البشير،

ولم تكتف السلطات السودانية باستعمال العنف والرصاص الحي لتفريق المتظاهرين، وإصدار بطاقات الجلب ومداهمة منازل بعض القيادات المعارضة وحتى اختطافهم ،  بل التجأت الى التشويش على مواقع التواصل الاجتماعي و قطع الانترنت وأعلنت حالة الطوارئ في عديد المناطق وأغلقت عديد المدارس والكليات في محاولة لوقف المظاهرات.

للإمضاء الاتصال ب:

محي الدين شربيب :

mouhieddinecherbib@gmail.com

مسعود الرمضاني :

mah.talbi@gmail.com

ORGANISATIONS /

Premières signataires:

Association Agir pour la Démocratie en Aklgérie – ACDA ; Association Arts et Cultures des Deux Rives – ACDR ; Association Marocaine des Droits Humains – AMDH ; Association des Marocains en France  – AMF ; Association des Travailleurs Maghrébins en France – ATMF ; Associations des Tunisiens en France – ATF ; Association des Tunisiens de l’Isère Citoyens des Deux Rives – ATI-CDR ; Cédetim – France ; Comité pour le Respect des Libertés et des Droits d el’Homme en Tunisie – CRLDHT ; Comité de Vigilance pour la Démocratie en Tunisie – CVDT- Belgique ; Ensemble  – France ; Fédération des Tunisiens pour uneCitoyenneté des deux Rives (FTCR) ; Femmes en Luth » Valence – France ; Forum Palestine Citoyenneté – France ; Forum Tunisien des Droits Économiques et Sociaux – FTDES ; Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires (FUIQP) ; Ligue Algérienne de Défense des Droits de l’Homme – LADDH : Unino des Juifs pour la Paix – UJFP ; Union des Tunisiens pour l’Action Citoyenne (UTAC)

 

 Personnes, premiers signataires :

Abdelhamid Maha, Sociologue, Géographe France/Tunisie ; Abdessamad Hichem, traducteur, historien, -France/Tunisie ; Afarki Abderrahim, Bibliothécaire –Paris ; Ainani Khadija, vice président AMDH – Maroc ; Allal Mourad, Direceur de Centre de Formation – France ; Allal Tewfik, militant associatif – France ; Ben Arfa Slim,  secrétaire national du Parti Al Massar Démocratique et Social (Tunisie) ; Belahassen Souhayr, présidente d’Honneur de la FIDH ; BEN SAID Mohamed, militant associatif – France ; Bessis Sophie, historienne – Tunisie/France ; Bhar Mohamed, Artiste musicien – France ; Bouamama Said, chercheur, FIUQP – France ; Bouguerra  Larbi, Membre Académie des arts des sciences et des Lettres Bait al Hikma  (Carthage) ; Chenchabi Hédi, militant associatif – France ; Cherbib Mouhieddine, militant des droits humains – France ; Dridi Mohsen, miltant associatif – France ; Ellala Mohamed Lakhdhar, président de l’ATF – France ; Ferjani, Mohamed Chérif, Enseignant- Chercheur – France ; Jendoubi Kamel, militant des droits humains – France/Tunisie ; Khalfa Pierre, économiste, membre de la Fondation Copernic – France ; Lamour Bruno, militant associatif – France ; Mahieux, Christian syndicaliste [Union syndicale Solidaires] – France ; Manceron Gilles, historien – France ; Mermet Henri, militant politique – France ; Jean François Pelissier, porte parole Ensemble – France ; Perochon Eric, syndicaliste ; Schwertz-Favrat Odile, militante associative – France ; Slama Hassan, Universitaire, Italie ; Sybony Michèle, militante pour le droits du peuple palestinien, UJFP ; Thabet Adel, militant politique – Tunisie / France ; ZniberAbdallah, militant associatif – France…

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ALGÉRIE. Appel d’associations de l’émigration algérienne en France : rassemblement place de la République, dimanche 3 mars 2019, 12h

Le peuple algérien démontre son refus d’une énième forfaiture. Il rejette en bloc le coup de force et l’humiliation de trop que veut imposer le régime à toute la nation, à travers le « cinquième mandat » – un symbole d’un système illégitime et corrompu.

 

 

La journée de mobilisation du 22 février 2019, au cours de laquelle, sur l’ensemble du territoire national, les citoyennes et les citoyens ont manifesté pacifiquement et dans un esprit de fraternité leur ras-le-bol, prouve que la société est unie et adhère avec force à un idéal : celui d’une Algérie meilleure et prospère, où règnent la justice et la liberté.

Ayant usé de tous les subterfuges pour diviser les enfants d’un même pays, le régime n’a pas eu raison de la volonté et de la vivacité de la société.

C’est avec une admiration et une immense fierté que nous avons observé les marches populaires pour exiger le départ du système. Ni casse, ni violences, ni agressions. La société algérienne a donné l’une des plus belles leçons de mobilisation et de militantisme.

Les démonstrations populaires ont suscité l’espoir que le régime a longuement voulu étouffer. Cet espoir nous rassemble toutes et tous, et nous interpelle quant à notre devoir de citoyens à soutenir nos compatriotes.

Nous ne voulons pas de ce système qui pousse à l’exil, qui dilapide les richesses, qui gère par la corruption et les passe-droits, qui empêche le développement, qui creuse les inégalités, qui écarte les compétences, qui nie les aspirations des Algériennes et des Algériens et, plus que tout, représente un danger pour l’avenir du pays et sa jeunesse.

Non au cinquième mandat, non au système prédateur, non à l’illégitimité.

Oui au changement radical, oui à un Etat de droit, oui à la démocratie, oui à une justice indépendante.

Nous, citoyennes et citoyens algériens établis à l’étranger, appelons nos compatriotes à venir au rassemblement qui aura lieu dimanche 3 mars 2019, à 12 heures, à Paris, place République, pour affirmer notre soutien à nos concitoyens, ainsi que notre détermination pour exiger la fin du système.

Nous rappelons les rassemblements suivants organisés par notre diaspora :
Samedi 2 mars :
– Bruxelles : à 13h devant l’ambassade d’Algérie
– Lyon : à 14 heures, devant le Consulat général d’Algérie
– Genève : à 15 heures, Palais Wilson
Dimanche 3 mars :
– Marseille : à 14 heures, à Porte-d’Aix.

– Toulouse : à 14 heures, place du Capitole. 
– Montréal : à 11h devant le consulat général d’Algérie
Paris, le 27 février 2019

Signataires (par ordre alphabétique) :
– Action pour le changement en Algérie (ACA) – Agir pour le changement et la démocratie en Algérie (ACDA) – Association Communauté algérienne à l’étranger (ALCAEE)  – Collectif « Debout l’Algérie » – Collectif « Mon Algérie »  – Forum démocratique  – Jil Jadid Europe  – Mouvement Ibtykar  – Mouvement pour la Jeunesse et le Changement (MJC)  – Mouvement Rachad – Riposte Internationale – Union pour le changement et le progrès (UCP)-France

———————–
Associations solidaires :
– Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF) – Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT) – Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux-rives (FTCR) – Union des Tunisiens pour l’action citoyenne (UTAC) – Association marocaine des droits humains (AMDH)-Ile-de-France – Comité de vigilance pour la démocratie en Tunisie – Fédération des associations de solidarité avec tous-te-s les immigré-e-s (FASTI) – Association des Tunisiens en France – Réseau Immigration Développement Démocratie (IDD) – Association démocratique des Tunisiens en France – CEDETIM – Association des Marocains en France – Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (ACORT) – Ligue des droits de l’homme (France)

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Les Algérien.ne.s en mouvement contre un 5ème mandat de Bouteflika – Communiqué de l’Atmf

Depuis le 22 février, des centaines de milliers d’Algérien.ne.s sont sorti.e.s dans les rues et bravant la peur et les forces de répression dans plusieurs villes et wilayas en Algérie.

De nombreux rassemblements de soutiens ont été organisés en Europe et en France en particulier par la diaspora Algérienne et ses amis. Les algérien.ne.s protestent contre le 5ème mandat et revendiquent et réclament la justice, la dignité et la liberté.

Ce mouvement pacifique et civile prend de l’ampleur et reçoit le soutien et l’adhésion depuis le 22 février des Algérien.ne.s d’ici et de là-bas.

L’ATMF salue ce mouvement citoyen qui exprime le refus de la politique de la soumission au pouvoir absolu.

L’ATMF exprime sa solidarité et son soutien à l’inspiration du peuple Algérien à la démocratie, la justice, la liberté et à la dignité.

L’ATMF appelle ses militant.e.s et sympathisant.e.s à participer à toutes initiatives organisées en France.

Vive la solidarité internationale.

 

Le CA National de l’ATMF

Paris, le 28 février 2019

 

 

Les associations membres

Aujourd’hui, l’ATMF national regroupe dix-huit associations membres. Ces membres se répartissent sur l’ensemble du territoire français (Paris et Ile-de-France, Aix-en-Provence, Dijon, Strasbourg, Reims, Rennes, Nancy, Nantes, Montpellier, Saint-Avold, Dechy, Bagneux, Villeurbanne…) et défendent ses valeurs à travers leurs actions.

 

 

 

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Un Acte Tout Simplement Humain : LA SOLIDARITÉ !

ATMF Aix en Provence a organisé  Samedi 24 novembre 2018, une rencontre/ débat sur le thème  Un Acte Tout Simplement Humain : LA SOLIDARITÉ !

La première partie de la conférence était sur L’immigration au centre des débats politiques animée par Nacer El IDRISSI président de l’ATMF national.

et la seconde partie était  à propos des mouvements populaires au Maroc animée par halid JAMAÏ, journaliste et écrivain marocain et Boualam AZAHOUM, de l’ATMF /  FCSMR France.

Lien reportage ANONYMALTV : https://www.facebook.com/ANONYMALTV/videos/vb.327115284125943/275575236647872/?type=2&theater 

  

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Yémen : briser le silence et faire cesser les livraisons d’armes

La guerre civile au Yémen est devenue depuis 2015 une guerre internationale, avec notamment l’intervention des forces armées de la coalition menée par l’Arabie Saoudite et
les Emirats Arabes Unis, dans les airs, sur terre et sur mer.
Plus que les combats, ce sont les attaques aériennes en particulier contre les civils et les infrastructures vitales, les hôpitaux, les marchés, les écoles, qui font des victimes par
milliers. La misère gagne, la malnutrition progresse, les secours essentiels destinés à ces populations ne leur parviennent qu’insuffisamment et irrégulièrement, malgré les
exhortations des Nations Unies pour des « corridors humanitaires». Les enfants sont les premières victimes de cette situation.
La France, comme d’autres pays, est un important fournisseur d’armes et de munitions qui sont utilisées dans la région, notamment par l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis. De
telles exportations d’armes sont régies par le Traité international sur le commerce des armes (TCA) qui a force de loi dans notre pays depuis sa ratification par le Parlement français le 2
avril 2014. Il précise que de telles exportations d’armes ne peuvent avoir lieu si celles‐ci servent à commettre des crimes de guerre, actes graves de violence contre les femmes et les
enfants, ou à en faciliter la commission (article 7 du traité).
La situation au Yémen a provoqué, dans de nombreux pays exportateurs d’armes vers les belligérants des débats et enquêtes, parlementaires notamment, sur les conditions
d’exportation et d’utilisation de ces armes, en Suède, aux Pays Bas, en Belgique, au Royaume
Uni, en Allemagne… ainsi qu’aux Etats‐Unis (non signataires du TCA). Le Parlement européen a voté une résolution dès novembre 2017 et s’est prononcé récemment pour la fin des
transferts d’armement vers l’Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis.
Un tel débat doit aussi avoir lieu en France. De nombreuses organisations non gouvernementales dont les sections françaises d’Amnesty International, de Human Rights
Watch et de Handicap international, la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH), Action contre la faim, etc. ont réclamé une commission d’enquête sur le
respect des engagements internationaux de la France dans le cadre de ses exportations
d’armes aux belligérants du conflit au Yémen. Une telle commission a été demandée par des dizaines de parlementaires de toutes opinions depuis avril 2018 (résolution 856).

Il n’a jusqu’à présent, pas été fait droit à leur demande, si ce n’est sous la forme très limitée d’une mission d’enquête.
Le groupe d’expert mandaté par l’ONU sur la violation des droits de l’homme au Yémen a rendu un rapport en septembre 2018 évoquant des crimes de guerre. Au terme de l’article 7‐ 7 du TCA,

la France se doit de réexaminer ses autorisations d’exportations d’armes et de munitions qui pourraient contribuer à ces crimes, en particulier aux Emirats Arabes Unis et à
l’Arabie Saoudite. Qu’en est‐il ?
Nous dénonçons le silence complice du gouvernement français. Nous demandons que la France conformément au dernier vote du Parlement Européen et au TCA,

en toute indépendance, cesse toute livraison d’armes aux belligérants, de même que toute maintenance des chars, avions et autres matériels livrés à ces pays par la France.
Nous exigeons qu’une enquête parlementaire soit ouverte quant à l’implication possible de soldats français dans le conflit.
Contre l’application par les belligérants d’une stratégie de la famine, nous demandons au gouvernement français de faire pression sur les belligérants pour qu’ils respectent les résolutions

de l’ONU quant à l’accès des secours humanitaires aux populations concernées, pour qu’ils cessent les combats et ouvrent des négociations immédiates.

ACDA ‐ AFD international ‐ ATMF ‐AIDL – ATTAC ‐ CEDETIM ‐ Collectif ni
Guerre ni état de guerre – CRLDHT ‐ EELV –Ensemble ‐ Femmes plurielles ‐

Fondation Frantz Fanon – Forum Palestine Citoyenneté ‐ FTCR – GDS ‐
Génération.s ‐ IPAM – Médecins du monde ‐ MRAP ‐ Nouvelle Donne ‐ NPA‐
Observatoire des armements ‐ PCF‐ PCOF – PIR ‐ PRCF‐ PG – Salam for Yémen ‐
Solidaires – SumOf US – Survie ‐ UJFP
Signatures personnelles :
Etienne Balibar Philosophe‐ Jean‐Paul Chagnollaud Professeur émérite des
universités ‐ Pierre Barbancey Grand reporter à l’Humanité ‐Edwy Plenel
Journaliste ‐ Denis Sieffert Journaliste ‐ Alain Gresh Directeur du journal Orient
XXI ‐ ‐ Pouria Amirshahi directeur Politis ‐ Daniel Mermet journaliste écrivain –
Bernard Dreano président du Cedetim – Kaddour Hadadi (HK) Musicien –
Gilbert Achcar Sociologue ‐ Catherine Samary économiste ‐ Franck
Gaudichaud, enseignant‐chercheur ‐ Alain Massé Ancien directeur Radio
France‐ Sébastien Nadot député LREM – Clémentine Autain députée – Jacques
BOUTAULT, maire du 2e arrondissement de Paris ‐ François Burgat Directeur de
recherches CNRS ‐ Rony Brauman Ex‐président de MSF ‐ Ludivine
Bantigny Historienne ‐ Patrick Viveret Philosophe ‐ Marie Christine Vergiat
Députée européenne ‐ Gérard Filoche GDS ‐ Pierre Khalfa Economiste membre
de la Fondation Copernic ‐ Tarek Benhiba Président de la FTCR ‐ Claude
Touchefeu Conseillère municipale de Toulouse, GDS ‐ Jean‐Yves Lalanne Maire
de Billère, GDS ‐ Francis Sitel Ensemble ‐ Roland Merieux Ensemble ‐ Michel
Bock maire adjoint honoraire de Guyancourt ‐ Frederic Brun ‐ Nabil Ennasri
Chercheur ‐ Olivier le Cour Grandmaison Universitaire ‐ Abderrahim Afarki
Bibliothécaire ‐ Abraham Behar Président de l’Association française des
médecins pour la prévention de la guerre nucléaire ‐ Monseigneur Jacques
Gaillot ‐ Christine Poupin Porte‐parole du NPA ‐ David Cormand Secrétaire
national EELV ‐ Pierre Laurent, sénateur, secrétaire national du PCF ‐ Lana
Sadeq Presidente du forum Palestine Citoyenneté ‐ Noha Khalaf Historienne ‐
Annie Lahmer Conseillère régionale EELV – Abdessalam Kleiche EELV ‐ Marie‐
Claude Simeone‐Senelle Directrice de recherche émérite au CNRS ‐ Pascal
Durand Député européen ‐ Anne Regourd Chercheuse CNRS ‐ Gérard Mordillat
Ecrivain ‐ Jean‐Luc Lecoq Député membre de la commission des Affaires
Etrangères ‐ Christine Prunaud, sénatrice, membre de la commission des
Affaires Etrangères ‐ Olivier Besancenot NPA ‐ Sonia Dayan Herzbrun
Professeure émérite ‐ Judith Bernard Journaliste ‐ Stathis Kouvélakis Professeur
en philosophie politique ‐ Philippe Gorcuff Enseignant‐chercheur ‐ Gustave
Massiah Militant altermondialiste ‐ Magali Sansonetti Gestionnaire CNRS ‐
Jeanne Zerner Administratrice CNRS ‐ Tahar Meddour CNRS ‐ Christian Chanard
Informaticien CNRS ‐ Claude Rilly Chercheur CNRS ‐ Mouhieddine Cherbib
CRLDHT ‐ Philippe Lamberts Député européen ‐ Bodil Valero Députée
européenne ‐ Sadek AlSaar Président Salam for Yémen ‐ Claire Monod
Conseillère régionale ‐ Yves Contassot Conseiller de Paris ‐ Dalal Abu Saud
Kleiche Ingénieure pédagogique e‐learning ‐ Martha Mundy Anthropologue ‐
Renée Le Mignot Coprésidente du MRAP ‐ Michèle Sibony UJFP – Abdelmajid
Mrari Directeur région MENA AFD International – Alima Boumediane Avocate
et ancienne parlementaire –

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Contre la complicité de la France avec les crimes de guerre commis Yémen

Rassemblement le 8 novembre à 18h, Esplanade des Invalides – Paris

 

Depuis 2015 la coalition menée par l’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis bombarde le Yémen, affame les populations, et restreint l’accès de l’aide humanitaire. Depuis 2015, cette guerre qui sé déroule à huit clos dans un silence assourdissant a provoqué 10 à 50 000 morts selon les estimations. Un enfant meurt toutes les deux minutes par manque de nourriture ou de médicaments. L’ONU condamne depuis plusieurs mois des crimes de guerre, s’alarme d’une situation qualifiée de « pire crise humanitaire au monde » – qui touche en premier lieu femmes et enfants – et appelle à la mise en place de vrais corridors humanitaires.

La France fournit en quantité des armes et munitions utilisées par l’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis. Le gouvernement français se refuse à faire cesser ces exportations. Contrairement à de nombreux autres gouvernements européens, qui se sont conformés aux appels du Parlement européen à un embargo sur les ventes d’armes aux Émirats et à l’Arabie Saoudite, et au Traité international sur le commerce des armes, qui interdit à ses signataires – dont la France fait partie – les exportations d’armes et de munitions dès lors qu’elles servent à commettre des crimes de guerre.

Les conditions d’exportation et d’utilisation des armements dans cette guerre ont suscités de nombreux débats parlementaires en Suède, aux Pays Bas, en Belgique, au Royaume Uni, en Allemagne… et même aux États-Unis. Mais en France, la demande de parlementaires issus de l’ensemble des forces politiques d’ouverture d’une enquête parlementaire reste sans suite depuis avril 2018. Le silence complice du gouvernement et sa volonté d’étouffer tout débat sont inacceptables.

A cet effet, en marge de la tenue d’une journée parlementaire consacrée à la guerre au Yémen le 8 novembre, et à quelques jours de l’organisation du forum sur la paix à Paris, le collectif Solidarité Yémen appelle à un rassemblement devant l’assemblée nationale pour :

  • Refuser que le gouvernement continue d’impliquer la France, en notre nom, dans des crimes de guerres, et demandons la fin de toute livraison d’armes et munitions à la coalition menée par l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, de même que toute maintenance des chars, avions et autres matériels livrés à ces pays par la France ;
  • Exiger du gouvernement français de faire pression sur cette coalition pour l’arrêt immédiat des bombardements et autres attaques contre les populations civiles, les hôpitaux, les écoles et le patrimoine millénaire Yéménite classé patrimoine mondial.
  • Condamner l’application par cette coalition d’une stratégie de la famine, et exiger du gouvernement français de faire pression pour la levée du blocus et de toute entrave à l’acheminement de nourriture, fournitures médicales et carburant conformément au droit humanitaire et aux résolutions de l’ONU quant à l’accès des secours humanitaires à la population civile yéménite.

ACDA – AFD international  – ATMF -AIDL – ATTAC – CEDETIM –  Collectif ni Guerre ni état de guerre – CRLDHT – EELV –Ensemble – Femmes plurielles – Fondation Frantz Fanon – Forum Palestine Citoyenneté – FTCR – GDS – Génération.s – IPAM – Médecins du monde – MRAP – Nouvelle Donne – NPA- Observatoire des armements – PCF- PCOF – PIR – PRCF- PG – Salam for Yémen – Solidaires – SumOf US – Survie – UJFP

Collectif Solidarité Yémen

 

http://www.atmf.org/wp-content/uploads/2018/11/Tract-manif-Yemen-version-du-29102018_11h.docx

http://www.atmf.org/wp-content/uploads/2018/11/Appel-Yémen-avec-signatures-26-oct.pdf

 

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Yémen : briser le silence et faire cesser les livraisons d’armes

Des associations et des personnalités dénoncent le silence complice du gouvernement français dans le conflit qui touche le Yémen depuis quatre ans.

© REUTERS – Créateur : KHALED ABDULLAH

La guerre civile au Yémen est devenue depuis 2015 une guerre internationale, avec notamment l’intervention des forces armées de la coalition menée par l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, dans les airs, sur terre et sur mer.

Plus que les combats, ce sont les attaques aériennes en particulier contre les civils et les infrastructures vitales, les hôpitaux, les marchés, les écoles, qui font des victimes par milliers. La misère gagne, la malnutrition progresse, les secours essentiels destinés à ces populations ne leur parviennent qu’insuffisamment et irrégulièrement, malgré les exhortations des Nations unies pour des « corridors humanitaires ». Les enfants sont les premières victimes de cette situation.

La France, comme d’autres pays, est un important fournisseur d’armes et de munitions qui sont utilisées dans la région, notamment par l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis. De telles exportations d’armes sont régies par le Traité international sur le commerce des armes (TCA) qui a force de loi dans notre pays depuis sa ratification par le Parlement français le 2 avril 2014. Il précise que de telles exportations d’armes ne peuvent avoir lieu si celles-ci servent à commettre des crimes de guerre, actes graves de violence contre les femmes et les enfants, ou à en faciliter la commission (article 7 du traité).

La situation au Yémen a provoqué, dans de nombreux pays exportateurs d’armes vers les belligérants des débats et enquêtes, parlementaires notamment, sur les conditions d’exportation et d’utilisation de ces armes, en Suède, aux Pays-Bas, en Belgique, au Royaume-Uni, en Allemagne… ainsi qu’aux États-Unis (non signataires du TCA). Le Parlement européen a voté une résolution dès novembre 2017 et s’est prononcé récemment pour la fin des transferts d’armement vers l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.

Un tel débat doit aussi avoir lieu en France. De nombreuses organisations non gouvernementales, dont les sections françaises d’Amnesty International, de Human Rights Watch et de Handicap International, la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH), Action contre la faim, etc., ont réclamé une commission d’enquête sur le respect des engagements internationaux de la France dans le cadre de ses exportations d’armes aux belligérants du conflit au Yémen. Une telle commission a été demandée par des dizaines de parlementaires de toutes opinions depuis avril 2018 (résolution 856). Il n’a jusqu’à présent, pas été fait droit à leur demande, si ce n’est sous la forme très limitée d’une mission d’enquête.

Le groupe d’expert mandaté par l’ONU sur la violation des droits de l’homme au Yémen a rendu un rapport en septembre 2018 évoquant des crimes de guerre. Au terme de l’article 7-7 du TCA, la France se doit de réexaminer ses autorisations d’exportations d’armes et de munitions qui pourraient contribuer à ces crimes, en particulier aux Émirats arabes unis et à l’Arabie saoudite. Qu’en est-il ?

Nous dénonçons le silence complice du gouvernement français. Nous demandons que la France conformément au dernier vote du Parlement Européen et au TCA, en toute indépendance, cesse toute livraison d’armes aux belligérants, de même que toute maintenance des chars, avions et autres matériels livrés à ces pays par la France.

Nous exigeons qu’une enquête parlementaire soit ouverte quant à l’implication possible de soldats français dans le conflit.

Contre l’application par les belligérants d’une stratégie de la famine, nous demandons au gouvernement français de faire pression sur les belligérants pour qu’ils respectent les résolutions de l’ONU quant à l’accès des secours humanitaires aux populations concernées, pour qu’ils cessent les combats et ouvrent des négociations immédiates.

Organisations signataires :

ACDA – AFD international – ATMF – AIDL – Attac – Cedetim – Collectif ni Guerre ni état de guerre – EELV –Ensemble – Femmes plurielles – Fondation Frantz Fanon – Forum Palestine Citoyenneté – FTCR – GDS – Génération.s – IPAM – Médecins du monde – MRAP – Nouvelle donne – NPA- Observatoire des armements – PCF- PCOF – PIR – PRCF- PG – Salam for Yémen – Solidaires – SumOf US – Survie – UJFP

Signatures personnelles :

Pierre Barbancey Grand reporter à l’Humanité – Edwy Plenel Journaliste – Jean-Paul Chagnollaud Professeur émérite des universités – Denis Sieffert Journaliste – Alain Gresh Directeur du journal Orient XXI – Étienne Balibar – Pouria Amirshahi directeur de Politis – Daniel Mermet journaliste écrivain – Bernard Dreano président du Cedetim – Kaddour Hadadi (HK) Musicien – Gilbert Achcar Professor of Development Studies and International Relations -SOAS -Catherine Samary économiste – Franck Gaudichaud, enseignant-chercheur, Université Grenoble Alpes- Alain Massé Ancien directeur Radio France- Sébastien Nadot député LREM – François Burgat IREMAM Aix-en-Provence – Rony Brauman Ex-président de MSF – Ludivine Bantigny Historienne – Patrick Viveret, Marie Christine Vergiat Députée européenne, Gérard Filoche GDS – Pierre Khalfa, économiste membre de la Fondation Copernic – Tarek Benhiba Président de la FTCRClaude Touchefeu Conseillère municipale de Toulouse, GDS, Jean-Yves Lalanne Maire de Billère 64, GDS, Francis Sitel (E), Roland Merieux (E), Michel Bock maire adjoint honoraire de Guyancourt, Frederic Brun, Nabil En-nasri Chercheur, Olivier le Cour Grandmaison Universitaire, Abderrahim Afarki Bibliothécaire, Abraham Behar Président de l’Association française des méde-cins pour la prévention de la guerre nucléaire, Abraham Behar Président de l’Association française des médecins pour la prévention de la guerre nucléaire, Pierre Khalfa Fondation Copernic, Tarek Ben Hiba FTCR, Monseigneur Jacques Gaillot, Christine Poupin Porte-parole du NPA, David Cormand Secrétaire national EELV, Lana Sadeq Presidente du forum Palestine Citoyenneté, Noha Khalaf Historienne, Annie Lahmer Conseillère régionale EELV, Marie-Claude Simeone-Senelle Directrice de recherche émérite au CNRS, Pascal Durand Dé-puté européen, Anne Regourd – Chercheuse CNRS, Gérard Mordillat Ecri-vain, Jean-Luc Lecoq Commission affaires étrangères de l’assemblée nationale, Olivier Besancenot NPA, Sonia Dayan Herzbrun Professeure émérite à l’Université Paris Diderot-Paris 7, Judith Bernard Journaliste, Stathis Kouvélakis Profes-seur en philosophie politique au King’s College de Londres, Philippe Gorcuff Enseignant-chercheur, Gustave Massiah Militant altermondialiste, Magali San-sonetti Gestionnaire CNRS Ivry, Jeanne Zerner Administratrice CNRS Ivry, Tahar Meddour CNRS Choisy le roi, Christian Chanard Informaticien CNRS Vil-lejuif, Claude Rilly Chercheur CNRS Villejuif, Mouhieddine Cherbib CRLDHT, Philippe Lamberts Député européen, Bodil Valero Députée euro-péenne, Sadek AlSaar Président Salam for Yémen, Claire Monod Conseillère régionale, Yves Contassot Conseiller de Paris, Dalal Abu Saud Kleiche Ingé-nieure pédagogique e-lea rning, Renée Le Mignot Coprésidente du MRAP – Michèle Sibony UJFP – Abdelmajid Mrari Directeur région MENA AFD Interna-tional – Alima Boumediane Avocate et ancienne parlementaire – Martha Mundy Anthropologue

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Rassemblement à l’occasion de l’anniversaire des deux ans de la mort de Mohcine Fikri et en solidarité au mouvement du Hirak dans le Rif et pour la libération de tous les prisonniers politiques au Maroc

Le 28 octobre est la  date du  deuxième anniversaire de la mort effroyable du jeune Mouhcine Fikri,  marchand de poissons qui a été broyé dans une benne à ordures après l’intervention de la police marocaine alors qu’il tentait de récupérer sa cargaison d’espadons saisie et détruite par cette même police à Al Hoceima . Ce meurtre horrible a depuis suscité l’indignation partout au Maroc mais aussi en Europe. Il a été le point de départ d’un vaste mouvement social qui a gagné tout le Rif.

Les manifestations n’ont pas cessé depuis d’éclater au Maroc et en Europe pour réclamer la fin des abus de pouvoir du régime . Un mouvement populaire s’est constitué en demandant des mesures de développement socio-économique et culturel. Malgré les promesses du roi du Maroc, Mohamed VI, la seule réponse concrète à ce jour est la répression perpétrée par les forces de sécurité marocaine. Des centaines de prisonniers politiques sont actuellement incarcérées au Maroc. Des procès expéditifs dans ce qui est un simulacre de justice, ont débouché parfois sur des lourdes peines allant jusqu’à 20ans de prison ferme sous le fallacieux prétexte invoqué par tous les régimes dictatoriaux pour incarcérer les opposants, le tristement célèbre « complot contre l’Etat ».

Il est donc urgent qu’une mobilisation collective en France et en Europe se construise rapidement en solidarité au Rif et aux mouvements au Maroc pour dénoncer cette politique répressive et demander des comptes à l’Etat marocain qui n’a pas hésité à faire emprisonner des hommes, des femmes, des enfants innocents pour imposer son autorité au moyen de méthodes révoltantes tel que des tortures physiques et psychologiques dans les geôles marocaines. De même il est important de dénoncer la complicité du pouvoir français à la répression des mouvements sociaux au Maroc. Cette commémoration est également l’occasion de nouveau de manifester notre solidarité totale et absolue avec les prisonniers politiques et de ce fait nous exigeons, leur libération immédiate et sans condition. 

C’est pour manifester notre solidarité totale et absolue avec les prisonniers politiques et exiger leur libération immédiate et sans condition, que les organisations et personnalités signataires du présent texte appellent à un rassemblement

le samedi 27 octobre 2018 à 17h30,

sur la place de la fontaine des innocents : Place Joachim du Bellay, 75001 Paris, France– Métro-RER Châtelet-Les Halles. Sortie Place Lescot, 

Nous comptons sur votre engagement et solidarité pour vous joindre à cette action en votre nom et/ou celui de votre organisation.

Premiers Signataires :

·      Le CSMR PARIS

·       AMDH Paris IDF Association Marocaine des Droits Humains – Section Paris/IDF

·       ATMF Association des Travailleurs Maghrébins de France 

·       ASDHOM Association De Défense Des Droits De L’Homme Au Maroc

 

 

 

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Massacre judiciaire !

Suite au massacre judiciaire du  26 juin 2018 pendant lequel  de lourdes condamnations allant de 3 ans à 20 ans de prisons ferme ont été  prononcé à l’encontre des militant du Hirak du Rif au Maroc.

Notre association appel à un rassemblement de  solidarité le Samedi 7 juillet à la place Voltaire à ASNIERES  à  17h, et invite les citoyen(ne)s de la ville à joindre leurs voix à la notre afin de denoncer ce procés unique.

Par ailleurs une rencontre publique se tiendra  le jeudi  12 juillet à la salle  » Denise EMERY » à l’espace Des Grésillions à 18h30, et ce  afin de sensibiliser et mobiliser les citoyen(ne)s  de la ville, ainsi  que celui d’apporter son soutien au mouvement social du Rif.

Pour rappel, ces militants arrêtés entre le mois de mai et juillet 2017 à El Houceima dans la province du Rif au nord du Maroc, n’ont commis aucun délit sauf celui d’avoir participé au mouvement populaire et pacifique, que la région a connu apres la mort tragique du jeune poissonier Mohcine Fekri, broyé dans une benne à ordures, alors qu’il tentait de reccuperer sa marchandise le 28 octobre 2016.

Depuis le Rif a connu un mouvement qui ne cesse de soulever l’admiration des hommes et des femmes libres dans le monde, mais qui à travers ce procés révéle la veritable nature du régime au Maroc.

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HALTE A L’IMPOSTURE

 

 

COMMUNIQUE

 

Après les arrestations arbitraires dans des conditions équivoques et inhumaines, puisque des cas de tortures psychologiques et physiques avérés, au point de provoquer des décès, ont été constatés. Des procès fallacieux ont été fabriqués de toutes pièces pour aboutir, après des mois d’emprisonnement, à un semblant de jugement. Des sentences absurdes et iniques ont été prononcées, distribuant des années carcérales à l’encontre d’innocents manifestants, allant jusqu’à 20 ans, dont le seul reproche n’est autre que de manifester pacifiquement et civiquement pour revendiquer des droits légitimes, d’ordre social et économique pour une région délaissée.

Le jugement fallacieux prononcé par la chambre criminelle près la cour d’appel de Casablanca ce mardi 26 juin 2018, rappelle la sinistre période des années de plomb. Celle d’un pouvoir makhzenien despotique et dictatorial. Les lourdes peines prononcées à l’encontre de manifestants pacifiques enlèvent le reste du vernis pseudo démocratique d’un pouvoir qui se veut libéral et moderne.

Un bref rappel des faits montre le visage cynique et arbitraire du pouvoir. Au lieu de répondre aux revendications légitimes et réalisables du Mouvement pacifique/ Hirak qui s’est constitué, suite à l’assassinat du vendeur de poisson, le martyr  Mouhcine FIKRI, 28 octobre 2016, dans la ville d’Al Hoceima pour se généraliser à toute la région du RIF, au Nord du Maroc. Avec des soutiens à travers tout le pays. Les revendications légitimes et réalisables du Mouvement pacifique du Rif , dont la construction d’un hôpital oncologique. Pour venir au bout de la glorieuse résistance de la région, durant les années 1920, les colonialismes franco-espagnols et leur acolyte, le pouvoir makhzenien, ont fait usage de gaz toxiques provoquant la mort et des suites cancérigènes pour les survivants et leurs descendances. A côté d’un hôpital, le Hirak demande la construction d’écoles, des lycées et un centre universitaire pour permettre à leurs enfants d’étudier et la mise en place d’une infrastructure permettant à la région du Rif d’avoir un niveau de développement convenable. Au lieu de répondre aux revendications légitimes et réalisables du Mouvement populaire et pacifique, HIRAK, le pouvoir makhzenien employa la main forte, en envoyant une armada de son système répressif. Non pas pour assurer la sécurité des manifestations pacifiques, mais pour mettre la région en état de siège, en terrorisant les populations pacifiques et en arrêtant à la pelle les manifestations, avec l’usage de commandos durant la nuit et de les transporter d’Al Hoceima aux prisons de Casablanca, à plus de 500 km de distance. Tout cela, avec sa panoplie d’exactions, allant jusqu’à la torture et autres sévices durant des mois. Des procès ont été fomentés et des peines lourdes en dehors des règles d’une justice équitable, ont été prononcées. D’autres procès arbitraires sont en préparation et qui concernent des manifestants dans différentes régions, ainsi que leurs soutiens à travers le pays, vont suivre. Ceci, sans oublier, bien sûr, les journalistes détenus pour leurs opinions exprimées en ce qui concerne le HIRAK.  .

Les organisations signataires dénoncent :

  • L’usage des sévices psychologiques et physiques, qui font partie de la torture
  • Les sentences des peines fallacieuses prononcées à l’encontre des manifestants pacifiques du HIRAK
  • Le retour aux pratiques des années de plomb, à savoir la répression généralisée
  • L’approche sécuritaire comme unique système politique

Elles apportent:

  • Le soutien aux luttes sociales des masses populaires dans les villes et dans les zones marginalisées
  • La solidarité aux détenus politiques au Maroc et exige leur libération immédiate

Elles appellent à deux RASSEMBLEMENTS :

Le VENDREDI 29 juin à 18h30, devant l’ambassade du Maroc à Paris. Métro, Trocadéro

Le SAMEDI 30 juin à 16h00, sur l’esplanade des droits de l’homme à Trocadéro à Paris, Métro : Trocadéro

PARIS, jeudi le 28 juin 2018

 

LES ORGANISATIONS SIGNATAIRES:

  1. Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM)
  2. Forum Marocain pour la Vérité et la Justice (FMVJ-France)
  3. Fédération des Association des Marocains en France (AMF)
  4. Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF)
  5. Comité de Soutien au Mouvement Rifain ( CSMR | Paris)
  6. AMDH Paris/IDF
  7. Association TAMAYNUT (France)
  8. Rassemblement IFNI AIT BAAMRANE
  9. Forum citoyen Solidarité des Marocains en Europe
  10. La Voie Démocratique (Région Europe)
  11. Le Parti d’Avant Garde Démocratique Socialiste (PADS-Europe)
  12. Le Parti Socialiste Unifié (PSU-France)
  13. Association Interculturelle pour la Laïcité, l’Égalité et la Solidarité avec les Femmes du Maroc (AILES-femmes du Maroc)
  14. Association des parents et amis des disparus au Maroc – (APADM)
  15. Association TIDI – France
  16. Collectif international pour défendre les victimes de la mafia immobilière et de la délimitation forestière