Association des Travailleurs Maghrébins de France
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Inter-collectif de solidarité avec les luttes des peuples du monde arabe (Inter-co)

L‘inter-collectif est né à l’occasion des révolutions populaires des peuples du monde arabe. Il s’est formé dans le prolongement de collectifs de chaque pays concerné par ces mouvements.

L’inter-collectif a permis ainsi d’engager des actions de solidarité regroupant à la fois ces collectifs avec des associations, syndicats et partis politiques français.

Ces soulèvements populaires témoignent des aspirations profondes de ces peuples à la démocratie, à un État de droit, à la Justice sociale, la souveraineté, la dignité.

Ces régimes issus du nationalisme arabe sont à bout de souffle. Certains ont cédé comme la Tunisie, l’Égypte et le Yémen par la poussée populaire ou sous les bombardements de l’OTAN en ce qui concerne
la Libye. D’autres, comme la Syrie, résiste en employant la force et en menant une répression féroce dans un contexte régional où se confrontent des stratégies de puissance mêlées à des contradictions
idéologiques et religieuses. L’Arabie Saoudite et le Qatar sont intervenus pour casser militairement le soulèvement au Bahreïn. Dans d’autres pays, comme au Maroc ou en Algérie, l’exigence démocratique
reste puissante, même si en l’état, elle n’a pas encore trouvé de débouchés politiques.

L’inter-collectif soutient tous ces mouvements démocratiques dans le monde arabe. Il s’oppose à toute intervention étrangère. Il appuie toutes les forces progressistes dans ces pays face aux nouveaux pouvoirs qui tenteraient de s’en prendre aux libertés publiques et individuelles et notamment aux droits des
femmes.

Cette situation nouvelle qui prévaut dans cette région nous interpelle tous. Quelle politique devra développer la France dans cette région du monde ?
Et d’abord, en cette année 2012, celle des 50 ans de l’Indépendance de l’Algérie et des 100 ans du Protectorat français sur le Maroc, la France se doit de reconnaître sa responsabilité dans les crimes d’Etat
dans toute la période du colonialisme perpétués contre les peuples de la région.

Nous avons extrait cinq questions qui se rattachent aux grands domaines de la politique française et aux
attentes de ces peuples :

– La question palestinienne

– La Syrie

– La politique d’immigration

– Les relations économiques

– Les questions du nucléaire au Moyen-Orient

1. La question palestinienne

C’est le coeur de toutes les problématiques du Proche-Orient et de la conflictualité régionale et internationale.
Vous engagerez-vous pour que la France prenne des initiatives pour en finir avec la politique de colonisation et d’occupation des territoires palestiniens menée par Israël ?
Prendrez-vous des initiatives, et lesquelles, pour que la France reconnaisse l’État de Palestine, à coté de l’État d’Israël, un État palestinien souverain, dans ses frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale, et l’application de la résolution 194 qui prône le droit au retour des réfugiés ?
Soutiendrez-vous l’entrée de plein droit de l’État palestinien aux Nations-Unies ?

2. La Syrie

La situation en Syrie reste dramatique, un an après le début des premières manifestations contre le régime de Bachar El Assad.
La menace d’une guerre civile grandit de jour en jour, qui pourrait avoir des conséquences catastrophiques pour le peuple syrien entraînant le Liban dans cette spirale meurtrière, et pousser à une intervention militaire étrangère.
Face à cette situation et à l’impasse actuelle, l’opposition reste divisée et ne parvient pas à se rassembler face au pouvoir. Les différents courants de l’opposition, même si ils sont divisés sur les modalités et les stratégies, restent unanimes pour exiger la fin du régime de Bachar El assad.
Le Conseil de sécurité de l’ONU, quant à lui, reste incapable de surmonter ses divisions.
Quelles initiatives, quelles actions envisageriez-vous afin de mettre un terme à la violence ? Quelles interventions la France pourrait-elle envisager pour la recherche d’une solution politique qui épargne le
peuple syrien de nouvelles violences et permette d’assurer un changement de régime ?

3. Politique d’immigration

Plusieurs pays des rives sud de la Méditerranée, comme la Tunisie, le Maroc, la Libye ont passé des
accords avec l’Union européenne pour assurer le contrôle des flux migratoires provenant de leur pays, des pays du Sahel, et des populations chassées par la misère et les violences.
Par son dispositif, FRONTEX, l’Union européenne s’est assurée, contre des aides financières, de l’engagement de plusieurs de ces gouvernements pour la mise en oeuvre de cette politique de refoulement
aux conséquences souvent tragiques.
Que préconisez-vous comme politique en matière du droit à la circulation des personnes et de l’accueil des migrants en France ?

4. Relations économiques

L’Union européenne et la France ont contracté de nombreux accords avec les pays de la rive sud de la Méditerranée.
Tous les accords économiques ont été d’inspiration libérale, entraînant privatisation, baisse des dépenses publiques, exonérations fiscales et sociales, pression sur les salaires et les droits sociaux…
Les conséquences sociales ont été lourdes pour les peuples : chômage massif des jeunes, bas salaires, absence de protection sociale…
Par ailleurs, plusieurs de ces pays supportent encore aujourd’hui un poids financier considérable correspondant au montant de la dette, contractée par les anciens dirigeants, comme en Tunisie et en Égypte.
Quelle politique développerez-vous en matière de relations économiques entre la France, l’Union européenne et ces pays ?
Êtes-vous d’accord avec la proposition avancée par de nombreuses associations de la société civile, des syndicats pour un moratoire de la dette afin d’en examiner l’origine, moratoire pouvant aller jusqu’à son
annulation pour la partie de celle-ci reconnue comme n’ayant été profitable qu’aux membres du pouvoir déchu ?

Quelles mesures prendrez-vous pour obliger les sociétés, dont le siège social est en France, à respecter les droits syndicaux et sociaux dans le monde arabe ?

5. Moyen-Orient : Zone dénucléarisée

Faire du Moyen-Orient, une zone dénucléarisée est un objectif adopté par l’Assemblée générale de l’ONU, dont la France.
Or, aujourd’hui, existe à la fois un risque de prolifération avec les tentatives supposées de l’Iran de se doter de l’arme nucléaire et de l’autre Israël qui possède un arsenal nucléaire conséquent.
Par ailleurs, d’autres pays seraient en mesure de se lancer dans le processus d’accession à la puissance nucléaire comme la Turquie, l’Arabie Saoudite ou l’Égypte.
Que préconisez-vous pour engager une action afin d’éliminer tout risque de prolifération et pour la suppression de tout arme nucléaire existante dans cette région ? D’une manière plus générale, quelle est votre position sur l’existence du nucléaire français et les actions à mener pour favoriser un désarmement nucléaire au plan mondial ?

NB: Le questionnaire adressés aux candidats à l’élection présidentielle 2012.
À Mesdames :
Eva Joly
Nathalie Arthaud
et à Messieurs :
Philippe Poutou
Jean-Luc Mélenchon
François Hollande
François Bayrou
Nicolas Sarkozy

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Liberté pour les prisonniers palestiniens !

APRES SALAH HAMOURI, EXIGEONS LA LIBERATION DE MARWAN BARGHOUTI ET DE TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES QUI LUTTENT POUR LA LIBERATION DE LA PALESTINE

A la suite de son arrestation en Palestine en mars 2005, notre compatriote Salah Hamouri, a passé
7 ans en prison, jugé et condamné sans preuves ni aveux par un tribunal militaire israélien et sans que sa défense puisse être assurée selon les règles fondamentales du droit de la défense. Son arrestation, comme sa condamnation et son emprisonnement, étaient illégaux au regard du droit international car réalisés en territoire occupé par une puissance occupante. Le président Nicolas Sarkozy a toujours refusé de recevoir la famille de Salah et le Gouvernement français n’a rien fait pour sa libération, alors qu’il s’est démené pour le soldat franco-israélien, Guilad Shalit, caporal dans l’armée israélienne capturé au cours d’une opération militaire contre Gaza.
Il y a donc deux poids-deux mesures selon les origines des uns ou des autres, et selon que l’on appartienne à l’armée israélienne ou à la population palestinienne sous occupation.

Un fort mouvement de solidarité s’est levé pour soutenir Salah et obtenir sa libération. Aujourd’hui Salah est libre, après avoir purgé l’intégralité de sa peine mais le combat continue pour la Libération des Prisonniers Politiques, qui luttent contre l’occupation et la colonisation.

Depuis 1967, plus de 700 000 Palestiniens dont 10 000 femmes ont été arrêtés et détenus
dans des prisons en Israël, en vertu d’ordonnances militaires israéliennes.
Ce chiffre représente plus de 25 % de la population de la Cisjordanie et de Gaza.

L’accord conclu entre le Hamas et le gouvernement israélien a permis, la libération en deux étapes
de 1027 prisonniers contre celle de Guilad Shalit. 477 prisonniers ont été libérés le 18 octobre 2011
et 550 autres le 18 décembre 2011.
Il s’agit là d’une victoire politique sans précédent de la Résistance palestinienne à un moment
où tous les regards sont tournés vers l’ONU à la suite la demande de l’Autorité Palestinienne
pour que la Palestine soit reconnue comme Etat souverain.
Mais 5000 prisonniers palestiniens – hommes, femmes et enfants – restent encore détenus
de façon tout à fait illégale dans les prisons israéliennes

Plus de 138 enfants âgés de moins de 18 ans en plus des cen­taines d’autres qui sont devenus des adultes depuis leur arrestation

10 femmes prisonnières sont encore détenues dans les prisons israéliennes de «  Hasharon », dans des conditions d’hygiène effroyables sans aucun respect pour leur spécificité en tant que femmes. Souvent agressées et humiliées par leurs gardiens lors d’attaques de nuits contre leurs cellules.

310 prisonniers le sont en détention administrative, procédure qui permet d’incarcérer sans inculpation ni jugement pour des périodes de six mois renouvelables indéfiniment.

Sont également emprisonnés 27 par­le­men­taires et élus dont Marwan BARGHOUTI
Leurs conditions de détention ont été aggravées par la loi dite « Shalit »

Ces Palestiniens, détenus dans des prisons israéliennes en violation du Droit international,
le sont dans le cadre de l’occupation de leur pays, la Palestine, par Israël.

Les délits poursuivis devant les tribunaux militaires comprennent presque toutes les formes d’expression ou d’association civiques et politiques.
Toute participation à des manifestations contre le Mur est motif à arrestation et condamnation

Le Droit international stipule qu’il est illégal de détenir un citoyen du territoire occupé sur le territoire
de la puissance occupante, tout comme il interdit à l’occupant d’apporter des modifications sur
le territoire occupé, sauf pour le bien-être de la population.
Les conditions, d’arrestation et de détention, sont les mêmes, en violation quotidienne du droit humanitaire
et des droits humains :
les humiliations lors des fouilles notamment, les coups, les mauvais traitements, voire les tortures physiques et mentales sont des pratiques régulières. De même les punitions collectives, la mise à l’isolement et les mesures répres­sives.
Les femmes sont souvent mises dans des cellules avec des prisonnières israéliennes de droit commun qui les brutalisent
les conditions d’hygiène et sanitaires sont déplorables, les cellules insalubres. L’accès aux soins médicaux est réduit et la vie des prisonniers malades est en danger. La négligence médicale préméditée et organisée, fait partie de la politique répressive israélienne contre les prisonniers palestiniens et cela en dépit des lois et des conventions
La quasi-totalité des centres de détention des prisonniers palestiniens sont situés à l’intérieur d’Israël et la seule prison située dans les frontières de 1967 de la Cisjordanie, Ofer, se trouve dans une base militaire israélienne située du côté israélien du Mur et donc également inaccessible aux Palestiniens de Cisjordanie.
Les détenu/e/s sont privé/e/s de visites, y compris de leurs avocats ; les familles sont souvent sans nouvelles et ignorent parfois où sont détenus les leurs, régulièrement déplacés d’une prison à l’autre. Sans oublier les 459 prisonniers de la bande de Gaza, qui sont privés de visite familiale depuis 2007.
Les enfants peuvent être arrêtés dès l’âge de 12 ans. Ils sont condamnés de six mois à un an de prison pour jet de pierres, considéré comme « offense criminelle et atteinte à la sécurité », mais cela peut être beaucoup plus. Ils subissent directement la violence de l’incarcération. Ils sont exploités (obligation de travailler) et opprimés de façon inhumaine (humiliation et torture), ce qui constitue une violation des lois et des traités internationaux qui interdisent la détention des enfants. Certains partagent la cellule de détenus israéliens de droit commun, ce qui est également interdit par la Convention des droits de l’enfant
Régulièrement des cen­taines de pri­son­niers pales­ti­niens mènent des grèves de la faim pour protester contre leurs conditions de détention et pour le respect de leurs droits
DES SANCTIONS POLITIQUES,  DIPLOMATIQUES ET ECONOMIQUES
DOIVENT ETRE PRISES, TANT QUE LES DROITS HUMAINS, HUMANITAIRES
ET LE DROIT INTERNATIONAL SERONT BAFOUES PAR LE GOUVERNEMENT ISRAELIEN

COLLECTIF GENNEVILLOIS POUR LA PALESTINE :
ATMF, ATTAC 92, CGT, Comité France Palestine, FASE, Gennevilliers pour Tous, NPA, PCF

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UN AUTRE MAGHREB EST POSSIBLE

Dans le cadre des préparatifs de la rencontre du 7 et 8 avril à Oujda (frontière maroco-algérienne), les associations de l’immigration* vous invitent à participer à la rencontre – débat sur la situation des migrants subsahariens au Maghreb et la question des frontières fermées entre l’Algérie et le Maroc.

RENCONTRE – DÉBAT

JEUDI 22 MARS 2012 de 19H à 21H

Bourse du Travail,

( 85 RUE CHARLOT
75003 PARIS
Métro : République – Filles du Calvaire)

Intervenants :

Fabien Didier Yéné, président du Collectif des communautés subsahariennes au Maroc (CCSM), auteur de « Migrant au pied du mur »

Camille Sari, économiste, auteur de « Algérie-Maroc : quelles convergences économiques ? »

Willy Bayanga, président du Conseil des migrants-France.

Bamba, coordination 75.

Saddik Guitoune, coordination nationale Alif, CSP-92

Débat animé par Mouhieddine Cherbib

(En Hommage à Hédi Gulla, qui vient de nous quitter)

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* Association des Maghrébins de France (ATMF), Association des Marocains en France (AMF), Association de défense des droits de l’homme au Maroc (ASDHOM), Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT), Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR), Association des Tunisiens en France (ATF), Association Démocratique des Tunisiens en France (ADTF), Collectif des communautés subsahariennes au Maroc, Elhogra, Manifeste des libertés, ATTAC, MRAP, FCMA, FCME, Coordination national des sans-papiers, Alif, CSP92, Immigration Démocratie Développement, Naoura -Belgique, Conseil des migrants-France, Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens-PIF.

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Contacts :

Driss el-Kerchi (ATMF) : 0622504800

Mouhieddine Cherbib (FTCR) : 0615577914

Tewfik Allal (Manifeste des libertés) : 06 81 60 65 43

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La Palestine, une situation coloniale au 21ème siècle

Le CNPJDPI participera à la marche anti-coloniale le samedi 17 mars 2012,

A Paris, départ m° Barbès à 14h – arrivée Pl. de la République

Le CNPJDPI

– condamne les agressions répétées contre la population palestinienne et notamment la dernière agression meurtrière provocatrice sur la bande de Gaza assiégée depuis Juin 2007

– condamne l’occupation et la colonisation des Territoires palestiniens

– Halte à l’occupation !

– Halte à la colonisation !

– Halte aux massacres de la population de Gaza !
Exigeons la levée du blocus israélien contre Gaza

Rendez-vous à 13h45
Au coin des deux Boulevard Barbès et Rochechouart

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Une marche aura lieu à Place Kléber à Strasbourg

A l’occasion de la date anniversaire de la révolution syrienne et tout en espérant y fêter la victoire du peuple syrien sur la dictature, La coordination de Strasbourg pour le soutien de la révolution syrienne, vous invite à manifester votre solidarité lors de la journée mondiale de la révolution syrienne qui sera organisée dans de nombreuses villes à l’étranger et en Syrie
Sur la lancée des révolutions arabes, le peuple syrien lutte depuis un an pour réclamer pacifiquement son droit à la démocratie. Chaque jour apporte son lot d’exactions commises par le pouvoir en place où arrestations et exécutions sommaires, tortures physiques et mentales n’épargnent personne. Face à l’horreur, le peuple Syrien fait montre d’un héroïsme inouï en continuant, toujours plus nombreux à descendre dans la rue dans l’ensemble du pays et jusqu’au cœur de la capitale pour réclamer la chute du régime.

Depuis le 3 février, la répression s’est accrue avec le bombardement quotidien de la ville de Homs. A cela s’ajoute la propagande du régime toujours plus cynique à travers les médias du monde entier.
Si l’ONU est empêché d’intervenir à cause des double vétos russes et chinois, nous, peuples du monde entier pouvons manifester notre solidarité avec le peuple syrien. C’est pour toutes ces raisons que nous vous appelons à une manifestation organisée par la coordination de Strasbourg pour le soutien de la révolution syrienne, en partenariat avec des sympathisants du peuple syrien et des syriens de la société civile toutes tendances confondues qui souhaitent la chute du régime dictatorial et sanguinaire et l’instauration d’une démocratie.

La coordination de Strasbourg pour le soutien de la révolution syrienne

Cet appel à manifester est soutenu par : ASFS Alsace, ATMF Strasbourg et MRAP Strasbourg

Merci de faire circuler autour de vous de la manière la plus large possible et merci pour votre participation et votre soutien.

http://strasbourg.atmf.org/Manifestation-a-Strasbourg-pour-la

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CONTRE LES ATTAQUES DE LA CENTRALE SYNDICALE

L’ATMF se joint à l’appel de soutien à l’UGTT et à la condamnation des agressions dont elle a été victme.
L’ATMF, tout en dénonçant ces agressions, et en exigeant leur arrêt, demande le respect de toutes les formes d’expression démocratique en Tunisie.
L’ATMF exige le respect des libertés fondamentales et particulièrement la liberté syndicale dont le droit de grève fait partie intégrante et la liberté d’expression.
L’ATMF demande aux pouvoirs publics d’assumer leurs responsabilités et de protéger les syndicalistes de l’U.G.T.T. des attaques de ces milices aux ordres de la contre révolution qui veut la saborder.

ATMF – Bureau National
Paris 26.02.2012

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Paris, le 25 février 2012

L’Union générale tunisienne du travail (U.G.T.T.) subit depuis quelques jours des attaques de milices intégristes et salafistes ayant eu pour cibles les locaux de la centrale syndicale à travers le pays dont le siège national à Tunis.

L’U.G.T.T. considère que l’objectif poursuivi par ces «agressions orchestrées et systématisées contre l’intégrité de la plus ancienne des organisations de la société civile tunisienne » est de nuire à la centrale syndicale, de ternir son image aux yeux de l’opinion publique et de jeter le discrédit en l’accusant de bloquer l’économie du pays par son soutien aux mouvements sociaux.

Les attaques contre la centrale syndicale ont commencé à la suite de la grève générale des agents municipaux, par des dépôts d’immondices devant les locaux syndicaux puis par des tentatives d’incendie, de mise à sac et de dégradations des sièges des ses sections locales et régionale de Fériana, Le Kef, Kairouan, Monastir et Menzel Bouzelfa. L’U.G.T.T. est pleinement dans son rôle, celui de défendre les droits des travailleurs et travailleuses tunisien(ne)s dans leur lutte pour l’amélioration de leurs conditions de vie. Le lui reprocher relève d’une volonté d’étouffer l’action syndicale dont elle est le garant.

L’U.G.T.T. a dénoncé ces dérives et a «averti contre les dangers de monter l’opinion publique contre l’U.G.T.T. par certaines parties au pouvoir qui visent à instaurer une nouvelle dictature dans le pays et à tous les niveaux ». Ces attaques constituent une mise en cause du droit de grève, droit constitutionnel, et de la lutte des travailleur(se)s pour l’amélioration de leur condition et en vue de la satisfaction de leurs revendications légitimes.

Ces attaques contre l’U.G.T.T. font partie d’un processus et ont été précédées par des campagnes médiatiques de déstabilisation subies par la centrale syndicale depuis le 14/01/2011. Elles font partie d’un processus d’incrimination des luttes sociales et des agressions répétées des diplômés chômeurs, des journalistes, des médias, d’universitaires, des intellectuels, des organisations démocratiques et de mise en cause du droit de manifestation. Cela montre la volonté délibérée des forces de la contre révolution de saboter le processus démocratique issu de la Révolution tunisienne et de mettre en cause les acquis du peuple tunisien.

Il n’y a plus de doute, ces agressions systématiques des forces du progrès et de la démocratie ont pour seul objectif la mise au pas du peuple tunisien et de la société civile démocratique et en particulier l’U.G.T.T.

Nous, signataires :

Ø Dénonçons le silence assourdissant du gouvernement et certaines de ses composantes qui se rendent complices et comptables de la dégradation du climat social et politique dans le pays.

Ø Exigeons l’arrêt des agressions contre l’U.G.T.T. et demandons le respect de toutes les formes d’expression démocratique en Tunisie.
Ø Nous exigeons aussi le respect des libertés fondamentales et particulièrement la liberté syndicale dont le droit de grève fait partie intégrante et la liberté d’expression.
Ø Demandons aux pouvoirs publics d’assumer leurs responsabilités et de protéger les syndicalistes de l’U.G.T.T. des attaques de ces milices aux ordres de la contre révolution qui veut la saborder.

Premiers signataires :
ADTF – ATF – CRLDHT – Dynamique Citoyenne des Tunisiens à L’Etranger (DCTE) – Ettajdid / France Ettakatol/France – FTCR – MCTF – PCOT/France –PDP/France – PTT/France – UTIT-IdF –

METTING DE SOUTIEN à L’U.G.T.T.

JEUDI 1er MARS 2012 à 18H30

Salle jean Jaurès, Bourse du Travail 3 rue du Château d’eau – Métro République

Avec la présence d’un membre dirigeant de l’U.G.T.T.

https://picasaweb.google.com/114600362942396530293/CONTRELESATTAQUESDELACENTRALESYNDICALEUGTT#

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7ème édition de la Semaine Anticoloniale

C’est en dénonciation de la loi du 23 février 2005 sur «l’apport positif de la colonisation» qu’est née la Semaine Anticoloniale.

Le 23 Février 2012 s’ouvrira, à l’initiative de Sortir du Colonialisme la 7ème édition de la Semaine Anticoloniale, qui se conclura le 17 mars par une Marche Solidaire des peuples en lutte co-organisée avec le collectif D’ailleurs Nous Sommes d’Ici.

2012, année de la célébration du cinquantenaire de l’anniversaire de l’Algérie, au centre du programme de cette Semaine Anticoloniale, et dont le coffret de 4 CD: Algérie Musiques Rebelles, en prévente sur le site, fait entendre les chants.

De nombreux évènements vont s’y tenir: colloques, projections de films, concerts, et La Bellevilloise accueillera le Salon Anticolonial, au cours duquel seront décernés les prix du livre anticolonial, du Colonialiste de l’année et celui de la Françafrique.

La Semaine déborde enfin du cadre parisien Paris pour s’ouvrir en régions, avec de nombreuses initiatives, festives ou militantes.

Le programme détaillé est consultable sur le site : www.anticolonial.net

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« Hommage à la mémoire de Abdelkrim Alkhattabi, symbole de la lutte du peuple marocain »

A l’occasion du premier anniversaire du mouvement 20 Février
le mouvement marocain du 20 février Paris-île de France
vous invite à une

Projection du film « Abdelkrim & la guerre du rif » suivie d’un débat.

Invité : Abdellah El Baroudi – Artiste, écrivain, exilé en France depuis 1965 et militant dans le Mouvement du 20 février

A la Maison de la Vie Associative (MVA) de Malakoff
28 rue Victor Hugo
Malakoff (92)
Métro Malakoff-Plateau-de-Vanves
Tram-T3 Didot

Organisé par le Mouvement marocain du 20 février – Paris-île de France.

mvt20fevparisidf@gmail.com

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ATMF Aix En Provence : Hommage à Mohamed Bouazizi

Pour clôturer l’année 2011, riche en activités et en actions, l’ATMF organise une journée culturelle
en hommage à Mohamed BOUAZIZI, la flamme qui a déclenché le Printemps Arabe.
Sous le signe de la Solidarité avec les Révolutions dans le monde Arabe et tous les peuples en mouvement.
Le samedi 17 décembre 2011 à la salle Bois de l’Aune – Jas de Bouffan Aix en Provence
Au programme : 15 h -18h :
Conférence/Débat avec la participation de plusieurs intervenants de pays différents :
Animée par Nacer EL IDRISSI, Membre du bureau National de l’ATMF.
1/ Zied LAKHDHAR, Enseignant syndicaliste Tunisien.
2/ Safaa FATHY, poète et cinéaste Egyptienne (sous réserve)
3/ Samia AMMOUR, Artiste Algérienne et militante des droits de l’homme
4/ Ali LMRABET , Journaliste Marocain, Directeur fondateur du site web Domainonline.
Ex. représentant de RSF au Maroc
5/ Ahmed EL HOUMAIDI, Président de l’organisation des droits et des libertés au Yémen.
6/ Bernard DREANO, Président du centre d’études et d’initiatives de solidarité international.
Auteur du livre « La perle et le colonel, réflexion sur le printemps Arabe »
7/Cham DAOUD, membre de l’association « Souria Houria » Syrie liberté
18 H 20H :Buffet, boissons et gâteaux sur place
A partir de 20 H Concert avec :
1/ TIGHRI UZAR
La formation artistique « Tighri Uzar » est composée de trois femmes Algériennes
qui interprètent les chants Kabyles Traditionnels…
2/ Groupe Tunisien
Chansons et Musiques populaires Tunisiennes.
3/ Mokhtar El BERKANI
Grand Chanteur Marocain de la chanson REGGADA
Nous comptons sur votre présence.
Soyez nombreux !
P/ATMF
Nacer EL IDRISSI Tél. 06 77 47 21 58 – Mail. atmfaix@hotmail.com

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Meeting de solidarité avec les luttes des peuples du monde arabe

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Meeting de solidarité avec les luttes
des peuples du monde arabe
Samedi 14 janvier, 14h30.
Bourse de travail de Paris
29, avenue du Temple
« Dégage ! »… et trois dictateurs en moins.
« Le peuple Veut ! »… du Caire à New-York en faisant le chemin de Damas.
«Dignité, Liberté, Egalité, Justice sociale»… du Yémen au Maroc.
Un an après, où l’on est ?

Prises de parole
InterCo, Inter-collectif de solidarité avec les luttes des peuples du monde arabe.
Tunisie : Front du 14 Janvier et le PCOT
Syrie : Comité de coordination de Paris
Egypte : Citoyens égyptiens de France
Maroc : M20F- IDF, Mouvement du 20 février Ile-de-France
Yémen : Les jeunes de la révolution du Yémen en France
Algérie : ACDA, Association pour le Changement Démocratique en Algérie
Palestine : Forum Palestine citoyenneté
Chants et danses
Groupe Samsa et Raja al-Khomsi (Tunisie)
Hala Omran, Mouneïm Adwane et une partie du groupe El-Thourath (Syrie)
Ghassan El hakim (Maroc)
Hicham Gad (Egypte)
Amer Abdallah (Yémen)
Ahmad Dari et Abeer, danse folklorique palestinienne « Dabkeh »
Lecture des messages de soutien des associations, syndicats et partis politiques

Liste des organisations membres de l’InterCo :
Collectifs et associations représentants les différents pays du monde arabe :
· Mvt 20 – IDF, Mouvement du 20 février Ile-de-France (Maroc)
· ACDA, Association pour le Changement Démocratique en Algérie
· Front du 14 Janvier – Paris (Tunisie)
· PCOT, Parti Communiste des Ouvriers de Tunisie.
· Association Le Manifeste du 20 mars (Tunisie)
· Comité de solidarité avec la lutte du Peuple Égyptien (Égypte)
· Association des jeunes du 25 Janvier (Égypte)
· Forum Palestine Citoyenneté
· Association SouriaHouria (Syrie)
· Collectif Urgence Syrie
· Collectif du 15 Mars pour la démocratie en Syrie
· Déclaration de Damas
· Association Les Jeunes du Bahreïn (Bahreïn)
· Association des jeunes de la révolution du Yémen à Paris
· Forum citoyenneté monde arabe

Associations de l’immigration et des droits de l’homme :
· ATMF, Association des Travailleurs Maghrébins en France
· AMF, Association des Marocains en France
· FCTR, Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives
· UTIT, Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens
· ASDHOM, Association des Droits de l’Homme au Maroc
· Vérité et Justice Pour l’Algérie

Associations, syndicats et partis politiques :
· ATTAC, Association pour la Taxation des Transactions financières et l’Action Citoyenne
· Sortir du colonialisme
· Union syndicale Solidaires (SUD)
· PCF, Parti Communiste Français
· EELV, Europe-Ecologie Les Verts
· NPA, Nouveau Parti Anticapitaliste
· FASE, Fédération pour une Alternative Socialiste et Écologique
· PG, Parti de Gauche