Association des Travailleurs Maghrébins de France
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Un autre Maghreb et une autre politique migratoire sont possibles

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Les migrants, les associations de la société civile maghrébine, les syndicats et les organisations de solidarité internationale réunis dans le cadre de la seconde édition du Forum Social Maghrébin à Oujda, et étendu à Oran, les 6 et 7 octobre 2012 sous la thématique migration et libre circulation au Maghreb, et en commémoration des évènements de Ceuta de 2005 dont ont été victimes une centaine de migrants subsahariens, relèvent :

Le coût du non-Maghreb sur les plans économiques, sociaux, culturels et même psychologiques constitue une perte énorme pour le présent et l’avenir des peuples de la région. Par le passé ils ont mené un combat commun contre le colonialisme aussi bien sur leurs territoires que dans l’immigration en Europe. Ils ont réussi à forger une identité commune et un imaginaire de société émancipateur.

Actuellement, alors qu’ils aspirent à l’avènement d’un espace géo-politique démocratique, de justice sociale, de liberté favorisant les échanges entre les peuples, ouvert et accueillant vis-à-vis des migrants vivant et travaillant dans les différents pays maghrébins, nous assistons, bien au contraire, et ce depuis des décennies, à une accélération d’une insertion dépendante dans le marché mondial au dépend d’une intégration et d’un développement régional maghrébin.

Ce choix est incapable d’insuffler une dynamique maghrébine unitaire à la hauteur des enjeux globaux régionaux et internationaux et des aspirations des peuples de la région..

Sur le plan migratoire, nous assistons à la mise en place de politiques sécuritaires stigmatisant les migrants vivants sur le sol maghrébin, au mépris de l’histoire qui lie les peuples du Nord de l’Afrique à ceux de l’Afrique subsaharienne, au mépris des intérêts mutuels de développement et d’enrichissement culturel et civilisationnel.
Nos gouvernants rivalisent dans la mise en application des politiques et directives européennes érigeant un mur entre les 2 rives de la méditerranée, responsables de milliers de morts et de disparus, transformant la méditerranée en un vaste cimetière.

Les vagues d’arrestation, de refoulement, de traitements dégradants des migrants(es) subsahariens et la criminalisation de leur présence constituent l’une des atteintes graves aux droits humains les plus élémentaires.

Les migrants, les organisations de la société civile maghrébine et de solidarité internationale réunies au sein du Forum des migrants d’Oujda, dénoncent cette collusion entre les intérêts d’une Europe frileuse, barricadée derrière ses frontières et ceux des gouvernements maghrébins incapables de construire une politique alternative au service des intérêts des peuples de la région.

Le traitement sécuritaire de la question migratoire est une impasse.

Les migrations ont été de tout temps une chance pour les peuples de départ et d’arrivée. Le Maghreb de tradition migratoire
ancienne est devenu un territoire aussi bien d’immigration que d’émigration. La présence des migrants subsahariens et d’autres pays est une chance pour le développement des 2 espaces
africains. L’avenir de l’Afrique du Nord et l’Afrique subsaharienne passe par l’ouverture sur l’Autre et par les échanges humains source d’enrichissement mutuel.

La construction d’un Maghreb des peuples riche de sa diversité culturelle, linguistique et sociale nécessite une vision globale d’avenir attachée à un espace sans frontières intra-pays du Maghreb,
démocratique et respectueux des droits humains, basé sur quelques principes fondateurs notamment :

– L’ouverture des frontières permettant la libre circulation et d’installation aussi bien des nationaux que des migrants vivants sur le sol maghrébin ;

– La régularisation de la situation de tous les sans papiers souhaitant s’installer et vivre dans les pays maghrébins ;

– Le rejet de la politique européenne sécuritaire érigeant des murs au lieu de construire des ponts entre les 2 rives de la méditerranée ;

– La fermeture de tous les lieux d’enfermement des immigrés et la dépénalisation de la situation des sans papiers ;

– Arrêt de toutes les formes de violence à l’égard des femmes migrantes qui subissent de graves humiliations et la nécessité de poursuites judiciaires sans concession vis-à-vis de toute forme d’atteinte à leurs droits ;

– L’égalité des droits économiques, sociaux et culturels reconnus universellement, et le respect par l’application intégrale des conventions internationales de protection des immigrés et des réfugiés notamment la convention de Genève du 28 juillet 1951 relative au
statut des réfugiés et la convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille adoptée par les Nations Unies le 18 décembre 1990 ; ainsi que les conventions de l’OIT relatives à la migration ;

– Le rejet et la criminalisation des discriminations et du racisme, et la promulgation par les parlements nationaux de lois sanctionnant les actes racistes et xénophobes.

Oujda (Frontière algéro-marocaine) le 7 octobre 2012

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Déclaration en PDF :
— en français <doc811|center>

— en arabe <doc810|center>

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POUR UN MAGHREB DES PEUPLES LIBRE, DEMOCRATIQUE ET SOLIDAIRE

Stand animé par : AMF ; ATMF ; FTCR ; UTIT ; ADTF ; ASDHOM ; CRLDHT ; CMODH ; Mouvement du 20 février ; AFAPREDESA ; APCV ; Sortir du colonialisme

Programme :

– Vendredi 14/09 : Pot d’accueil et quelques mots des invité e s de 18h à 19h, suivi de la soirée musicale avec la fanfare VENT DE PANIQUE

– Samedi 15/09 à 14h : Débat sur le Forum Social Mondial Tunis 2013

Avec : Christophe AGUITTON , Hafidh HFAIEDH (UGTT-Tunisie) et Saïda GUARRACH (ATFD-Tunisie)

– Samedi à 16h : Débat sur les discriminations : Vieux migrants/subsahariens

Avec : Fabien Didier YENE, Boualam AZAHOUM, Saddik GUITTOUNE.

– Samedi 18h : Présentation artistique par des anciens prisonniers politiques marocains

Suivie de soirée musicale avec : Saîd Mesnaoui (chaâbi, gnawi…) et la fanfare VENT DE PANIQUE

– Dimanche 16/09 à 11h : Débat et témoignages sur la participation des femmes dans les luttes au Maghreb, avec Sanhaja AKROUF (Algérie) et Saïda GARRACH (Tunisie), animé par Fatima HAR (ATMF)

DDurant ces trois jours, cette programmation sera accompagnée de rencontres et d’échanges avec les militantes et les militants de l’immigration, autour de diverses boissons et de spécialités maghrébines :couscous, grillades…

FÊTE DE L’HUMANITÉ,

STAND N.63 RUE S. ALLENDE

VILLAGE DU MONDE

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La Fête de l’Humanité se déroule dans le Parc départemental Georges Valbon à La Courneuve (93)

Agrandir le plan

Pour plus de renseignement : http://fete.humanite.fr/

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Appel à la constitution d’un collectif de secours à la population syrienne

Les manifestations pacifistes de jeunes dans toute la Syrie réclamant la démocratie depuis mars 2011 ont dévoilé la nature du régime syrien : pour rester au pouvoir en stoppant les manifestations, et punir collectivement les millions de syriens qui ont manifesté quotidiennement contre lui, le régime syrien a pris la responsabilité d’une répression criminelle et d’une confrontation armée. Depuis 18 mois, il a fait plus de 30000 victimes hommes, femmes et enfants (dont plus de 5000 pour le seul mois d’août) tout en expulsant de leurs foyers plus de 3,5 millions de Syriens, (dont 1/2 million ont pu s’échapper en Turquie, en Jordanie, au Liban ou en Irak) en bombardant les quartiers qu’il considère opposants, puis en y envoyant des mercenaires massacrer les familles. Le régime ne cessant pas ses bombardements et destructions, le nombre de Syriens sans toit risque d’augmenter dans les semaines à venir. La pluie et le froid vont aggraver l¹insécurité de ces millions de victimes de la répression de masse aveugle du régime.

Les considérant comme des ennemis, le régime bombarde, exécute ou enlève les déplacés rassemblés de façon visible. Grâce à l’extraordinaire mobilisation de solidarité de la société civile syrienne, la plupart des déplacés ont hébergés, cachés et nourris jusqu’à ce jour par les autres familles syriennes. Par exemple à Deraa, au sud de la Syrie, 45.000 des 60.000 habitants déplacés, après 45 jours de bombardements continus, ont pu être accueillies par les familles des environs. Mais 15.000 d’entre eux n’ont pu trouver de refuge, et restent exposés à la vengeance du pouvoir dans des écoles, des églises, des mosquées, ou dans la rue.

La population syrienne, par toutes les composantes, sociales, confessionnelles, ethniques et politiques, a pris en charge financièrement les blessés et les déplacés, depuis mars 2011. Des bénévoles ont constitué des réseaux d’entraide à travers toute la Syrie qui ont assuré les secours depuis le début de la révolution. Les milliers de jeunes des « coordinations » locales démocratiques et laïques qui organisent les manifestations sont également ceux qui, avec d’autres volontaires dans la population, collectent les dons auprès des habitants et organisent les secours.

Mais après 18 mois de blocus et de bombardements, les familles n’ont plus de moyens. Les réseaux militants et associations de secours syriennes à l’intérieur, liées au mouvement révolutionnaire, et qui partagent ses objectifs de société démocratique, laïque et de justice sociale ont réussi à collecter des dons pour nourrir les réfugiés qui ne sont pas pris en charge par d’autres familles jusqu’au mois de septembre. Elles redoutent une forte détérioration de la malnutrition à partir d’octobre et l’apparition de la famine pour la plupart des déplacés sans toit.

Face à cette urgence, les organisations et personnalité signataires ont décidé de:

1- D’exiger des gouvernements et instances des Nations Unies la mise en oeuvre immédiate des moyens financiers, juridiques, diplomatiques et logistiques, sans intervention militaire étrangère, nécessaires à l’entrée organisations de secours internationales ou toute autre organisation civile syrienne indépendante du régime permettant l’acheminement des secours directement aux millions de syriens dans le besoin, victimes des bombardements, déplacés ou réfugiés, par les organisations de secours internationales, hors de tout contrôle du régime syrien.

2- D’expliquer à la population française la situation en Syrie et la nécessité de secourir la population syrienne hors du contrôle du régime et par l’intermédiaire des organisations démocratiques laïques issues de la population (organisations de secours locales, coordinations locales et conseils municipaux et locaux indépendants du régime).

3- De collecter dès maintenant en France des moyens financiers pour les faire parvenir aux organisations de secours démocratiques et laïques de l’Intérieur indépendantes du régime. Les organisations de secours françaises et syriennes en France agrées partenaires du collectif garantissent l’acheminement des dons aux personnes qui en ont le plus besoin. Des rapports réguliers ne mettant pas en danger la sécurité des bénéficiaires seront fournis aux donateurs par ces associations partenaires.

4- D’appeler les organisations progressistes et des droits de l¹homme dans les autres pays à constituer des collectifs semblables dans chaque pays.

Paris le 09 septembre 2012

Signatures :
Inter-collectif de solidarité avec les luttes des peuples du monde arabe, ACDA, Association Marocaine des Droits Humains (AMDH – Paris), Souria Houria, Association Revivre, Le Parti de Gauche (PG), Forum Palestine Citoyenneté, Union syndicale Solidaires, NPA, PCF, ATMF, AMF, Manifeste des libertés, FTCR, Mouvement du 20 février,

Alain Baron (Union syndicale Solidaires), Annick Coupé (Union syndicale Solidaires), Driss El Kherchi, Président de l’ATMF, Tarek Ben Hiba Conseiller Régional Île-de-France, Naïssam Jalal (flutiste syrienne), Christian Mahieux (Union syndicale Solidaires), Marc Prunier Conseiller municipal Gentilly 94 militant NPA et syndicaliste FSU, AMMOUR SAMIA militante internationaliste (Algerie)

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Pour vous joindre à cet appel, envoyez votre signature à :
secourssyrie@inter-co.fr

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ODT- Travailleurs Immigrés au Maroc

Suite à la déclaration du ministre de l’emploi et de la formation professionnelle marocain sur le chômage dû aux flux migratoires au Maroc.

Le jeudi 07 juillet 2012, le ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, monsieur Abdelouahed SOUHAIL, intervenant lors d’un forum du conseil économique et social des Nations Unis sur la crise de l’emploi des jeunes, a déclaré : « les flux migratoires amplifient la crise de l’emploi au Maroc et peuvent aussi influer négativement sur les réalisations des politiques nationales, en les rendant inefficientes et insuffisantes pour absorber l’important flux migratoire ». Il a, entre autre mis l’accent sur « l’afflux des subsahariens sur le Maroc et l’intérêt grandissant affiché par les ressortissants des pays du nord (…) »

Face à ces déclarations graves de nature discriminatoire, stigmatisant et à caractère xénophobe,

L’Organisation Démocratique du Travail- Travailleurs Immigrés au Maroc ( ODT-T.I.M ) dont les objectifs et la raison d’être ne sont autres que la lutte pour la protection et le respect des droits physiques, moraux , sociaux , culturels et professionnels de tous les travailleurs et travailleuses immigrés du Maroc sans distinction ;

Tient tout d’abord afin d’éclairer la lanterne de tous et lever tout équivoque sur la question des travailleurs immigrés au Maroc, à rétablir les faits dans leur vérité et leur réalité historiques en chiffres :

1. selon le dernier recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) réalisé par le Haut Commissariat au Plan (HCP) en 2004, le nombre d’étrangers officiellement résidents n’était que 51.435 personnes, soit 0,17% de la population totale recensée à cette date. En 1960, quatre ans après l’indépendance du pays, le Maroc comptait 396.000 étrangers. 44 ans après, il n’en restait plus que 50.000. Aujourd’hui en 2012, 8 ans après, l’on ne sait exactement l’évolution de cette population d’étrangers. Mais une chose est certaine, quelque soit l’ampleur des événements en Europe (crise économique), et en Afrique subsaharienne ces dernières années (conflit de guerre, chômage, pauvreté …) le nombre d’étrangers au Maroc ne dépassera pas 1% de la population totale au prochain recensement prévu en 2014.

2. selon les statistiques du département de l’emploi (ANAPEC), les salariés étrangers à la fin de l’année 2011 sont un peu moins de 9.000 personnes, ce qui représente moins de 0,1% de la population activée qui est de 10,3 million ou moins de 1% de la population de chômeurs marocains qui est au dernier chiffres de 1,3 million personnes soit 10% .

3. en outre la population totale des subsahariens en situation légale ou illégale au Maroc, travailleurs et non- travailleurs compris, est estimée à ce jour, selon le ministère de l’intérieur à moins de 15.000 personnes, soit 0,03% de la population marocaine totale, très insignifiant en comparaison des 4 millions de marocains vivant à l’étranger.

Eu égard à ces données de source officielle, une question cruciale est à poser : comment serait – il possible que le 10% de chômeurs Marocains souffriraient tant de la présence des travailleurs immigres qui n’atteignent même pas le seuil des 1% ?

L’Organisation Démocratique des Travailleurs Immigrés, membre de la centrale syndicale ODT :

Ø exprime ses inquiétudes et dénonce l’acharnement dont sont l’objet les travailleurs étrangers en général et des subsahariens en particulier ;

Ø s’indigne et condamne avec la dernière énergie ces propos de nature à inciter la population (surtout de sans emploi marocains) à la haine et au ressentiment envers les immigrés au Maroc ;

Ø appelle Monsieur le ministre de l’emploi et de la formation professionnelle ainsi que tous les décideurs et parlementaires à faire preuve de retenue et de sens de la responsabilité en évitant des déclarations pouvant avoir des conséquences déplorables sur la situation et les conditions de vie des personnes migrantes en général et des ressortissants subsahariens en particulier, à l’image des évènement qui se sont déroulés en Afrique du Sud en 2008 où des travailleurs Zimbabwéens ont été massacrés par des chômeurs sud africains, en Italie ou les immigrés ont été pris en partie par des italiens.

Ø Salut toutes les personnes et organisations de défense des droits des migrants qui ont vigoureusement dénoncé les propos du ministre de l’emploi marocain et les assure de son soutien continu dans toutes les actions de ce genre.

Fait à El Jadida, ce jeudi 30/08/2012.

Marcel AMIYETO

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Déclaration de l’ODT-travailleurs immigrés au Maroc relative à la manifestation de protestation organisée devant les ambassades

Le jeudi 23 aout 2012.

Le jeudi 23 aout 2012, un groupe de personnes d’origine de l’Afrique subsaharienne a organisé des manifestations de protestation devant les ambassades et des représentations diplomatiques des pays subsahariens tels que : Le CAMEROUN, LA COTE D’IVOIRE, LA MAURITANIE, LE MALI, LE SÉNÉGAL etc…

Selon l’information parvenue à la direction de l’ODT- Travailleurs Immigrés, ces personnes ont mené ces actions en vue de protester contre les agressions physiques dont sont impunément victimes les personnes d’origines subsahariennes et particulièrement contre les arrestations survenues pendant et après la fête du Ramadan.-

– L’ODT- Travailleurs Immigrés dont les objectifs et la raison d’être ne sont autres que la lutte pour la défense et le respect des droits de tous les travailleurs et travailleuses immigrés sans distinction ;

– Reste sensible et demeure attentive et solidaire aux souffrances et frustrations ayant motivées ces manifestants à entreprendre de telles actions.

– Interpelle une fois de plus, les autorités juridiques et policières marocaine à redoubler d’attention, de vigilance et de moyen dans la lutte contre les violences des droits et atteintes à l’intégrité physique et morale dont sont particulièrement victimes les personnes immigrées , surtout celles d’origine subsaharienne.

– l’ODT – Travailleurs Immigrés exhorte toutes les associations de défense des droits de l’homme engagées dans la migration à soutenir de près ou de loin les actions de tous les immigrés particulièrement celles de l’ODT-T.I.M dans le but de la régularisation des immigrés sans papier.

– Invite toutes les personnes sensibles aux souffrances et aux difficultés de tous les immigrés du monde en général et ceux du Maroc en particulier , avec ou sans papiers, victimes ou non de la violation, à la rejoindre dans toutes ses actions dans la lutte pour le respect des droits des personnes migrantes, car c’est dans l’unité et la solidarité dans l’action syndicale que nous serons mieux armés et plus forts dans la lutte pour le respect de nos droits physiques, moraux, socio-culturels et professionnels.

– Cependant, l’ODT-Travailleurs Immigrés tient à interpeller ces frères et sœurs sur la nécessité de revendiquer dans un cadre ordonné et dans le respect de la loi en vigueur du pays d’accueil ( en l’occurrence le Maroc), ceci pour une meilleure prise en compte et une respectabilité accrue de nos préoccupations et doléances par les autorité marocaines.

Fait à El Jadida, ce vendredi 24/08/2012

Marcel AMIYETO

Secrétaire Général

Contact : mailto:odt.travailleursimmigr%C3%A9s@gmail.com,marcelamiyeto@yahoo.fr

Tél : (00212) 0659 065 030, (00212) 0533 812 684, (00212) 0537 201 501.

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ATMF à l’ Emission Bidoun Haraj (Medi1 TV)

Cher(e)s ami(e)s;

Je vous invite à regarder l’émission « Bidoun Haraj » de Medi1 salt du lundi 20 août à 21h30. Émission consacrée, entre autre, aux arrestations annoncées, par le cabinet royal, de membres des douanes, de la police et de la gendarmerie affectés notamment aux postes frontaliers.

Comme militants de l’ATMF, j’ai abordé les questions qui nous touchent directement dont:

– Impunité des criminels comme le commissaire Mohammed Karbouch condamné à 10 ans de réclusion par un tribunal marocain après l’assassinat de Mohammed Ait Si Rahal migrant marocain en France le 25 juillet 2002. L’assassin est toujours libre !!

– Absence totale des services de l’état marocain dans le soutien des luttes des migrants (cas des victimes des crimes racistes, des mineurs, cheminots, chibanis, Marocains vivants dans les zones de guerres ou d’esclavage moderne…).

– L’archivage des plaintes des migrants dans les bureaux des ministères et fondations sans aucun accompagnement réel pour enquêter et résoudre les problèmes et les graves violations des droits des gens (Détention, Expropriation, Hogra, raquettes…).

Bien à vous.

Y.H

Lien vers la vidéo : http://www.medi1tv.com/ar/%D8%A8%D8%AF%D9%88%D9%86-%D8%AD%D8%B1%D8%AC-%D8%A7%D9%84%D8%A8%D8%B1%D8%A7%D9%85%D8%AC-13
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مغاربة المهجر

أية تداعيات اجتماعية نفسية وقانونية للأزمة الاقتصادية العالمية على مغاربة المهجر ؟ بأي منطق وفي أية ظروف يعود المغاربة إلى أرض الوطن خلال عطلة الصيف ، وكيف تتمثل فئات المجتمع هذه العودة ؟ ما حقيقة وحجم حالات الرشوة، شكاوى الابتزاز وسوء المعاملة التي يتعرض لها المغاربة المقيمون بالخارج خلال العبور وفي عدد من مرافق الدولة ؟ ثم أي تقييم لعمل الجهات الرسمية الراعية للمهاجرين في باب دعم وخدمة هذه الفئة خارج وداخل أرض الوطن ؟ « مغاربة المهجر » موضوع عدد اليوم من بدون حرج.

الإثنين 20 غشت 2012 على الساعة
21:40

http://www.medi1tv.com/ar/%D8%A8%D8%AF%D9%88%D9%86-%D8%AD%D8%B1%D8%AC-%D8%A7%D9%84%D8%A8%D8%B1%D8%A7%D9%85%D8%AC-13

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Communiqué des associations et des organisations politiques démocratiques de l’immigration marocaine en France

Depuis sa désignation, suite à la mascarade électorale législative du 25 novembre 2011, la coalition gouvernementale, conduite par les islamistes du PJD, se révèle jour après jour, un exécutant enthousiaste des politiques répressives, antidémocratiques et antipopulaires du pouvoir Makhzénien au Maroc.

Sous prétexte de rétablir l’autorité de l’Etat, l’Etat au Maroc mène une vraie politique répressive contre le peuple marocain et ses mouvements démocratiques, sociaux et populaires.

L’offensive répressive contre les mouvements protestataires pacifiques a atteint, ces dernières semaines une grande escalade. Les arrestations arbitraires, les enlèvements, l’atteinte au droit de manifester pacifiquement et l’orchestration des tribunaux du pouvoir pour juger les militant-e-s du mouvement du 20 février, le mouvement des chômeurs et d’autres mouvements sociaux, syndicaux et politiques nous rappellent les phases sombres de l’histoire récente de notre pays.

Pire, les récentes déclarations démagogiques du « chef du gouvernement marocain » se référant à l’islam et « au pardon de dieux » pour légitimer l’impunité en faveur des crimes à caractère politiques et économiques sont très inquiétantes. Elles dévoilent non seulement la vraie nature antidémocratique du régime mais également son incapacité de rompre avec son passé sanguinaire des années de plomb. Elles constituent une machine arrière en matière des droits humains et un recul sur les acquis arrachés durant des décennies de luttes par l’ensemble des démocrates marocains de l’intérieur comme de l’extérieur du pays. Ces déclarations, qui ont fait tomber le masque du PJD, tendent à renforcer le despotisme du MAKHZEN et la corruption généralisée à toutes les échelles de l’appareil de l’Etat marocain.

Cette offensive intervient dans un contexte économique et sociale marqué par l’aggravation de la misère et l’appauvrissement du peuple marocain : Augmentation des tarifs des produits pétroliers qui a engendré une flambée des prix des denrées alimentaires de premières nécessités portant ainsi un coup cinglant au pouvoir d’achat des larges couches de la population. L’aggravation de l’endettement du Maroc par un nouveau prêt de 6,2 milliard de dollars auprès du FMI ce qui renforcera d’avantage la dépendance de notre pays des institutions financières et des pays impérialistes. Atteinte au droit de grève, à la retraite, à la gratuité de l’enseignement public supérieur…

Face à cette situation dégradante que vit notre peuple, nous, associations et organisations politiques démocratiques marocaines agissant au sein de l’immigration marocaine en France :

– Saluons le succès et la réussite de la journée militante nationale du mouvement marocain du 20 février qui s’est déroulée samedi 11 août 2012 à l’initiative du Conseil National d’Appui au Mouvement du 20 février et appuyons celle annoncée pour la date du 26 août 2012

– Soutenons les luttes de notre peuple et de ses mouvements sociaux, syndicaux et politiques à l’intérieur du Maroc

– Réitérons notre solidarité et notre soutien aux revendications de dignité, liberté, égalité, démocratie et justice sociale portées par le mouvement marocain du 20 février à l’intérieur comme à l’extérieur du Maroc

– Exigeons l’arrêt immédiat de la répression Makhzénienne à l’encontre des forces militantes et démocratiques marocaines et la libération de tous les détenus politiques marocains

– Exigeons la traduction de tous les responsables, quel que soit leur rang et degré de responsabilité, impliqués dans les crimes politiques et économiques qu’avait connu et connait toujours notre pays, devant la justice pour y rendre compte.

– Rejetons et refusons toute idée ou mesure tendant à la pérennisation et la légitimation de l’impunité, quelle qu’en soit la référence ou le prétexte, à l’égard des responsables des crimes à caractère politique ou économique

– Revendiquons une juste répartition des richesses dans notre pays, seul moyen efficace pour sortir notre peuple de l’appauvrissement et de la misère dont il souffre actuellement

– Exigeons l’arrêt de la violence et la discrimination des autorités marocaines contre les migrant-e-s subsahariens et leurs enfants, et l’instauration de la liberté de circulation et d’installation pour tous.

– Appelons les forces démocratiques Françaises à soutenir nos luttes pour l’avènement d’un Maroc libre et démocratique

Paris le 16 août 2012
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Signataires :
— AMF
— ATMF
— ASDHOM
— FMVJ-France
— FCSME
— PADS-Europe
— Voie Démocratique-Europe
— PSU-Europe

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APPEL A UN RASSEMBLEMENT POUR LA SAUVEGARDE DES DROITS DES FEMMES TUNISIENNES

Le 13 août 1956, a eu lieu, la promulgation du Code du Statut Personnel (CSP), code qui fait toujours figure d’exception et qui continue d’occuper dans la région arabe et maghrébine une place tout à fait à part. Aucun des codes du statut personnel ou de la famille qui lui ont succédé ne peut lui être comparé.

Lors des élections de l’Assemblée Constituante du 23 octobre 2011, le code électoral a imposé la parité sur les listes, ce qui constitue une première dans le monde arabe et ailleurs.

Mais aujourd’hui, sous le gouvernement provisoire, et alors que la rédaction de la constitution est en cours, les droits et acquis de la femme tunisienne sont plus que jamais en danger.

Dans une des versions de l’article 27, votée par douze députés d’Ennahdha et deux du C.P.R, la femme est définie par rapport à l’homme, et non comme individu à part entière. Elle est ainsi considérée comme sa « partenaire » et son « complément ».

Farida LABIDI, députée Ennahdha et présidente de la commission Libertés et droits, a même dit qu’il « n’y avait pas d’égalité absolue entre homme et femme ».

On entend même, parler ici et là, d’un possible retour de la polygamie. Et encore, ne parlons pas des salafistes qui font régner la terreur et qui se prennent pour les soldats de Dieu, un peu partout.

Il est donc urgent d’agir et de réclamer haut et fort, une égalité parfaite entre les femmes et les hommes et d’inscrire cette égalité, dans le marbre de la constitution.

Il faut dans la Tunisie post-révolutionnaire, révolutionner les mentalités : Après avoir franchi le cap de la contraception et de l’avortement, il serait grand temps d’appliquer l’égalité dans l’héritage entre les femmes et les hommes et de dire qu’à devoirs égaux, droits égaux.

Nous appelons donc, tous les démocrates, toutes les femmes et tous les hommes à se rassembler le lundi 13 août 2011 à 18H, à la place Fontaine des Innocents (les Halles, 1er art.), pour défendre les droits et acquis des femmes et rappeler que plus de cinquante ans après la promulgation du C.S.P, le combat est toujours d’actualité pour éliminer toutes les formes de discrimination et de violence à l’égard des femmes !

En soutien avec les organisatrices et organisateurs de la manifestation du 13 août à Tunis, nous célébrons la « La Journée nationale de la femme » et dédions ce rassemblement à toutes les citoyennes et citoyens tunisiens et à toutes et tous ceux qui luttent pour la réalisation des objectifs de la Révolution et particulièrement pour l’égalité réelle des droits entre les femmes et les hommes!

— POUR LA DÉFENSE DU DROIT DES FEMMES TUNISIENNES
— POUR L’ÉGALITÉ RÉELLE DES DROITS FEMMES – HOMMES
— POUR LA DÉFENSE DES LIBERTÉS ET LE RESPECT DES DROITS DE L’HOMME EN TUNISIE

RASSEMBLEMENT LE LUNDI 13 AOÛT 2012 A 18 H

A PLACE DE LA FONTAINE DES INNOCENTS (pré du forum des Halles)

Métro : Châtelet, les Halles

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Premiers signataires :
– AIDDA
– Collectif 3 C
– CRLDHT
– F.T.C.R.
– A.T.M.F

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MAROC : ESCALADE DE LA RÉPRESSION

Depuis le 20 février 2011, des jeunes et des moins jeunes toutes couches sociales, convictions et appartenances politiques, syndicales, associatives, personnelles. Confondues descendent régulièrement dans les rues de plusieurs villes du Maroc. C’est toujours de manière pacifique qu’ils expriment leur désir de liberté, de dignité et de démocratie. Ils ne veulent rien lâcher pour que l’avenir de leur pays profite à sa jeunesse, pour que soit éradiqué tout signe de soumission et de mépris des peuples.

Le pouvoir marocain, après avoir créé l’amalgame, instrumentalisé les convictions de chacun, utilise de manière progressive sa politique de répression par l’intermédiaire au début des baltagias et actuellement par une répression directe des forces de l’ordre de manière quasi systématique : hier à Tanger ou Fes, un autre jour à Rabat, aujourd’hui à Casablanca et dans différents villages, arrêtant des citoyens, des jeunes à la veille de leurs examens de baccalauréat, poursuivant des militants politiques ou de droits humains, les tabassant et laissant les marques de blessures et de violence que montre nettement. Un nombre important de vidéos circulant sur la toile

Une série de procès sont planifiés, des procès iniques organisées à la va vite pour incarcérer des jeunes. Est-ce cette escalade de violence et répression que l’on constatait depuis octobre 2011 ? Au delà du mouvement du 20 février, ce sont des attaques sauvages contre des populations de village qui vivent dans la quasi indifférence des pouvoirs publiques.

Exploitant une situation internationale de violence innommable, le régime marocain procède dans le silence des opinions nationale et internationale à une répression ciblée par moments et généralisée à d’autres.

Ces derniers jours, à la manifestation du 22 juillet 2012 dans le quartier populaire de Casablanca à Sidi Elbernoussi, cette violence s’est accélérée : des dizaines d’arrestations et de blessés, le quartier a été quadrillé par les forces de répression. D’autres villes ont connu la même escalade de violence comme c’est le cas à El Jadida.

Le mois dernier, les 16 et 17 juin 2012 : encore une fois, parce que les habitants de Chlihat s’étaient mobilisés contre l’oubli, le délaissement et les investissements étrangers qui les ont abandonnés, les forces de l’ordre arrivent en force ont envahi ce village, traqué et arrêté des jeunes, bousculé des femmes… Près de 32 citoyens étaient jugés ce 24 juillet 2012.

Face à ces attaques et cette répression à répétition que l’on a toujours tenté d’occulter on ne peut plus dire aujourd’hui, grâce aux nouvelles formes de communication, « on ne le savait pas ».

Face à cette recrudescence de la répression, la solidarité avec ses victimes est indispensable de même que la condamnation des attaques sauvages et des arrestations de jeunes du mouvement du 20 février.

Le principe d’universalité des droits humains nécessite de chaque personne éprise de liberté et de droit à dénoncer les atteintes à la liberté d’expression dans chaque région du monde où celle-ci est remise en cause.

SOLIDARITE AVEC TOUTES LES VICTIMES DE LA REPRESSION
EXIGEONS LEUR LIBERATION IMMÉDIATE

Premiers signataires :

– PADS-Europe-,
– ANNAHJ ADDIMOCRATI-Europe-,
– PSU -France-
– FTCR,
– AMF,
– ATMF,
– ASDHOM,
– FCSME,
– CRLDHT,
– FMVJ-France,
– AMDH Paris,
– FCMA,
– FORUM PALESTINE CITOYENNETE,
– MRAP,
– SOS Esclaves (Mauritanie),
– M20F-IF
– Union Syndicale Solidaire
– Europe Ecologie les Verts,
– FASE,
– Rouges Vifs 13,
– Mouvement pour une Alternative Sociale Ecologique et Démocratique,
– Les Alternatifs,
– PCF
– PG
– NPA

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Lettre ouverte à l’attention du Ministre de l’intérieur du MAROC

Monsieur le Ministre,

Voici la raison qui me pousse à vous écrire, en 2002, ma famille et moi sommes partis en vacances au MAROC, à Marrakech. Nous avions passé d’excellentes vacances. Mais la vieille de notre retour, le 25 juillet 2002 et suite à un échange verbal entre mon mari et un autre consommateur au café « Sindibell » à Gueliz ma vie à viré au cauchemar !

Mon mari Mohammed AIT SI RAHAL a été sauvagement assassiné par MOHAMMED KARBOUCH officier supérieur du commissariat du premier arrondissement de BAB DOUKKALA à MARRAKECH. Cela fera 10 ans le 25 juillet 2012 que mon mari est mort et que son assassin a été condamné en dernier jugement le 2 mars 2011 par la justice de mon pays à 10 ans de prison
fermes. Cet homme aura tenté avec des complicités d’échapper durant plusieurs années (2002-2011) aux condamnations, par des recours, des indispositions de santé, des changements d’avocats…

Mohammed KARBOUCH, officier de police, a un mandat d’arrêt pour une incarcération immédiate émis par Monsieur ABDELILAH EL MESTARI, Procureur Général à la cour d’appel de Marrakech.

Actuellement et grâce à des complicités que nous soupçonnons de ses collègues de travail dans la sureté nationale, M .KARBOUCH est introuvable ! Madame Zouhra KARBOUCH conjointe de l’assassin de mon mari est venue chez moi à Marrakech le 26 mai 2012, et devant témoins, à laissé entendre qu’elle pouvait m’amener son mari en échange de mon pardon ! Comment cette femme accompagnée ce jour là par des collègues policiers de son mari, ainsi que par des voisin, a eu l’audace de se jouer de la justice, me montrant par son attitude qu’elle était au dessus de la justice et de la loi et qu’elle avait la possibilité de m’amener son Mari pas pour se soumettre à la justice mais uniquement pour que les victimes cautionnent son acte abjecte et lâche de tuer un Marocain de l’étranger menotté et sans défense dans des locaux de la sureté nationale.

Il est évident que ceci est un scandale qui déshonore une institution comme celle que vous dirigez et décrédibilise la justice de mon pays. Des centaines de Marocains du monde, d’associations et réseaux sociaux* m’accompagnent dans mon combat de femme marocaine migrante, digne et seule devant cette machine infernale de passes droits et de la loi de la jungle qui sévit encore dans les esprits de certains agents de l’Etat. Mon combat pour la justice reste intact, car seul moyen de faire le deuil de mon époux.

Je vous exhorte, Monsieur le Ministre de l’Intérieur, pour tout mettre en œuvre pour appliquer la sentence de la justice de votre propre pays afin que vos services incarcèrent l’homme coupable du meurtre de mon mari même si l’assassin est un collègue officier de police.

Veuillez agréer Monsieur le Ministre l’expression de mes salutations distinguées.

Madame Zoubida AIT SIRAHAL, PARIS le 20 juillet 2012.

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Contactes : zoubida_as@yahoo.fr et comité de soutien memoire.dignite@gmail.com

*voir à ce titre les articles dans la presse marocaine, les sites de l’ATMF, Yabiladi…et la couverture de l’ONG Human Rights Watch http://www.hrw.org/fr/news/2012/03/01/lettre-au-procureur-g-n-ral-du-roi-marrakech-concernant-le-cas-de-l-officier-de-poli

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Mohamed Aït Si Rihal, victime de « violences ayant entraîné la mort » dans un poste de police de Marrakech, le 25 juillet 2002.