Association des Travailleurs Maghrébins de France
10 rue Affre - 75018 Paris
01 42 55 91 82 national@atmf.org

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Manifestation de soutien au peuple palestinien

Le massacre des populations de Gaza par l’armée israélienne se poursuit depuis 20 jours. Le bilan est très lourd : plus de 1000 morts, dont un très grand nombre de femmes, d’enfants, de personnes âgées et sans défense ; des milliers de blessés, des centaines de maisons détruites, des écoles, des hôpitaux attaqués. Des centaines de milliers de personnes sans abri et sans protection face aux bombardements.

Devant ce déchaînement de violence et de mort, devant l’impunité dont jouit Israël et le soutien que lui manifeste le gouvernement français, le peuple palestinien a plus que besoin de notre solidarité. Depuis trois semaines, nous avons été des dizaines de milliers à manifester notre colère et notre indignation en France.

Aujourd’hui, Gaza meurt sous les bombes. Unissons nos forces. Soyons plus nombreux encore à dénoncer l’intolérable et la barbarie dont les Palestiniens sont les victimes.

Tant que ces crimes de guerre se poursuivront, nous nous mobiliserons, nous manifesterons

– Pour l’arrêt immédiat des bombardements sur Gaza

– Pour l’arrêt de l’agression israélienne en Cisjordanie et à Jérusalem

– Pour la levée du blocus, illégal et criminel, de Gaza

– Pour des sanctions immédiates contre Israël jusqu’au respect du droit international

– Pour le soutien au gouvernement palestinien d’entente nationale

– Pour l’arrêt de la colonisation et le démantèlement des colonies

MANIFESTATION DE SOUTIEN AU PEUPLE PALESTINIEN

MERCREDI 30 JUILLET à 17 h 30, PLACE MAGINOT à NANCY

Le collectif des associations : Association France Palestine Solidarité de Lorraine Sud (AFPS), Association des Travailleurs Magrhébins de France (ATMF), Mouvement pour une Alternative non-violente (MAN), Mouvement de la Paix de Lunéville, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP), Une Autre Voix Juive (UAVJ) et Union Juive Française pour la Paix (UJFP).

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Solidaires avec les chrétiens d’Irak

Depuis quelques semaines – et particulièrement ces derniers jours –, une population entière de chrétiens d’Irak fait l’objet d’une extermination ethnique et religieuse déclarée, au nom de l’islam, de la part des troupes barbares de l’EIIL (Da‘ich). Femmes, hommes, enfants, civils et religieux sont expropriés, dépossédés de leurs biens, pourchassés de leurs maisons, de leur terre, ou tout simplement lâchement assassinés. A Mossoul, des églises et des bibliothèques sont brûlées.

Déjà muette devant les crimes et les destructions perpétrés à Gaza, la communauté internationale ne semble pas s’émouvoir, outre mesure, de la tragédie que vivent les chrétiens d’Irak, comme s’il s’agissait d’un incident mineur, d’un dommage collatéral ! Le massacre impuni prend de l’ampleur, s’approche de Bagdad et s’étend à la Syrie, et personne ne paraît en mesurer la gravité ni se soucier de l’arrêter !

Au nom des hautes valeurs de la liberté de culte, des droits fondamentaux de l’humain, au nom du droit à la vie, au nom du droit inaliénable à une terre et à une nationalité :

Nous, associations, organisations, personnalités de l’émigration en France et en Europe, et citoyen(ne)s des pays du Maghreb signataires de cet appel, conscients que l’injustice et la barbarie doivent être combattues sans relâche, tant en Irak qu’à Gaza et ailleurs, interpellons les gouvernements des pays du monde arabe, la communauté mondiale – musulmans, juifs, chrétiens, croyants, non-croyants, libres penseurs… –, ainsi que les institutions et les instances internationales (ONU, Ligue arabe…), et les pressons à réagir vivement, à condamner énergiquement ce qui se passe sous nos yeux et à intervenir concrètement pour mettre fin aux souffrances d’une communauté entière dont le seul tort est d’être chrétienne, en la rétablissant dans son droit.

Paris, le 28 juillet 2014.

Pour tout contact et signature : cherbib@gmail.com

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SIGNONS ET DIFFUSONS MASSIVEMENT
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Premiers signataires

Associations / Organisations :

– Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT)
– Manifeste des libertés
– Association des travailleurs maghrébins en France (ATMF)
– Fédération des Tunisiens citoyens des deux rives (FTCR)
– Association des Marocains en France (AMF)
– Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens (UTIT)
– Association des Tunisiens du Nord de la France (ATNF)
– Association Vérité et Justice pour Farhat Hached (AVJFH)
– Association Femmes plurielles
– AIDDA
– Collectif 3C
– Réseau euro-méditerranéen Citoyenneté et Culture (REMCC)
– Afrique Culture Maroc
– Association des Tunisiens en France (ATF)
– Comité de Vigilance pour la Démocratie en Tunisie (ASBL) Belgique
– Mouvement citoyen des Tunisiens en France (MCTF)
– Collectif algérien en France ACDA (Agir pour le changement et la démocratie en Algérie)

Personnalités :

— Hichem Abdessamad, traducteur – Chérif Ferjani, universitaire –
Mohammed Khénissi, ancien directeur de centre de formation –
Sophie Bessis, historienne –
Mohammed Harbi, historien –
Abdelmajid Charfi, universitaire –
Kamel Jendoubi, ancien président du Réseau euro-méditerranéen des droits de l’homme –
Fethi Benslama, psychanalyste –
Abdallah Zniber, ancien président de l’association Immigration Droit et Démocratie – Tarek Benhiba, conseiller régional Ile de France –
Alima Boumedienne Thiery, avocate, ancienne parlementaire –
Mourad Allal, directeur d’organisme de formation –
Houda Zikri, poétesse –
Souad Chaoui, présidente de l’AMF –
Driss El Kherchi, président de l’ATMF –
Tewfik Allal, militant associatif –
Fathi Tlili, conseiller municipal Aubervilliers –
Adel Ltifi, historien –
Mohamed Bensaid, médecin, militant des droits de l’homme –
Nacer Jalloul, militant associatif –
Fouad Saberan, psychiatre Iran-France –
Dridi Mohsen, militant associatif –
Hédi Chenchabi, militant associatif –
Ali Neb Ameur, militant associatif –
Najla Gharbi, chercheure universitaire, militante politique –
Mohamed Hamrouni, militant associatif –
Nadia Chaabane, députée de l’ANC-Tunisie (Al Massar) –
Raoudha Faouel, militante associative –
Mrad Gadhoumi, militant associatif –
Mohamed Smida, militant associatif et politique –
Abdessalem Kleiche, militant associatif ATTAC –
Farouk Belkeddar, militant associatif –
Hafedh Affes, militant associatif –
Selma Belaala, Ph.D chercheure –
Larbi Maaninou, ancien président de l’Asdhom, de l’Asadh et du GmbH-France –
Mohamed-Lakhdar Ellala, président de l’ATF –
Najet Mizouni, universitaire –
Fathi Elhadjali, militant associatif – Belgique- CVDT –
Claudette Scemama- Ferjani, militante associative –
Ali Aidoudi, ancien ambassadeur –
Larbi Chouikha, universitaire –
Mohamed Larbi Bouguerra, Académie tunisienne des sciences, des arts et des lettres –
Abderrazek Kitar, militant associatif –
Noureddine Senoussi, président du REMCC –
Maha Abdelhamid, doctorante –
Khaled Abichou, militant associatif –
Adel Thabet, militant politique –
Hédia Mohsen Ben Ameur, militante associative –
Gérard Maarek, urbaniste –
Saloua Ben Abda, écrivain –
Hassen Chami, écrivain –
Baya Boualem, –
Mansari Mellouh, assistant administartif Education nationale –
Ghazi Beji, réfugié politique –
Sérénade Chafik, militante féministe –
Karim Messaoudi, militant associatif –
Saïd Laayari, photographe, miltant associatif –
Mouhieddine Cherbib, militant des droits humains…

Avec le soutien de :

— Gilles Lemaire, militant ATTAC –
Olivier Tric, architecte, militant associatif –
Marcel Amiyeto, Afrique Culture Maroc –
Odile Schwertz-Favrat, co-présidente de la FASTI –
Paul Balta, écrivain, journaliste –
Paul Oriol, auteur de « Plaidoyer pour une citoyenneté européenne de résidence » –
Gérard Warenghem, président de Partenia 2000 –
Gilles Manceron , historien, militant LDH –

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Palestine : de la solidarité et de l’éthique de responsabilité

Pour la deuxième fois, ce samedi 26 juillet, la Préfecture interdit au peuple de Paris de manifester son indignation contre l’horreur et la barbarie sioniste israélienne à Gaza.

Pour la deuxième fois, le gouvernement français interdit au peuple de Paris de manifester pour exiger l’arrêt du massacre perpétré à GAZA et l’urgente protection du peuple palestinien.

Pour la deuxième fois, le gouvernement français interdit au peuple de Paris de manifester contre la schizophrénie et l’imposture des souteneurs d’Israël dans sa mécanique terroriste d’assassinat d’enfants et de crime contre l’humanité, du viol permanent du droit international, de colonisation, de pratique de l’apartheid et de l’épuration ethnique… Contrairement à ce qu’on croit ces souteneurs engagent de plus en plus Israël dans son processus infernal « non seulement criminel pour les palestiniens mais également suicidaire pour les juifs » (Pierre Stambul coprésident de l’UJFP)

Comme toutes les organisations associatives et politiques, et comme toutes personnes douée du sens de la mesure, nous militants de l’ATMF, nous ne manifestons pas contre nos frères et sœurs juifs qui, comme nous tous, aspirent à la paix, à la coexistence et au respect du droit international. Nous manifestons pour l’urgente protection du peuple palestinien, nous manifestons pour la justice, le droit et la paix, dans le respect mutuel de tous et de toutes; chrétiens, juifs, musulmans, croyants, non croyants…

Nous, militants de l’ATMF nous ne comprenons pas la position du Président de la République et le penchant de ce gouvernement pour interdire la liberté d’expression et de manifestation, pourtant inscrite dans la Constitution de la République d’égalité, de liberté et de fraternité.

Pourquoi cette interdiction dans la capitale frappe-t-elle l’expression des solidarités avec le peuple palestinien?
La position de François Hollande et de son premier ministre pourrait-elle nous étonner, sachant qu’Emmanuel Valls a déclaré, en juin 2011, dans une des radios, son lien de manière éternelle à Israël, et « que François Hollande a contacté, le 9 juillet, le premier ministre israélien pour lui apporter son soutien afin de prendre toutes les mesures pour protéger sa population, alors qu’au président de l’Autorité palestinienne, il dit s’inquiéter de la situation à Gaza et déplorer les nombreuses victimes des frappes aériennes » (communiqué de l’AFPS)
Mais, alors, qui protège les populations civiles de Gaza ? Qui protège le peuple palestinien ? Le Président de la République s’est-il à un moment posé cette question? Elle est où l’éthique de responsabilité ?

Elle est où l’éthique de responsabilité lorsque, le 1er juillet, le Président de la République, parfaitement dans son rôle, présente ses condoléances aux familles des trois jeunes colons assassinés, mais qu’il ne dit aucun mot sur les victimes palestiniennes? Qu’il n’ait aucun mot pour les familles des victimes palestiniennes est un grave manquement à l’éthique de responsabilité.

«Le soutien unilatéral de François Hollande à Israël est ahurissant», comme le note Edwy Plenel, «votre position foule aux pieds le droit international».
C’est une imposture, une imposture parce que l’injustice est flagrante.
Mais enfin! Qui colonise qui ? Qui terrorise qui? Qui assassine des enfants, des civils…? Qui détruit des maisons, des hôpitaux, des écoles…? Qui arrache des oliviers? Qui construit un mur de la honte? Qui pratique l’apartheid et l’humiliation? Qui judaïse Jérusalem ? Qui viole, depuis près d’un demi-siècle le droit international?

Elle est où l’éthique de responsabilité, lorsque la France s’abstient, le mercredi 23 juillet, pour l’envoi d’urgence, par le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, «d’une commission chargée d’enquête sur les violations qui auraient été commises dans le cadre de l’offensive israélienne à Gaza, et pour exiger le respect du droit international dans les Territoires palestiniens occupés.»
Elle est où l’éthique de responsabilité concernant cette abstention, alors qu’on nous claironne constamment à propos d’autres affaires, qu’il faut laisser la justice faire son travail?
Nous parlons du pays des droits de l’homme, alors que dans toutes les démocraties occidentales les manifestations de solidarité avec le peuple palestinien sont autorisées, que ce soit à Berlin, à Londres, à New York, à Vienne, à Bruxelles, à Amsterdam, etc.

Nous ne parlons pas des régimes arabes. Nous ne parlons pas de la Syrie, dont le criminel de guerre doit, normalement, rendre compte de ses crimes devant la Cour pénale internationale.

Nous ne parlons pas d’autres régimes qui devraient commencer (selon les vœux de Abou Ammar) par respecter leurs peuples en garantissant la liberté d’esprit; la liberté d’expression, de création, d’association, de circulation… sans oublier les droits fondamentaux; un revenu minimum d’existence, le droit à la santé, à l’éducation, à une justice digne de ce nom, au logement, au travail… Nous condamnons avec la plus grande fermeté la déportation et les menaces de mort des intégristes islamistes à l’encontre des chrétiens de Mossoul en Irak.

Nous parlons du pays des droits de l’homme dont nous sommes plutôt en droit d’attendre, au minimum, de contribuer à assurer la nécessaire et urgente protection du peuple palestinien, de respecter et de contribuer à faire respecter le droit international.

Nous parlons de la France et de cette grave entrave à la liberté d’expression et de manifestation à Paris. Cette entrave et cet alignement sur la politique criminelle d’Israël ne s’inscrivent-ils pas dans l’aveuglante lignée des chocs des civilisations mise en pratique par le criminel G.W. Bush en Irak ?

A Paris le 26 juillet 2014,

Le Conseil d’Administration de l’ATMF

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AGRESSION SIONISTE : VIVE LA RÉSISTANCE PALESTINIENNE !

Ces dernières semaines, Israël a durci sa campagne de répression contre les Palestiniens, procédant à des centaines d’arrestations, démolissant les maisons, bombardant, assassinant, et poussant le crime jusqu’à brûler vif le jeune martyr Mohammed Abu Khdeir. Depuis, l’armée israélienne a redoublé ses bombardements causant la mort de plusieurs familles dans la bande de Gaza.

Partout en Palestine occupée, les Palestiniens se révoltent et affrontent l’armée et la police israéliennes. L’unité du peuple palestinien s’affirme une fois encore dans la lutte contre l’occupant, et des opérations armées de la résistance palestinienne font désormais écho à la mobilisation populaire.

Ce nouvel embrasement vient ponctuer des décennies de politiques et de projets coloniaux pour déposséder et expulser les Palestiniens de leur terre. Tous les moyens sont bons pour tenter de faire plier la résistance palestinienne. Détruire des villages, commettre des massacres, déraciner les arbres, construire des murs, imposer des blocus et des couvre-feux. Et plusieurs centaines de milliers de Palestiniens sont déjà passés par les geôles israéliennes.

L’État et les colons sionistes bénéficient néanmoins d’une impunité totale auprès de la « communauté internationale » qui ne manque pourtant pas une occasion pour condamner les actes de résistance du peuple palestinien sous occupation. Cette complicité affligeante ne saurait nous laisser indifférent. C’est pourquoi nous affirmons notre soutien total à la résistance palestinienne et nous engageons à renforcer nos actions dans le cadre de la Campagne BDS – Boycott, Désinvestissement, Sanctions.

– Halte à l’agression contre Gaza

– Soutien total et inconditionnel à la Résistance palestinienne sous toutes ses formes

– Liberté pour tous les prisonniers palestiniens

– Soutien à la campagne BDS – Boycott, Désinvestissement, Sanctions contre l’État d’Israël.

– Halte au silence complice de la « communauté internationale ».

GRANDE MANIFESTATION CE DIMANCHE 13 JUILLET 15h METRO BARBES!

Signataires : Union générale des étudiants de Palestine-GUPS Paris; Mouvement des Jeunes Palestiniens-PYM France; Fatah France; Génération Palestine; Parti des Indigènes de la République; Campagne BDS France; CCIPPP; UJFP; Europalestine; Forum Palestine citoyenneté; Collectif HAMEB; Inter-collectif de solidarité avec les luttes des peuples du monde arabe (L’inter-Co); IJAN France; Uni-T; ATMF; NPA; Collectif des Musulmans de France; PEACE (Palestine Action Espoir Corbeil-Essonnes); Collectif Palestine Paris 8; Américains contre la guerre (AAW); La Colombe et L’Olivier; AMEDDIAS;

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Rassemblement de solidarité avec le peuple palestinien

mercredi 16 juillet – place des Invalides à 18h30

Le bom­bar­dement intensif de Gaza depuis 5 jours, avec plus de 2 500 raids aériens, a causé la mort de plus de 165 Pales­ti­niens, blessé près de 1089 autres et détruit plus de 290 habi­ta­tions. Le bilan s’alourdit à chaque heure, et l’offensive ter­restre a commencée.

Une nou­velle fois le pouvoir israélien déclenche un déluge de feu sur Gaza, au pré­texte de tirs de roquettes, mais avec pour objectif avoué de mettre fin au gou­ver­nement pales­tinien d’entente nationale, condition pourtant néces­saire à tout progrès vers une paix juste.

Devant cette situation dra­ma­tique, les gou­ver­ne­ments occi­dentaux se can­tonnent une nou­velle fois à « dénoncer l’engrenage de la vio­lence » sans désigner le res­pon­sable de cette nou­velle tra­gédie, et appelant seulement le gou­ver­nement israélien à la « retenue ».

Le pré­sident François Hol­lande est même allé jusqu’à cau­tionner l’agression d’Israël contre la popu­lation de Gaza en déclarant, lors de son entretien télé­pho­nique avec Ben­jamin Neta­nyahou le 9 juillet dernier, qu »’il appar­tenait au gou­ver­nement israélien de prendre toutes les mesures pour pro­téger la popu­lation face aux menaces »

L’Union euro­péenne dis­po­serait d’un moyen simple : la sus­pension de l’accord d’association avec Israël qui accorde des avan­tages éco­no­miques à ce pays.

Cet accord est condi­tionné par le respect des droits humains, ce qui n’est pas le cas avec la colo­ni­sation et l’existence du mur qui sont illégaux selon le droit inter­na­tional.

Pour dénoncer cette pas­sivité cou­pable de nos gou­ver­nants, et obtenir des actions concrètes de la France auprès du pouvoir israélien et du Conseil de sécurité, le Col­lectif National pour une Paix Juste et Durable entre Pales­ti­niens et Israéliens*

appelle tous les mili­tants à se réunir

mer­credi 16 juillet à 18h30 place des Invalides

– Pour l’arrêt immédiat des bom­bar­de­ments sur Gaza
– Pour l’arrêt de l’agression israé­lienne en Cis­jor­danie et à Jéru­salem
– Pour la levée du blocus, illégal et cri­minel, de Gaza
– Pour des sanc­tions immé­diates contre Israël jusqu’au respect du droit inter­na­tional
– Pour le soutien au gou­ver­nement d’entente nationale

Appel du Col­lectif National pour une Paix Juste et Durable entre Israé­liens et Palestiniens

*Agir Contre le Colo­nia­lisme Aujourd’hui (ACCA)
– Alliance for Freedom and Dignity (AFD)
– Alter­native Liber­taire (AL)
– Amé­ri­cains contre la guerre (AAW)
– Asso­ciation des Tra­vailleurs Magh­rébins de France (ATMF)
– Asso­ciation des Tuni­siens en France (ATF)
– Asso­ciation France Palestine Soli­darité (AFPS)
– Asso­ciation Nationale des Elus Com­mu­nistes et Répu­bli­cains (ANECR)
– Asso­ciation pour la Taxation des Tran­sac­tions finan­cières et pour l’Action Citoyenne (ATTAC)
– Asso­ciation pour les Jume­lages entre les camps de réfugiés Pales­ti­niens et les villes Fran­çaises (AJPF)
– Asso­ciation Répu­bli­caine des Anciens Com­bat­tants (ARAC)
– Asso­ciation Uni­ver­si­taire pour le Respect du Droit Inter­na­tional en Palestine (AURDIP) – Cam­pagne Civile Inter­na­tionale pour la Pro­tection du Peuple Pales­tinien (CCIPPP)
– Cedetim / IPAM
– Col­lectif des Musulmans de France (CMF)
– Col­lectif Faty Koumba
– Col­lectif inter­uni­ver­si­taire pour la coopé­ration avec les Uni­ver­sités Pales­ti­niennes (CICUP)
– Col­lectif Judéo-Arabe et Citoyen pour la Palestine (CJACP)
– Comité de Vigi­lance pour une Paix Réelle au Proche-Orient (CVPR PO)
– Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient du 5e arrt (CJPP5) Confé­dé­ration Générale du Travail (CGT)
– Confé­dé­ration pay­sanne
– Droit-Solidarité – Ensemble
– Europe Eco­logie les Verts (EELV)
– Fédé­ration des Tuni­siens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR)
– Fédé­ration Syn­dicale Uni­taire (FSU)
– Gauche Uni­taire (GU) – Géné­ration Palestine
– La Courneuve-Palestine
– le Mou­vement de la Paix – les Alter­natifs
– les Femmes en noir
– Ligue des Droits de l’Homme (LDH)
– Ligue Inter­na­tionale des Femmes pour la Paix et la Liberté, section fran­çaise de la Women’s Inter­na­tional League for Peace and Freedom (WILPF) (LIFPL)
– Mou­vement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP)
– Mou­vement Jeunes Com­mu­nistes de France (MJCF) – Mou­vement Poli­tique d’Emancipation popu­laire (M’PEP)
– Orga­ni­sation de Femmes Egalité
– Nouveau Parti Anti­ca­pi­ta­liste (NPA)
– Parti Com­mu­niste des Ouvriers de France (PCOF)
– Parti Com­mu­niste Français (PCF)
– Parti de Gauche (PG)
– Par­ti­ci­pation et Spi­ri­tualité Musul­manes (PSM)
– Une Autre Voix Juive (UAVJ)
– Union des Tra­vailleurs Immigrés Tuni­siens (UTIT)
– Union Générale des Etu­diants de Palestine (GUPS-France)
– Union Juive Fran­çaise pour la Paix (UJFP)
– Union Nationale des Etu­diants de France (UNEF)
– Union syn­dicale Solidaires

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Halte à la répression au Maroc

Communiqué de l’ATMF :

Les forces de l’ordre marocaines s’acharnent avec violence sur les manifestant-e-s du Mvt du 20 Février.

Le dimanche 26 Mai 2013, ont eu lieu, à l’appel du Mouvement du 20 Février, des manifestations pacifiques de soutien et pour la libération des prisonniers politiques au Maroc.
Ces manifestations qui se sont déroulées dans plusieurs villes du Maroc ont fait l’objet d’interventions de différentes forces de l’ordre marocaines. Elles se sont attaquées très violemment, notamment à Rabat, aux manifestant-e-s.

Ces attaques se sont soldées par de nombreux blessé-e-s et des arrestations parmi les manifestant-e-s.


– L’ATMF reste solidaire avec le combat du peuple marocain et soutient sa lutte pour la démocratie, la liberté, la dignité et la justice sociale ;

– L’ATMF condamne la violence exercée par l’Etat marocain à l’encontre des manifestant-e-s ;

– L’ATMF condamne les violences et les arrestations qui ont visé les militant-e-s des droits humains ;

– La communauté internationale doit mettre la pression sur le gouvernement marocain pour libérer tous les prisonniers politiques ;

– L’Union Européenne doit cesser sa protection et sa complicité envers ce gouvernement qui ne respecte aucunement la charte universelle des droits de l’Homme.

Le Bureau National de l’ATMF

Paris, le 27 mai 2013

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L’apostat = délit passible de la mort au Maroc ?

Le Conseil des Oulémas du Maroc (المجلس العلمي الأعلى), institution officielle qui est sous la présidence du Roi du Maroc, a édicté un avis religieux, qui stipule que « tout Marocain coupable d’apostat envers l’Islam mérite la mort »(1). Ceci s’appliquerait à tout citoyen marocain né de père musulman et qui décide de suivre une autre voie religieuse ou philosophique.

Par cette affirmation est tout d’abord nié un point central de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme : la liberté de conscience, par laquelle« toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites. »(2). Elle est également en contradiction avec certains points de la constitution marocaine (droit à la vie, la liberté du culte, la liberté de pensée) et aux engagements internationaux du Maroc concernant les droits de l’homme. Enfin, ce sont aussi les longues luttes du peuple marocain pour acquérir les libertés démocratiques qui se voient bafouées.

Le Makhzen marocain, qui se targue via ses propres canaux de propagande et par le biais de la presse officielle, d’avoir fait « le choix d’un islam serein, équilibré et pondéré », cache derrière ce discours une réalité bien sombre. Au lieu d’œuvrer au développement d’une pensée islamique ouverte sur notre temps et tenant compte des évolutions des sociétés, il distille sous couvert de sauvegarder l’« identité marocaine », une idéologie des plus conservatrices, fermée à la modernité à travers une instance rétrograde avec rang d’institution constitutionnelle.

Cette lecture religieuse est dénoncée avec vigueur par les associations de la société civile marocaine et les défenseurs des droits humains, qui y voient la preuve du caractère rétrograde et moyenâgeux de ces organismes qui l’ont émise ou qui la soutiennent. Les forces salafistes ont d’ailleurs applaudi en y reconnaissant un de leurs objectifs.

Par ailleurs, nous prenons acte de la déclaration du délégué interministériel aux droits humains (DDIDH) estimant que son administration n’est pas concernée et obligée par la fatwa—avis du Conseil des Oulémas. Nous attendons que le Conseil National des Droits Humains (CNDH) prenne ses responsabilités et affirme clairement son attachement aux valeurs universelles des droits de l’Homme, en particulier le droit à la liberté de conscience des citoyens marocains.

Nous, citoyens d’origine marocaine et/ou maghrébine et/ou du monde qui luttons pour revendiquer le respect des musulmans résidant dans les pays où ils forment une minorité, exigence qui découle de la liberté de conscience, nous ne pouvons nous taire à propos des pratiques liberticides, non seulement au Maroc mais dans l’ensemble des pays du Maghreb. Nous qui combattons, de longue date, les exactions à l’encontre des opposants politiques, nous devons aussi briser cette chape de plomb qui étouffe tout ce qui touche à la liberté de conscience.

Nos réclamons donc la séparation du religieux et de l’Etat. Cette revendication est la seule garantie que les citoyens puissent jouir de la liberté de pensée et de conscience et elle est une des conditions nécessaires à la construction d’une véritable démocratie.

25 avril 2013

(1) Page 290-291 du livre « Les fatwas de l’organe scientifique chargé de fatwas 2004 -2010 » ;
 » الكتاب الذي يحمل عنوان « فتاوى الهيئة العلمية المكلفة بالإفتاء 2004 – 2012

(2) Article 18 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme du 10 décembre 1948

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Premiers Signataires :

Associations :

– ATMF ;
– Na’oura GSBM ;
– Le FCSME (Forum Citoyenneté Solidarité des Marocains en Europe) ;
– Centre Euromed Migration et Devolopement ( EMCEMO) ;
– Forsem ;
– L’ASDHOM ;
– le Manifeste des libertés ;
– Association femmes plurielles ;
– CRLDHT ;
– la FTCR ;
– Global Social Justice, Bruxelles, Belgique;

Personnes :

– Driss El Korchi – militants associatif ;
– Abdallah Zniber- militant associatif ;
– Aziz Mkichri – acteur associatif et militant des droits de l’Homme ;
– MENEBHI Abdou – militants associatif ;
– ATTAR SEMLALI Mehdi – militants associatif ;
– Tarek BEN HIBA, militant Tuniso-Français de l’immigration et des droits
de l’Homme ;
– LAHSSAINI Fouad – militants associatif ;
– Ahmed Faouzi – militant associatif ;
– Saïd Laayari – militant associatif
– Youssef Haji – militant associatif

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POUR SIGNER

Abdallah Zniber : abdallah.zniber@wanadoo.fr

Driss Elkorchi : driss.elkorchi@skynet.be

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« La France reçoit 1 réfugié » !

Suite à l’appel de soutien des grévistes de la faim du camp de Choucha en Tunisie, une délégation* des associations membres du FALDI (Forum des Associations des Luttes Démocratique de l’Immigration) a été reçue jeudi 11 avril 2013 par le représentant du HCR à Paris.

L’entretien a porté sur les revendications des réfugiés de Choucha, en l’occurrence la demande de réexamen des dossiers des 300 personnes déboutés par le HCR à Tunis ; le
maintien d’ouverture du camp de Choucha et le rétablissement de l’eau et de l’électricité en attendant le règlement définitif ; l’admission des 600 réfugiés reconnus par le HCR dans
d’autres pays où les conditions d’accueil du statut de réfugié sont reconnus et garantis.

Le représentant du HCR nous a informé que sur les 600 personnes ayants obtenus le statut de réfugié, 400 ont déjà eu une promesse de réinstallation. Les 200 autres n’ont, jusqu’à
aujourd’hui, reçu aucune destination.
Concernant les 300 personnes déboutées, le représentant du HCR a affirmé qu’elles peuvent faire la demande de réexamen de leur situation au cas où des éléments nouveaux
apparaissent.

Concernant la fermeture totale du camp de Choucha en juin 2013, le représentant du HCR n’a donné aucune garantie pour une solution alternative.

La délégation des associations du FALDI a, de son côté, mis en garde le HCR des conséquences graves de la fermeture du camp, avant que la situation de l’ensemble des
réfugiés ne soit régularisée.

Par ailleurs, nous avons appris, depuis la mise en place du plan de réinstallation des réfugiés venant de Libye suite à la guerre, le gouvernement français n’a accueilli qu’une
seule personne réfugiée, et ce malgré sa responsabilité suite à son engagement militaire dans la guerre menée en Libye.

– Nous appelons le HCR et le gouvernement tunisien à trouver d’urgence une solution qui garantisse l’intégrité physique et morale des hommes, femmes et enfants qui risquent d’être laissés pour compte à la suite de la décision de fermeture du Camp de Choucha, d’ici le mois de juin.

– Nous appelons la communauté internationale, le gouvernement tunisien et le gouvernement français à prendre leurs responsabilités pour résoudre ce drame
humanitaire.

– Nous appelons les organisations de la société civile en Tunisie, au Maghreb, en France et en Europe à renforcer leur soutien aux grévistes de la faim pour l’aboutissement de leurs
revendications légitimes.

Paris le 11 avril 2013

* Avec le soutien de Migreurop

Contact :

— Abdallah Zniber : 0671213554 – abdallah.zniber@wanadoo.fr
— Driss El Kherchi : 0781146127 – delkherchi@yahoo.fr
— Fabien Yéné : 0662556521 – yenefabien@yahoo.fr
— Mouhieddine Cherbib : 0650520416 – cherbib@gmail.com

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Tunis le : 10/04/2013

Communiqué :

Soutien aux réfugiés de Choucha en grève de la faim dans leur manifestation pacifique le jeudi 11 Avril à Tunis

Nous sommes un groupe de 228 réfugiés du camp de Choucha, de différentes nationalités (Palestine-Somalie – Érythrée – Tchad – Soudan – Éthiopie). Il y a, parmi nous, 52 enfants, 35 adolescents sans familles ainsi que 34 personnes habitant à Médenine ayant obtenu un certificat de réfugiés de la part du HCR (Haut Commissariat aux Réfugiés). Nous avons entamé une greve de la faim illimitée depuis le 29 Mars.

Nous avons fui la Lybie pour le camp de Choucha en Tunisie où nous avons trouvé refuge, suite à la guerre et les frappes de l’OTAN, craignant pour nos vies, laissant derrière nous tout ce que nous possédions. Nous avons été surpris par la décision du HCR de nous séparer du reste des réfugiés et de ne pas transmettre nos dossiers aux pays dotés de systèmes d’asile. Nous nous sommes adressés au chef du HCR à Zarzis, Mr Hovig, qui nous confirmé son refus définitif de son organisation de transmettre nos dossiers à ces pays.
Le HCR a décidé de fermer le camp de Choucha et de nous imposer le programme d’intégration local en Tunisie alors que nous leur avions clairement signifié notre refus ferme et définitif de cette décision pour les raisons suivantes :

Premièrement : Les difficutés quotidiennes que nous vivons au quotidien liées à la violence verbale ou physique, venant de quelques citoyens tunisiens et de quelques membres des forces de l’ordre.

Deuxièmement: La Tunisie est encore au stade de la révolution et n’est pas encore complètement stabilisée

Troisièmement: En Tunisie, il n’existe pas de loi préservant et garantissant les droits des réfugiés, autant au niveau des droits civils que politiques. Le HCR nous donc condamne à un destin incertain sans issues.

Suite à notre prise de position, un des responsables du HCR a menacé de couper l’eau, l’électricité et de nous priver des soins de santé de base pour nous et nos enfants dans le camp de Choucha, pour nous pousser à choisir entre une mort certaine ou l’acceptation inconditionnelle de ce programme. En conséquence, nous avons décidé de rester dans le camp de Choucha peu importent les circonstances.

En tant qu’êtres humains, nous avons aussi le droit de déterminer notre destin. Vouloir nous imposer l’intégration locale équivaut à renoncer à nos droits fondamentaux, garantis dans les conventions et traités internationaux ainsi que dans les coutumes et les religions.

Par conséquent, nous appelons le gouvernement tunisien à :

1- refuser ce programme d’intégration des réfugiés en tenant compte de nos revendications légitimes. Ainsi que de s’aligner la décision du gouvernment Egyptien qui a refusé ce type de programme étant donné l’absence de législation permettant de traiter ce genre de dossiers

2- maintenir le camp de Choucha jusqu’à ce qu’une solution juste et consensuelle ne soit trouvée

3- Faire pression sur le HCR afin de reprendre le programme initial dont ont bénéficié les premiers réfugiés

Nous espérons une réponse rapide étant donnée notre situation difficile. Nous vous informons que nous avons entrepris un sit-in devant le bureau du HCR depuis le 26 Mars et entamé une grève de la faim illimitée depuis le Mars 29, et que l’ambulance de la protection civile a été empéché de venir secourir les grévistes de la faim.

Par conséquent, nous lançons un appel au peuple tunisien pour soutenir notre cause et participer en signe de solidarité à la manifestation que nous organisons le jeudi 11/04/2013 à la Kasbah à Tunis à 12h00 pour faire parvenir notre voix au gouvernement tunisien.

contact :

— 00216 27 415 558 – choucha@riseup.net
— https://www.facebook.com/refugees.shousha?fref=ts
— https://www.facebook.com/events/238671322946420/
— http://chouchaprotest.noblogs.org

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François Hollande au Royaume des Droits de l’Homme

Tout se passe comme si…

Alors que François Hollande se trouve au Maroc, La République Française, avec son monde politique et médiatique, se trouve bien secouée par « l’affaire Cahuzac ».

Le voyage présidentiel au Maroc est pollué par cette affaire, le Président est gêné, nous répète-t-on à travers médias écrits et audiovisuels. Il serait bien curieux de savoir ce que disent les médias marocains à propos de cette affaire.

Tout se passe comme si François Hollande ne se trouve pas au Maroc,
où des militants pour les droits humains, où des journalistes qui essaient simplement de bien exercer leurs métiers… sont en prison, et
où des journaux, comme l’hebdomadaire « le Journal » qui a révélé -il y a quelques années- des affaires bien plus grotesques que celle de Cahuzac, ont été fallacieusement condamnés à des amendes abyssales et, donc, acculés à fermer « boutique.

Tout se passe comme si François Hollande ne se trouve pas au Maroc,


où des centaines de milliers d’enfants crèvent la dalle,

où le droit à la santé est quasi inexistant; le droit au travail et au logement, n’en parlons pas,

où le système éducatif est dans un état de délabrement très avancé,

où le pauvre est encore beaucoup plus pauvre et le riche est encore exponentiellement plus riche,

et, comble de ce bien triste inventaire à la Prévert, tout se passe comme si François Hollande ne se trouve pas dans un Royaume,

où une jeune femme violée est poussée par la justice à se marier avec son violeur ; j’allais dire marier par la justice avec son violeur.

Bref, Tout se passe comme si François Hollande ne se trouve pas au Maroc, mais plutôt dans un état de droit exempt de tout soupçon concernant des affaires aux pratiques mafieuses et d’argent sale.

On croirait François Hollande dans un pays voisin tel que l’Allemagne où des ministres ont été amenés à démissionner du simple fait que leurs doctorats contiennent des passages plagiés.

Que Dieu vous tienne en joie comme dit Philippe Meyer dans sa chronique quotidienne à France culture

Bon vent

Ahmed – Militant de l’ATMF

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Hommage à Stéphane Hessel

Avec la mort de Stéphane Hessel, la Palestine et tous ceux et celles qui sont engagés pour la justice, la paix et les droits humains ont perdu un ami précieux.

Le CNPJDPI tient à dire sa profonde tristesse devant cette disparition et toute sa solidarité à Christiane, sa compagne, et à tous ses proches.

Stéphane Hessel a été toute sa vie solidaire des peuples opprimés en quête de justice.

Il s’est engagé pour la Palestine et les droits des Palestiniens avec la certitude que ce combat était juste. Il a mis toute son indignation dans ce combat. Il s’est rendu de nombreuses fois en Cisjordanie et à Gaza : toujours à l’écoute de toute la société palestinienne, des organisations politiques palestiniennes comme des groupes culturels ou des associations pour les droits des enfants ; il a souvent rencontré et écouté les opposants israéliens à la politique de déni des droits du peuple palestinien menée par leur gouvernement. Il s’est engagé dans le soutien aux prisonniers, pour la libération de Salah Hamouri ou dans l’action contre le blocus de Gaza, et il s’est beaucoup impliqué dans la mise sur pied du Tribunal Russell sur la Palestine.

Dans ce combat, il a dû subir de nombreuses attaques, hier comme aujourd’hui encore !

En janvier 2011, la directrice de l’ENS (Paris), suite aux pressions du CRIF, a interdit la tenue d’une réunion sur la Palestine dans laquelle Stéphane Hessel devait prendre la parole au côté de Leïla Shahid. Comme toujours, il n’a pas renoncé et le meeting s’est tenu dehors, place du Panthéon, devant une foule très nombreuse !

A l’annonce de sa mort, c’est l’indignité qui a prévalu dans la déclaration du Président du CRIF ! Richard Prasquier, relais zélé et systématique du gouvernement israélien et de sa politique, n’a pu se retenir de déverser des paroles de haine le jour même de sa mort. Son nom ne restera pas dans l’histoire, celui de Stéphane Hessel oui !

En cohérence avec ses valeurs, tout au long de sa vie, Stéphane Hessel a combattu toutes les formes de discriminations raciales ou ethniques et il a mis au cœur de son engagement l’égalité des droits pour tous, partout dans le monde. C’est ce qui fondait sa participation au combat des Palestiniens dans leur lutte contre la politique coloniale israélienne.

Pour le CNPJDPI, le meilleur hommage que nous puissions rendre à Stéphane Hessel, est de poursuivre avec ténacité le combat pour le droit des Palestiniens et pour un monde de paix, de justice et de solidarité.

Nous faisons nôtre son appel à l’indignation des consciences face aux injustices de ce monde !

Paris, le 6 mars 2013

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Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens :

Agir Contre le Colonialisme Aujourd’hui (ACCA) – Alliance for Freedom and Dignity (AFD) – Alternative Libertaire (AL) – Américains contre la guerre (AAW) – Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF) – Association des Tunisiens en France (ATF) – Association France Palestine Solidarité (AFPS) – Association Nationale des Elus Communistes et Républicains (ANECR) – Association pour la Taxation des Transactions financières et pour l’Action Citoyenne (ATTAC) – Association pour les Jumelages entre les camps de réfugiés Palestiniens et les villes Françaises (AJPF) – Association Républicaine des Anciens Combattants (ARAC) – Association Universitaire pour le Respect du Droit International en Palestine (AURDIP) – Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple Palestinien (CCIPPP) – Cedetim / IPAM – Collectif Faty Koumba : association des libertés, droits de l’Homme et non-violence – Collectif interuniversitaire pour la coopération avec les Universités Palestiniennes (CICUP) – Collectif Judéo-Arabe et Citoyen pour la Paix (CJACP) – Collectif Paix Palestine Israël (CPPI Saint-Denis) – Comité de Vigilance pour une Paix Réelle au Proche-Orient (CVPR PO) – Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient du 5e arrt (CJPP5) – Confédération paysanne – Droit-Solidarité – Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR) – Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique (FASE) – Fédération Syndicale Unitaire (FSU) – Gauche Anticapitaliste (GA) – Gauche Unitaire (GU) – Génération Palestine – La Courneuve-Palestine – Le Mouvement de la Paix – Les Alternatifs – Les Femmes en noir – Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté, section française de la Women’s International League for Peace and Liberty (WILPF) (LIFPL) – Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) – Mouvement Jeunes Communistes de France (MJCF) – Mouvement Politique d’Emancipation populaire (M’PEP) – Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) – Organisation de Femmes Egalité – Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF) – Parti Communiste Français (PCF) – Parti de Gauche (PG) – Participation et Spiritualité Musulmanes (PSM) – Une Autre Voix Juive (UAVJ) – Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens (UTIT) – Union Générale des Etudiants de Palestine (GUPS-France) – Union Juive Française pour la Paix (UJFP) – Union Nationale des Etudiants de France (UNEF) – Union syndicale Solidaires

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CPPI /CNPJDPI Bourse du travail de Saint-Denis – 9/11, rue Genin – 93200 Saint-Denis

CNPJDPI secrétariat : secretariatcollectif@yahoo.fr

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PRINTEMPS DE LA PALESTINE

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Pour la troisième année consécutive, neuf associations unissent leurs forces pour organiser du 9 au 24 mars 2013 le festival culturel du Printemps de la Palestine : AléHope, les Amis de la Culture et de la Langue Arabe (ACLA), l’Association France Palestine Solidarité (AFPS), l’Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF), le Centre Lorrain d’Information pour le Développement (CLID), le Mouvement pour une Alternative Non violente (MAN), le Secours Catholique ,Une Autre Voix Juive (UAVJ) et l’Union juive Française pour la Paix (UJFP).

Notre objectif est de faire connaître au public de l’agglomération nancéienne la culture palestinienne et la réalité d’un peuple à travers les formes d’expression les plus diverses : cinéma, théâtre, musique, chanson, exposition, grafs, conférences et rencontres. Nous voulons montrer que malgré la violence de l’occupation qu’il subit en permanence, le peuple palestinien reste un peuple cultivé qui ne mérite pas l’image « terroriste »‘ que certains donnent trop souvent de lui.
Pour toucher un public le plus large possible, au-delà de nos associations, nous essayons de travailler au maximum en partenariat avec des institutions culturelles locales, comme vous pourrez le constater dans les grandes lignes du programme.

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Dans l’inconscient collectif, le printemps, c’est la saison des fleurs et la promesse de beaux fruits juteux et sucrés. C’est la saison du miel, celle des amandiers en fleur, la saison des amours et la saison des projets…
Année après année, la Palestine voit passer les printemps et leurs belles espérances, mais l’été qui suit n’appelle que l’automne et l’hiver de la désolation. Pourtant, malgré les obstacles, malgré les espoirs sans cesse déçus, les Palestiniens continuent à croire que le prochain printemps, le prochain printemps…
En toute hypothèse, la vie prend le dessus. Sur les difficultés et les larmes, toujours et toujours la créativité et l’amour prennent le dessus. Les images et le son, la couleur et la beauté sont des outils pour créer, pour ouvrir une route pour le rêve et la passion.
Accompagnons nos amis palestiniens, ces hommes et ces femmes nous apprennent qu’au sortir de l’hiver, toujours, toujours, il y a le printemps !…
Ils nous montrent que, finalement, le Printemps, c’est juste une forme de volonté.
Nous vous invitons à découvrir la troisième édition du festival culturel du Printemps de la Palestine.

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Du 18 février au 9 mars – Maison de l’Etudiant, campus « Lettres » de l’Université de Lorraine, boulevard Albert 1er à Nancy – Exposition-photos « Palestine, murmures » de Geneviève Care. Une restitution d’un séjour en Palestine complètera ce témoignage le mardi 5 mars à 18h.

Du 5 au 16 mars – Médiathèque Jules Verne de Vandœuvre, rue de Malines – Exposition-photos « Palestine, la saison des olives » de Geneviève Care. L’artiste présentera son exposition le mardi 12 mars à 18h.

Samedi 9 mars de 14 à 17h30 – Place Maginot à Nancy – la Palestine dans tous ses états… projet « Asseoir l’espoir » de l’association Alé Hope !, performances de grapheurs sur un support mural, déambulations et musique, soupe et vin chaud.

Vendredi 15 mars à 20h15 – Cinéma Caméo St-Sébastien, 6 rue Léopold Lallement à Nancy – Film « Héritage » de Hiam Abbass suivi d’un débat.

Vendredi 22 mars à 20h15 – Cinéma Caméo St-Sébastien, 6 rue Léopold Lallement à Nancy – Film «Would you have sex with an Arab?» de Yolande Zauberman suivi d’un débat.

Samedi 23 mars à 16h – Salle Raugraff, 13bis rue des Ponts à Nancy – Conférence-débat de Shlomo Sand « Comment la terre d’Israël fut inventée »

Samedi 23 mars à 19h30 – Centre Culturel André Malraux, rue de Parme à Vandœuvre – Spectacle du trio Bassma précédé d’une lecture de poèmes de Mahmoud Darwish

Dimanche 24 mars à 12h – Espace Coppens, allée de Marken à Vandœuvre – Repas palestinien animé par le groupe de jazz « Grève générale ». Tarif des repas 15 euros et 10 euros pour les étudiants et chômeurs, boissons non comprises. Réservation et information 06 88 58 31 82 ou afps54@laposte.net

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Pour plus d’informations : http://printemps.palestine.overblog.com/