Association des Travailleurs Maghrébins de France
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Meeting de soutien au mouvement populaire et pacifique du Rif au nord du Maroc Mais où va le Maroc ?

Il ne se passe pas un jour sans que nous parviennent des informations inquiétantes sur la situation actuelle des droits humains au Maroc. Les indicateurs sérieux sont au rouge et soulignent une régression dangereuse en matière de respect des libertés et des droits fondamentaux. Le mouvement de protestation populaire et pacifique que traverse la région du Rif, dont son chef-lieu Al-Hoceima, depuis la mort tragique de Mouhcine Fikri, a mis au grand jour la nature et le niveau de cette régression. Plusieurs atteintes graves aux droits humains ont été dénoncées, aussi bien par les associations marocaines que par les organisations internationales de défense des droits de l’Homme, dont Amnesty International, HRW, FIDH, etc. Elles ont toutes constaté et dénoncé les arrestations massives et arbitraires, le quadrillage militaire et policier des villes, des villages, des routes, de la région du Rif. Sont tout autant constatés les interventions violentes, l’utilisation disproportionnée de la force contre les manifestants pacifiques entrainant la mort d’Imad El Attabi et Abdelhafid El Haddad, les assignations à résidence, le chantage fait aux familles des détenus et leur harcèlement ainsi que la pratique lors des interrogatoires de la torture avérée, selon le rapport des médecins légistes mandatés par le Conseil National des Droits de l’Homme.

Des procès ont déjà jeté en prison plusieurs centaines de manifestants du « Hirak populaire du Rif ». D’autres sont en cours ou en préparation pour juger des centaines d’autres citoyens poursuivis en détention ou en liberté provisoire. Personne n’a été épargné par ces arrestations abusives. Pas même les mineurs.

Des journalistes ont eu leur part de cette répression aveugle, puisqu’une dizaine d’entre eux est poursuivie selon le code pénal, et non selon le code de la presse qui, lui, ne prévoit pas de peine d’emprisonnement. Des journalistes étrangers ont été expulsés et une délégation d’associations tunisiennes a été empêchée d’accéder à la ville d’Al-Hoceima. Des dizaines d’avocats de tous les barreaux du Maroc dénoncent chaque jour les atteintes aux droits de la défense, l’iniquité et les irrégularités des procès.

Les détenus sont dispersés sur plusieurs prisons, très loin de leurs proches. Les conditions de détention sont exécrables. Plusieurs prisonniers son en grève de la faim pour exiger leur libération et l’amélioration de leurs conditions carcérales. Leur état de santé se dégrade de jour en jour et le risque d’un drame humain n’est plus à exclure.

Les organisations de défense des droits de l’Homme, et avec elles des démocrates, ont tiré la sonnette d’alarme à travers des communications ou dans le cadre de rencontres inter-associatives ou institutionnelles, comme fut le cas du colloque du 9 octobre au Parlement européen, présidé par l’Eurodéputée Marie-Christine Vergiat (GUE).

Pour informer l’opinion publique sur ces violations graves des droits de l’Homme commises par l’État marocain et pour permettre aux organisations et aux démocrates européens d’exprimer leur solidarité internationale et d’interpeller leurs États sur leurs positionnements respectifs, nous organisons et/ou nous soutenons un meeting à l’occasion de la journée internationale des droits de l’Homme.

Lieu : Bourse du travail de Paris

3, rue du Château d’eau 75010 Paris (Métro : République)

Date : Samedi 9 décembre 2017 de 14h à 17h Contact : comite.meeting@gmail.com

Premiers signataires :

1. Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM)

2. Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF)

3. Association Marocaine des Droits Humains-IDF (AMDH-IDF)

4. Association des Marocains en France (AMF-Fédération)

5. Union syndicale Solidaires

6. Coordination Maghrébine des Organisations des Droits Humains (CMODH)

7. Forum Marocain pour la Vérité et la justice en France (FMVJ-F)

8. Institut Mehdi Ben Barka-Mémoire vivante (IMBB-MV)

9. Association des Parents et Amis de Disparus au Maroc (APADM)

10. Parti Communiste Français (PCF)

11. Ligue des Droits de l’Homme (LDH)

12. Parti Socialiste Unifié-France (PSU-France)

13. Parti de l’Avant-garde Démocratique et Socialiste-Europe (PADS-Europe)

14. Voie Démocratique-Europe (VD-Europe)

15. Association des Familles des Prisonniers et Disparus Sahraouis (AFAPREDESA)

16. Réseau Sortir du Colonialisme

17. Ecologie Sociale

18. CEDETIM/IPAM

19. Voie Démocratique Paris-Est

20. Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT)

21. AFASPA

22. Association Elghorba

23. Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme au Sahara Occidental (CORELSO)

24. Parti des Indigènes de la République (PIR)

25. CNT

26. Comité de Soutien au Mouvement Rifain Ile-de-France (CSMR-IDF)

27. Forum des droits de l’Homme au nord du Maroc-Coordination européenne

28. Rassemblement Ifni Ait Baamrane pour la Dignité et les Droits de Humains (RIBDH)

29. Immigration Développement Démocratie (IDD)

30. Voie Démocratique Paris (Annahj Paris)

31. FUIQP 59/62

32. Front Populaire de Tunisie-France Nord

33. Parti des Travailleurs de Tunisie-France Nord

34. FIDH

35. Fédération Euro-méditerranéenne contre les Disparus forcées (FEMED)

36. Agir pour le changement et la démocratie en Algérie (ACDA)

37. Ensemble !

38. Association de la communauté algérienne établie à l’étranger (ALCAEE)

39. Alliance internationale pour la défense des droits et des libertés (AIDL)

40. Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA)

41. Réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme (REMDH)

42. Femmes Plurielles

43. Survie PACA

44. Le Mouvement de la Paix

45. Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des Deux Rives (FTCR)

46. L’Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie (L’ACORT)

47. Solidarité Maroc 05-Gap

48. Europe Écologie Les Verts (EELV)

49. Survie

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Non, Netanyahou n’est pas le bienvenu ni à Paris ni à Bruxelles !

Rassemblement pour dénoncer cette venue scandaleuse le 9 décembre à 14H sur la place de la République

Le Président Trump vient de céder aux revendications anciennes des autorités israéliennes et des groupes de pressions sionistes chrétiens étatsuniens en reconnaissant Jérusalem comme capitale d’Israël et en annonçant le transfert de son ambassade. Autant de décisions illégales au regard du Droit international.

Le Président Macron a qualifié de « regrettable » cette décision et a rappelé que « la question du statut de Jérusalem devra être réglée dans le cadre des négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens ».

L’Union européenne, par la voix de Federica Mogherini, a mis en garde contre les graves répercussions que cette décision pourrait entraîner.
Mais alors pourquoi accueillir le criminel de guerre Netanyahou le 10 décembre à Paris et le 11 décembre à Bruxelles ?
Dans un tel contexte, recevoir à Paris Netanyahu le 10 décembre, et à Bruxelles le 11 , constitue un gage d’acceptation de cette reconnaissance qu’il revendique depuis toujours. Une véritable provocation.

Le premier Ministre du gouvernement israélien qui poursuit une occupation meurtrière, une colonisation acharnée, interdit l’entrée de parlementaires francais, intensifie les arrestations de militant-e-s de droits de l’Homme tel que Salah Hamouri, la député palestinienne Khalida Jarrar, et des centaines d’autres résistant-e-s Palestiniens, continue ​les bombardements et l’étranglement de la population de Gaza n’est pas le bienvenue en France, sa place est au tribunal international de la Haye sur le banc des accusés pour crimes de guerre.

Rassemblement pour dénoncer cette venue scandaleuse le 9 décembre à 14H sur la place de la République

Premiers signataires : ATMF – AURDIP – BDS FRANCE Paris – Collectif Montreuil Palestine – Collectif Ivryen pour la Palestine – CVRPRO – FTCR- NPA, PIR – SOLIDAIRES – SORTIR DU COLONIALISME- UJFP …

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Les Valeurs de la République et lutte contre les discriminations

Une  rencontre-Débat, a été organisée le 1 décembre à l’ATMF , autour des Valeurs de la République et de la lutte contre les discriminations, après le mot de bienvenue et une brève présentation de l’ATMF par le Président Mohamed Nemri.
Martine Fourrier a axé son intervention sur la devise de la république « liberté-égalité et fraternité » et lutte contre les discriminations, revisitant l’histoire de la démocratie, les droits mais aussi les devoirs.
Les inégalités entre les territoires entre ceux qui disent Politique de la ville et les villes et  qui refusent de construire des logements sociaux…
L’emploi des jeunes, le droit de vote des étrangers etc. Nous avons recentré le débat pour dire que les valeurs qui fondent notre république garantissent les mêmes droits pour tous y compris les étrangers qui vivent en France.
La laïcité n’est pas la négation des religions mais elle en garantit la pratique ( la liberté de conscience) dans le respect. Dans la salle,  les avis divergent mais au final tous conviennent qu’il est important, aujourd’hui, de se saisir des opportunités qui se présentent grâce aux associations (comme l’ATMF) qui mobilisent leurs réseaux. Enfin la solidarité permet le mieux vivre ensemble.

Après la conclusion, des discussions passionnées ont continué autour du pot de l’amitié.

 

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La journée de lutte contre les violences faites aux femmes

A l’occasion de la journée de lutte contre les violences faites aux femmes le 25/11/2017 , l’ATMF d’Aix en Provence a participé avec le collectif 13 des droits des femmes à une rencontre avec les aixois et les aixoises autour de la condition féminine et nomment les violences faites aux femmes. C’était l’occasion pour beaucoup de gens, hommes, femmes et jeunes de poser des questions et d’échanger autour des différentes formes de violences et l’urgence de les éliminer.

 

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2017: Enfin, en finir avec les violences contre les femmes

 

2017 : enfin, en finir avec les violences contre les femmes

Action du 25 novembre 2017. Place Jeanne D’Arc, 14h/17h.

 

Action organisée par les associations suivantes:

Osez le féminisme13!

Femmes Forum Méditerranée

Mouvement du nid

Planning familial

LDH

SOS femmes 13

ATMF13

et avec la participations des jeunes de Unis-cités.

Contact: Marie-Paule Grossetete , Osez le féminisme13, 0660631124

2017 : enfin, en finir avec les violences contre les femmes

Le 25 novembre, journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes, arrive cette année dans une actualité brûlante. Deux semaines après que le viol d’une enfant de 11 ans ait été requalifié “d’atteinte sexuelle” par le parquet, des centaines de milliers de femmes victimes de harcèlement et d’agressions sexuelles se mobilisent pour dénoncer publiquement leurs agresseurs, connus ou non, avec les hashtags #DénonceTonPorc et #MoiAussi. Le mouvement est mondial.

Certains semblent découvrir le sujet et s’étonnent du nombre de victimes. Pourtant, les violences masculines contre les femmes ne sont pas des faits nouveaux. En France, les chiffres n’évoluent quasiment pas d’une année sur l’autre. En 2016, au moins 123 femmes ont été assassinées par leur conjoint ou ex. Chaque jour, 230 femmes adultes sont violées, et au moins autant de filles mineures.

Les violences masculines prennent de très nombreuses formes : publicités sexistes et dégradantes, insultes, harcèlement de rue, cyberharcèlement, harcèlement sexuel au travail, lesbophobie, coups, agressions sexuelles, prostitution et traite, pornographie, mutilations sexuelles, mariages forcés, viols, violences conjugales, violences psychologiques, violences économiques, violences contre les femmes en situation de handicap, de vulnérabilité économique, femmes migrantes étrangères souvent victimes de double violence.

Ces violences sont universelles, et touchent toutes les femmes. Elles ont lieu partout dans le monde et sont le fait d’hommes de toutes origines, de tous milieux, de tous pays.

Elles ne sont pas seulement le fait de “pauvres”, “d’étrangers” ou d’hommes issus de “quartiers difficiles”, comme on voudrait souvent nous le faire croire afin d’instrumentaliser la parole féministe à des fins racistes, ou pour stigmatiser les milieux populaires.

Malgré l’action des associations féministes et les témoignages de femmes victimes la tolérance de la société face à ces violences reste très forte, et l’impunité des agresseurs reste la règle : 1% de violeurs seulement est condamné en France. On estime à 84000 par an le nombre de femmes de 18 à 75 ans victimes de viols ou tentatives de viol ; ces femmes se sentent si peu aidées et protégées que seulement 10% d’entre elles portent plainte.

Il est temps que la société prenne enfin la mesure de ce que subissent les femmes en termes de violences en vertu du système patriarcal, dont le maintien représente un véritable joug. Il est temps d’exiger une véritable volonté politique pour un changement global et en profondeur. La mise en place d’une politique publique de grande ampleur ne pourra se faire sans un budget conséquent alloué au secrétariat d’Etat à l’égalité entre les femmes et les hommes. Les subventions aux associations, qui remplissent des missions de service public, doivent être pérennisées et augmentées. Leurs emplois doivent pouvoir être conservés car elles pâtissent en premier lieu de la suppression des contrats aidés.

Nous soutenons toute loi-cadre et toute démarche sociétale contre les violences et le sexisme qui incluent :

* l’application des lois existantes, le renforcement et/ ou réexamen de l’arsenal juridique pour le rendre plus efficace : contre l’impunité et pour une véritable protection de la victime.

* la prévention et l’éducation à l’égalité et au respect dès le plus jeune âge ;

* la formation des professionnel.le.s aux violences sexuelles et sexistes.

Pour, enfin, en finir avec les violences masculines.

Le 25 novembre, nous vous invitions à venir pour que l’action se place aussi dans la vraie vie et parce que construire le futur est le rôle de chacune et de chacun d’entre nous.

Collectif Aixois pour l’Egalite femmes-hommes.

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MEHDI BEN BERKA : nous sommes responsables de ce dont nous héritons !

 

Nous apprenons, affligés et révoltés, que la plaque de la rue ben Barka à Gennevilliers a été brisée- donc profanée. Toute profanation procède de l’abjection. Nous condamnons de toutes nos forces cet acte de l’infamie et nous appelons tous les démocrates à témoigner leur solidarité. Cette profanation, singulièrement, se rapproche de l’innommable pour tous ceux qui, à travers le monde, savent que le corps de Mehdi ben Barka n’a jamais été retrouvé, depuis son kidnapping à Paris le 29 octobre 1965.

Depuis cette date, sa famille et ses proches ne cessent de rechercher la vérité sur sa disparition, avec le soutien d’amis dans le monde entier. Cette vérité est dans les coffres des documents classés secret défense et/ou secret d’Etat. Et pour cause ! L’enlèvement et la disparition du principal opposant marocain a été planifiée par Hassan 2, la CIA, le Mossad israélien, la DST française. Pour ces Etats et d’autres, Mehdi ben Barka, devenu l’un des acteurs principaux du mouvement d’émancipation des peuples du tiers monde et de la solidarité internationale, devait disparaître.

A l’époque, le but était de sortir du néocolonialisme, de l’impérialisme triomphant et des dictatures qui sont mises en place dans les pays de l’après décolonisation formelle.

Avec Guevara, Lumumba, Cabral (tous assassinés) et bien d’autres figures des mouvements progressistes et révolutionnaires, depuis des années de préparation acharnée, ils construisaient la conférence de la tricontinentale qui s’est tenue à Cuba en janvier 1966. 70 jours avant cette date historique, Ben Barka qui devait prononcer le discours d’ouverture de cette rencontre internationale des peuples en lutte, a été enlevé  en plein cœur de Paris par la police française, la DST marocaine et les bandes de voyous recrutés à cette fin.

 

Nous sommes responsables de ce dont nous héritons. C’est à ce titre, pour poursuivre notre combat  avec tous nos partenaires, du Sud et du Nord, que nous organisons les 6 et 7 janvier 2018 avec le soutien de la ville de Gennevilliers «  le Moussem Festival de l’immigration et de la tricontinentale. La mémoire au service des luttes».

 

Soyons nombreux, hommes et femmes de tous les âges pour faire de ce moment un temps fort pour la convergence de nos luttes actuelles et à venir  pour l’égalité.

 

Le BN

Paris le 11 Novembre 2017

 

 

 

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Journée de mobilisation pour la Palestine à Strasbourg le 4 novembre 2017

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Commémoration à la mémoire de Mohsen Fikri et à toutes les victimes de la répression au Maroc.

 

Samedi 28 octobre,  l’ATMF Strasbourg a organisé une action sur la place Kléber pour  la commémoration  de Mohcine Fikri, assassiné il y a un an à El Hoceima, et pour exiger la libération des détenus politiques rifains

L’action a été simple, concrète et efficace, pour attirer l’attention du public sur la situation des droits humains, de l’état de non droit au Maroc. Il y a eu de beaux échanges avec la société civile (beaucoup de monde en ville ce jour là).

Certaines personnes, avec qui nous avons discuté, sont au courant de ce qui se passe dans le Rif, d’autres sont contents de cette initiative qui vise à éveiller la prise de conscience et à faire connaitre l’autre visage du Maroc.

 Les passants trouvent scandaleux d’enfermer des manifestants qui réclament une vie digne et une justice sociale. Comme ils trouvent aussi scandaleux d’enfermer des mineurs pour leurs opinions ! 

Nous avons également distribué le communiqué de l’Atmf. Ci-joint une copie.

*Communiqué de l’Atmf : http://www.atmf.org/rif-stop-a-la-repression-et-a-limpunite/

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Une rencontre avec les résidents des foyers Adoma

 

ATMF Gennevilliers a participé, le 17 octobre 2017, à la réunion des résidents des trois foyers  de Gennevilliers ( Chandon, Brenu et Chausson) qui continuent à réclamer des solutions concrètes à leurs problèmes de logements.

      

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Mehdi Ben Barka -Pour la vérité e la justice