Association des Travailleurs Maghrébins de France
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Rassemblement à l’occasion de l’anniversaire des deux ans de la mort de Mohcine Fikri et en solidarité au mouvement du Hirak dans le Rif et pour la libération de tous les prisonniers politiques au Maroc

Le 28 octobre est la  date du  deuxième anniversaire de la mort effroyable du jeune Mouhcine Fikri,  marchand de poissons qui a été broyé dans une benne à ordures après l’intervention de la police marocaine alors qu’il tentait de récupérer sa cargaison d’espadons saisie et détruite par cette même police à Al Hoceima . Ce meurtre horrible a depuis suscité l’indignation partout au Maroc mais aussi en Europe. Il a été le point de départ d’un vaste mouvement social qui a gagné tout le Rif.

Les manifestations n’ont pas cessé depuis d’éclater au Maroc et en Europe pour réclamer la fin des abus de pouvoir du régime . Un mouvement populaire s’est constitué en demandant des mesures de développement socio-économique et culturel. Malgré les promesses du roi du Maroc, Mohamed VI, la seule réponse concrète à ce jour est la répression perpétrée par les forces de sécurité marocaine. Des centaines de prisonniers politiques sont actuellement incarcérées au Maroc. Des procès expéditifs dans ce qui est un simulacre de justice, ont débouché parfois sur des lourdes peines allant jusqu’à 20ans de prison ferme sous le fallacieux prétexte invoqué par tous les régimes dictatoriaux pour incarcérer les opposants, le tristement célèbre « complot contre l’Etat ».

Il est donc urgent qu’une mobilisation collective en France et en Europe se construise rapidement en solidarité au Rif et aux mouvements au Maroc pour dénoncer cette politique répressive et demander des comptes à l’Etat marocain qui n’a pas hésité à faire emprisonner des hommes, des femmes, des enfants innocents pour imposer son autorité au moyen de méthodes révoltantes tel que des tortures physiques et psychologiques dans les geôles marocaines. De même il est important de dénoncer la complicité du pouvoir français à la répression des mouvements sociaux au Maroc. Cette commémoration est également l’occasion de nouveau de manifester notre solidarité totale et absolue avec les prisonniers politiques et de ce fait nous exigeons, leur libération immédiate et sans condition. 

C’est pour manifester notre solidarité totale et absolue avec les prisonniers politiques et exiger leur libération immédiate et sans condition, que les organisations et personnalités signataires du présent texte appellent à un rassemblement

le samedi 27 octobre 2018 à 17h30,

sur la place de la fontaine des innocents : Place Joachim du Bellay, 75001 Paris, France– Métro-RER Châtelet-Les Halles. Sortie Place Lescot, 

Nous comptons sur votre engagement et solidarité pour vous joindre à cette action en votre nom et/ou celui de votre organisation.

Premiers Signataires :

·      Le CSMR PARIS

·       AMDH Paris IDF Association Marocaine des Droits Humains – Section Paris/IDF

·       ATMF Association des Travailleurs Maghrébins de France 

·       ASDHOM Association De Défense Des Droits De L’Homme Au Maroc

 

 

 

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Massacre judiciaire !

Suite au massacre judiciaire du  26 juin 2018 pendant lequel  de lourdes condamnations allant de 3 ans à 20 ans de prisons ferme ont été  prononcé à l’encontre des militant du Hirak du Rif au Maroc.

Notre association appel à un rassemblement de  solidarité le Samedi 7 juillet à la place Voltaire à ASNIERES  à  17h, et invite les citoyen(ne)s de la ville à joindre leurs voix à la notre afin de denoncer ce procés unique.

Par ailleurs une rencontre publique se tiendra  le jeudi  12 juillet à la salle  » Denise EMERY » à l’espace Des Grésillions à 18h30, et ce  afin de sensibiliser et mobiliser les citoyen(ne)s  de la ville, ainsi  que celui d’apporter son soutien au mouvement social du Rif.

Pour rappel, ces militants arrêtés entre le mois de mai et juillet 2017 à El Houceima dans la province du Rif au nord du Maroc, n’ont commis aucun délit sauf celui d’avoir participé au mouvement populaire et pacifique, que la région a connu apres la mort tragique du jeune poissonier Mohcine Fekri, broyé dans une benne à ordures, alors qu’il tentait de reccuperer sa marchandise le 28 octobre 2016.

Depuis le Rif a connu un mouvement qui ne cesse de soulever l’admiration des hommes et des femmes libres dans le monde, mais qui à travers ce procés révéle la veritable nature du régime au Maroc.

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HALTE A L’IMPOSTURE

 

 

COMMUNIQUE

 

Après les arrestations arbitraires dans des conditions équivoques et inhumaines, puisque des cas de tortures psychologiques et physiques avérés, au point de provoquer des décès, ont été constatés. Des procès fallacieux ont été fabriqués de toutes pièces pour aboutir, après des mois d’emprisonnement, à un semblant de jugement. Des sentences absurdes et iniques ont été prononcées, distribuant des années carcérales à l’encontre d’innocents manifestants, allant jusqu’à 20 ans, dont le seul reproche n’est autre que de manifester pacifiquement et civiquement pour revendiquer des droits légitimes, d’ordre social et économique pour une région délaissée.

Le jugement fallacieux prononcé par la chambre criminelle près la cour d’appel de Casablanca ce mardi 26 juin 2018, rappelle la sinistre période des années de plomb. Celle d’un pouvoir makhzenien despotique et dictatorial. Les lourdes peines prononcées à l’encontre de manifestants pacifiques enlèvent le reste du vernis pseudo démocratique d’un pouvoir qui se veut libéral et moderne.

Un bref rappel des faits montre le visage cynique et arbitraire du pouvoir. Au lieu de répondre aux revendications légitimes et réalisables du Mouvement pacifique/ Hirak qui s’est constitué, suite à l’assassinat du vendeur de poisson, le martyr  Mouhcine FIKRI, 28 octobre 2016, dans la ville d’Al Hoceima pour se généraliser à toute la région du RIF, au Nord du Maroc. Avec des soutiens à travers tout le pays. Les revendications légitimes et réalisables du Mouvement pacifique du Rif , dont la construction d’un hôpital oncologique. Pour venir au bout de la glorieuse résistance de la région, durant les années 1920, les colonialismes franco-espagnols et leur acolyte, le pouvoir makhzenien, ont fait usage de gaz toxiques provoquant la mort et des suites cancérigènes pour les survivants et leurs descendances. A côté d’un hôpital, le Hirak demande la construction d’écoles, des lycées et un centre universitaire pour permettre à leurs enfants d’étudier et la mise en place d’une infrastructure permettant à la région du Rif d’avoir un niveau de développement convenable. Au lieu de répondre aux revendications légitimes et réalisables du Mouvement populaire et pacifique, HIRAK, le pouvoir makhzenien employa la main forte, en envoyant une armada de son système répressif. Non pas pour assurer la sécurité des manifestations pacifiques, mais pour mettre la région en état de siège, en terrorisant les populations pacifiques et en arrêtant à la pelle les manifestations, avec l’usage de commandos durant la nuit et de les transporter d’Al Hoceima aux prisons de Casablanca, à plus de 500 km de distance. Tout cela, avec sa panoplie d’exactions, allant jusqu’à la torture et autres sévices durant des mois. Des procès ont été fomentés et des peines lourdes en dehors des règles d’une justice équitable, ont été prononcées. D’autres procès arbitraires sont en préparation et qui concernent des manifestants dans différentes régions, ainsi que leurs soutiens à travers le pays, vont suivre. Ceci, sans oublier, bien sûr, les journalistes détenus pour leurs opinions exprimées en ce qui concerne le HIRAK.  .

Les organisations signataires dénoncent :

  • L’usage des sévices psychologiques et physiques, qui font partie de la torture
  • Les sentences des peines fallacieuses prononcées à l’encontre des manifestants pacifiques du HIRAK
  • Le retour aux pratiques des années de plomb, à savoir la répression généralisée
  • L’approche sécuritaire comme unique système politique

Elles apportent:

  • Le soutien aux luttes sociales des masses populaires dans les villes et dans les zones marginalisées
  • La solidarité aux détenus politiques au Maroc et exige leur libération immédiate

Elles appellent à deux RASSEMBLEMENTS :

Le VENDREDI 29 juin à 18h30, devant l’ambassade du Maroc à Paris. Métro, Trocadéro

Le SAMEDI 30 juin à 16h00, sur l’esplanade des droits de l’homme à Trocadéro à Paris, Métro : Trocadéro

PARIS, jeudi le 28 juin 2018

 

LES ORGANISATIONS SIGNATAIRES:

  1. Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM)
  2. Forum Marocain pour la Vérité et la Justice (FMVJ-France)
  3. Fédération des Association des Marocains en France (AMF)
  4. Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF)
  5. Comité de Soutien au Mouvement Rifain ( CSMR | Paris)
  6. AMDH Paris/IDF
  7. Association TAMAYNUT (France)
  8. Rassemblement IFNI AIT BAAMRANE
  9. Forum citoyen Solidarité des Marocains en Europe
  10. La Voie Démocratique (Région Europe)
  11. Le Parti d’Avant Garde Démocratique Socialiste (PADS-Europe)
  12. Le Parti Socialiste Unifié (PSU-France)
  13. Association Interculturelle pour la Laïcité, l’Égalité et la Solidarité avec les Femmes du Maroc (AILES-femmes du Maroc)
  14. Association des parents et amis des disparus au Maroc – (APADM)
  15. Association TIDI – France
  16. Collectif international pour défendre les victimes de la mafia immobilière et de la délimitation forestière

 

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Un Algérien de 69 ans, tué par la police française à Argenteuil en 2009.

Argenteuil, 21 juin 2018.
Communiqué de presse du Collectif Vérité et Justice pour Ali Ziri.
Un Algérien de 69 ans, tué par la police française à Argenteuil en 2009.
La Cour Européenne des Droits de l’Homme condamne la France, 9 ans après.
 
            L’arrêt de la CEDH publié le 21 juin 2018, condamne l’Etat Français pour  « négligence » dans la mort de Monsieur Ali Ziri, suite à son interpellation par la Police Nationale à Argenteuil, le 9 juin 2009.  Cette condamnation est une victoire de notre combat pour la justice, actant l’évidence de la responsabilité policière dans le processus mortel de Monsieur Ziri, que beaucoup considèrent comme un lynchage.
La Cour Européenne condamne « l’attitude générale et le comportement des policiers », du commissariat d’Argenteuil, et déclare que « l’article 2 de la Convention européenne des droits de l’homme (qui garantit le droit à la vie) a été violé », ce qui acte en langage courant, que les policiers ont causé la mort de Monsieur Ziri par le pliage asphyxiant subi pendant de longues minutes dans le véhicule de police, alors qu’il était menotté dans le dos, et ensuite par son abandon sur le sol du commissariat. Rappelons qu’interpellé à 20h 35, il ne fut emmené à l’hôpital qu’après 22 h., et constaté en arrêt cardiaque à 22h. 45 par un médecin, alors que les 2 policiers qui l’accompagnaient « n’ayant pas de connaissances médicales pouvaient penser qu’il dormait ».
La Cour Européenne  inflige un désavoeu cinglant à la justice  française qui par 4 non-lieux successifs a couvert cette « négligence » de la vie de Monsieur Ziri. Elle relève que « le juge d’instruction n’a pas lui-même réalisé les actes d’enquête, confiant les interrogatoires des agents en cause et des témoins à l’IGPN ».  En effet les juges n’ont entendu ni les policiers interpellateurs, ni les témoins, ils n’ont pas visionné la video de l’arrivée au commissariat,  pas non plus organisé de reconstitution !
 Pour la famille et Collectif Vérité et Justice pour Ali Ziri, le verdict de Cour Européenne est une réparation après les années de déni de justice de la France.  Cependant il n’éteint ni la souffrance, ni l’indignation profonde, ni le sentiment de révolte, que des vies puissent être « négligées » en France, en l’occurrence celle d’un « chibani », comme  le sont aux Etats-Unis  celles « qui ne comptent pas ».
     
Le combat continue contre le racisme, pour une société juste, fraternelle, de droits égaux pour tous et toutes, avec l’ensemble des collectifs de défense des victimes de violences policières et toutes « les petites gens », qui n’ont pas « lâché l’affaire », face aux  empêchements  des gouvernants  successifs pour l’étouffer.

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NOUS SOUTENONS LES 3 DE BRIANCON OUI à L’ASILE, NON A LA LOI COLLOMB

Nous serons tous une « bande organisée » autour des militant.e.s de la Solidarité.

Le 21 avril les militants d’un groupe d’extrême-droite suprématiste « Génération Identitaire », a mis en scène au col de l’Echelle (05) une opération de « blocage des frontières » entre la France et l’Italie, interdisant l’accès à des personnes épuisées par un trajet en montagne, les mettant ainsi potentiellement en danger. Cette action fut largement diffusée sur les réseaux sociaux à renfort de commentaires xénophobes

Le lendemain, une manifestation de 150 habitants des vallées frontalières, engagés dans la solidarité concrète avec les migrants transitant dans cette région, traversent symboliquement la frontière de Clavière jusqu’à Briançon, pour protester contre la militarisation de la frontière et la non prise en charge des personnes mineures ou en demande d’asile par les autorités. La gendarmerie française effectue alors 6 interpellations arbitraires. Trois personnes seront relâchées et trois autres sont en liberté provisoire, en Savoie et à Marseille. Elles sont poursuivies pour « avoir par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l’entrée irrégulière en France de plus d’une vingtaine d’étrangers, avec cette circonstance que les faits ont été commis en bande organisée », elles risquent selon la loi française jusqu’à 10 ans de prison, assortie de 750 000 euros d’amende.

Le jugement a été renvoyé au 31 mai 2018.

A travers cette accusation c’est la solidarité humaine et toute forme d’assistance y compris à personnes en danger qui est ainsi considérée comme un délit passible de prison de très longue durée mais c’est aussi le déni pur et simple du droit d’asile et donc de séjour, lequel est une obligation conventionnelle de la France.

Devant une telle répression et atteinte à la conscience humaine nous sommes et nous nous sentons tous des montagnards, nous accompagnons depuis des siècles ceux qui doivent impérativement traverser la frontière pour se mettre à l’abri, protéger leur vie et leur liberté. Les montagnes par leurs innombrables sentiers nous aident.

Nous continuerons à le faire. Nous revendiquons notre aide comme légitime. Nous déclarons illégitime la loi qui nous incrimine, parce que contraire à la fraternité et au devoir universel des hommes au secours d’autres hommes en détresse. En mer comme sur terre: nous déclarons que nous continuerons à porter secours à ceux qui ont besoin de nos sentiers.

Personne n’est clandestin. Dans nos montagnes, il n’y a que des hôtes de passage. Cet appel est signé en Italie et en Suisse comme en France.

Cette hospitalité, nous nous rassemblerons: pour la réaffirmer en même temps que notre soutien aux trois inculpés de Briançon.

LE DIMANCHE 27 MAI, A PARTIR DE 15H30, PLACE DE LA REPUBLIQUE, A PARIS

Comité de soutien des Trois de Briançon, Tous Migrants de Briançon, Réseau hospitalité de Gap à la suite de la pétition rassemblant 3000 signatures initiées par Erri de Luca (http://firmaperitre.blogspot.fr/)

Premiers signataires: Comité de soutien aux trois de Briancon, Tous Migrants de Briançon, Réseau hospitalité de Gap, ADA – Accueil Demandeurs d’Asile (Grenoble), Association femmes plurielles, ATMF, Auberge des Migrants, Cercle Louis Guilloux, CGT Educ’action académie de Versailles, Collectif Accueil Migrants Valfleury, Collectif Outils du soin, Collectif Réfugiés du Vaucluse, Convergence nationale des collectifs de défense et de développement des services publics, COPAF, DAL, Ecologie Sociale, EELV, ENSEMBLE !, FERC CGT, FTCR, GISTI, Jarez Solidarités, Justice et Libertés 67, LDH-PACA, Les Ami.e.s de la Roya, Ligue des Droits de L’Homme, Mouvement Ecolo, MRAP, MRAP 84, PCF, PG, POID, République et Socialisme, RESF, RESF 23, RESF 48, Résistance sociale, Solidaire, UD CGT Paris, …

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Marche Solidaire, de Vintimille à Douvres, 60 étapes, 1 400 km, pour l’accueil des migrants, contre le blocage des frontières, contre le délit de solidarité

• Accueil à Dijon le vendredi 1er juin : 3 points de rencontre
– Départ de l’étape à 8h50 de la gare de Nuits Saint Georges,
– Arrivée à Chenôve chemin du Bas du Clos vers 16h30, étape à Chenove
– Accueil à Dijon à 18h place Wilson avec animation musicale et artistique (tous les talents sont invités à s’exprimer), casse-croute, informations des marcheurs et sur l’actualité des actions pour et avec les migrants en Côte d’Or
Toutes celles et ceux qui se sentent solidaires ou intéressés à débattre, à rencontrer les marcheurs sont invités à se joindre aux différents moments de leur choix
Une marche solidaire de plus de deux mois…L’Auberge des Migrants, avec La Roya Citoyenne, Défends ta Citoyenneté (D.T.C.) et de très nombreux citoyens, associations, ONG, collectifs, organise une longue marche, du 30 avril au 8 juillet 2018de Vintimille et la Roya à Calais et Douvres …La Marche joindra la frontière franco-italienne à la frontière franco-britannique, deux frontières bloquées, l’une pour tenter d’empêcher les migrants d’entrer, l’autre pour les empêcher de sortir !
pour l’accueil des migrants …La Marche Solidaire vise à demander un véritable accueil des migrants. Le gouvernement actuel les refoule à la frontière, les laisse dans la rue, les décourage de rester, en détruisant les abris, refuse d’examiner la demande d’asile des « dublinés », rejette de nombreux mineurs isolés en leur déniant leur minorité, expulse, y compris vers des pays en guerre et des dictatures. A travers la future Loi Immigrations et Asile, l’état s’apprête à aggraver la situation des migrants et à favoriser leur expulsion.
contre le blocage des frontières…La Marche vise à protester contre le blocage des deux frontières, blocage inefficace, inhumain et coûteux, qui oblige les migrants à prendre des risques énormes et enrichit les passeurs. Les migrants arrivant dans l’Union Européenne doivent pouvoir demander la protection de l’état européen de leur choix.
contre le délit de solidarité…La Marche Solidaire s’élève contre le délit de solidarité : au lieu d’encourager les citoyens à accueillir, à aider les migrants à s’abriter, à se nourrir, à se poser pour envisager leur avenir, l’état arrête, inculpe, condamne ces citoyens.
pour collecter des fonds et susciter des donations en nature pour aider les migrants…La Marche solidaire permettra de mettre en valeur les actions menées dans 60 villes-étapes, de collecter des fonds, de susciter des collectes de matériel, au bénéfice des actions à Calais et Grande-Synthe, dans la vallée de la Roya et dans d’autres localités.
… de façon colorée, gaie et ouverte…La Marche sera l’occasion de rencontres, d’échanges. Rassemblements, cortèges, repas, concerts, animations diverses, seront mis sur pied, dans un esprit festif, coloré, joyeux et ouvert au dialogue.
… 60 étapes, toutes organisées avec l’aide de relais locaux, toutes différentes …30 à 50 marcheurs parcourrent chaque étape. Les marcheurs invitent les citoyens solidaires à les rejoindre à l’entrée des villes-étapes. Le cortège se rendra dans un ou des lieux symboliques.
Accueil organisé par : Collectif de soutien aux demandeurs d’asile et migrants : ACAT Dijon / Action Catholique Ouvrière / AFRANE Bourgogne/AGIRabcd 21/Amis de la Confédération Paysanne/ Amnesty International Dijon /Association des Paralysés de France/ ATTAC 21 / ATMF Dijon / CFDT 21 / CGT 21 / Club Unesco Dijon/CCFD Terre Solidaire/CLCV /CNT 21 /Collectif du lycée d’accueil inter-national du Castel/Confédération Paysanne/ CSF / Espace Autogéré des Tanneries / Euphorbe en Illabakan / FCPE / FSU 21 / LVN personnalistes et citoyens / Ligue des Droits de l’Homme / MAN /Mouvement de la Paix/ MRAP / Pastorale des Migrants / RESF 21 / SAF /SNES FSU/ SOS Refoulement / SOS racisme / Solidaires / Solidarité afghane /Sud santé sociaux/ UJFP / UNEF/ Tends la Main / Urgence Solidaire Collectif soutien asile nord 21:Amnesty international – CCFD Terre solidaire – Emmaüs Planay – Ligue des droits de l’Homme, sections de Châtillon sur Seine et Montbard Auxois – MJC André Malraux – RESF – Secours catholique – Représentants des enseignants du collège Pasteur de Montbard Associés:Ligue de l’Enseignement -AIDES

 

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Mot de l’ATMF le 1er mai 2018 : hommage à Brahim Bouarram

 

Assassinat de BRAHM BOUARRAM : Rassemblement contre les racismes et les crimes racistes

Aujourd’hui, nous sommes rassemblés ici pour dire notre condamnation du racisme qui a tué Brahim BOUARRAM le 1er mai 1995 ici, ce racisme qui avait tué Ali IBRAHIM à Marseille le 21 février 1995 par des militants du front national, ce racisme qui a tué avant, comme en octobre 1961, et qui n’a jamais cessé de tuer.

La lepénisation des esprits n’a cessé de gangrener une partie de la société française, et l’année dernière à cette même période, nous étions en présence de Marine Lepen au 2ème tour des élections présidentielles.

Cette lepénisation des esprits s’est bien développée avec la complicité de nombreux dirigeants politiques qui ont adopté l’idéologie essentialiste et raciste, en sus de leurs politiques antisociales et pro patronales. Rappelons nous en 1983 lorsque Gaston Deferre, ministre de l’intérieur sous François Mitterrand, qualifiait des grèves dans les usines de : « grèves saintes, d’intégristes, de musulmans, de chiites ».

Depuis, on a pu assister de plus en plus à des discours d’hommes politiques qui conduisent à ce que la population musulmane devienne un ennemi de l’intérieur, notamment après les attaques de Charlie hebdo, de l’hyper casher et du bataclan. Des attaques que nous avons condamnées fermement.

Depuis on a assisté aussi, petit à petit, à la construction d’une autre manière de stigmatisation et de banalisation de la parole raciste dans l’évocation du musulman.

Et nous voilà aujourd’hui face aux discours associant les musulmans à la violence et au terrorisme. Et nous voilà en face d’un manifeste qui veut nous apprendre que l’antisémitisme contemporain a pour origine l’islam et les musulmans, ponctuellement appuyés par des gauchistes. Que les musulmans seraient une grande menace pour ce monde de liberté qu’est la France.

Nous, nous avons toujours dénoncé et combattu tous les racismes, l’antisémitisme, la xénophobie, l’islamophobie, la négrophobie, la romophobie….

Ce manifeste à l’analyse simpliste est abjecte et insultant, pratiquant la confusion et semant la haine, ignorant la montée des droites racistes extrêmes en France et en Europe, et se focalisant sur les musulmans des quartiers populaires, population déjà affaiblie par les discriminations et l’absence d’égalité des droits.

Ce manifeste est tout simplement raciste et islamophobe parce qu’on ne combat pas l’antisémitisme par l’islamophobie, on ne combat pas l’antisémitisme par monter une communauté contre une autre, on ne combat pas l’antisémitisme en fermant sur les yeux sur les droits des palestiniens et sur les massacres du peuple palestinien par l’armée d’occupation israélienne.

Cher e ami e s, cher e s camarades, mesdames, messieurs, le racisme qui a tué Brahim Bouarram un 1er mai 1995 est toujours présent, et ce manifeste n’en est qu’une preuve de plus.

Et pendant ce temps là, la casse des droits et des immigrés continuent.

les immigré e s et les sans papiers continuent à faire l’objet de lois de plus en plus répressives. La loi asile et immigration n’avait d’autres objectifs que d’accentuer et renforcer les mesures répressives contre les immigrés et les demandeurs d’asile. L’enfermement des familles et des enfants fait dorénavant partie intégrante de l’arsenal législatif dressé contre les immigré e s et leurs familles.

Mais la résistance à l’injustice et à la répression anti immigrée est toujours là, rassemblant les forces progressistes pour des actions de résistance.

La réussite des marches de 2016, 2017 et 2018 contre le racisme et les violences policières fait partie de ces combats pour contrer et faire face au racisme pour le faire reculer.

Aujourd’hui, nous disons halte aux discours racistes et leur banalisation.

Aujourd’hui, nous disons halte au racisme, à la xénophobie, à l’islamophobie, à l’antisémitisme, à la négrophobie, à la romophobie.

Halte aux discriminations des jeunes dans les quartiers populaires.

Halte aux discriminations qui ont pour victimes les vieux migrants dans les foyers.

Halte à la politique de fermeture des frontières, et ses milliers de morts en méditerranée.

Halte à l’enfermement des familles et des enfants

Halte à la répression et à l’exploitation des sans papiers.

Nous dénonçons et condamnons les rafles, les violences et actes racistes dont sont victimes les migrants subsahariens dans les pays du Maghreb par une partie de la population et par les autorités de ces pays.

Nous en profitons pour saluer le combat du peuple rifain depuis plusieurs mois et demandons la libération des prisonniers politiques au Maroc. Nous demandons aussi la libération de Zine Elabidine Radi, réfugié politique en France, entré au Maroc suite au décès de son père, et qui a été emprisonné par le pouvoir marocain.

En ce jour d’hommage et de lutte contre le racisme, nous saluons d’ici Paris, le combat du peuple palestinien dans sa marche pour le retour, et nous condamnons ce silence sur la tuerie des enfants palestiniens chaque jour.

Merci.

Driss Elkherchi – Président de l’ATMF Association des Travailleurs Maghrébins de France

 

 

Crédit photos : Said Laayari

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À la mémoire de Brahim Bouarram et de toutes les victimes de crimes racistes

 

Rassemblement le 1er mai 2018 de 11h à 12h, au Pont du Carrousel

Le 1er mai 1995, Brahim Bouarram, 29 ans, profitait d’une journée ensoleillée sous le pont du Carrousel. Il ne savait pas qu’on allait le précipiter dans la Seine et mettre fin à ses jours. Les assassins venaient de quitter le défilé du Front National.
Depuis, d’autres noms se sont ajoutés à la liste sinistre des victimes des crimes racistes.

C’est à sa mémoire et à celles de toutes les victimes du racisme dans ce pays, en souvenir à la souffrance de leurs proches que nous nous rassemblons ici, sur le lieu du crime innommable, le 1er mai de chaque année. La plaque commémorative du crime racial est posée, à la demande de nos associations, par la Mairie de Paris, un signe indélébile pour celles et ceux qui viendront après nous, pour tous les « visiteurs » de la capitale qui passeront par cet endroit marqué désormais à jamais.

Depuis l’assassinat de Brahim Bouarram, le racisme a fait d’autres victimes en France.

Il a aussi gangrené la société sous d’autres formes : la xénophobie, l’antisémitisme, l’islamophobie, la ségrégation, la relégation, les discriminations aux droits fondamentaux, au logement, au travail, aux contrôles en tous genres. C’est toujours sous d’autres formes que le racisme s’enracine, avec la montée des extrêmes droites et des droites extrêmes. Y compris des branches entières de la République : les violences policières, les contrôles au faciès, les rôles plus que douteux de certains médias, une justice à géométrie variable dès qu’il s’agit d’enfants d’immigrés et de leurs parents. L’instrumentalisation systématique des discours sur l’Islam et la laïcité qui encouragent et instaurent la montée de la haine, alors qu’une démocratie digne de ce nom se doit de réaffirmer l’égalité entre tous ses citoyens., dans le respect de leurs origines et leurs croyances.

Un facteur particulièrement aggravant de cette situation est lancé par l’actuel gouvernement de la France : sa nouvelle loi « Asile-Immigration » constitue une attaque sans précédent contre les droits fondamentaux des personnes en tant que telles.

L’histoire de ce pays retiendra que le parti raciste, le FN ,a apporté ses voix à la majorité du gouvernement pour adopter l’article 5 de cette dite loi.

Plus que jamais, nos associations et organisations, qui font de la lutte pour l’égalité et contre tous les racismes un combat de tous les jours, s’engagent à contribuer à la construction d’une véritable politique de la mémoire. Une mémoire, qui au nom des victimes du racisme et de la souffrance des leurs, construit encore plus de liens entre nous, plus de vivre en commun, et tend vers une société où la vie humaine, quelle que soit la couleur de sa peau, son origine ou sa confession, soit enfin, et pour toujours, une vie humaine digne et respectée pour toutes et tous.

Premiers signataires : ATMF, LDH, MRAP, GISTI , Femmes Plurielles, AMDH Paris-IDF, CRLDHT, L’ACORT, ASDHOM,AMF, FMVJ-F, UTAC, Sortir du colonialisme,UJFP, ADTF, MCPF, REMCC, FTCR, ATF, AFAPREDESA, Union syndicale Solidaires, L’ACDR Arts et Cultures des Deux Rives, COPAF, l’Action Antifasciste Banlieue, L’Institut Mehdi Ben Barka, FASTI, IDD, A.M.M.N, AIDDA, le Comité pour Clément, ACDA, DAL,Collectif Solidarité MigrantEs, CSP 75, DIEL, CISPM, ViesVolees, Collectif Justice et vérité pour Babacar, CSP Paris 20, CSP 92, ZEP18,La fédération Solidaires étudiant-e-s
PIR , La Voie Démocratique-Paris, EELV, PCF, NP

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PROTÉGER LES PERSONNES NON LES FRONTIÈRES

 

RENDEZ-VOUS le MERCREDI 18 AVRIL 2018 A 14H15 DEVANT LE PARLEMENT EUROPÉEN

Le 18 avril 2018 les députés du Parlement Européens ont discuté puis voté sur le pacte mondial des réfugiés préparé par l’ONU, pacte qui devrait être adopté en décembre 2018.

C’est la première fois qu’au niveau mondial un tel pacte est proposé !

Depuis plus de 30 années et malgré les valeurs qu’elle affirme, l’Europe se construit , indifférente aux plus de 40 000 personnes mortes ou disparues à ses frontières.

De l’autre côté de la Méditerranée, un pêcheur, Chamesddine Marzoug, rend leur dignité aux cadavres échoués sur les plages.

Avec cet homme nous voulons interpeller nos Parlementaires sur les politiques de refoulement indignes, irresponsables et cyniques que l’Union Européenne met en œuvre en notre nom.

« PROTEGER LES PERSONNES NON LES FRONTIERES »

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Evénement facebook :
https://www.facebook.com/events/611781409167669/?active_tab=about

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Communiqué de presse 18 avril 2018

COLLECTIF POUR UNE AUTRE POLITIQUE MIGRATOIRE

PROTEGER LES PERSONNES NON LES FRONTIERES

Les députés du parlement européen votent ce jour sur le pacte mondial des réfugiés ; le collectif pour une autre politique migratoire

Dénonce :

– La mort ou la disparition en l’espace de 30 ans de près de 40 000 personnes aux frontières de l’Europe ; elles fuyaient les guerres, les dictatures, la corruption ; 2016 aura été une année particulièrement meurtrière (6400 personnes mortes ou disparues) et ces migrations ne sont pas prêtes de s’arrêter.

– Une situation qui est la conséquence de la politique migratoire européenne qui n’a pas mis en place des voies migratoires légales et qui confie (externalise) le contrôle de ses frontières à des pays tiers comme le Niger, la Libye, la Turquie , le Maroc afin que ces derniers moyennant finances stoppent les exilés en les confinant dans des camps au mépris des droits (humains) les obligeant à prendre des routes plus périlleuses et coûteuses.

– Les nombreux dispositifs qui trient, confinent, discriminent et bafouent les droits des exilés que ce soient les hotspots (en Italie et en Grèce), les camps, les bidonvilles, les jungles, les centres de rétention, les CAO et l’ensemble des procédures ou règlements existants (dont règlement Dublin). Tout est fait pour que les exilés ne restent pas et ne soient pas « visibles ».

Demande :

– Le respect du droit international et des droits humains

– La création de routes sûres et légales par l’Union Européenne.

– L’abandon de la proposition du règlement Dublin IV et une refonte du règlement Dublin avec une répartition réellement efficace et solidaire des demandeurs d’asile entre les États membres de l’Union européenne et les États associés

– La mise en place d’une véritable politique d’accueil soutenue par une volonté politique

– La ratification de la convention internationale de protection des travailleurs migrants et de leur famille

– La défense de la solidarité comme valeur fondamentale

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ACAT, ALARMPHONE, Atmf Section du Bas-Rhin, CASAS, CCFD-TS 67, CIMADE, Europe Cameroun Solidarité, AWA, F3M, LDH 67, Makers for Change, Médecins du Monde, Migrations Santé Alsace, MRAP, OXFAM, Pastorale des Migrants, Vie Nouvelle et quelques individuels

  

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GAZA : halte aux massacres, levée immédiate du blocus, sanctions contre Israël

A Paris Rassemblement vendredi 6 avril à 18h,

place des Invalides à proximité du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.

Le vendredi 30 mars 2018, l’armée israélienne a tiré à balles réelles contre les Palestiniens de Gaza, qui s’étaient rassemblés en masse pour la « marche du retour », exigeant la levée du blocus de Gaza et le droit au retour des réfugiés palestiniens. On compte 16 morts, victimes de tirs des snipers de l’armée israélienne, officiellement postés pour tuer, et 1416 blessés dont la moitié par balles.

Le blocus de Gaza, total depuis bientôt 11 ans, enferme et pousse au désespoir une population de 2 millions de personnes, dont 1,3 millions de réfugiés, qui ne demandent qu’à vivre, travailler, produire, faire vivre leur société. Il détruit l’économie et la société palestinienne de Gaza. Il est illégal selon le droit international et condamné par de nombreux Etats, dont la France.

Le droit au retour des réfugiés palestiniens, chassés de leurs foyers en 1948, est inscrit dans la résolution 194 de l’ONU. Israël l’a acceptée, comme condition de son admission à l’ONU le 11 mai 1949, mais a toujours refusé de la mettre en œuvre.

Les marches du retour vont se poursuivre pendant 6 semaines, jusqu’au 15 mai prochain, date qui marquera les 70 ans de la Nakba, l’expulsion des Palestiniens chassés de leur propre pays. Tout en dénonçant la colonisation, l’occupation, l’annexion de Jérusalem et les provocations de Trump, elles porteront la revendication des réfugiés palestiniens pour la mise en œuvre de leur droit au retour.

Il faut arrêter ce massacre, qui risque de se reproduire dans les jours et semaines à venir : La France et L’Europe ont un devoir de protection du peuple palestinien. Elles doivent immédiatement et clairement interdire à Israël, sous peine de sanctions immédiates, le recours aux armes de guerre contre la population palestinienne qui manifeste pour ses droits.

Face à un pouvoir israélien qui ne se donne plus aucune limite, face aux provocations et à la complicité des États-Unis, la France et l’Europe doivent maintenant changer de logique : elles doivent exiger la levée du blocus de Gaza, l’arrêt de toute colonisation, l’arrêt des destructions de maisons et d’infrastructures palestiniennes, la suspension de toute mesure unilatérale, la fin de l’occupation et le droit au retour des réfugiés palestiniens en application de la résolution 194 de l’ONU. Ces demandes ne peuvent plus être des options ou des souhaits, elles doivent devenir des exigences, assorties de sanctions tant qu’elles ne sont pas appliquées.

Pour faire cesser la complicité des institutions françaises, européennes et internationales et des grandes entreprises, nous appelons nos concitoyens à se mobiliser, à agir pour porter ces exigences par tous les moyens de l’action citoyenne y compris ceux portés par la société civile palestinienne sous la forme de la campagne BDS, notamment la demande d’embargo sur les armes et l’arrêt de la coopération militaire et sécuritaire avec Israël.

Halte aux massacres. Levée immédiate du blocus de Gaza. Sanctions contre Israël. Respect des droits du peuple palestinien.

Signataires membres du Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens

Agir Contre le Colonialisme Aujourd’hui (ACCA) – AFD International – AILES Femmes du Maroc – Alternative Libertaire (AL) – Américains contre la guerre (AAW) – Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF) – Association des Tunisiens en France (ATF) – Association France Palestine Solidarité (AFPS) – Association Nationale des Elus Communistes et Républicains (ANECR) – Association pour la Taxation des Transactions financières et pour l’Action Citoyenne (ATTAC) – Association pour les Jumelages entre les camps de réfugiés Palestiniens et les villes Françaises (AJPF) – Association Républicaine des Anciens Combattants (ARAC) – Association Universitaire pour le Respect du Droit International en Palestine (AURDIP) – Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple Palestinien (CCIPPP) – Cedetim / IPAM – Collectif des Musulmans de France (CMF) – Collectif Faty Koumba : Association des Libertés, Droits de l’Homme et non-violence – Collectif interuniversitaire pour la coopération avec les Universités Palestiniennes (CICUP) – Collectif Judéo-Arabe et Citoyen pour la Palestine (CJACP) – Collectif Paix Palestine Israël (CPPI Saint-Denis) – Comité de Vigilance pour une Paix Réelle au Proche-Orient (CVPR PO) – Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient du 5e arrt (CJPP5) – Droit-Solidarité – Ensemble ! – Europe Écologie les Verts (EELV) – Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR) – Fédération Syndicale Unitaire (FSU) – Forum Palestine Citoyenneté – Génération Palestine – le Mouvement de la Paix – les Femmes en noir – Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté, section française de la Women’s International League for Peace and Freedom (WILPF) (LIFPL) – Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) – Mouvement Jeunes Communistes de France (MJCF) – NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste) – Organisation de Femmes Egalité – Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF) – Parti Communiste Français (PCF) – Parti de Gauche (PG) – Parti de l’émancipation du peuple – Participation et Spiritualité Musulmanes (PSM) – Socialistes pour la Paix – Sortir du colonialisme – Union Juive pour la Paix (UJFP) – Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE) – Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens (UTIT) – Union Nationale des Étudiants de France (UNEF) – Union syndicale Solidaires