Association des Travailleurs Maghrébins de France
10 rue Affre - 75018 Paris
01 42 55 91 82 national@atmf.org

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ILS VEULENT ENTERRER LA VERITE !

Suite au décès de Monsieur Ali Ziri, 69 ans, mort à Argenteuil, le 11 juin 2009,

Suite à « un arrêt cardio-circulatoire d’origine hypoxique, généré par suffocation et appui dorsal »,
dit l’Institut médico-légal de Paris, le 24 juillet 2009,

Suite à son interpellation par la police nationale d’Argenteuil, 2 jours avant, le 9 juin 2009, avec son
ami Arezki Kerfali,

Suite au « manque de discernement des policiers interpellateurs qui n’étaient pas sans conséquence
sur l’état de santé de Monsieur Ziri » et suite au « traitement inhumain et dégradant », selon l’avis
de la C.N.D.S., dont ont été victimes les deux sexagénaires,

Suite au refus des juges d’instruction d’auditionner les policiers interpellateurs,

Et suite à la plainte pour outrage déposée par ces mêmes policiers contre Monsieur Kerfali, victime
pourtant, et témoin du drame, appelé ainsi à comparaître au tribunal de Pontoise, le jeudi 8 mars 2012 à 9 heures,

Suite au non-lieu requis par le Parquet de Pontoise le 6 janvier 2012, dans « l’affaire Ali Ziri »,

Suite à l’injonction du Préfet du Val d’Oise faite à la mairie d’Argenteuil de bien vouloir procéder au retrait de la plaque en hommage à Ali Ziri, posée par le collectif avec le soutien appuyé, faut-il le rappeler, de la municipalité, le 14 janvier 2012,

Suite enfin à la dépose de cette plaque commémorative par cette même municipalité, le 1er février 2012,

Le collectif « Vérité et Justice » pour Ali Ziri, composé d’une trentaine d’organisations politiques, syndicales et associatives, et de citoyens, appelle à une marche de protestation,

le samedi 11 février 2012, à 14 heures, qui partira du parc de la mairie d’Argenteuil en direction de la Sous-préfecture.

SOYONS NOMBREUX !

Non, la vérité ne peut et ne doit pas être enterrée !
Le collectif Ali Ziri

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« Hommage à la mémoire de Abdelkrim Alkhattabi, symbole de la lutte du peuple marocain »

A l’occasion du premier anniversaire du mouvement 20 Février
le mouvement marocain du 20 février Paris-île de France
vous invite à une

Projection du film « Abdelkrim & la guerre du rif » suivie d’un débat.

Invité : Abdellah El Baroudi – Artiste, écrivain, exilé en France depuis 1965 et militant dans le Mouvement du 20 février

A la Maison de la Vie Associative (MVA) de Malakoff
28 rue Victor Hugo
Malakoff (92)
Métro Malakoff-Plateau-de-Vanves
Tram-T3 Didot

Organisé par le Mouvement marocain du 20 février – Paris-île de France.

mvt20fevparisidf@gmail.com

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L’Etat ordonne le retrait d’une plaque en hommage à Ali Ziri

Suite aux pressions de syndicats de police, le préfet
du Val-d’Oise a ordonné hier au maire d’Argenteuil de
retirer une plaque, déposée le 14 janvier 2012 par un
collectif, en mémoire d’Ali Ziri, un retraité algérien,
décédé en juin 2009 après son interpellation.

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ATMF Aix En Provence : Hommage à Mohamed Bouazizi

Pour clôturer l’année 2011, riche en activités et en actions, l’ATMF organise une journée culturelle
en hommage à Mohamed BOUAZIZI, la flamme qui a déclenché le Printemps Arabe.
Sous le signe de la Solidarité avec les Révolutions dans le monde Arabe et tous les peuples en mouvement.
Le samedi 17 décembre 2011 à la salle Bois de l’Aune – Jas de Bouffan Aix en Provence
Au programme : 15 h -18h :
Conférence/Débat avec la participation de plusieurs intervenants de pays différents :
Animée par Nacer EL IDRISSI, Membre du bureau National de l’ATMF.
1/ Zied LAKHDHAR, Enseignant syndicaliste Tunisien.
2/ Safaa FATHY, poète et cinéaste Egyptienne (sous réserve)
3/ Samia AMMOUR, Artiste Algérienne et militante des droits de l’homme
4/ Ali LMRABET , Journaliste Marocain, Directeur fondateur du site web Domainonline.
Ex. représentant de RSF au Maroc
5/ Ahmed EL HOUMAIDI, Président de l’organisation des droits et des libertés au Yémen.
6/ Bernard DREANO, Président du centre d’études et d’initiatives de solidarité international.
Auteur du livre « La perle et le colonel, réflexion sur le printemps Arabe »
7/Cham DAOUD, membre de l’association « Souria Houria » Syrie liberté
18 H 20H :Buffet, boissons et gâteaux sur place
A partir de 20 H Concert avec :
1/ TIGHRI UZAR
La formation artistique « Tighri Uzar » est composée de trois femmes Algériennes
qui interprètent les chants Kabyles Traditionnels…
2/ Groupe Tunisien
Chansons et Musiques populaires Tunisiennes.
3/ Mokhtar El BERKANI
Grand Chanteur Marocain de la chanson REGGADA
Nous comptons sur votre présence.
Soyez nombreux !
P/ATMF
Nacer EL IDRISSI Tél. 06 77 47 21 58 – Mail. atmfaix@hotmail.com

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Séminaire sur les discriminations

Dans la continuité de nos actions communes, de défense des droits des personnes âgées immigrées, nous vous informons que nous organisons, à Paris, le samedi 4 février 2012 de 14h à 19h* une rencontre-débat pour lancer, ensemble, une campagne nationale contre les discriminations dont ils, elles, sont victimes.

Voici le programme que nous vous proposons :

1) Prise de parole de collectifs et d’associations sur les situations et les actions en 2012.

2) Mise à plat et mobilisation contre tous les dispositifs et pratiques discriminatoires : pour le rattachement des droits sociaux à la personne sans condition de nationalité, ni de résidence.

Interventions de juristes, notamment, Antoine Math ( membre du GISTI).

3) Renforcer et élargir notre réseau national, régional, local, en lien avec nos partenaires européens et du Sud, et interpeller le rôle et la responsabilité des politiques, des syndicats, des médias et de l’opinion publique …

Interventions de militant(e)(s) associatifs, notamment, Boualam Azahoum (association ELGHORBA à Lyon).

Dans l’attente de vos propositions ou suggestions, nous restons à votre disposition.

Avec nos vœux de faire de l’année 2012, l’année de la fin de ces discriminations !!!

*  » Centre Social et Culturel J2P 28 Rue Petit 75019 Paris « métro Laumière »

Contact :
M.Ouachekradi
06.63.02.95.22

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Lettre ouverte à Messieurs

Messieurs,

L’honneur m’échoit de présenter respectueusement aux hautes autorités que vous représentez la situation de mes frères africains venus des pays au sud Sahara, communément appelés ‘’migrants subsahariens au Maroc’’.
Je suis moi-même migrant camerounais, ayant vécu dix ans au Maroc. Je suis viscéralement attaché à défendre la cause des personnes déplacées*, que ce soit pour des raisons économiques, politiques, sociales, ou climatiques. Notamment, je porte et dénonce régulièrement les injustices que subissent les sub-sahariens dans des forums sociaux, des conférences et débats. Comme vous le savez, les migrants fuient la guerre, des conditions climatiques difficiles ou des situations économiques désastreuses. Quittant l’Afrique subsaharienne, ils souffrent ensuite profondément de la traversée du désert et cherchent finalement un temps de répit au Maroc. Mais dans le royaume, ils sont précarisés, marginalisés et, trop souvent, déshumanisés.
Tous les jours, des subsahariens meurent de vouloir rejoindre l’Europe dans un silence assourdissant et l’indifférence totale des autorités marocaines. Depuis les tragiques évènements de Ceuta et Melilla en octobre 2005 qui ont vu quinze sub-sahariens mourir sous les balles des gardes marocains et espagnols, des organisations d’accompagnement de migrants et de défense des droits humains au Maroc se sont mobilisées pour intenter une action en justice, sans qu’à ce jour n’aient pu être identifiés et condamnés les responsables de ces meurtres. En 2008, une embarcation de fortune a chaviré au large des côtes d’Al Hoceima, faisant plus d’une trentaine de noyés dont des femmes et des enfants, parmi la soixantaine de sub-sahariens présents à bord. Les rescapés ont témoigné de l’implication des gardes marocains dans le naufrage, et pourtant ceux-ci n’ont jamais été inquiétés de quelque manière que ce soit.
Dans ses multiples communiqués, le GADEM (Groupement Anti-raciste d’accompagnement et de Défense des Etrangers et Migrants au Maroc) fait état des violences et de la déshumanisation dont sont victimes les subsahariens dans le pays : en témoigne par exemple cet extrait d’un communiqué datant du 25/10/2011 :
« Citant des informations de la MAP, le quotidien Al Massae rapportait dans son édition du 5-6 novembre 2011 le refoulement par les autorités marocaines, le 25 octobre, de 90 personnes et le 3 novembre, de 60 personnes qui tentaient de passer à Sebta (Ceuta) par la mer.
Les nombreux témoignages recueillis par le GADEM permettent d’affirmer que leurs interceptions en mer alors qu’ils cherchaient à rejoindre Sebta ont été particulièrement violentes, et dans certains cas, mortelles. Ces opérations ont donné lieu à des violences disproportionnées et à de nombreuses exactions. D’autres événements similaires antérieurs et plus récents retracent le même type de pratiques par les autorités marocaines et/ou espagnoles qui portent une atteinte grave au droit à la vie de ces personnes.
Les 90 personnes refoulées le 25 octobre à la frontière algérienne sont les rescapés d’un naufrage provoqué suite à l’intervention conjointe des forces de sécurité espagnoles et marocaines pour intercepter leur embarcation qui tentait de contourner par la mer le grillage installé sur la côte entre Fnidq et Sebta. Si certains migrants ont réussi à rejoindre le territoire sous contrôle espagnol, 10 à 15 personnes seraient mortes noyées, selon des témoignages concordants.
Le 3 novembre, 74 personnes, ressortissants de différents pays d’Afrique subsaharienne, ont tenté de rejoindre Sebta à la nage. Ils ont été rattrapés par les bateaux de la marine marocaine, alors que des tirs de balles en caoutchouc de la Guardia civil retardaient leur progression et que des civils marocains, apparemment incités par les forces de l’ordre marocaine, leur jetaient des pierres depuis le rivage. Seules 13 personnes ont pu rejoindre les eaux jouxtant Sebta (…).
Les migrants interviewés par le GADEM, accusent des hommes en uniforme qui leur semblaient être des militaires marocains de les avoir frappés et d’avoir enfoncé la tête de certains sous l’eau jusqu’à la limite de la noyade avant de les ramener à terre, où ils les auraient dépouillés de leur argent et téléphones portables.
Après avoir été emmenés dans différents commissariats des environs puis regroupés dans celui de Tetouan, ils ont été transportés en bus vers le commissariats d’Oujda puis finalement refoulés à la frontière avec l’Algérie, à l’exception des 5 personnes, séparées du reste du groupe, car elles auraient été gravement blessées lors de l’opération d’arrestation ».
Et l’horreur ne connait pas de trêve : le 23 décembre, alors que le monde entier s’apprêtait à fêter Noël et la nouvelle année, les personnes migrantes subsahariennes au Maroc étaient une fois de plus victimes d’une chasse à l’homme sans précédent, traquées telles des bêtes sauvages, sans respect de leurs droits et de leur dignité.
La police marocaine (en civil ou en tenue) a en effet multiplié les arrestations de sub-sahariens dans tout le royaume chérifien. Comme toujours, l’opération a débuté dans les quartiers périphériques des grandes métropoles où vivent les migrants et où la police passe le plus souvent à l’action en faisant du porte à porte. Cette fois encore, des centaines de personnes : femmes (dont certaines enceintes), enfants, demandeur d’asiles et réfugiés ont été arrêté comme des criminels. Sans ménagement, ils ont été menottés puis bastonnés. Ce à quoi s’ajoutent l’humiliation et le traumatisme d’une arrestation publique. Ensuite, sans avoir été présentées devant le juge d’instruction (comme le prévoit pourtant la loi), ils ont été directement reconduits à la frontière algérienne où les migrants sont alors victimes du jeu de ping-pong entre les deux pays. Le Maroc les renvoyant en Algérie et l’Algérie les repoussant vers le Maroc… Tout ceci ne serait qu’un jeu s’il n’avait provoqué la mort par épuisement de deux femmes : l’une du Congo Brazzaville enceinte de six mois, l’autre originaire de la République Démocratique du Congo, noyée avec ses deux filles.
Le lundi 16 janvier 2012, l’Association Rif des Droits Humains (ARDH) et l’Association Beni Znassen pour la Culture, le Développement et la Solidarité (ABCDS) ont demandé au Ministre marocain de la Justice et des Libertés et au Conseil National des Droits de l’Homme que soit menée d’urgence une enquête pour faire toute la lumière sur les trop nombreux cas de noyade de migrants, et sur la responsabilité des forces auxiliaires et de la marine royale dans ces évènements tragiques.
Devant l’ampleur du phénomène migratoire, ce ‘’grand défi de notre temps’’, il est désormais indispensable de porter l’attention de tous sur ces laissés-pour-compte qui ont cru pouvoir circuler librement sur Terre, comme le font tous les jours les capitaux internationaux, les richesses africaines et les touristes occidentaux. Est-ce vraiment utopique, pour un Africain, de souhaiter aller et venir librement sur cette terre ? De prendre son destin en main plutôt que d’attendre de recevoir une aide au développement qui ne tient pas ses promesses ?
Pour avoir rêvé de lendemains meilleurs, ces hommes, femmes et enfants, ont quitté leurs pays comme l’ont fait avant eux les Européens en quête de l’Eldorado ou les Marocains cherchant à améliorer leurs conditions de vie à l’étranger. Mais les subsahariens eux, aujourd’hui, sont pourchassés, emprisonnés, assassinés, stigmatisés, déshumanisés et chosifiés (pour exemple, voir l’article du quotidien marocain Al Massae n°1643 du jeudi 5 janvier 2012, rendant les subsahariens responsables de la propagation du virus du sida au Maroc). Et pourtant, pour nombre d’entre nous, le Maroc est plus qu’un pays de transit : certains y élisent domicile, s’y marient, y fondent une famille. Aujourd’hui, qu’on le veuille ou non, des subsahariens naissent, vivent et meurent au Maroc. Et considèrent les marocains comme des frères. Pourtant, ils éprouvent les pires difficultés à trouver un travail, à scolariser leurs enfants, à se faire soigner. Mais cela apparait-il dans les notes protocolaires adressées en haut-lieu? Il serait souhaitable que les stéréotypes d’image à l’encontre des migrants soient déconstruits et discrédités et, pour cela, que sa Majesté soit informée de la situation réelle des subsahariens vivant au Maroc.
D’ores et déjà, les migrants vivant au Maroc font entendre leurs voix : à l’occasion de la journée culturelle du 16 juillet 2011 à Rabat (dont le mot d’ordre était « Pour un Maroc riche de ses migrants »), ainsi que lors de la Journée Mondiale des Migrants du 18 décembre 2011, les diverses associations et collectifs de migrants ont affirmé leur loyauté au Maroc et leur souhait d’être régularisés. Pour que l’Afrique reste unie et indivisible.
Car il est aberrant que les marocains reproduisent avec les subsahariens les erreurs des Européens en considérant les immigrés comme des citoyens de seconde zone. N’ont-ils pas eux-mêmes déjà suffisamment souffert, en Europe, de préjugés et de stigmatisations? Nous pensons que ce grand pays qu’est le Maroc et dont les dignes fils sont aujourd’hui représentants dans les hautes institutions internationales de défense des droits humains, devrait au contraire soutenir la cause de la liberté de circulation et d’installation des personnes sur son territoire. Le Maroc a été le premier à ratifier la Convention sur la protection des travailleurs migrants et de leur famille. Il a aujourd’hui l’occasion de montrer l’exemple en accueillant et en intégrant ces quelques 35.000 migrants sub-sahariens (chiffre communiqué par le Ministère de l’Intérieur).
C’est pourquoi je me permets de vous interpeller. Car, me semble t-il, il est grand temps d’agir pour que cesse l’absurdité de ces politiques migratoires sécuritaires xénophobes qui ne font qu’attiser la haine entre les peuples. L’Homme, qui soit maghrébin, sub-saharien ou européen, doit pouvoir aller et venir librement. C’est là un droit fondamental qui doit être affirmé et défendu, corps et âme.
Messieurs, j’en appelle donc à vos autorités respectives pour que, dès à présent, les migrants subsahariens au Maroc soient traités avec dignité. Pour cela, nous, migrants sub-sahariens, demandons au Maroc de garantir notre protection et de signer la Charte Mondiale des Migrants, proclamée à Gorée en février 2011 et définissant les droit des personnes en déplacement.
En espérant que mon cri d’alarme trouve un écho favorable, je vous prie de croire, Messieurs, à l’expression de mes meilleurs sentiments militant.

YENE Fabien Didier

*Consultant en Migration. Fondateur de l’Association pour la Sensibilisation et le Développement des Camerounais Migrants au Maghreb-Maroc ; Président de la Communauté des camerounais migrants au Maroc ; Secrétaire Général du Conseil des migrants subsahariens au Maroc ; Président du Collectif des communautés subsahariennes au Maroc ; Membre de la Coordination internationale de la Charte Mondiale des Migrants. Auteur du livre « Migrant au pied du mur » (éditions Atlantica Séguier).

YENE Fabien Didier
Consultant: Migration Sub-saharienne
Tél:00212610275676 // 0033616636732

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Claude Guéant : + de 17,5% d’expulsions en 2011

Les chiffres records de l’immigration en France sont connus. Le ministre de l’intérieur Claude Guéant a présenté hier son bilan 2011 ainsi que ses objectifs pour l’année 2012. Un discours qui fait monter la tension au sein des associations de défense des immigrés.Lire la suite

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Meeting de solidarité avec les luttes des peuples du monde arabe

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Meeting de solidarité avec les luttes
des peuples du monde arabe
Samedi 14 janvier, 14h30.
Bourse de travail de Paris
29, avenue du Temple
« Dégage ! »… et trois dictateurs en moins.
« Le peuple Veut ! »… du Caire à New-York en faisant le chemin de Damas.
«Dignité, Liberté, Egalité, Justice sociale»… du Yémen au Maroc.
Un an après, où l’on est ?

Prises de parole
InterCo, Inter-collectif de solidarité avec les luttes des peuples du monde arabe.
Tunisie : Front du 14 Janvier et le PCOT
Syrie : Comité de coordination de Paris
Egypte : Citoyens égyptiens de France
Maroc : M20F- IDF, Mouvement du 20 février Ile-de-France
Yémen : Les jeunes de la révolution du Yémen en France
Algérie : ACDA, Association pour le Changement Démocratique en Algérie
Palestine : Forum Palestine citoyenneté
Chants et danses
Groupe Samsa et Raja al-Khomsi (Tunisie)
Hala Omran, Mouneïm Adwane et une partie du groupe El-Thourath (Syrie)
Ghassan El hakim (Maroc)
Hicham Gad (Egypte)
Amer Abdallah (Yémen)
Ahmad Dari et Abeer, danse folklorique palestinienne « Dabkeh »
Lecture des messages de soutien des associations, syndicats et partis politiques

Liste des organisations membres de l’InterCo :
Collectifs et associations représentants les différents pays du monde arabe :
· Mvt 20 – IDF, Mouvement du 20 février Ile-de-France (Maroc)
· ACDA, Association pour le Changement Démocratique en Algérie
· Front du 14 Janvier – Paris (Tunisie)
· PCOT, Parti Communiste des Ouvriers de Tunisie.
· Association Le Manifeste du 20 mars (Tunisie)
· Comité de solidarité avec la lutte du Peuple Égyptien (Égypte)
· Association des jeunes du 25 Janvier (Égypte)
· Forum Palestine Citoyenneté
· Association SouriaHouria (Syrie)
· Collectif Urgence Syrie
· Collectif du 15 Mars pour la démocratie en Syrie
· Déclaration de Damas
· Association Les Jeunes du Bahreïn (Bahreïn)
· Association des jeunes de la révolution du Yémen à Paris
· Forum citoyenneté monde arabe

Associations de l’immigration et des droits de l’homme :
· ATMF, Association des Travailleurs Maghrébins en France
· AMF, Association des Marocains en France
· FCTR, Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives
· UTIT, Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens
· ASDHOM, Association des Droits de l’Homme au Maroc
· Vérité et Justice Pour l’Algérie

Associations, syndicats et partis politiques :
· ATTAC, Association pour la Taxation des Transactions financières et l’Action Citoyenne
· Sortir du colonialisme
· Union syndicale Solidaires (SUD)
· PCF, Parti Communiste Français
· EELV, Europe-Ecologie Les Verts
· NPA, Nouveau Parti Anticapitaliste
· FASE, Fédération pour une Alternative Socialiste et Écologique
· PG, Parti de Gauche

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Anciens combattants : pensions militaires de retraite

Pour bénéficier d’une pension militaire de retraite, il faut remplir 1 des 2 conditions : soit

1)Un service de 15 ans dans l’armée française

2)Avoir effectué 5 ans de service mais avoir été reconnu invalide

A partir du 1er janvier 2011, les intéressés peuvent faire une demande en recommandé avec accusé de réception au :

Secrétariat Général pour l’Administration (SGA)
sous- direction des pensions
5, place de Verdun
17016 La Rochelle

Les pièces à produire sont :

Pour les intéressés :

Pièces exigées pour une demande de révision d’une pension civile ou militaire de retraite d’un ayant droit:
– une demande signée par son auteur ou si celui-ci ne peut la signer, la demande doit porter son empreinte légalisée ;
– un acte de naissance du militaire ou du fonctionnaire mentionnant la filiation ;
– l’acte ou les actes de naissance du ou des enfants qu’il a élevés ;
– un certificat de vie récent ;
– un certificat de résidence récent ;
– une copie d’une pièce d’identité en cours de validité ;
– la fiche de renseignements remise par l’administration ;
– une copie du titre de pension ou à défaut la dernière quittance ;
– en cas de changement de nom : une justification du nouvel état-civil.

Pour les épouses :

Pièces exigées pour une demande de révision d’une pension civile ou militaire de retraite d’un ayant cause :
– une demande signée par son auteur ou si celui-ci ne peut la signer, la demande doit porter son empreinte légalisée ;
– l’acte de naissance du militaire ou du fonctionnaire, mentionnant la filiation, dont le demandeur est l’ayant cause ;
– l’acte de naissance de ou des épouses mentionnant la filiation ;
– l’acte ou les actes de naissance du ou des enfants du militaire ou du fonctionnaire ayant droit mentionnant la filiation ;
– un certificat de vie récent ;
– un certificat de résidence récent ;
– une copie d’une pièce d’identité en cours de validité du demandeur ;
– la fiche de renseignements remise par l’administration ;
– une copie du titre de pension ou à défaut la dernière quittance ; en cas de changement de nom : une justification du nouvel état-civil,
et, pour les seuls conjoints :
– un certificat de non-remariage ou de mariage, de non-concubinage ;
– un certificat de non-séparation de corps et de non-divorce ;
ou, pour les conjoints remariés après le décès du militaire ou du fonctionnaire :
– l’acte de mariage avec le nouveau conjoint mentionnant la date d’inscription sur les registres d’état civil ;
– un certificat de non-séparation de corps et de non-divorce d’avec le nouveau conjoint.

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Non à Sharon ! Non au mur ! Non à l’occupation !

Le président de la République vient officiellement d’inviter le Premier ministre israélien, Ariel Sharon, en France, cet été.

Nos organisations, qui agissent pour la reconnaissance des droits nationaux du peuple palestinien et pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, ne peuvent accepter sans réagir cette visite officielle.

Le gouvernement israélien tente de se réhabiliter en annonçant le retrait prochain des colons de la bande de Gaza qui, en réalité, maintiendra les Palestiniens dans une prison à ciel ouvert. De plus, il poursuit simultanément sa politique de colonisation et d’annexion de la Cisjordanie et de Jérusalem.

Le mur, dont il accélère la construction, morcelle ces territoires palestiniens, confisque des terres et des points d’eau, détruit des habitations et des cultures, enferme des centaines de milliers de palestiniens dans des enclaves qui sont autant de bantoustans.

Dans le même temps, le gouvernement israélien ne cesse d’étendre les blocs de colonies. Il maintient en détention 8000 prisonniers politiques palestiniens, au mépris de la IV° Convention de Genève.

En conduisant cette politique, les dirigeants israéliens entendent priver le peuple palestinien de son droit à disposer d’un Etat souverain, sur les frontières de 1967, conformément aux résolutions des Nations unies.

Voilà tout juste un an, le 9 juillet 2004, la Cour internationale de Justice de La Haye, la plus haute instance judiciaire des Nations unies, a déclaré illégale la construction du mur, demandé son démantèlement et enjoint la communauté internationale à faire respecter par Israël le droit international humanitaire incorporé dans la Convention de Genève. L’Assemblée générale des Nations unies – dont les 25 Etats membres de l’Union européenne – a adopté ces recommandations le 20 juillet 2004. Mais rien n’a, depuis, été entrepris pour contraindre le gouvernement Sharon à renoncer à sa politique d’agression et de guerre. En France, des centaines de milliers de citoyens ont déjà signé une pétition condamnant le mur et exigeant des sanctions contre le gouvernement israélien.

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Dans ces conditions, la visite officielle d’Ariel Sharon en France est un déni du droit international et du droit des peuples à déterminer librement leur destin. La venue de ce criminel de guerre, responsable entre autres des massacres de Sabra et Chatila, est une insulte aux victimes de l’occupation et aux réfugiés. Elle est un mauvais coup porté à la perspective d’un règlement juste du conflit et à l’action des forces qui, en Israël, luttent contre la colonisation des territoires palestiniens.

C’est pour cette raison que nous appelons à manifester dans toute la France, le samedi 9 juillet, date anniversaire de l’arrêt de la Cour internationale de justice :
– pour le démantèlement total du mur d’annexion de la Cisjordanie et de Jérusalem ;
– pour la fin de l’occupation des territoires palestiniens ;
– pour la libération des prisonniers politiques détenus par Israël au mépris de la IV° Convention de Genève ;
– pour que les autorités françaises, et au-delà celles de l’Union européenne, exigent du gouvernement Sharon qu’il respecte les exigences de la Cour internationale de justice, et qu’elles s’engagent à prendre des sanctions à son égard face à son refus persistant.

Premiers signataires : Les Alternatifs, Association de défense des droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM), Association France-Palestine-Solidarité (AFPS), Association des jumelages France-Palestine (AJFP), Association des travailleurs maghrébins en France (ATMF), Campagne civile internationale pour la protection du peuple palestinien (CCIPPP), Les Casques bleus citoyens (LCBC), Collectif des musulmans de France (CMF), Coordination des comités Palestine, Comité Paix Palestine-Israël (CPPI), Femmes en noir, Femmes solidaires, Ligue communiste révolutionnaire (LCR), Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP), Parti communiste français (PCF), Parti communiste des ouvriers de France (PCOF), Solidaires des Israéliens contre l’occupation (SICO), Union générale des étudiants de Palestine (GUPS-France), Union juive française pour la paix (UJFP), les Verts.