Association des Travailleurs Maghrébins de France
10 rue Affre - 75018 Paris
01 42 55 91 82 national@atmf.org

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Pour une nouvelle politique à l’égard des immigrés

Monsieur le Président de la République

La majorité qui vient de sortir des urnes va devoir très vite, en matière de politique migratoire, prendre d’importantes décisions. Il ne serait, en effet, guère concevable que nous continuions à vivre plus longtemps avec l’arsenal législatif et réglementaire, discriminatoire dans sa conception, tout-répressif dans ses modalités, en partie hérité de l’ère Sarkozy.

Le maintien de la politique migratoire sous la coupe du Ministère de l’intérieur, fustigé en son temps par le Parti socialiste, nous paraît un très mauvais signe : Alors que tous les citoyens français voient, dans leurs rapports avec l’administration, leurs affaires gérées par autant de ministères « compétents » que leur existence comporte de facettes, les immigrés continuent à se voir, eux, parqués dans un ghetto administratif unique, sous haute surveillance. Cette discrimination doit cesser, même si ce changement ne suffit évidemment pas à garantir à lui seul aux étrangers une meilleure politique.

La totale refonte du CESEDA est nécessaire et suppose, d’une part, une réelle concertation avec les organisations qui défendent leurs droits et, d’autre part, une réflexion approfondie sur les manières de promouvoir l’égalité des droits et de favoriser, par une approche globale, des conditions de vie décentes et paisibles pour les immigrés et leurs enfants.

La ratification par la France de la Convention internationale des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, adoptée en 1990 par l’Assemblée générale des Nations unies, paraît également indispensable.

Mais, auparavant, des mesures transitoires sont urgentes pour desserrer l’étau dans lequel la population immigrée est aujourd’hui prise et pour sortir enfin de l’ère du soupçon, des tracasseries et des humiliations. Une mesure forte doit être prise immédiatement : un moratoire sur les expulsions. Ce moratoire implique que les étrangers actuellement placés en rétention soient remis en liberté.

Pour en finir avec des dizaines d’années d’une politique xénophobe indigne, qui avilit le pays, avec des lois toujours plus dures en contradiction avec les droits fondamentaux (DUDH, Convention de Genève, CEDH, CIDE), nos organisations attendent de votre gouvernement un signal fort dès maintenant afin d’envisager un changement de politique migratoire en profondeur pour l’avenir, et redonner sens au vivre ensemble tant mis à mal par le gouvernement précédent.

Dans l’immédiat, il y aurait quantité de changements ponctuels qui faciliteraient l’existence des étrangers. Nous nous contenterons de vous en indiquer une : l’abrogation des taxes de régularisation qui contraignent ceux d’entre eux qui reçoivent un titre de séjour à payer jusqu’à 800€, une somme manifestement abusive et discriminatoire au regard de ce qui est exigé des Français pour obtenir un document d’identité (de la gratuité pour une carte d’identité à 86€ pour un passeport).

Nos vingt-six organisations vous remercient de votre attention à ces revendications et vous prient, Monsieur le Président, de recevoir l’assurance de leur très haute considération.

Pour les vingt-six organisations,

Stéphane Maugendre,

président du Gisti

Le 19 juin 2012

Lettre envoyée à :

Monsieur François Hollande

Président le la République

Palais de l’Elysée

55, rue du Faubourg Saint-Honoré

75008 Paris

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Les 26 organisations associatives, syndicales et politiques :

– Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie (ACORT)
– Association démocratique des Tunisiens en France (ADTF )
– Association pour la Reconnaissance des Droits des personnes Homosexuelles et Transsexuelles à l’Immigration et au Séjour (ARDHIS)
– Association de Solidarité en Essonne aux Familles Roms (ASEFRR)
– Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF)
– ATTAC
– Avocats pour la Défense des Droits des Etrangers (ADDE)
– Droits Devant !!
– Fédération des Associations de soutien aux travailleurs immigrés (FASTI)
– Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR)
– Groupe d’information et de soutien des immigrés (GISTI)
– La Générale
– La Marmite aux idées (Calais)
– Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP)
– Réseau Education sans frontières (RESF)

– Fédération syndicale unitaire (FSU)
– Solidaires
– Sud-Education
– Syndicat des avocats de France (SAF)
– Syndicat de la magistrature (SM)

– Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique (FASE)
– Les Alternatifs
– Nouveau Parti anticapitaliste (NPA)
– Parti communiste français (PCF)
– Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF)
– Parti de Gauche

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HALTE AU RACISME ET A LA VIOLENCE CONTRE LES MIGRANTS SUBSAHARIENS AU MAROC

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Depuis plusieurs années, les autorités marocaines procèdent périodiquement à des arrestations et à des expulsions massives des Migrants Subsahariens transitant par le Maroc. Ce dernier joue le rôle de gendarme pour satisfaire les exigences des puissances financières européennes en empêchant les Migrants soit de transiter par le Maroc, soit de s’y installer. Un climat de chasse aux faciès et des atteintes graves aux droits humains se sont développés visant les migrants subsahariens, accentuant la violence et le climat d’insécurité dont ils sont victimes.

Nous, associations signataires, dénonçons la répression, et les arrestations des migrant e s subsaharien n e s par les autorités marocaines.

Nous exigeons la libération immédiate des femmes et des enfants, le respect de la dignité, de l’intégrité et de la sécurité des migrants, conformément au droit international et à la Convention internationale des droits des migrants et de leurs familles dont le Maroc est signataire.

Nous appelons toutes les forces démocratiques à se mobiliser et à dénoncer les pratiques d’arrestation arbitraires et indignes dont sont victimes les personnes en provenance d’Afrique noire.
Nous revendiquons le droit des migrants à la libre circulation et d’installation, et au respect de la dignité humaine.

Premiers signataires:
– AMF
– ATMF
– IDD
– ASDHOM
– FTCR
– Conseil des migrants France
– APCV
– NTERCO
– REMCC
-CRLDHT
– AFAPREDESA CEDETIM
– IPAM
– Manifeste des libertés
– ACDA
– UTIT
– MCTF
– ADMIE
– Association femmes plurielles
– AIDDA
– ATTAC
– Na’oura (groupe solidarité Belgique/Maroc)
– EMCEMO
– MRAP
– La Voie Démocratique-Paris
– ATF

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contacts :
– AMF : 06.50.86.11.79 (Mohamed)
– ATMF : 06.22.50.48.00 (Driss)

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ORANGE DOIT SE RETIRER DE LA PALESTINE OCCUPEE

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France Télécom-Orange doit rompre son accord avec Partner Communications, société́ de téléphonie mobile israélienne actrice de la colonisation de la Palestine.

• France Télécom, en échange d’une redevance, autorise Partner Communications à utiliser la marque Orange et lui procure assistance en marketing et achat de matériel.

• Protestons auprès des responsables d’agences locales Orange !

• Protestons auprès des services commerciaux !: voir au dos.

• Orange dispose d’implantations dans le monde entier. Signons et faisons circuler la pétition internationale disponible sur le site : www.france-palestine.org !

La 4ème Convention de Genève de 1949 interdit l’implantation de population et l’exploitation économique de territoires occupés.

France Télécom-Orange est engagé dans une collaboration avec un partenaire qui :

– viole le droit international et les Conventions de Genève en installant ses 176 antennes et relais, ses boutiques sur des terres confisquées par l’occupation militaire et les colons ;

– ne paie pas les taxes dues à l’Autorité́ Palestinienne pour l’utilisation de ses fréquences ;

– profite de l’interdiction faite par l’armée israélienne aux opérateurs palestiniens d’installer leurs antennes dans 60% de la Cisjordanie, ce qui oblige les Palestiniens à utiliser les opérateurs israéliens pour les appels entre régions ;

– assure avec son réseau le service aux colons, aux militaires et à l’armée d’occupation israélienne.

France Télécom-Orange, en concluant cet accord, conforte et soutient la colonisation israélienne.
Or la colonisation est un obstacle majeur à la création de l’État palestinien et à une paix conforme au droit international.

Extrait de la Charte déontologique de France Télécom :

« Notre charte déontologique guide nos actions, quel que soit le contexte géographique et culturel. Nous respectons nos valeurs et assumons nos engagements auprès de nos clients, partenaires et de chacun. Nous développons des actions et des comportements éthiques »

Pour protester auprès de France Télécom-Orange :

• Si vous êtes client d’une ligne fixe France Télécom-Orange : téléphonez au 10 14

• Si vous êtes client d’une ligne mobile Orange ou Orange Open : téléphonez au 39 70

• Si vous n’êtes pas client de France Télécom-Orange : contactez le service commercial au 0800 830 800

Et dites, par exemple :

J’ai appris que France Télécom-Orange a conclu un partenariat technique et commercial avec une société de téléphonie israélienne Partner. Cette société a des relais téléphoniques qui servent à l’armée et aux colons en Territoires palestiniens occupés. Ces relais sont de plus fréquemment implantés sur des terres privées palestiniennes confisquées à cet effet par l’armée israélienne. Elle dispose aussi de boutiques à l’enseigne Orange dans des colonies.
Je suis scandalisé que France Télécom-Orange se fasse complice d’une entreprise coloniale.
Je le fais savoir autour de moi à tous mes réseaux.
Je vous demande de mettre fin à votre partenariat avec cet opérateur israélien.


Dossier complet sur
www.france-palestine.org

Cette campagne est menée sur toute la France par le Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens. Ce collectif regroupe plusieurs dizaines d’associations, de syndicats et de partis.

Localement, la campagne est menée par un collectif d’organisations qui comprend notamment :

– l’Association France Palestine Solidarité (AFPS),
– l’Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF),
– Europe Ecologie Les Verts (EELV),
– le Mouvement pour une Alternative Non violente (MAN),
– le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA),
– l’Union Juive Française pour la Paix (UJFP).

Rassemblement samedi 23 juin à 15h

devant l’Agence Orange de Nancy

8, rue St-Thiébaut (près du centre commercial St-Sébastien)

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Si vous souhaitez avoir des informations ou participer à cette campagne, envoyez nous un mail à : afps54@laposte.net

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Rassemblement silencieux pour le peuple syrie

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Rassemblement silencieux pour le peuple syrien

Samedi 16 juin 2012 à 16h, Place Kleber

Afin de dénoncer les massacres perpétrés actuellement en Syrie, l’inertie internationale et la banalisation de la situation qui s’installe dans l’esprit du public avec le triste décompte du nombre des victimes, le Comité Syrien à Strasbourg , composé d’expatriés syriens, appelle à un rassemblement silencieux, le samedi 16 juin 2012 à 16h, Place Kleber.

Venez nombreux apporter votre soutien au peuple syrien qui souffre pour défendre les valeurs universelles auxquelles il aspire. Les droits de l’homme, la justice et la dignité humaine ne sont pas négociables.

Un citoyen français d’origine syrienne et vivant en Alsace vient d’avoir la triste nouvelle : Sa maison à Homs vient d’être détruite alors que la famille de son frère s’y était abritée après avoir dû fuir leur propre quartier qui était la cible du régime. Un obus aveugle s’est abattu sur la pièce principale…sa famille s’en est miraculeusement sortie mais les dégâts sont considérables et beaucoup de ses biens ont été brulés. Fuir et avoir la peur au ventre c’est le quotidien des Syriens victimes d’un régime sanguinaire.
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Pour suivre l’actualité Syrienne, consulter le compte Facebook de
la Communauté Syrienne à Strasbourg : https://www.facebook.com/SYRSTRAS
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L’ATMF Strasbourg soutient le Comité Syrien à Strasbourg.

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APPEL DES ASSOCIATIONS ET ORGANISATIONS POLITIQUES DÉMOCRATIQUES TUNISIENNES

POUR L’ARRÊT DES EXACTIONS DES SALAFISTES ET DES NERVIS ET CONTRE LES MENACES EXERCÉES SUR LES LIBERTÉS EN TUNISIE

POUR LA DÉFENSE DES LIBERTÉS INDIVIDUELLES

CONTRE LA GUERRE DE RELIGION IMPOSÉE PAR LES SALAFISTES

Paris le 13 juin 2012,

Les associations et organisations politiques démocratiques tunisiennes en France, appellent à un rassemblement, prés de l’Ambassade de Tunisie pour condamner les violences perpétrées simultanément, ces deux derniers jours, par des nervis et des groupes extrémistes religieux.

Après avoir sévi ces derniers temps, entre autres, contre les journalistes, les intellectuels, syndicalistes, les enseignants, les militants démocrates et les artistes, les salafistes et les nervis ont détruit et lacéré des œuvres d’art, jugées blasphématoires, lors d’une exposition intitulée « le Printemps des Arts » au palais d’Abdellia, à la Marsa.

Les violences se sont ensuite propagées, dans les quartiers populaires de la ville de Tunis : Intilaka, Ettadhamen et Essijoumi, ainsi que dans les villes de la banlieue nord : La Marsa, Carthage et le Kram, semant la panique et le désarroi durant la nuit. Elles ont également atteint les gouvernorats de Jendouba, Sousse, Monastir et Tatouine. Suite à quoi, un couvre-feu nocturne a été institué à Tunis et dans quatre régions.

Ces groupes se sont aussi attaqués au Tribunal de Tunis à Essejoumi, où ils ont incendié le bureau du procureur. A Jendouba, ville du nord-ouest tunisien, des groupes salafistes ont incendié le siège régional du syndicat U.G.T.T. (Union Générale Tunisienne du Travail) et les sièges de trois partis politiques : le parti communiste des ouvriers de Tunisie, le mouvement des patriotes démocrates et le parti républicain. Il faut rappeler que les groupes salafistes accompagnés de casseurs, ont déjà attaqué à Jendouba plusieurs locaux de la police et des débits de boissons alcoolisées. Ces groupes bénéficient depuis plusieurs mois, d’une réelle impunité, et ce malgré la gravité de leurs actes.

Les signataires de cet appel dénoncent ces actes graves, attentatoires aux libertés et à la démocratie qui surviennent après l’appel, relayé par des chefs salafistes tunisiens, du chef d’al-Qaïda, Aymen Adhawahiri, au soulèvement des Tunisiens pour l’instauration de la Charia en Tunisie.

Ils condamnent ceux qui appellent à l’affrontement religieux et qui utilisent illégalement les mosquées comme bases arrière, pour propager leurs discours haineux.

Les signataires exigent du gouvernement, la prise de mesures urgentes, pour neutraliser ces semeurs de troubles, violents et intolérants, qu’ils soient d’ailleurs, salafistes ou casseurs au service des contre-révolutionnaires, et qui s’attaquent à tous ce qui ne partagent pas leurs convictions fascistes.

Nous mettons en garde le gouvernement contre la poursuite de ces violences organisées par des salafistes et des nervis, et lui rappelons qu’il est le garant de la sécurité de toutes les personnes et les biens.

Les signataires refusent que la Tunisie devienne un champ de bataille, ce qui aurait des conséquences désastreuses pour le développement économique et réaffirment la nécessaire ouverture de notre pays, au reste du monde.

Les signataires appellent les démocrates et les défenseurs des droits de l’homme tunisiens de Tunisie ou à l’Étranger, ainsi que nos amis Maghrébins et Machrequins, Français et Européens qui se sont mobilisés avec nous pour chasser le dictateur Ben Ali, à se mobiliser encore une fois, pour la défense de la tolérance, des libertés et de la démocratie en Tunisie.

Cette mobilisation est urgente, pour contrecarrer les violences des salafistes, des casseurs et de leurs commanditaires et pour défendre les libertés ; de création, de croyance et d’expression, de presse, syndicale et associative.

– POUR L’ARRÊT DE LA VIOLENCE DES SALAFISTES ET DES NERVIS EN TUNISIE

– POUR LE RESPECT DES LIBERTÉS ET DES DROITS DE L’HOMME EN TUNISIE

– POUR LES OBJECTIFS DE LA RÉVOLUTION : DIGNITÉ, TRAVAIL ET LIBERTÉ

VENDREDI 15 JUIN 2012 A PARTIR DE 18H30

Prés de L’AMBASSADE DE TUNISIE

PLACE ANDRE TARDIEU SORTIE DU METRO ST. FRANCOIS XAVIER (ligne 13)

– Premiers signataires:

Association Démocratique des Tunisiens en France (A.D.T.F.)

Association Interculturelle de production, de Diffusion et de
Documentation Audiovisuelles -(A.I.D.D.A.)

Association des Tunisiennes et des Tunisiens en Suisse

Association des Tunisiens du Nord de France (A.T.N.F.)

Collectif Culture – Création – Citoyenneté (Collectif 3C)

Collectif des Femmes Tunisiennes

Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie (C.R.L.D.H.T.)

Ettakatol / France

Courant Réformateur -P.D.P.

Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives ( F.T.C.R.)

Association Filigrane

Mouvement Citoyen des Tunisiens en France (M.C.T.F.)

Mouvement des Patriotes Démocrates (M.O.P.A.D. (Watad) /
France )

Parti Communiste des Ouvriers de Tunisie ( P.C.O.T.)

Parti Républicain – Tunisie

Réseau Euro-Maghrébin Culture et Citoyenneté (R.E.M.C.C.)

Union des Tunisiens pour une Action Citoyenne (U.T.A.C.)

Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens (U.T.I.T.)

W.D. 15

Avec le soutien de :

– Associations :

Agir pour le changement et la démocratie en Algérie (A.C.D.A.)

Association des Citoyens des Originaires de Turquie (A.C.O.R.T.)

Association Égalité Toulouse Mirail

Association Marocaine des Droits de l’Homme / Paris (A.M.D.H.)

Association des Marocains en France (A.M.F.)

Association des Familles des Prisonniers et Disparus Sahraoui (A.F.A.P.R.E.D.E.S.A. / France)

Association de Soutien aux Droits de l’ Homme au Maroc (A.S.D.H.O.M.)

Association des Travailleurs Maghrébins en France (A.T.M.F.)

Centre d’études et d’initiatives de solidarité internationale (C.E.D.E.T.I.M)

Centre Euro-Méditerranéen Migration et Développement (E.M.C.E.M.O. / Pays-Bas)

Collectif Nationale pour les Droits des Femmes

Comité International de Soutien aux Syndicats Autonome (C.I.S.A.)

Ensemble, Vivre, Travailler et Coopérer (E.V.T.C.)

Forum Citoyen -Monde Arabe (F.C.M.A).

Forum Citoyenneté Solidarité des Marocains en Europe (F.C.S.M.E.)

Forum Palestine Citoyenneté

Inter-collectif de Solidarité avec les Luttes des Peuples du Monde arabe (Inter-Co)

Le Manifeste des Libertés

Ligue Française des Droits de l’ Homme (LDH)

Mouvement pour une Citoyenneté Active (M.C.A.)

Mouvement de la Paix

Na’oura / Bruxelles

Réseau Euro-Méditerranéen des Droits de l’ Homme (R.E.M.D.H.)

SOS Migrants / Bruxelles

Vérité et justice Pour l’Algérie

Parti de la Voie Démocratique / Paris

– Syndicats :

C.F.D.T.

C.G.T.

Force Ouvrière

Union syndicale Solidaires.

U.N.S.A.

– Partis :

Les Alternatifs

Europe Écologie les Verts (E.E.L.V.)

Fédération pour une Alternative Sociale et Écologique (F.A.S.E.)

Gauche Unitaire (G.U.)

Nouveau Parti Anti-capitaliste (N.P.A.)

Parti Communiste Français (P.C.F.)

Parti de Gauche (P.G.)

Parti Socialiste (P.S.)

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Pour signer cette appel : t.benhiba@gmail.com

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NAKBA 1948-2012

Marche du retour

Samedi 19 mai 2012 à 15h

Départ : Barbes-Rochechouart

Il y a 64 ans près de 800 000 Palestiniens étaient chassés de chez eux, voyaient leurs compatriotes massacrés et leurs villages détruits.

Aujourd’hui, 7 millions d’entre nous ont hérité de l’exil, des camps de réfugiés en Palestine même, à ceux de Jordanie, du Liban, de Syrie et jusqu’au-delà du Monde Arabe, nous aspirons à rentrer chez nous : dans une Palestine libérée de l’occupation et du régime raciste sioniste.

Le chemin des négociations est une impasse qui profite encore et toujours à l’occupation et à ses complices.

Nous voulons prendre le chemin du retour.

Marchez avec nous samedi 19 mai 2012

pour commémorer la Nakba Palestinienne

Premiers signataires :

Association de Palestiniens en Ile-de-France ; AlMuntada ; Forum Palestine Citoyenneté ; Abna Philistine

Jeunes égyptiens du 25 janvier à Paris, PCOT (Parti Communiste des Ouvriers de Tunisie), Forum Citoyenneté Monde Arabe, AMF (Association des Marocains en France), ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France)

CCIPPP (Campagnes Civiles pour la Protection du Peuple Palestinien), AAW(Americans Against the War) ; UJFP (Union Juive Française pour la Paix) ; Saint-Ouen Solidarité Palestine ; PIR (Parti des Indigènes de la République), CMF (Collectif des Musulmans de France), Confédération internationale du Travail (CNT), Comité de Vigilance pour une Paix Péelle au Proche Orient (CVPRPO) …

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LETTRE OUVERTE à Monsieur François Hollande

Monsieur François Hollande,

Nous nous permettons, juste, de vous rappeler l’aggravation des discriminations que subissent les citoyens immigrés et leurs enfants, sans oublier l’inquiétante banalisation de l’idéologie xénophobe et raciste mettant à mal la cohésion sociale et l’égalité des droits.

Notamment avec d’autres structures associatives, syndicales et politiques, nous nous sommes, depuis longtemps, opposés aux lois répressives et restrictives des droits des citoyens immigrés.

Pour corriger ces injustices, les points suivants nous paraissent être de justes et dignes exigences.

Ce pourquoi, nous sommes pour :

1. La régularisation de tous les sans papiers,

2. la fermeture des centres de rétentions administratives (CRA),

3. la lutte effective contre toutes sortes d’inégalités sociales et économiques, en éradiquant toutes les discriminations,

4. l’annulation de la carte de résident de retraité, afin qu’ils puissent bénéficier de l’intégralité de leurs droits sociaux en matière de santé, de logement, de pensions, d’allocations…

5. une réelle politique d’intégration économique et sociale des femmes immigrées,

6. le droit de vote et d’éligibilité des étrangers extracommunautaires  pour les élections locales et européennes,

7. la libre circulation et installation des travailleuses et travailleurs  immigrés non communautaires partout en Europe,

8. l’aboutissement des revendications des résidents des foyers des travailleurs immigrés,

9. la renégociation de tous les accords bilatéraux avec les pays du Maghreb en associant  la société civile, et les associations démocratiques et laïques,

10. le soutien des démocrates, femmes et hommes de progrès, qui luttent pour la liberté et la démocratie dans les pays du Sud,

11. la ratification de la convention internationale pour la protection des migrants.

Dans cette attente, en vous souhaitant bonne chance, nous vous prions d’agréer, Monsieur François Hollande, l’expression de nos meilleures salutations.

Paris le, 03 mai 2012

Le président,

Elkerchi Driss

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Soirée de soutien aux prisonniers politiques palestiniens détenus en Israël, en violation flagrante du droit international

A l’appel du Collectif National pour une paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens (CNPJDPI) *

Soirée de soutien aux prisonniers politiques palestiniens détenus en Israël, en violation flagrante du droit international

Avec la participation du comité national de soutien à Salah Hamouri

En présence :

– de Salah Hamouri, franco-​​palestinien de 27 ans ayant passé sept ans dans les prisons israé­liennes. Il a été jugé, sans l’ombre d’une preuve, par un tribunal militaire d’occupation après trois années de détention administrative.

– de Janan Abdou Makhoul, l’épouse du prisonnier palestinien d’Israël Ameer Makhoul (militant des droits humains et responsable de Ittijah, coordination des ONG palestiniennes d’Israél, condamné à 9 ans de prisons sans autres preuves que des aveux extorqués sous la torture).

– de Fares Qadourra, directeur de « Nadi Al Assir » (club des prisonniers)
Le vendredi 11 mai, de 19h à 22h

à la bourse du travail de Paris

Salle Eugène Henaff
29 boulevard du temple – 75003 PARIS

métro filles du Calvaire – ligne 8
Solidarité avec les 1600 prisonniers en grève de la faim illimitée depuis le 17 avril

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Solidarité avec les 1600 prisonniers en grève de la faim illimitée depuis le 17 avril.

Plus de 1600 prisonniers détenus dans les prisons Israéliennes ont déclenché une grève de la faim illimitée, depuis le 17 avril pour réclamer :

– La fin de l’isolement (certains prisonniers sont placés dans les cellules de l’isolement depuis plus de 10 ans).

– L’autorisation des visites familiales aux prisonniers de Gaza (les visites ont été stoppées par mesure de vengeance après la capture du soldat Shalit).

– La fin des mesures répressives, continuellement durcies, envers les prisonniers (les fouilles humiliantes, l’interdiction d’étudier et de s’informer…)

– La fin de la détention administrative (arrestation arbitraire et détention illimitée et renouvelée de six mois en six mois au gré des services sécuritaires sans aucune signification des charges).
Le contexte : Depuis 1967, plus de 800 000 Palestiniens ont connu les prisons israéliennes. Il n’est guère de famille qui n’ait été touchée, à un moment ou à un autre.

4700 prisonniers sont détenus aujourd’hui en Israël, parmi eux :

– 185 enfants ou jeunes de moins de dix-huit ans

– 11 femmes,

– 27 députés,

– 2 anciens Ministres,

– 41 universitaires

– plus d’une centaine de personnes atteintes de maladies et de handicaps.

– 320 prisonniers sont soumis à la détention administrative Ils sont détenus dans environ 21 prisons, 5 centres de détention, 4 centres d’interrogatoire, et au moins une installation secrète, le centre de détention 1391, tous lieux situés à l’intérieur d’Israël, en violation de l’article 49 de la Quatrième Convention de Genève qui interdit les transferts forcés en dehors du territoire occupé.

Cette dramatique situation a assez duré. Il est du devoir de toute personne éprise de justice et de liberté d’agir pour mettre fin à la détention politique et pour exiger la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens.

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* CNPJDPI : ACCA – AFD – AL – AAW – ATMF – ATF – AFPS – ANECR – ATTAC – AJPF – ARAC – AURDIP – CCIPPP – Cedetim / IPAM – CMF – CFK – CICUP – (CJACP) – CPPI Saint-Denis – CVPR PO – CJPP5) – CGT – Confédération paysanne – Droit-Solidarité – EELV – FTCR – FASE – FSU – GU – Génération Palestine – La Courneuve-Palestine – – Le Mouvement de la Paix – Les Alternatifs – Les Femmes en noir – LDH – LIFPL – MRAP – MJCF – M’PEP – NPA) – Organisation de Femmes Egalité – PCOF – PCF – PG – PSM – UAVJ – UTIT) – GUPS-France – UJFP) – UNEF – Union syndicale Solidaires

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1er Mai 2012 : lancement de la campagne de régularisation des sans papiers(e) au Maroc :  

C’est sous cette banderole et pour cette revendication que le CMM a manifesté aujourd’hui 1 mai 2012 depuis sa création en 2005, après la tragédie de Ceuta et Mélilia.

Plus de 160 personnes venues de Casa, Mohammedia, Temara-Rabat –Sale, Fès, Nador, Oujda femmes, enfants, hommes et des amis(e ) marocains ont défilé avec la classe ouvrière de la place Bab El Had jusqu’au Parlement. Là, des femmes sans -papières ont exhorte les parlementaires de tous les partis politiques représentant à l’Assemblée Nationale, pour rappeler leur responsabilité sur la situation de « survivance » de leur quotidien. En fait, elles ont repris l’essentiel du discours prononcé par le porte- parole de notre Conseil à la tribune syndicale avant le démarrage du défilé.

A cette occasion historique, nous saluons fraternellement les organisations syndicales ouvrières et les associations des droits humains pour leur solidarité active envers les migrants(e) au Maroc.
Nous saluons avec respect la lutte des peuples Marocain, Maghrébin et à travers le monde, contre les oligarchies économico-financières qui pillent les richesses de nos pays et nous poussent à l’errance, y compris par des guerres fratricides entre nos peuples avec la complicité coupable des gouvernants de nos pays.

Nous renouvelons notre appel, solennellement, à tous les épris (e) de justice et les démocrates au Maroc, au Maghreb, dans nos pays d’origine et partout dans le monde pour soutenir notre campagne de régularisation des sans papiers (e) au Maroc et dans tous les pays du Maghreb.

Nous n’acceptons plus la chasse à l’homme et la jungle urbaine que la police mène contre nous, partout, de jour comme de nuit.

Désormais à partir de ce 1er mai 2012, nous nous organisons en réseau de solidarité Sud-sud, Nord-sud. Car si aujourd’hui nous étions plus du triple de manifestant(e)s que ce que nous attendions, demain nous serons plus encore au Maroc, au Maghreb et ailleurs.

Dans la démarche de nos revendications et de nos objectifs essentiels :

1.Nous voulons porter plainte réelle et symbolique contre les Etats de l’Union Européenne pour « traitement dégradant et inhumain » commis sur les personnes et / ou sur les groupes de personnes ;

2.Nous voulons être régularisés légalement avec le respecte de nos droits fondamentaux ;

3.Nous voulons un moratoire immédiat contre les expulsions massives et / ou individuelles ;
4. Nous voulons que nos bébés et nos enfants abandonnés, nos femmes enceintes, et nos malades soient soignés comme tout être humain ;
5.Nous voulons que les ressortissants (e) obligés de se rendre à Dakhla tous le trois mois pour le cachet sur leurs passeports puissent le faire auprès des autorités locales;
6.Nous voulons une déclaration solennelle des chefs d’Etats maghrébins et africains en termes d’accueil et d’hospitalité, de générosité et de fraternité, pour l’accès à l’égalité des droits, pour toutes et tous, et pour le droit à la liberté de circuler et de s’installer pour tous.

Le conseil des Migrants – Maroc
Contact Marcel AMIYETO
Porte –parole
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Communiqué de presse

Azzedine Roussi a été arrêté en novembre dernier alors qu’il participait à une manifestation d’étudiants. Il a été condamné par le tribunal à une sentence de cinq mois de prison en plus d’une amende de 5 000 dirhams.

Il a commencé le 19 décembre 2011 une grève de la faim dans sa prison de Taza pour dénoncer l’injustice qu’il subit depuis son arrestation. Azzedine Roussi a été torturé et il a écrit une lettre, maintenant largement diffusée, dans laquelle il donne des détails sur le traitement que les forces de sécurité lui ont infligé.

Les interpellations du nouveau gouvernement par les différentes associations des droits de l’homme nationales et internationales afin de criminaliser l’usage de la torture, n’ont eu aucun effet et l’état de santé de l’étudiant marocain est maintenant profondément détérioré.
27 étudiants de Fes, Taza, Rachidia, Safi, Agadir, Essaouira … ont entamé une grève de la faim par solidarité avec Azzedine, pour protester contre leur condamnation arbitraire et dénoncer leurs conditions de détention (un des étudiants, Mohamed Ghaloud, a subi de graves sévices sexuels lors de son interrogatoire).
La vie de ces militants est aujourd’hui menacée, Il est urgent de réagir et d’exiger la libération des détenus politiques !

Les manifestations citoyennes (ouvriers, étudiants, chômeurs, …) dans plusieurs régions Marocaines et en particulier en ce moment dans la région du Rif se multiplient de jour en jour pour réclamer une vie décente, de la dignité et la liberté. Le Makhzen en place n’a d’autres réponses que la répression, l’emprisonnement, la torture, et les intimidations….

Le Bureau National de l’ATMF, réuni ce jour exprime son soutien et sa solidarité avec Azedine Roussi et tous les prisonniers politiques au Maroc.

L’ATMF rappelle la responsabilité directe des autorités marocaines quant aux conséquences dramatiques sur la santé de ces prisonniers.

ATMF Bureau National

Paris le 28/04/12