Association des Travailleurs Maghrébins de France
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Gilets Noirs cherchent 1er Ministre

 

Nous, artistes, intellectuel.les, universitaires, organisations, sommes solidaires du mouvement des gilets noirs. Nous nous faisons l’écho de leurs revendications et demandons au Premier ministre, Edouard Philippe, de les recevoir et de mettre en place les conditions d’une régularisation collective de tou.te.s. les exilé.e.s, sans papiers.

Fin automne 2018, alors que des hommes et des femmes ordinaires, ramené.es tous les trois, quatre ans à un rôle d’électeur ou d’électrice, bloquaient les ronds-points et s’emparaient de lieux dont ils étaient habituellement exclus ; tandis que le gouvernement faisait adopter sa loi «asile et immigration» encore plus offensive envers les immigré.e.s que les précédentes et qu’il portait les violences policières à leur comble ; nous, habitant.e.s des foyers, locataires de la rue de nationalités différentes et personnes solidaires, avons décidé de ne plus nous cacher, de crier haut et fort que l’«on n’a pas peur de la mort, on a peur de l’humiliation».

Nous avons quitté nos activités quotidiennes, nous nous sommes levé.e.s pour un toit et des papiers, nous nous sommes organisé.e.s. en un mouvement, les gilets noirs. Ce mouvement unit aujourd’hui des collectifs de lutte comme Droits devant !! ainsi que La Chapelle Debout.

Déterminé.e.s à ne plus attendre

Le 23 novembre, nous étions 400 à manifester contre les centres de rétention qui sont des prisons pour étrange.è.rs. Le 16 décembre, nous étions 720 personnes devant la Comédie-Française afin d’exiger un rendez-vous avec le ministère de l’Intérieur et revendiquer le droit à des papiers pour tou.te.s, à un logement digne et à la liberté de circuler et de s’installer. Le 31 janvier, après avoir obtenu un rendez-vous avec le cabinet du préfet, nous étions 1 500 à manifester devant la préfecture de Paris et y accompagner notre délégation. Le 19 mai, nous avons bloqué et occupé à 500 le terminal 2F de l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, contre les déportations et pour exiger qu’Air France mette fin à sa collaboration avec l’Etat. Le 12 juin, nous avons occupé le siège de l’Elior à La Défense, le numéro 4 mondial en restauration collective, contre l’exploitation des sans-papiers par les patrons et pour exiger qu’Elior se retire des centres de rétention et arrête d’y faire travailler les sans-papiers contre eux-mêmes. Le 20 juin, avec nos camarades grévistes de Marseille et la CNT-S, nous avons envahi le conseil d’administration d’Elior Groupe.

Avec Droits devant!!, courant 2016 et 2017, nous avons occupé à quatre reprises des administrations du ministère du Travail (Inspection du travail, Direction générale du travail – DGEFP et Direccte) pour exiger la régularisation et l’égalité des droits pour tout.e.s les travailleur.euses sans papiers, notamment celles et ceux contraints de travailler au noir. Nous sommes en lien avec nos camarades gilets noirs qui occupent avec d’autres collectifs de sans-papiers, des syndicats et des associations, le site de Chronopost à Alforville.

Depuis novembre, nous, les gilets noirs, nous réunissons en petits groupes ou en grandes AG, où l’on parle en plusieurs langues, du soninké au peul et de l’arabe, du bambara au farsi. Nous nous organisons jour et nuit, non seulement pour obtenir des papiers, mais pour lutter contre le système qui produit des sans-papiers.

Face à cette mobilisation, l’Etat et la préfecture suivent leurs vieilles méthodes : épuiser le mouvement dans des négociations sans résultats où, comme au guichet, chacun.e serait un dossier à étudier au cas par cas. Pourtant, nous sommes, depuis déjà longtemps, déterminé.e.s à ne plus attendre. Nous continuerons notre combat dans les jours, les mois et les années à venir. Nous appelons à soutenir dans notre combat et dans nos prochaines actions :

toutes celles et ceux qui en ont marre de faire barrage contre l’extrême droite à chaque période électorale, qui sont persuadé.e.s que la lutte contre le racisme qui vient passe par le combat contre le racisme existant,

toutes celles et ceux qui ne peuvent pas supporter de voir qu’il y a eu plus de 10 000 morts en Méditerranée depuis 2014, de voir que les gens crèvent dans les rues, qui en ont marre de seulement le déplorer,

toutes celles et ceux qui considèrent que l’attente est une torture et que l’application du règlement de Dublin est un crime,

toutes celles et ceux qui sont scandalisé.e.s lorsqu’on apprend que les gens se suicident dans les centres de rétention,

toutes celles et ceux qui ne peuvent plus voir les étranger.è.s enfermé.e.s, persécuté.e.s dans les centres de rétention,

toutes celles et ceux qui savent que chaque déportation détruit une vie,

toutes celles et ceux qui pensent qu’aucun être humain n’est illégal,

toutes celles et ceux qui sont contre toute sorte d’exploitation des êtres humains,

toutes celles et ceux qui s’opposent aux guerres et aux pillages économiques,

toutes celles et ceux qui pensent que c’est seulement par notre combat et par l’union de nos forces que nous pourrons nous libérer de nos chaînes et vaincre les inégalités,

ensemble nous poserons les jalons d’une vie digne pour toutes et tous.

Nous vous invitons à signer la pétition en ligne et à soutenir en actes les gilets noirs pour l’obtention d’un rendez-vous avec le Premier ministre.

Signataires : ABD AL MALIK rappeur, écrivain et réalisateur, Act Up-Paris, Action Antifasciste Paris-Banlieue, AFA, Eric ALLIEZ professeur des Universités, Paris 8, Santiago AMIGORENAréalisateur argentin, Aude ARAGO artiste chorégraphe et photographe, Syndicat ASSO SOLIDAIRES, Association Femmes Plurielles,Association Marocaine Des Droits Humains AMDH-Paris/IDF, Association des Travailleurs maghrébins de France, ATMF, Marine BACHELOT NGUYEN autrice et metteuse en scène, Etienne BALIBAR ancien professeur des Universités de Paris-Nanterre, Ludivine BANTIGNY historienne, MFC à l’Université de Rouen-Normandie, François BEGAUDEAU écrivain, acteur et réalisateur, Hourya BENTOUHAMI philosophe, Université de Toulouse Jean-Jaurès, Mohammed BEN YAKHLEF élu municipal de Villeneuve-Saint-Georges, Emmanuelle Béart actrice, Arno BERTINA écrivain, Juliette BINOCHE actrice, David BOBÉE metteur en scène et directeur du CDN de Rouen-Normandie, Saïd BOUAMAMA Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires (FUIQP), Nedjma BOUAKRA journaliste, Alima BOUMEDIENE THIERY avocate, Cécile BOURGADE enseignante, Louis BOYARD Président de l’Union Nationale Lycéenne (UNL), Brigade antinégrophobie, BAN, CGT de la Cité nationale de l’histoire de l’Immigration, CGT Info’com, Florian CHAVANON éditeur, Vanessa CODACCIONI MCF, Université Paris 8, Collectif de Défense des Jeunes du Mantois,Philippe CORCUFF maître de conférences de science politique à Sciences Po Lyon, Alexis CUCKIER Maître de conférences en philosophie, Université de Poitiers, Gerty DAMBURY autrice et metteure en scène, Romaric DAURIER directeur du Phénix, scène nationale de Valenciennes, Laurence DE COCK historienne et essayiste, Collectif DÉSARMONS-LES !, Penda DIOUF autrice Direction du Théâtre de La Commune, CDN Aubervilliers, Suzanne DOPPELT auteur, Karima EL KHARRAZE auteure et metteuse en scène, EMMA, blogueuse féministe et anticapitaliste, Annie ERNAUXécrivaine, Jean-Baptiste EYRAUD porte-parole du DAL, Eric FASSIN sociologue, Université Paris 8, Gwen FAUCHOIS, Franck FISCHBACH, enseignant-chercheur, Strasbourg, Fondation FRANTZ FANON, Georges FRANCO, artiste peintre, Arnaud FRANÇOIS professeur à l’Université de Poitiers, département de philosophie, Florian GAITÉ, philosophe et critique d’art, Isabelle GARO enseignante en philosophie, Paris, Franck GAUDICHAUDenseignant-chercheur, Université Grenoble Alpes, Ouissame GHMIMAT, militant des droits humains, Nacira GUÉNIF,sociologue, Professeure Université paris 8 Vincennes-Saint-Denis, Eric HAZAN, éditeur, éditions La Fabrique, Odile HENRY, sociologue, Paris 8, Juan Camilo HERNANDEZ SANCHEZ musicien, Véronique HUBERT artiste, Collectif IRRÉCUPÉRABLES, La Compagnie JOLIE MÔME troupe de théâtre, Anne JOLLEThistorienne, Université de Poitiers, Maria KAKOGIANNI écrivaine, Anasse KAZIB cheminot SUD-Rail, Lalla KOWSKA RÉGNIERautrice et commerçante, Aude LALANDE bibliothécaire, Lila LAMRANI docteure en philosophie de l’Université Paris Sorbonne,Olivier LE COUR GRANDMAISON universitaire, Camille LOUIS philosophe et dramaturge, Michael LOWY directeur de recherches émérite, Armelle MABON historienne, Pascal MAILLARDuniversitaire et responsable syndical SNESUP-FSU, Patrice MANIGLIER philosophe, Sébastien MARTEL guitariste, Jean-Pierre MARTIN psychiatre, Xavier MATHIEU comédien et Ex porte-parole CGT des Conti, Madjid MESSAOUDENNE élu de Saint-Denis, Bénédicte MONVILLE élue d’opposition à Melun (BVAM), Conseillère Régionale d’Ile de france (groupe AES), Olivier NEVEUXuniversitaire, Stanislas NORDEY metteur en scène, Yves PAGÈSécrivain et co-directeur des Editions Verticales, Ugo PALHETAsociologue, MCF à l’université de Lille, PARIS D’EXIL, Parti des Indigènes de la République, PIR, Willy PELLETIER coordinateur de la Fonction Copernic, Evelyne PERRIN Conseil Scientifique d’ATTAC, Roland PFEFFERKORN sociologue, Université de Strasbourg et chercheur au CNRS, Manuel REBUSCHI enseignant-chercheur en philosophie, Université de Nancy, Matthieu RENAULT Université Paris 8, RESOME, Ulrike Lune RIBONI enseignante-chercheuse, Université Paris 8, Jonathan RUFF-ZAH UJFP, Marion SIEFERT metteuse en scène, Pauline SIMON artiste, Omar SLAOUTI militant antiraciste, Olivier STEINER écrivain, producteur de radio et chroniqueur, Rémy TOULOUSE, directeur littéraire, Editions La Découverte, Union juive française pour la paix (UJFP), Eleni VARIKAS professeur émérite, Françoise VERGÈS,politologue, militante féministe décolonisée antiraciste, Dror WARSCHAWSKI chercheur CNRS, Paris, Jacques Weber acteur, Caroline ZERKI maîtresse de conférences, université Paris-Est Créteil.

 

 

https://www.liberation.fr/debats/2019/06/27/gilets-noirs-cherchent-premier-ministre_1736092?fbclid=IwAR3wBSE5lQzy2YA9mFIbDfQF_bUnwzGlWgUlZMEC_04zGe43FMBjdgId5MM

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Soyez vigilants contre les escroqueries immobilières au Maroc

Généralisées avec la complicité des administrations

Un exemple parmi d’autres :

Certains croyaient planifier une retraite prestigieuse. D’autres, investir dans leur pays, tout en étant à l’étranger ou encore refaire leur vie au Maroc, après des années d’exil. D’autres encore avoir décroché le logement de leurs rêves. Mais il n’en est rien. Au lieu de l’Eden que leur avait fait miroiter le promoteur immobilier, 42 acquéreurs de bungalows à Sidi Bouzid (résidence Ouzoud, les jardins verts, El Jadida) n’ont récolté que du vent. Depuis près de 10 ans, en raison de nombreuses tergiversations du promoteur, le projet n’a toujours pas été livré dans son intégralité. Les acquéreurs ne disposent toujours pas de titres fonciers. Ceux qui ont déménagé sur le site, vivent sans eau et sans électricité depuis des années…. Victimes d’une arnaque, 27 acquéreurs se sont lancés depuis octobre 2017 dans une course judiciaire pour faire valoir leurs droits.

Signataires : ATMF, ASDHOM, AMF, AMARE

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MARCHE POUR LES DROITS DES JEUNES ÉTRANGERS 

Nous, jeunes étrangers, vivant, étudiant, travaillant depuis plusieurs années en France, sommes en danger d’être à la rue et expulsés.
 La préfecture nous refuse de plus en plus catégoriquement le droit au séjour, aux études, au travail Ils exigent des papiers impossibles à obtenir. Ils contestent l’authenticité des documents de nos pays et refusent systématiquement de prendre en compte ceux obtenus. Ils ne tiennent pas compte des soutiens que nous recevons de nos éducateurs, enseignants, employeurs Nous , jeunes étrangers, demandons la délivrance de titres de séjour avec droit au travail pour pouvoir vivre dignement.
 JEUDI 13 JUIN 2019 Départ à 14h du lycée du Castel Rassemblement à 16h devant la préfecture
Un collectif de jeunes étrangers soutenus par Le Collectif soutien asile nord 21 :
 Amnesty international Semur en Auxois-CCFD Terre solidaire – Emmaüs Planay – Ligue des droits de l’Homme, sections de Châtillon sur Seine et Montbard Auxois- MJC André Malraux de Montbard – RESF – Secours catholique Le collectif de soutien aux demandeurs d’asile et migrants: ACAT Dijon / Action Catholique Ouvrière / AGIRabcd 21/Amis de la Confédération Paysanne/ Amnesty International Dijon /Association des Paralysés de France/ ATTAC 21 / ATMF Dijon / CFDT 21 / CGT 21 /CCFD Terre Solidaire/Clubs UNESCO /CNT 21 /Collectif du collèges les Lentillères/ Collectif du lycée d’accueil inter-national du Castel/Confédération Paysanne/ CSF / Espace Autogéré des Tanneries / Euphorbe en Illabakan / FCPE / FSU 21 / LVN personnalistes et citoyens / Ligue des Droits de l’Homme / MAN /Mouvement de la Paix/ MRAP / Pastorale des Migrants / RESF 21 /SAF /SNES FSU/ SOS Refoulement / SOS racisme / Solidaires / Solidarité afghane /Sud santé sociaux/ UJFP / UNEF/ Tends la Main / Urgence Solidaire Cimade / Ligue de l’enseignement

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Rassemblement de solidarité avec les prisoniers du Hirak du Rif au Maroc


ATMF a participé au rassemblement de solidarité avec les prisonniers du Hirak du Rif au Maroc condamnés à de lourdes peines allant jusqu’à 20 ans de prison avec des chefs d’inculpation pléthoriques et imaginaires. Les militants rifains n’ont rien fait d’autre que de lutter pacifiquement pour les droits les plus élémentaires et les plus légitimes (droit à l’éducation, à la santé, à la mobilité, au travail et à la culture, et pour le journaliste d’avoir fait son travail d’informer).Pour la libération de tous les prisonniers politiques et d opinions au Maroc

L’ATMF a réaffirmé  son soutien au Hirak du Rif. Elle a appelé tous ses militant-e-s, ses associations membres et tous ceux qui œuvrent pour les droits de l’Homme à soutenir les familles des prisonniers et à se joindre à toutes les mobilisations et les manifestations en cours en France et en Europe.

Vive la Solidarité Maghrébine

Photos prise par notre camarade Mouhieddine Cherbib

 

 

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La caravane pour les droits des femmes

 A l’occasion de la journée des droits de femmes ATMF Argenteuil a lancé le 8 mars  de la caravane pour les droits des femmes, les adhérents et sympathisants de l’ATMF  ont répondu présent! La salle était comble, les Retrait’Actifs en grand nombre, l’espace femmes, les ASL, les jeunes, la permanence sociale etc.

Présence également en nombre de nos partenaires : Abdallah de l’ATMF de Gennevilliers, Conjugue, Maison pour tous, le Souffle, la CNL, la CGT, Khadija Tahri, la journaliste Natacha etc. Alima Boumediene et Zahia Boudiaf de APEL Egalité de Nantes.
 
 C’était très réconfortant de voir tout le monde à cette journée dédiée aux droits des femmes avec un petit clin d’Œil aux femmes algériennes qui ont appelé à une manifestation à la place de la République ce jour même.
Nous avons présenté brièvement la Caravane pour les droits des femmes, le réseau ATMF qui compte 20 associations membres à travers la France. L’importance à cibler par nos actions les femmes des quartiers populaires qui sont invisibilisées et n’ont pas l’occasion de prendre la parole.
Les interventions étaient de qualité, Fériel Lalami , membre de APEL Egalité Sociologue auteure du livre « les femmes algériennes contre le code de la famille » a surtout parlé du mouvement féminin en Algérie contre le 5ème mandat du président actuel, des luttes des femmes menées lors de la décolonisation et comment ces moudjahidats ont été écartées après la révolution….du patriarcat latent encore aujourd’hui et du code de la famille très rétrograde et en défaveur des femmes en Algérie.
Camilia Abci, Avocate spécialisée dans les violences faites aux femmes, a surtout évoqué le code de la famille en Algérie, au Maroc et les accords bilatéraux.
Ce qu’il faut retenir du point de vue de la juriste c’est que la nouvelle Moudawana est appliquée en France par le jeu du statut personnel ( voire qu’elle est plutôt favorable aux femmes marocaines en cas de divorce dans le sens où une compensation dite de consolation lui est attribuée en plus de la pension alimentaire..)  Pour les algériennes ce qu’il faut retenir c’est que lorsqu’une carte de séjour leur est attribuée une première fois, elles peuvent la conserver  sans aucune exigence de vie commune (exigée pour toutes les autres femmes étrangères).  Les services préfectoraux ne le savent pas forcément et donc il ne faut pas hésiter à se saisir des jurisprudences devant les tribunaux administratifs.
Le Film réalisée avec des adhérentes et usagères de notre association, le montage a été réalisé par Samir était une belle réussite! et un beau message de femmes courageuses qui font tout pour apprendre la langue, pour travailler etc. Les témoignages de Siham et de Satia étaient très forts.. Nous avons eu la visite du Sous-Préfet, de la Députée et du Maire.  Le Sous-Préfet dans sa prise de parole et après avoir visionné le film nous a promis de voir de plus près ces dossiers de femmes au cas par cas et encourage les femmes de se rapprocher de l’ATMF pour faire le lien. Par contre M. le Maire « se demande pourquoi les hommes allaient chercher des femmes au « Maroc » n’y a t-il pas assez de femmes ici? » 
Mme la Députée, encourage toutes les femmes à occuper l’espace publique et à fréquenter les associations comme PACE ATMF, elle félicite l’action de la caravane pour cette nouvelle édition, et il apparait urgent de travailler ensemble avec tous les acteurs associatifs et qu’il faut se constituer en réseau dans l’intérêt des habitants. Notons aussi  la visite éclair de Mme Libre et la cheffe de projet de la ville; également Fatima Amarir à la fin de l’évènement.

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Soutenir le droit du peuple soudanais à la liberté, à la démocratie et à la justice

 

Les organisations et personnalités, signataires de cet appel, s’adressent à l’opinion et aux instances internationales afin qu’une enquête soit ouverte sur ce qui se passe au Soudan qui a déjà coûté la vie à des dizaines de Soudanais. En effet, Les forces de l’ordre n’ont pas hésité à tirer sur les manifestants qui sont sortis pour dénoncer la cherté de la vie, pour dire leur aspiration à la liberté et réclamer le départ du président Omar al Bachir. Ce dernier, à la tête du pouvoir depuis le coup d’État militaire de 1989, est poursuivi par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et massacres collectifs.

Nous demandons aux autorités soudanaises l’arrêt immédiat des actes de tortures, la cessation des menaces, la libération sans conditions des détenus et la promulgation d’une amnistie générale mettant à la persécution des opposants, des exilés toujours victimes de procès iniques manipulés par un une « justices » aux ordres.

Nous en appelons également à toutes les organisations de défenses des droits de l’Homme, à tous les mouvements épris de paix en Afrique, dans le monde arabe et de par le monde pour les exhorter à soutenir le peuple soudanais dans sa lutte pour la liberté, la démocratie et la justice.

Rappelons que les manifestations qui ont commencé à la fin de l’année dernière dans la ville de Atbara, se sont étendus à toutes les villes du Soudan. Les slogans des insurgés portent sur la vie chère, la dégradation de la situation sociale en raison de la hausse du prix du pain, de la rareté des produits de première nécessité, de la corruption endémique, du clientélisme devenu un mode de gouvernement… Les revendications ont par la suite évolué vers la dénonciation de la répression et pour exiger la fin du parti unique et la chute du régime de Bachir.

Les autorités soudanaises ont déployé toutes les formes de violence afin de réprimer l’insurrection en recourant au tirs à balles réelles pour disperser les manifestants, en investissant brutalement les domiciles des opposant dont beaucoup ont été littéralement enlevés, en brouillant les réseaux sociaux et la communication par internet. L’état d’urgence est proclamé dans plusieurs régions et les écoles et facultés sont fermer dans le but d’arrêter les manifestations.

 

Pour signer contacts :

Mohieddine Cherbib : mouhieddinecherbib@gmail.com

Messaoud Romdhani : mah.talbi@gmail.com  

تضامنا مع حق الشعب السوداني في الحرية والديمقراطية والعدالة

16 فيفري 2019

تدعو المنظمات والشخصيات الممضية  أدناه المجتمع الدولي وهيئاته للتحقيق في سقوط عشرات القتلى والجرحى نتيجة إطلاق قوات الأمن السودانية  النار على المتظاهرين المنددين بغلاء الأسعار والمطالبين بالحرية وبرحيل الرئيس السوداني ، عمر البشير، الموجود على رأس  السلطة منذ الانقلاب العسكري سنة 1989، والصادرة في حقه بطاقة جلب لدى محكمة الجنايات الدولية بتهم تتعلق  بجرائم حرب ضد الإنسانية والإبادة الجماعية،

  كما تطالب المنظمات والشخصيات السلطات السودانية بالكف عن تعذيب المعتقلين وتهديدهم وتدعو الى إطلاق سراحهم دون قيد أو شرط ، وسن عفو عام في حق المعارضين، الملاحقين والفارين خارج السودان من المحاكمات الجائرة التي تحركها السلطة في غياب تام  لقضاء مستقل ،

إلى ذلك ، يناشد الممضون أسفله كل المنظمات الحقوقية  والقوى المحبة للسلام في المنطقة العربية والإفريقية وفي  العالم للوقوف الى جانب الشعب السوداني المطالب بالحرية والديمقراطية والعدالة.

للتذكير فان مظاهرات انطلقت في أواخر السنة الماضية من مدينة عطربة لتعم جل المدن السودانية رافعة شعارات   ضد غلاء الأسعار وتردي الأوضاع الاجتماعية بسبب غلاء الخبز وندرة المواد الأساسية واستفحال مظاهر الرشوة والمحسوبية والو لاءات التي تفرضها السلطة الحاكمة، وتطورت المظاهرات  لترفع شعارات منددة بتعسف السلطة ومطالبة بإنهاء سيطرة الحزب الحاكم ونظام البشير،

ولم تكتف السلطات السودانية باستعمال العنف والرصاص الحي لتفريق المتظاهرين، وإصدار بطاقات الجلب ومداهمة منازل بعض القيادات المعارضة وحتى اختطافهم ،  بل التجأت الى التشويش على مواقع التواصل الاجتماعي و قطع الانترنت وأعلنت حالة الطوارئ في عديد المناطق وأغلقت عديد المدارس والكليات في محاولة لوقف المظاهرات.

للإمضاء الاتصال ب:

محي الدين شربيب :

mouhieddinecherbib@gmail.com

مسعود الرمضاني :

mah.talbi@gmail.com

ORGANISATIONS /

Premières signataires:

Association Agir pour la Démocratie en Aklgérie – ACDA ; Association Arts et Cultures des Deux Rives – ACDR ; Association Marocaine des Droits Humains – AMDH ; Association des Marocains en France  – AMF ; Association des Travailleurs Maghrébins en France – ATMF ; Associations des Tunisiens en France – ATF ; Association des Tunisiens de l’Isère Citoyens des Deux Rives – ATI-CDR ; Cédetim – France ; Comité pour le Respect des Libertés et des Droits d el’Homme en Tunisie – CRLDHT ; Comité de Vigilance pour la Démocratie en Tunisie – CVDT- Belgique ; Ensemble  – France ; Fédération des Tunisiens pour uneCitoyenneté des deux Rives (FTCR) ; Femmes en Luth » Valence – France ; Forum Palestine Citoyenneté – France ; Forum Tunisien des Droits Économiques et Sociaux – FTDES ; Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires (FUIQP) ; Ligue Algérienne de Défense des Droits de l’Homme – LADDH : Unino des Juifs pour la Paix – UJFP ; Union des Tunisiens pour l’Action Citoyenne (UTAC)

 

 Personnes, premiers signataires :

Abdelhamid Maha, Sociologue, Géographe France/Tunisie ; Abdessamad Hichem, traducteur, historien, -France/Tunisie ; Afarki Abderrahim, Bibliothécaire –Paris ; Ainani Khadija, vice président AMDH – Maroc ; Allal Mourad, Direceur de Centre de Formation – France ; Allal Tewfik, militant associatif – France ; Ben Arfa Slim,  secrétaire national du Parti Al Massar Démocratique et Social (Tunisie) ; Belahassen Souhayr, présidente d’Honneur de la FIDH ; BEN SAID Mohamed, militant associatif – France ; Bessis Sophie, historienne – Tunisie/France ; Bhar Mohamed, Artiste musicien – France ; Bouamama Said, chercheur, FIUQP – France ; Bouguerra  Larbi, Membre Académie des arts des sciences et des Lettres Bait al Hikma  (Carthage) ; Chenchabi Hédi, militant associatif – France ; Cherbib Mouhieddine, militant des droits humains – France ; Dridi Mohsen, miltant associatif – France ; Ellala Mohamed Lakhdhar, président de l’ATF – France ; Ferjani, Mohamed Chérif, Enseignant- Chercheur – France ; Jendoubi Kamel, militant des droits humains – France/Tunisie ; Khalfa Pierre, économiste, membre de la Fondation Copernic – France ; Lamour Bruno, militant associatif – France ; Mahieux, Christian syndicaliste [Union syndicale Solidaires] – France ; Manceron Gilles, historien – France ; Mermet Henri, militant politique – France ; Jean François Pelissier, porte parole Ensemble – France ; Perochon Eric, syndicaliste ; Schwertz-Favrat Odile, militante associative – France ; Slama Hassan, Universitaire, Italie ; Sybony Michèle, militante pour le droits du peuple palestinien, UJFP ; Thabet Adel, militant politique – Tunisie / France ; ZniberAbdallah, militant associatif – France…

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ALGÉRIE. Appel d’associations de l’émigration algérienne en France : rassemblement place de la République, dimanche 3 mars 2019, 12h

Le peuple algérien démontre son refus d’une énième forfaiture. Il rejette en bloc le coup de force et l’humiliation de trop que veut imposer le régime à toute la nation, à travers le « cinquième mandat » – un symbole d’un système illégitime et corrompu.

 

 

La journée de mobilisation du 22 février 2019, au cours de laquelle, sur l’ensemble du territoire national, les citoyennes et les citoyens ont manifesté pacifiquement et dans un esprit de fraternité leur ras-le-bol, prouve que la société est unie et adhère avec force à un idéal : celui d’une Algérie meilleure et prospère, où règnent la justice et la liberté.

Ayant usé de tous les subterfuges pour diviser les enfants d’un même pays, le régime n’a pas eu raison de la volonté et de la vivacité de la société.

C’est avec une admiration et une immense fierté que nous avons observé les marches populaires pour exiger le départ du système. Ni casse, ni violences, ni agressions. La société algérienne a donné l’une des plus belles leçons de mobilisation et de militantisme.

Les démonstrations populaires ont suscité l’espoir que le régime a longuement voulu étouffer. Cet espoir nous rassemble toutes et tous, et nous interpelle quant à notre devoir de citoyens à soutenir nos compatriotes.

Nous ne voulons pas de ce système qui pousse à l’exil, qui dilapide les richesses, qui gère par la corruption et les passe-droits, qui empêche le développement, qui creuse les inégalités, qui écarte les compétences, qui nie les aspirations des Algériennes et des Algériens et, plus que tout, représente un danger pour l’avenir du pays et sa jeunesse.

Non au cinquième mandat, non au système prédateur, non à l’illégitimité.

Oui au changement radical, oui à un Etat de droit, oui à la démocratie, oui à une justice indépendante.

Nous, citoyennes et citoyens algériens établis à l’étranger, appelons nos compatriotes à venir au rassemblement qui aura lieu dimanche 3 mars 2019, à 12 heures, à Paris, place République, pour affirmer notre soutien à nos concitoyens, ainsi que notre détermination pour exiger la fin du système.

Nous rappelons les rassemblements suivants organisés par notre diaspora :
Samedi 2 mars :
– Bruxelles : à 13h devant l’ambassade d’Algérie
– Lyon : à 14 heures, devant le Consulat général d’Algérie
– Genève : à 15 heures, Palais Wilson
Dimanche 3 mars :
– Marseille : à 14 heures, à Porte-d’Aix.

– Toulouse : à 14 heures, place du Capitole. 
– Montréal : à 11h devant le consulat général d’Algérie
Paris, le 27 février 2019

Signataires (par ordre alphabétique) :
– Action pour le changement en Algérie (ACA) – Agir pour le changement et la démocratie en Algérie (ACDA) – Association Communauté algérienne à l’étranger (ALCAEE)  – Collectif « Debout l’Algérie » – Collectif « Mon Algérie »  – Forum démocratique  – Jil Jadid Europe  – Mouvement Ibtykar  – Mouvement pour la Jeunesse et le Changement (MJC)  – Mouvement Rachad – Riposte Internationale – Union pour le changement et le progrès (UCP)-France

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Associations solidaires :
– Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF) – Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT) – Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux-rives (FTCR) – Union des Tunisiens pour l’action citoyenne (UTAC) – Association marocaine des droits humains (AMDH)-Ile-de-France – Comité de vigilance pour la démocratie en Tunisie – Fédération des associations de solidarité avec tous-te-s les immigré-e-s (FASTI) – Association des Tunisiens en France – Réseau Immigration Développement Démocratie (IDD) – Association démocratique des Tunisiens en France – CEDETIM – Association des Marocains en France – Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (ACORT) – Ligue des droits de l’homme (France)

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Les Algérien.ne.s en mouvement contre un 5ème mandat de Bouteflika – Communiqué de l’Atmf

Depuis le 22 février, des centaines de milliers d’Algérien.ne.s sont sorti.e.s dans les rues et bravant la peur et les forces de répression dans plusieurs villes et wilayas en Algérie.

De nombreux rassemblements de soutiens ont été organisés en Europe et en France en particulier par la diaspora Algérienne et ses amis. Les algérien.ne.s protestent contre le 5ème mandat et revendiquent et réclament la justice, la dignité et la liberté.

Ce mouvement pacifique et civile prend de l’ampleur et reçoit le soutien et l’adhésion depuis le 22 février des Algérien.ne.s d’ici et de là-bas.

L’ATMF salue ce mouvement citoyen qui exprime le refus de la politique de la soumission au pouvoir absolu.

L’ATMF exprime sa solidarité et son soutien à l’inspiration du peuple Algérien à la démocratie, la justice, la liberté et à la dignité.

L’ATMF appelle ses militant.e.s et sympathisant.e.s à participer à toutes initiatives organisées en France.

Vive la solidarité internationale.

 

Le CA National de l’ATMF

Paris, le 28 février 2019

 

 

Les associations membres

Aujourd’hui, l’ATMF national regroupe dix-huit associations membres. Ces membres se répartissent sur l’ensemble du territoire français (Paris et Ile-de-France, Aix-en-Provence, Dijon, Strasbourg, Reims, Rennes, Nancy, Nantes, Montpellier, Saint-Avold, Dechy, Bagneux, Villeurbanne…) et défendent ses valeurs à travers leurs actions.

 

 

 

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Pour un combat ferme et déterminé pour l’égalité des droits

Le texte de l’ATMF lu le 19 février 2019, lors du rassemblement contre l’instrumentalisation de la lutte anti-raciste.

 » Pour un combat ferme et déterminé pour l’égalité des droits

Un climat nauséabond est de nouveau en train d’être distillé au sein de la société française pour détourner les luttes sociales de leurs objectifs et pour instaurer des amalgames et instrumentaliser la lutte contre l’antisémitisme et le racisme.

Le gouvernement Macron et certaines élites politiques cherchent à discréditer par tous les moyens un mouvement social inédit : celui des gilets jaunes qui exprime le ras-le-bol de la population face à une politique qui enrichit encore plus les riches et appauvrit les pauvres. Pour chercher à discréditer ce mouvement il n’y a pas mieux que de donner le beau rôle à l’extrême droite en la considérant à l’origine de ce mouvement, alors qu’elle surf sur les malheurs des classes laborieuses, et de mettre en avant certaines déclarations et actes isolés xénophobes et antisémites.

De plus, un amalgame insupportable est en cours à travers des déclarations de députés et du gouvernement qui veulent criminaliser toutes expressions critiques du sionisme en l’assimilant à une forme d’anti-sémitisme. Ils veulent faire passer des positions coloniales en redorant le blason d’une idéologie d’apartheid et de ségrégation.

Notre association l’ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France) qui lutte depuis toujours aux côtés des forces démocratiques et progressistes de France et de par le monde dénonce toutes les tentatives d’amalgame et d’instrumentalisation de la lutte anti-raciste, et réaffime plus que jamais son attachement et sa lutte universelle et continue pour l’égalité des droits sans distinction d’origine, de confession ou de couleur. »

 

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Festival Migrations 2019

Le Festival Migrations a vu le jour en 2014 à l’initiative de l’association sociale et sportive DU Bassin Houiller (ABH ), de l’Association des Travailleurs Maghrébins de France et du Carreau-Scéne Nationale de Forbach et de l’EST mosellan. Ce festival a pour but de faire découvrir à un public le plus large possible les cultures qui composent le Bassin Houiller d’aujourd’hui et qui, résultant de migrations aux raisons diverses, contribuent à la richesse de notre territoire et, plus largement, de notre pays.