Association des Travailleurs Maghrébins de France
10 rue Affre - 75018 Paris
01 42 55 91 82 national@atmf.org

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Solidarité avec les travailleurs mineurs de la région de Ouarzazate et leurs leaders

Depuis plusieurs mois les mineurs marocains de la région de Ouarzazate (Sud du Maroc) mènent une lutte acharnée contre les conditions d’exploitation imposées par le patronat des mines, qui n’est autre que le consortium des sociétés minières dont le propriétaire est la famille royale du Maroc ! Les arrestations des travailleurs et de leaders syndicaux de la CDT (Confédération Syndicale du Travail) qui les soutiennent se multiplient et prennent un tournant grave.

Vendredi 16 novembre, le secrétaire général adjoint de la CDT de Ouarzazate, le camarade Hamid Majdi, par ailleurs élu municipal de la ville et membre de l’AMDH (Association Marocaine des Droits Humains), vient d’être arrêté à Marrakech pour officiellement « présence de drogue dans sa voiture » ! Depuis, il a été relâché sous caution dimanche 18 novembre, avant son passage devant les tribunaux. Le camarade Majdi est connu pour son intégrité et sa combativité pour les droits sociaux et humains.

Cette tentative de criminalisation des luttes des travailleurs et de leurs leaders est odieuse. Elle s’inscrit dans le droit fil des pratiques mafieuses connues de longue date de la part de la police marocaine. La dernière en date est celle infligée au camarade Camara Laye, coordinateur du Conseil des Migrants Subsahariens au Maroc (CMSM), poursuivi pour motif fallacieux « trafic de cigarettes et d’alcool » !

Les associations signataires regroupées dans le cadre du FALDI (Forum des Associations des Luttes Démocratiques de l’Immigration), réunies à Paris le 17 novembre 2012, dénoncent avec vigueur ces pratiques d’un autre âge et réclament la levée des poursuites touchant notre camarade Hamid Majdi et tous les militants syndicalistes et travailleurs des mines de la région de Ouarzazate.

Nous exprimons notre totale solidarité avec la lutte des mineurs marocains et nous soutenons l’appel à la mobilisation lancé par les syndicats démocratiques marocains dans le cadre de la journée du mardi 20 novembre 2012.

Signataires :

AMF/ ATF/ ATMF/ FTCR/ ADTF/ ACORT/ ASDHOM / ACDA/ FCMA/ CSP92/ IDD/ UTIT/ CRLDHT/ N’AOURA Belgique / EMCEMO-Amsterdam/ MIGRATION SANTE/ FASTI/ « Coordination Régionale Rhône-Alpes de Solidarité avec les Sans Papiers /MANIFESTE DES LIBERTES/ ELGHORBA/ AFAPREDESA/ CORELSO/FEMMES PLURIELLES/ COLLECTIF DES COMMUNAUTES SUBSAHARIENNES AU MAROC/ ICI ET LA/ REMCC/ COLLECTIF 3C/ AIDDA/ MCTF/ APCV/ATTS Suisse/ UNIT/ FSQP/ CSP75/ ATTAC/ ASTU – ACTIONS CITOYENNES INTERCULTURELLES- Strasbourg/FCSME,/ Conseil des Migrants (Maroc)/ ODT (migrants Maroc)/UJFP

Contact : cherbib@gmail.com 0650520416 .

delkherchi@yahoo.fr 0622504800

Paris le 19 novembre 2012

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Solidarité avec les travailleurs mineurs de la région de Ouarzazate et leurs leaders

Depuis plusieurs mois les mineurs marocains de la région de Ouarzazate (Sud du Maroc) mènent une lutte acharnée contre les conditions d’exploitation imposées par le patronat des mines, qui n’est autre que le consortium des sociétés minières dont le propriétaire est la famille royale du Maroc ! Les arrestations des travailleurs et de leaders syndicaux de la CDT (Confédération Syndicale du Travail) qui les soutiennent se multiplient et prennent un tournant grave.

Vendredi 16 novembre, le secrétaire général adjoint de la CDT de Ouarzazate, le camarade Hamid Majdi, par ailleurs élu municipal de la ville et membre de l’AMDH (Association Marocaine des Droits Humains), vient d’être arrêté à Marrakech pour officiellement « présence de drogue dans sa voiture » ! Depuis, il a été relâché sous caution dimanche 18 novembre, avant son passage devant les tribunaux. Le camarade Majdi est connu pour son intégrité et sa combativité pour les droits sociaux et humains.

Cette tentative de criminalisation des luttes des travailleurs et de leurs leaders est odieuse. Elle s’inscrit dans le droit fil des pratiques mafieuses connues de longue date de la part de la police marocaine. La dernière en date est celle infligée au camarade Camara Laye, coordinateur du Conseil des Migrants Subsahariens au Maroc (CMSM), poursuivi pour motif fallacieux « trafic de cigarettes et d’alcool » !

Les associations signataires regroupées dans le cadre du FALDI (Forum des Associations des Luttes Démocratiques de l’Immigration), réunies à Paris le 17 novembre 2012, dénoncent avec vigueur ces pratiques d’un autre âge et réclament la levée des poursuites touchant notre camarade Hamid Majdi et tous les militants syndicalistes et travailleurs des mines de la région de Ouarzazate.

Nous exprimons notre totale solidarité avec la lutte des mineurs marocains et nous soutenons l’appel à la mobilisation lancé par les syndicats démocratiques marocains dans le cadre de la journée du mardi 20 novembre 2012.

Signataires :

AMF/ ATF/ ATMF/ FTCR/ ADTF/ ACORT/ ASDHOM / ACDA/ FCMA/ CSP92/ IDD/ UTIT/ CRLDHT/ N’AOURA Belgique / EMCEMO-Amsterdam/ MIGRATION SANTE/ FASTI/ « Coordination Régionale Rhône-Alpes de Solidarité avec les Sans Papiers /MANIFESTE DES LIBERTES/ ELGHORBA/ AFAPREDESA/ CORELSO/FEMMES PLURIELLES/ COLLECTIF DES COMMUNAUTES SUBSAHARIENNES AU MAROC/ ICI ET LA/ REMCC/ COLLECTIF 3C/ AIDDA/ MCTF/ APCV/ATTS Suisse/ UNIT/ FSQP/ CSP75/ ATTAC/ ASTU – ACTIONS CITOYENNES INTERCULTURELLES- Strasbourg/FCSME,/ Conseil des Migrants (Maroc)/ ODT (migrants Maroc)/UJFP

Contact : cherbib@gmail.com 0650520416 .

delkherchi@yahoo.fr 0622504800

Paris le 19 novembre 2012

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Discrimination au travail

Les étrangers sont les premiers à payer les pots cassés quand il s’agit de plans sociaux ou de licenciement.

Deux cas flagrants de cette discrimination au travail : les cheminots marocains de la SNCF. les plans sociaux de PSA.

Ces cheminots sont privés des droits dont bénéficient leurs collègues français au motif de leur nationalité étrangère : montant des retraites, absence du statut de cheminot…

Pourtant, ces travailleurs étaient soumis aux taches les plus dures et aux emplois les plus ingrats.

Chez PSA, les ouvriers étrangers sont les premiers à faire les frais de la fermeture des sites de production. On revit les mêmes scenarios des années 80 : licenciements massifs, reclassement incertain.

Autour de cette question l’ATMF organise un débat le :

Jeudi 22 novembre à 18 heures

Bourse du travail

Rue Lamartine 92230 Gennevilliers


Agrandir le plan

Intervenants :

– J.P Mercier : délégué syndical PSA Aulnay sous bois.

– Benhamou Yannick : Syndicaliste cheminot retraité de
Strasbourg.

—————————–
Contacts :

— MOUBINE Abdallah : 06.14.14.07.28

— LAAYARI Saïd : 06.03.71.07.88

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Contre les discriminations envers les migrants âgés

Aux discriminations dont sont trop souvent l’objet les populations migrantes dans notre pays, s’ajoutent des discriminations spécifiques envers les plus âgées d’entre elles.
Alors que leur contribution à la production de richesses et de services en France s’est déployée des années durant, souvent dans des conditions difficiles, des pratiques vexatoires, stigmatisantes, voire discriminantes persistent aujourd’hui encore, en direction des migrants âgés.
Cette situation concerne 1,7 millions de personnes originaires du Maghreb ou d’Afrique de l’Ouest, dont 45 000 résident dans les foyers de travailleurs migrants1, qui pour certains sont dans un état de vétusté avancé et inadaptés à l’accueil d’une population vieillissante. A cela s’ajoute l’abandon du suivi social par les gestionnaires de FTM ou de résidences sociales.
Les indicateurs en matière de santé sont alarmants pour les migrants âgés en foyer de travailleurs mais également ceux qui vivent en habitat diffus et particulièrement les femmes. Elles se retrouvent souvent très isolées dans des conditions sociales et sanitaires extrêmement précaires.
De plus, l’interprétation très restrictive des textes sur le séjour alterné des retraités migrants entre la France où ils conservent un logement en général très sommaire (7m² dans certains foyers) et leur pays, où se trouvent leurs dernières attaches familiales, aboutit à la confiscation de leur carte vitale et à la suppression de leurs aides au logement (APL) voire d’autres prestations.

C’est avec un zèle administratif inhabituel que des caisses de retraite envoient des agents au domicile de ces personnes, pour contrôler leur passeport, leurs relevés bancaires…

Partout sur le territoire depuis des mois et même des années, les retraités migrants font, de la part des administrations publiques, l’objet de tracasseries pouvant aller jusqu’au harcèlement, aboutissant à les priver de leurs droits élémentaires.
Un jugement récent de la Halde2 rend en partie compte de cette situation.

Oui, pour les migrants âgés, en matière de santé, de logement, de droits sociaux, beaucoup reste à faire.

Une nouvelle séquence politique s’est ouverte avec l’élection de François Hollande. Il est temps d’agir !

Élu(e)s locaux et régionaux écologistes et de gauche, responsables associatifs, responsables syndicaux, citoyen(ne)s… alertons le gouvernement sur le système inhumain qui s’est progressivement mis en place.

Face à cette situation, nous appelons à :

• l’arrêt du harcèlement et des contrôles discriminatoires contre les migrants âgés

• la suspension des poursuites et l’annulation des redressements indus

• au respect des textes et leur application avec discernement et humanité, dans le respect de la dignité des migrants âgés

• la reconnaissance du droit fondamental d’aller et venir sans suspension des droits sociaux en France

• l’assouplissement des conditions d’obtention de la nationalité française pour les vieux migrants résidant en France

Il convient maintenant de développer une politique globale de solidarité, pour garantir un réel accès au droit commun pour tous.

Des collectifs nationaux se sont mis en place, portant des plateformes de revendication marquées de bon sens et d’humanité. Il est urgent de mettre un terme à cette situation en bloquant les procédures abusives par un moratoire, et par l’ouverture, au niveau national et local, de négociations sur la base des propositions inter-associatives formulées à Perpignan le 29 juin dernier.
————————————————————————————

Pour SIGNER L’APPEL, veuillez vous adresser à Claude Reznik et Halima Menhoudj : appel.migrantsages@gmail.com

Parmi les premiers signataires :

David ABEL Adjoint au Maire de Romans (Drôme) ; Cécile ALAVOINE-BERTHAUD Conseillère municipale ; Aline ARCHIMBAUD Sénatrice de Seine-Saint-Denis ; Dominique ATTIA Conseillère municipale de Montreuil ; Nadia AZOUG Conseillère Régionale Ile-de-France ; Bally BAGAYOKO Vice-président du conseil général de Seine-Saint-Denis et Adjoint au Maire de Saint-Denis ; M.Régine BARDOUX Conseillère Municipale ; Francine BAVAY Conseillère régionale IDF ; Murielle BENSAID Conseillère municipale de Montreuil ; Stéphane BELTRAN Conseiller municipal de Montreuil ; Malika BENARAB ATTOU Eurodéputée ; Léla BENCHARIF Vice-présidente de la Région Rhône-Alpes ; Tarek BEN HIBA Conseiller régional d’IDF ; Jean BERTHINIER Adjoint au Maire de Villeurbanne ; Jean-Pierre BIGORGNE Conseiller municipal de Kemper ; Michel BOCK Conseiller régional IDF ; Corinne BOUCHOUX Sénatrice de Maine et Loire ; Véronique BOURDAIS Adjointe à la maire de Montreuil ; Jacques BOUTAULT Maire de Paris 2ème ; Daniel BRETON Adjoint au Maire de Jargeau (Loiret) ; Jean-Louis CALMETTE Adjoint au Maire de Decazeville ;
Gérald CALZETTONI Adjoint au Maire de Romainville ; Muriel CASALASPRO Adjointe à la Maire de Montreuil ; Jean-Marie CHOSSON Adjoint au maire de Romans ; Dominique CLOAREC Conseillère municipale de Levallois ; Claude COLIN Adjoint au maire de Corbas ; Emmanuelle COSSE Vice-présidente du conseil régional d’IDF ; Chantal DUCHENE Adjointe au maire d’Ivry sur Seine ; Mustapha ELHAMDAOUI Conseiller municipal de Strasbourg ; Rémi FARGEAS Adjoint au Maire de Saint-Ouen ; Régis GODEC Adjoint au Maire de Toulouse ; Claire GROVER Adjointe au Maire Paris 2ème ; Christian GUYONVARC’H Conseiller régional de Bretagne ; Pierre HEMON Adjoint au Maire de Lyon ; Joel LABBE Sénateur ; Nasser LAJILI Conseiller municipal de Gennevilliers ; Patrice LECLERC Conseiller général Hauts de Seine ; Claire LEFEBVRE Adjointe au Maire de Fresnes ; Catherine LEMORTON Députée de la Haute-Garonne ; Virginie LE TORREC Adjointe au Maire de Saint-Denis ; Corinne LUXEMBOURG Conseillère municipale ; Halima MENHOUDJ Adjointe à la Maire de Montreuil ; Martine MONSEL Adjointe au maire de Gennevilliers ; Daniel MOSMANT Adjoint à la Maire de Montreuil ; Philippe MUSSI Conseiller régional PACA ; Marie-Claude NOEL Conseillère municipale de Bordeaux ; Patrick ODIARD Adjoint au Maire de Lyon (8ème art) ; Jacques PERREUX Conseiller régional d’IDF ; Jean-François PELLISSIER Vice-président du Conseille régional d’IDF ; Christiane PESCI Conseillère municipale de Bagnolet ; Patrick PETITJEAN Conseiller municipal à Montreuil ; Catherine PILON Adjointe à la Maire de Montreuil ; Eric PIOLLE Conseiller Régional ; Pierre-Yves PIRA Conseiller municipal de Lambersart les Alternatifs ; Claude REZNIK Adjoint à la Maire de Montreuil ; Michel RIBAY Adjoint au Maire de Saint-Denis ; Olivier RICHARD Conseiller municipal de Romans sur Isère ; Manuel SIMON Conseiller municipal de Sarrebourg ; Djamila SONZOGNI Conseillère Régionale Alsace ; Slimane TIR Conseiller municipal de Roubaix ; Corinne TISSIER Conseillère municipale de Besançon ; Fabienne VANSTEENKISTE Adjoint à la maire Montreuil ; Dominique VOYNET Maire de Montreuil ; Hélène ZEIDENBERG Adjointe à la maire de Montreuil
Nasser ACHOUR Président de l’association Place Publique ; Mireille ALPHONSE Vice-présidente de l’ONG ADER ; Christophe AMANY Directeur de publication du site www.ekodafrik.net l’information des cultures afro du Grand Lyon ; Ak ATIA La FAPIL Méditerranée ; Luc ANTOINE Citoyen ; Association AMPIL ; Tawfik ANOUS EL ALAOUI Citoyen ; Janie ARNEGUY Militante ; Cristine AUCLERE Comédienne ; Aïcha AZI Présidente de l’association Franco-Algérienne ; Natalie BERAUD Citoyenne ; Patrice BARDET Militant ; Marguerite BERGEMER Militante ; Andrée BEUSCHAERT Citoyenne ; Frédéric BLANC Citoyen ; François BONNES Vice-président d’ATTAC17 ; Alain BONICEL Citoyen ; Saïda BOUKHEMAL Présidente de l’association Les Trempofilms ; Martine BROUSSY Citoyenne ; Jacques BUISSON Consultant environnement ; Palmyre BURGALETA LE MRAP ; Sophie CAUX-LOURIE Militante ; Olivier CHANTEREINE Citoyen ; Malika-Sandrine CHARLEMAGNE Membre de l’ATMF ; Collectif pour l’avenir des foyers ; Collectif SNCF Droit à la différence ;. Jacqueline DARTIGUES LDH et RESF ; Raymond DEBORD Militant et Editeur du site internet Militant ; Christiane DEDRYVER Militante ; Harba DJENNET citoyen ; Claire DE RASILLY Citoyenne ; Henri DESCALZO Militant ; Danielle DERIAZ militante ; kamel DJEBBAR Militant ; Kamel FASSATOUI responsable communauté EMMAUS ; Sylvia FILIPE DA SILVA militante ; Jean FRANVILLE Citoyen ; Jacques FONTAINE Les Alternatifs ; Dr Jean-Claude GUIRAUD Président d’honneur C.C.P.S et Vice-président F.N.A.S.A.T ; Taoufik KARBIA Président de l’ALIFS ; El Arabi Rachid Saaida LAKRIMI Citoyen ; Stéphane LAVIGNOTTE Militant ; Driss ELKHERCHI Président de l’ ATMIF ; Yann FRADIN Directeur général d’association d’insertion ;
Désirée FRAPPIER Citoyen ; Françoise HAAS Citoyenne ; Camille HAKOUNE Citoyenne ; Kamel HAMADACHE Militant ; Michel HOARE le COPAF ; Tega Abdel ILAHH Co-fondateur et porte parole du mouvement laïque de la diversité ; Danielle JOUAIRE Citoyenne ; Mohamed KHAIDER Président du CCFA (Comité de Coordination des Foyers Adamo-Sonacotra) ; Mustapha KHARMOUDI Ecrivain ; Moncef LABIDI Directeur d’association café social ; Sylvère LABIS Président d’association ; Catherine LAUDEMAINE Assistante sociale à Montpellier ; Annick Louise LE CALVE Citoyenne ; Claudine LAYRE Militante ; Liliane LECLERC citoyenne ; Théo LE FAOU Militant associatif ; Le Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires ; Suzanne MALLET Citoyenne ; Myriam MATARI Avocate au barreau de Lyon ; Chloé MENNESSIER Citoyenne ; Yamina MERAKCHI Présidente de l’association le Patio des Aînés ; Mustapha MOHAMMADI Président de la FRACHI PACA ; Nasser MOHAMEDI Citoyen ; Denise MONPEYSSEN Citoyen ; Micheline MOULIN Coordinatrice des travailleurs sans Papiers de l’UD CGT 92 ; Pierre NOUZAREDE Militant et syndicaliste CGT ; Catherine PAGENAUD ancienne gestionnaire d’établissements ADOMA et ARALIS ; Paule PLUQUET Citoyenne ; Marcella QUEMENER retraitée ; Sylvie RABIE Citoyenne ; Caroline RIERA-DARSALIA Citoyenne ; Roselyne ROLLIER RESF Montreuil ; Marie-Claude SALICETI Citoyenne ; Patrice SALOMON Accueillant social ; Danielle SEVERIN citoyenne ; Bruno SULLI Association l’Autre regard à Naintré (Vienne) ; Esra TAT Responsable développement éco-habitat ; Pierre THIVEND Citoyen ; Anne-Marie THIBOUT Présidente section LDH Montreuil Romainville ; Marie TOUSSAINT Militante ; Claire TYMEN RESF ; Martine VERNIER Citoyenne ; Franck VIGEE Citoyen ; Christina WAGNER Militante (Deux Sèvres Poitou) ; Michel WILSON Vice-président de l’association le Patio des Aînés …

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Il faut mettre fin aux taxes injustes et déraisonnables dues par les personnes étrangères

Dans quelques jours au Sénat va se jouer une bataille décisive pour mettre fin aux taxes injustes qui frappent des milliers de personnes étrangères.

Aujourd’hui, la délivrance d’un premier titre de séjour peut coûter plus de 700 euros. Ce montant est exorbitant, surtout pour des personnes en situation de grande précarité et qui ne souhaitent qu’une chose : régulariser leur situation administrative pour ne pas enfreindre la loi. Il représente un handicap et un frein puissant à l’insertion, en faisant peser sur les personnes les plus précaires, car tout juste régularisées, une somme démesurée par rapport à leurs revenus.

Dans nos permanences, il est devenu très fréquent de rencontrer des gens qui ne peuvent pas payer ces sommes. Ces personnes n’ont souvent d’autre solution que d’emprunter de l’argent auprès de leurs proches, ou de faire appel aux associations caritatives ou aux centres communaux d’action sociale ; il est anormal, injuste et contre-productif que ce soit les étrangers nouvellement arrivés, en situation sociale précaire ou fragile, les associations ou les services sociaux qui soient ainsi chargés de financer la politique d’intégration.

Cette situation résulte de la loi de finances pour 2012 qui, en plus d’augmenter le montant des taxes dues par les personnes étrangères vivant en France, a introduit le principe du paiement de 110 euros au moment de la demande de titre de séjour, non remboursable en cas de rejet de la demande. Il s’agit d’un véritable droit d’entrée dans la procédure, inédit jusqu’alors.

Des sénateurs ont tenté de mettre fin à ces injustices lors de l’examen du projet de loi de finances rectificative pour 2012 en juillet dernier mais le ministre du Budget leur a demandé de retirer leurs amendements, s’engageant à ce que la question soit réglée par la loi de finances pour 2013.

Ce moment est venu.
Or, le projet de loi de finances pour 2013 voté par l’Assemblée nationale est largement insuffisant :
– il propose de baisser de 105 euros le montant de la taxe OFII due au moment de la première délivrance d’un titre de séjour ;
– et un amendement voté par les députés diminue de 60 euros la part du droit de visa de régularisation à acquitter au moment de la demande de titre de séjour. Mais le montant global de cette taxe, de 340 euros, reste inchangé, son paiement n’ayant été que décalé dans le temps.

Le ministre du Budget a affirmé devant l’Assemblée nationale que le gouvernement diminuait d’un tiers les taxes dues par les étrangers au moment de la première demande. Pourtant, au final, la délivrance d’un premier titre de séjour peut coûter aujourd’hui plus de 700 euros, et l’actuelle rédaction du projet de loi de finances 2013 ne conduit qu’à une réduction de 105 euros.

C’est pourquoi nos associations demandent au gouvernement et aux sénateurs :
– La suppression définitive du principe du paiement d’une taxe au moment de la demande de titre de séjour ;
– Une baisse significative des taxes ni raisonnables, ni justes, exigées des personnes étrangères vivant en France.

Le 13 novembre 2012

Premiers signataires :
ACORT, Act Up-Paris, l’AFVS, AIDES, AMF, ARCAT, l’association démocratique des Tunisiens en France, ATD Quart Monde, ATMF, ATTAC, le CATRED, la Cimade, le Comede, le COVIAM, Créteil Solidarité, la FASTI, la Fédération de l’Entraide Protestante, la Fédération SUD Education, Femmes Egalité, la FTCR, le GISTI, la LDH, le MRAP, le RAJFIRE, le Réseau chrétien–Immigrés, RESF, Solidarité Sida, le Syndicat de la Médecine Générale, l’Union syndicale Solidaires

Avec le soutien des partis :
les Alternatifs, la FASE, la Gauche anticapitaliste, le NPA, le Parti de Gauche, le PCOF

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Pour la libération du coordinateur du CMSM et la fin de la répression ciblée contre des membres d’associations de migrants au Maroc

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Les organisations soussignées exigent la libération du coordinateur du Conseil des migrants subsahariens au Maroc et l’abandon des poursuites engagées contre lui.

Elles dénoncent la répression ciblée qui s’abat sur les responsables des organisations de migrants au Maroc depuis quelques jours.

Camara Laye, ancien président et actuel coordinateur du Conseil des migrants subsahariens au Maroc (CMSM) a été arrêté à son domicile dans la nuit du samedi 20 au dimanche 21 octobre à minuit, et placé en garde-à-vue au commissariat du 3ème arrondissement de Rabat. Son avocat s’est vu refuser l’autorisation de le rencontrer, en violation du code de procédure pénale et malgré les assurances qui lui avaient été données par le magistrat de permanence au parquet du Tribunal
de Première instance de Rabat. Camara réside régulièrement au Maroc sous couvert d’une carte d’immatriculation. Nous sommes inquiets et craignons que cette arrestation vise à l’empêcher de poursuivre son engagement pour la défense des droits des migrants au Maroc, y compris à travers des poursuites pour une affaire de droit commun fictive, comme cela c’est déjà produit par le passé pour de nombreux militants des droits de l’homme ou opposants.

Cette arrestation fait suite à plusieurs incidents graves nous alarmant :
– menaces directes proférées contre le futur secrétaire général de l’ODT-Travailleurs Immigrés le 10 juin dernier ;
– double « cambriolage » de l’appartement d’un militant du Collectif des communautés subsahariennes au Maroc (CCSM) en l’espace de quinze jours, et vol de son ordinateur ;
– intervention violente de la police accompagnée de « baltagia » (« voyous ») dans un foyer où se trouvaient notamment des membres de l’ALECMA mercredi dernier 17 octobre après-midi à Hay El Farah à Taqadoum. Bilan : 2 blessés, 3 interpellations, vol d’effets personnels
(passeports, argent, ordinateurs, caméras, et même des vêtements et des matelas) et menaces à peine voilées en partant (« à demain » !) ;
– arrestation du secrétaire général d’ALECMA samedi dernier 20 octobre 2012 matin à son domicile. Placé en garde à vue au commissariat du 3ème arrondissement, il a été libéré dimanche 21 octobre 2012.

Ces actions interviennent dans un contexte de répression croissante contre les migrants depuis un an (harcèlement, rafles et déportations accompagnées d’exactions, violences, racket, tant
dans les grandes villes que dans les environs des présides occupés…) légitimée par les discours stigmatisant de responsables politiques (notamment le député USFP, Abdelhadi Khairate, et le ministre PPS de l’emploi et de la formation professionnelle, Abdelouahed Souhail) et d’une certaine presse (Assabah, Almassae, …)1.

Mais un contexte également marqué par la mobilisation, l’organisation et la visibilité croissantes des migrants : CMSM, CCSM, ODT-TI, ALECMA. Par ex :
– participation à la manifestation du 1er mai puis création du premier syndicat de travailleurs migrants au sein d’une confédération syndicale marocaine (ODT-TI) ;
– organisation d’une manifestation à Taqadoum devant le commissariat puis les ambassades pour dénoncer le développement des attaques racistes, l’impunité des auteurs en l’absence d’enquête et demander aux représentations diplomatiques d’assumer leur responsabilité de protéger leurs ressortissants puis création de l’association ALECMA à Taqadoum ;
– nombreuses actions du CMSM et du CCSM, notamment mission CMSM-GADEM, puis rédaction d’une note conjointe ;
– participation nombreuse et active des migrants et de leurs organisations au forum des
migrants organisé à Oujda par le Forum social Maghreb les 6 et 7 octobre 2012.

Au vu de ces éléments, il apparaît évident que l’arrestation de Camara Laye participe d’une démarche continue d’intimidation et de répression à l’encontre des migrants à l’œuvre au Maroc depuis plusieurs mois. Nous demandons l’arrêt de cette répression et la libération immédiate de Camara Laye.

Signature des associations :
Maroc : Groupe antiraciste d’accompagnement et de défense des étrangers et migrants (GADEM), Conseil des migrants subsahariens au Maroc (CMSM), Collectif des communautés subsahariennes au Maroc (CCSM), Association de lutte contre l’émigration clandestine au Maroc (ALECMA), Association marocaine des droits de l’homme (AMDH), Association Beni Znassen pour la Culture, le Développement et la Solidarité (ABCDS), Forum Asile Migration, Forum des Alternatives
Maroc (FMAS), Observatoire marocain des libertés publiques, Action Jeunesse, Organisation démocratique du travail – Maroc (ODT), Organisation démocratique des travailleurs immigrés– Maroc (ODT-I), Institut de formation des agents de développement (IFAD), Fonds d’appui à la dynamisation des organisations communautaires de base (FADOC), Association Rencontre Méditerranéenne Pour l’Immigration et le Développement (ARMID), Femmes pour l’égalité et la démocratie Maroc, Réseau Amazighe pour la Citoyenneté – Azetta, Réseau marocain pour la défense du droit à la santé = droit à la vie, Observatoire national des droits au travail, Pateras de la vida, ATTAC Maroc, Réseau des Associations du Nord du Maroc pour le Développement et la Solidarité (Chabaka), Al Khaïma

Réseaux internationaux :
Réseau euro-méditerranéen des droits de l’homme (REMDH), Migreurop, Afrique-Europe-Interact

Autres pays :
Groupe de recherche et d’actions sur les migrations en Afrique Centrale (GRAMI AC) – Cameroun, Conseil des migrants de France, Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH), Association des Réfugiés Sans Frontières – Cameroun (ARSF), Association des refoulés d’Afrique centrale au Mali (ARACEM), Fluechtlingsrat Hamburg (Conseil de Réfugiés de Hambourg), Association « Movimento dei Senza Voce » (Suisse), Fondation Conseil Jeune, membre du GRAMI AC (Cameroun), Ligue des droits de l’homme Belgique, Fédération des Tunisiens citoyens des deux rives – France (FTCR), Comité pour le respect des libertés en Tunisie (CRLDHT), CNCD-11.11.11 – Belgique, SOS Migrants – Belgique, Na’oura Groupe Solidarité Belgique Maroc – GSBM, La Cimade – France, Fédération des associations de solidarité avec les travailleurs immigrés – France (FASTI), Stiftung :do, Hamburg (Allemagne), Association des travailleurs maghrébins en France (ATMF), Initiative démocratie développement – France (IDD), Rete Primo Marzo – Italie, Associazione Giù le frontiere – Italie, Association mauritanienne des droits de l’homme (AMDH), Association de défense des droits de l’homme au Maroc (ASDHOM) – France, Associazione di promozione sociale ARCI – Italie, comité local du Sénégal de la Charte Mondiale des Migrants, Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (SNAPAP) – Algérie, Confédération Générale des Travailleurs de Mauritanie (CGTM), Les Alternatifs solidarités écologie féminisme autogestion – France, Cooperazione Internazionale Sud Sud (CISS) – Italie, Centre d’étude et de recherche sur la migration de l’Afrique subsaharienne (CERMAS) – Pays-Bas, Association des Marocains en France (AMF), Groupe d’information et de soutien des immigrés (GISTI) – France, borderline-europe e.V. (Allemagne), Yambi Africa asbl, Belgique, Asociacion pro derechos humanos de Andalucia (APDHA), Confédération général du Travail – Andalousie (CGT-A),

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1 Cf. notamment les communiqués du GADEM de septembre 2011 : http://www.gadem-asso.org/Les-forces-de-l-ordre-marocaines,125 et novembre 2011 : http://www.gadem-asso.org/Les-forces-de-l-ordre-marocaines, les rapports et communiqués de l’AMDH, de l’ABCDS et de MSF et la note d’analyse conjointe CMSM-GADEM de septembre
2012 : http://www.gadem-asso.org/Recrudescence-de-la-repression,142.

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Contact : GADEM – contact@gadem-asso.org – +212 (0)537 72 78 78 ou +212 (0)6 52 45 22 07

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Mehdi Ben Barka pour la vérité et la justice

L’Institut Mehdi Ben Barka – Mémoire Vivante et le SNES – FSU appellent à un rassemblement à sa mémoire

47 années de silence, ça suffit

– La recherche de la vérité doit progresser en France et au Maroc.

– Les raisons et les complicités d’états doivent cesser d’entraver l’action de la justice.

Le lundi 29 Octobre 2012 à 18H00

Boulevard Saint-Germain face à la Brasserie LIPP
Métro : Saint-Germain-des-Prés
Agrandir le plan

Avec le soutien de :
Association des Marocains en France (AMF), Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF), Association des
Parents et Amis des Disparus au Maroc (APADAM), Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc
(ASDHOM), Association des Marocains de Belgique pour les Droits de l’Homme (AMBDH), Forum Marocain Vérité et
Justice – France ( FVJ-France), Fédération Euro-Méditerranéenne contre les Disparitions Forcées (FEMED), Parti
Socialiste Unifié en France (PSU), Association Française Amitié Solidarité Peuples Afrique (AFASPA), La Voie
Démocratique en France, Parti de l’avant-garde démocratique et socialiste (PADS Fédération Europe), L’association Sortir
du Colonialisme, La Fondation Frantz Fanon, Le Parti de Gauche, Parti Communiste Français (PCF) ,…

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« Ce qui importe c’est la définition des pouvoirs et des responsabilités devant le peuple, et la mise en place d’institutions authentiquement populaires » Mehdi Ben Barka
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Appel_29_Octobre_2012_Mehdi-Ben-Barka :

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L’intervention de la famille BEN BARKA du rassemblement à Paris devant la Brasserie LIPP :
– Vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=DqOJPKuXAKQ&noredirect=1

– Fichier en pdf : <doc819|center>

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Un autre Maghreb et une autre politique migratoire sont possibles

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Les migrants, les associations de la société civile maghrébine, les syndicats et les organisations de solidarité internationale réunis dans le cadre de la seconde édition du Forum Social Maghrébin à Oujda, et étendu à Oran, les 6 et 7 octobre 2012 sous la thématique migration et libre circulation au Maghreb, et en commémoration des évènements de Ceuta de 2005 dont ont été victimes une centaine de migrants subsahariens, relèvent :

Le coût du non-Maghreb sur les plans économiques, sociaux, culturels et même psychologiques constitue une perte énorme pour le présent et l’avenir des peuples de la région. Par le passé ils ont mené un combat commun contre le colonialisme aussi bien sur leurs territoires que dans l’immigration en Europe. Ils ont réussi à forger une identité commune et un imaginaire de société émancipateur.

Actuellement, alors qu’ils aspirent à l’avènement d’un espace géo-politique démocratique, de justice sociale, de liberté favorisant les échanges entre les peuples, ouvert et accueillant vis-à-vis des migrants vivant et travaillant dans les différents pays maghrébins, nous assistons, bien au contraire, et ce depuis des décennies, à une accélération d’une insertion dépendante dans le marché mondial au dépend d’une intégration et d’un développement régional maghrébin.

Ce choix est incapable d’insuffler une dynamique maghrébine unitaire à la hauteur des enjeux globaux régionaux et internationaux et des aspirations des peuples de la région..

Sur le plan migratoire, nous assistons à la mise en place de politiques sécuritaires stigmatisant les migrants vivants sur le sol maghrébin, au mépris de l’histoire qui lie les peuples du Nord de l’Afrique à ceux de l’Afrique subsaharienne, au mépris des intérêts mutuels de développement et d’enrichissement culturel et civilisationnel.
Nos gouvernants rivalisent dans la mise en application des politiques et directives européennes érigeant un mur entre les 2 rives de la méditerranée, responsables de milliers de morts et de disparus, transformant la méditerranée en un vaste cimetière.

Les vagues d’arrestation, de refoulement, de traitements dégradants des migrants(es) subsahariens et la criminalisation de leur présence constituent l’une des atteintes graves aux droits humains les plus élémentaires.

Les migrants, les organisations de la société civile maghrébine et de solidarité internationale réunies au sein du Forum des migrants d’Oujda, dénoncent cette collusion entre les intérêts d’une Europe frileuse, barricadée derrière ses frontières et ceux des gouvernements maghrébins incapables de construire une politique alternative au service des intérêts des peuples de la région.

Le traitement sécuritaire de la question migratoire est une impasse.

Les migrations ont été de tout temps une chance pour les peuples de départ et d’arrivée. Le Maghreb de tradition migratoire
ancienne est devenu un territoire aussi bien d’immigration que d’émigration. La présence des migrants subsahariens et d’autres pays est une chance pour le développement des 2 espaces
africains. L’avenir de l’Afrique du Nord et l’Afrique subsaharienne passe par l’ouverture sur l’Autre et par les échanges humains source d’enrichissement mutuel.

La construction d’un Maghreb des peuples riche de sa diversité culturelle, linguistique et sociale nécessite une vision globale d’avenir attachée à un espace sans frontières intra-pays du Maghreb,
démocratique et respectueux des droits humains, basé sur quelques principes fondateurs notamment :

– L’ouverture des frontières permettant la libre circulation et d’installation aussi bien des nationaux que des migrants vivants sur le sol maghrébin ;

– La régularisation de la situation de tous les sans papiers souhaitant s’installer et vivre dans les pays maghrébins ;

– Le rejet de la politique européenne sécuritaire érigeant des murs au lieu de construire des ponts entre les 2 rives de la méditerranée ;

– La fermeture de tous les lieux d’enfermement des immigrés et la dépénalisation de la situation des sans papiers ;

– Arrêt de toutes les formes de violence à l’égard des femmes migrantes qui subissent de graves humiliations et la nécessité de poursuites judiciaires sans concession vis-à-vis de toute forme d’atteinte à leurs droits ;

– L’égalité des droits économiques, sociaux et culturels reconnus universellement, et le respect par l’application intégrale des conventions internationales de protection des immigrés et des réfugiés notamment la convention de Genève du 28 juillet 1951 relative au
statut des réfugiés et la convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille adoptée par les Nations Unies le 18 décembre 1990 ; ainsi que les conventions de l’OIT relatives à la migration ;

– Le rejet et la criminalisation des discriminations et du racisme, et la promulgation par les parlements nationaux de lois sanctionnant les actes racistes et xénophobes.

Oujda (Frontière algéro-marocaine) le 7 octobre 2012

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Déclaration en PDF :
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Plus de répression que jamais à Calais

À Calais, la police a mis à sac le 25 septembre 2012 le lieu de distribution des repas qui avait jusqu’alors bénéficié d’une relative immunité. Des organisations humanitaires pouvaient ainsi y assurer une minimum d’assistance aux exilés et demandeurs d’asile abandonnés à la rue. Près d’une vingtaine de personnes ont été interpellées et placées en rétention.

En décembre, il y aura dix ans que Nicolas Sarkozy détruisait le tristement célèbre

camp de Sangatte, annonçant urbi et orbi que cette fermeture entraînerait l’arrêt de toute nouvelle arrivée d’étrangers sur les rivages de la Manche et de la Mer du Nord. Comme la prophétie ne s’est évidemment pas réalisée, il a ensuite chargé MM. Hortefeux, Besson et Guéant de rendre invisibles celles et ceux qui mettaient à mal ses prévisions à coup d’opérations policières. Sous la présidence de François Hollande, rien ne change. Au lieu de tirer des conclusions réalistes de l’échec des prédécesseurs, on poursuit leur stratégie en la durcissant. On s’attaque même au dernier espace humanitaire où les exilés pouvaient espérer un peu de paix et de réconfort.

Chasse aux Roms, poursuite des expulsions, persécution aggravée des exilés du Calaisis… On pouvait pourtant s’attendre à un peu plus d’intelligence et à moins de répression et de violence de la part du nouveau gouvernement.

Parmi les victimes de la dernière opération policière en date – Afghans, Érythréens, Somaliens ou Soudanais -, se trouvaient aussi des Syriens. D’un côté, la France plaide à juste raison pour le respect des droits fondamentaux à l’extérieur de son territoire. De l’autre, elle s’en prend à celles et à ceux qui recherchent sa protection à l’intérieur de ses frontières. Quelle cohérence ?

Les organisations signataires expriment leur consternation et leur indignation à l’égard de cette lamentable politique. Ils appellent solennellement les autorités de l’État à renoncer à la violence.

Le 28 septembre 2012

Premiers signataires :
•Association des Marocains en France (AMF)
•Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF)
•Attac France
•Auberge des migrants (Calais)
•Calais Migrant Solidarity
•Collectif de soutien des exilés (Paris)
•Associations de solidarité avec les travailleur-euse-s immigré-e-s (Fasti)
•Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR)
•Fraternité Migrants Bassin Minier 62
•Groupe d’information et de soutien des immigré·es (Gisti)
•Groupe non violent Louis Lecoin (Dunkerque)
•Ligue des droits de l’homme
•la Marmite aux Idées (Calais)
•Migreurop
•Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP)
•No Border
•Solidaires (Union syndicale)
•Sortir du Colonialisme
•SUD Education
•Syndicat de la magistrature
•Terre d’errance Flandre Littorale
•Terre d’errance Norrent-Fontes (62)
•Terre d’Errance Steenvoorde (59)
•T’OP ! Théâtre de l’Opprimé (Lille)
•Union Démocratique Bretonne

avec le soutien de :
•Alternative libertaire
•Fédération pour une Alternative sociale et écologique (FASE)
•Gauche anticapitaliste
•Les Alternatifs
•Nouveau Parti anticapitaliste
•Parti de Gauche

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Tunisie : la victime d’un viol désignée coupable

Communiqué

Durant la nuit du 3 au 4 septembre 2012, une femme a été violée à Ain Zaghouan en Tunisie par deux policiers avec la complicité d’un troisième policier qui s’est chargé d’éloigner son compagnon et de lui usurper de l’argent.

Lors d’une conférence de presse le porte parole du Ministère de l’intérieur, Khaled Tarrouch a déclaré que la victime a été surprise par les policiers dans une situation indécente, justifiant ainsi le crime commis par les forces de l’ordre. Un juge d’instruction a d’ailleurs convoqué la victime pour atteinte à la pudeur.

Nous, Tunisiennes et Tunisiens en France :

Nous sommes profondément choqué(e)s et indigné(e)s par cet acte de barbarie.

Nous sommes outré(e)s par le traitement réservé aux victimes du viol. Ni le ministère des droits de l’Homme ni le ministère de la femme n’ont songé aux droits de la victime et sa prise en charge morale et physique.

Nous condamnons avec virulence l’accusation portée à la victime qui a comparue le 26 septembre devant la justice pour atteinte à la pudeur.

Nous rappelons que le combat des femmes tunisiennes pour les droits et l’égalité s’inscrit dans la lutte pour la liberté et la dignité et constituent des objectifs de la révolution.

Nous dénonçons fermement les propos misogynes, du porte parole du ministère de l’intérieur et l’attitude du gouvernement irresponsable et complice.

Nous sommes déterminés à combattre l’utilisation du viol comme arme pour assujettir les femmes.

Nous réaffirmons notre attachements aux principes de la révolution tunisienne contre l’humiliation, la misère et pour la dignité et l’égalité.

Nous déclarons notre solidarité inconditionnelle avec la victime du viol et de l’injustice.

Rassemblement lundi 1er octobre 2012 à 19h

Fontaine des Innocents

Métro/RER Chatelet les Halles

Non au viol, Non au viol politique,

Pour une politique et des lois fermes qui protègent les femmes victimes de violences

– Associations premières signataires :

A.D.T.F. ,ATF, Collectif des tunisiens d’Amiens, Unis(e)s-vers-elle(s), ATF-Nord, ATF-Var, ATF-Aquitaine, ATF-13, A.T.F.-Haute Savoie, A.T.F.-Rhône, FTCR, Vuyazi Le Caravansérail des femmes, ALIF’S, Femmes d’Aujourd’hui, Femmes migrantes debout, Collectif des femmes tunisiennes en France, Le manifeste du 20 mars France, REMCC, Solidarité Jasmin Marseille, le CRLDHT, Association APTC Corse, MCTF, Association Engagement citoyen, Collectif 3C, UTIT,

– Partis politiques :

Le parti des travailleurs – section France, Nidaa Tounès section France

– Personnalités premières signataires :

Leila ZAIBI : militante féministe, Aida El AMRI, militante associative, Fathi BENSLAMA, Universitaire, Najet MIZOUNI : universitaire ; Sylvie HANNE-KARBIA, Présidente LDH Talence (33) Taoufik KARBIA, universitaire, Hedi SRAIEB, universitaire, Khaled ABICHOU. Militant politique, Chérif FERJANI, universitaire, Mouhieddine CHERBIB, militant associatif, Radhouane RJAIBI, Samia AMMOUR, Féministes internationaliste, Noureddine BAABOURA, juriste, Najoua AGREBI-BAABOURA, Avocate, Mohsen DRIDI, militant associatif, Chafik EL GHOUL, militant associatif, Nathalie SAADALLAH, militante politique, Slimane SEDIRI, militant associatif, Noureddine NAJAR, militant politique, Slama HASSAN, universitaire Italie, Souad BAKLATI, Nacer JELLOUL, Fethi BEN SLAMA Sophie BESSIS, Noureddine JOUINI, Universitaire, Najet MILED, Radhia HAMAROUNI PTHIER, Habib OUARDA , Jalloul BEN HMIDA, Militant associatif, LTIFI Adel, Souad BAKALTI , Amel CHEKKAT, militante des Droits de l’Homme, Mohamed SMIDA, Rabeh ARFAOUI, Limam WAJDI, militant associatif, Besma OTHMANI,

– Premiers soutiens :

ATMF, APEL-Egalité, Le collectif (région parisienne) des droits des femmes, Osez le féminisme, Réseau Féministe « Ruptures », L’inter-collectif de solidarité avec les luttes des peuples du monde arabe (Inter-co), CNDF, RDLD, Réseau de Défense des Libertés et de la Dignité en Algérie, LDH, PER A PACE(pour la paix)