Association des Travailleurs Maghrébins de France
10 rue Affre - 75018 Paris
01 42 55 91 82 national@atmf.org

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Mobilisations de l’ATMF Argenteuil pour les Rroms

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Témoignage de l’ATMF Argenteuil :

« L’ATMF a été à l’origine de la mise en place du collectif de soutien aux Rroms d’Argenteuil qui compte plusieurs membres, des citoyens, des militants, des associations etc.

Après plusieurs mois de négociations avec le sous-préfet qui nous a reçus par deux fois, nous n’avons malheureusement pas pu obtenir la non application de l’arrêté d’expulsion émis par la municipalité.

Cet arrêté évoque des problèmes d’hygiène et de salubrité.

Le démantèlement du camp a eu lieu le 04 mai au petit matin ; le collectif était présent.

Les Rroms, après des intimidations par la police, ont préféré quitter les lieux pour s’installer ailleurs non loin de là.

Le collectif reste mobilisé.

A suivre.. »

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Victoire d’une femme victime de violences grâce à l’ATMF Argenteuil !

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Témoignage de l’ATMF d’Argenteuil :

« Nous avons réussi à obtenir des visas de retour pour une maman et ses deux enfants ( 1 an et demi et 3 ans) bloqués en Algérie depuis juillet dernier à cause de son époux qui lui avait confisqué ses papiers. Nous avons dû faire des interventions en France et en Algérie et ce n’était pas simple ! Enfin , nous l’avons récupéré le vendredi 1 mai à l’aéroport et accompagné chez elle à Orléans en passant par le commissariat. Elle a dû faire intervenir un serrurier pour rentrer chez elle et là une autre surprise l’attendait, plus aucun meuble ! Son mari avait bien préparé son coup…

Ce genre d’histoire se banalise malheureusement, c’est le 4ème cas qu’on rencontre cette année et à chaque fois,c’est le classique : les époux mal intentionnés emmènent leurs femmes en vacances, gardent les documents de voyage et  abandonnent femmes et enfants ! Ils entament des procédures de divorces en Algérie, car la machine judiciaire est bien plus favorable aux hommes dans ce pays. Il faut vraiment tirer la sonnette d’alarme concernant les accords bilatéraux entre les pays du Maghreb et revisiter les statuts personnels des femmes maghrébines !

Affaire à suivre. »

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Permanences fiscales à l’ATMF

L’ATMF National, dans le cadre de la campagne « Stop au racket sur les cotisations sociales, non à l’injustice fiscale », vous propose deux journées de permanence pour vous aider à remplir vos déclarations d’impôts. Ces permanences se dérouleront les 12 et 13 mai 2015, de 10h à 18h au local de l’ATMF (10 rue Affre, 75018 Paris).

Ouvertes à tous, ces journées sont particulièrement destinées aux travailleurs sans-papiers, pour lesquels les déclarations de revenus constituent des justificatifs pour les demandes de régularisation.

 

« Depuis 2010, les militants de la campagne « Non au racket sur les cotisations sociales, non à l’injustice fiscale » aident les sans papiers à remplir leur déclaration de revenus, même s’ils travaillent peu ou « au noir », même s’ils sont au chômage.

En faisant cette déclaration aux Impôts, vous recevrez un avis d’imposition qui constituera une preuve importante pour votre dossier de régularisation.

Chaque année, l’administration fiscale vous enverra une déclaration à votre nom et adresse : c’est une véritable reconnaissance de l’existence des sans papiers et leur participation à l’économie et à la vie sociale ! C’est aussi faire reconnaître la lutte collective pour la régularisation par un des ministères les plus puissants de l’Etat !

C’est un acte politique important car il permet d’interpeller les ministres de Bercy et de faire pression sur le gouvernement en faveur de la régularisation globale.

Combien de circulaires ? Combien de morts en Méditerranée et ailleurs ? Quel montant de fraudes fiscales et sociales ? Combien de mensonges sur le « ras-le-bol fiscal  » ? Pendant ce temps, les sans papiers paient les impôts et les taxes !

Ils et elles continuent aussi de souffrir et de se battre pour une « simple » régularisation grâce à une carte unique de 10 ans. 

La lutte continue !

Rassemblement le mardi 19 mai à Bercy pour exiger la régularisation globale des sans-papiers, avec ou sans fiche de paie, par une carte de 10 ans »

Liste des autres associations proposant une permanence :

– Droits devants !!

– ATMF

– Solidaires 93 Montreuil

– FASTI

– CSP Saint Just

– Coordination 93 des CSP

– Solidaires Paris

– Angers

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Rassemblement : La vérité pour Sofiane Chourabi et Nadhir Guetari

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La vérité pour Sofiane Chourabi et Nadhir Guetari

Rassemblement

Samedi 9 mai 2015 – 15H00

Place de la République – Paris

 
Suite aux déclarations contradictoires concernant l’assassinat présumé des deux journalistes tunisiens Sofiane Chourabi et Nadhir Guetari, notamment par le biais du communiqué officiel du ministère de la justice libyen du gouvernement de Tobrouk, notre inquiétude, ainsi que celle de leurs familles, ne cesse de grandir. Depuis leur disparition le 8 septembre 2014, les gouvernements tunisiens successifs n’ont pas manifesté une grande volonté politique et une importance nécessaire pour faire toute la lumière sur cette affaire et obtenir, le cas échéant, leur libération.Devant la gravité des informations contradictoires qui nous parviennent, nous appelons la société civile tunisienne et internationale à se mobiliser et à exiger du gouvernement tunisien et des autorités libyennes des mesures urgentes et exceptionnelles pour faire éclater toute la vérité.

Nous invitons ainsi toutes les personnes attachées à la liberté d’expression et opposées à la barbarie à nous rejoindre lors d’un rassemblement organisé ce samedi 09 mai 2015 à 15h, Place de la République à Paris.

 
 

Premiers signataires :
 
– Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l ‘ Homme en Tunisie CRLDHT 
– Association des Tunisiens en France ATF
– Fédération des Tunisiens citoyens des deux Rives (FTCR)
– Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens en France UTIT
– Association Démocratique des Tunisiens en France ADTF
– Réseau Euro-Maghrébin Culture et Citoyenneté REMCC
– Mouvement Citoyen des Tunisiens en France MCTF 
– Association des Travailleurs Maghrébins de France ATMF
– Association des Marocains en France AMF
– Agir pour le Changement et la Démocratie en Algérie ACDA
– Association Vérité et Justice Farhat Hached AVJFH
 
– Front Populaire IDF
– Mouvement Echaab 

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Forum « Reprenons l’initiative, contre les politiques de racialisation ! »

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L’ATMF a participé au Forum « Reprenons l’initiative contre les politiques de racialisation », organisé à Gennevilliers, le samedi 9 mai toute la journée.

 

REPRENONS L’INITIATIVE 
CONTRE LES POLITIQUES DE RACIALISATION !

Comme toutes les formes de domination, le racisme est un rapport social qui s’adapte aux évolutions des contextes économiques, politiques et idéologiques. Il faut donc en tirer les conséquences dans nos luttes.

Si le racisme biologique n’a pas disparu, le racisme culturel gagne en importance. Aussi le racisme n’est-il pas seulement une affaire de couleur de peau : d’un côté, la négrophobie se dit souvent aujourd’hui en termes culturels ; de l’autre, l’islamophobie vise tout autant les convertis que les Français « issus de l’immigration ». Le racisme joue de ces ambiguïtés, en glissant constamment d’un registre à l’autre – racial, religieux, culturel… C’est ainsi que l’antisémitisme s’appuie moins aujourd’hui sur la religion ou même la racisation, et davantage sur des stéréotypes inséparablement culturels et politiques.

Il importe donc de repenser l’antiracisme en le définissant, non pas de manière intemporelle, mais à partir de notre actualité. On ne peut plus se contenter aujourd’hui de combattre le Front national, comme on le faisait dans les années 1980 – même si (et justement parce que) la menace se rapproche. En effet, le racisme ne se réduit pas à des idéologies. Il est aussi inscrit, selon une deuxième logique, dans des pratiques quotidiennes de discriminations raciales qui structurent nos sociétés : elles sont désormais le plus souvent systémiques et quasi-systématiques.

Mais il y a plus : nous mesurons aujourd’hui pleinement l’importance d’une troisième dimension du racisme : les politiques publiques y jouent un rôle crucial. Bien sûr, elles peuvent combattre les discours et les discriminations racistes ; mais elles peuvent aussi les autoriser – non seulement en les tolérant, voire en les attisant, mais aussi en produisant les conditions sociales qui les nourrissent. On en voit la forme exacerbée dans la politique à l’égard des Rroms : le racisme d’en bas se nourrit de la racialisation d’en haut. À propos d’immigration, on parle depuis des années d’une xénophobie d’État ; il convient de parler aussi de racisme d’État avec ce qu’il faut bien appeler des politiques de racialisation, et sous sa forme la plus brutale, à l’égard des Roms, une politique de la race.
Un antiracisme qui ne prendrait pas en compte ces trois aspects serait non seulement incapable de faire reculer le rapport social raciste qui se répand en France mais contribuerait à le renforcer. Le racisme ne cesse de se renouveler ; l’antiracisme doit en faire autant : à nous de reprendre l’initiative. Et pour commencer, il nous faut débattre et agir ensemble, faire sauter des verrous idéologiques pour bâtir des coalitions.

Une première plénière permettra de poser ensemble ces questions pour ébaucher un langage politique commun. On y confrontera les expériences, mais aussi les analyses de celles et ceux qui s’engagent, souvent depuis longtemps, dans ces combats pour les droits des sans-papiers et des Français racisés – Maghrébins, Noirs, Rroms, musulmans, confronté-e-s aux violences policières ou aux discriminations à l’embauche, exclu-e-s de la représentation politique et culturelle, etc. On mettra à l’épreuve la notion transversale de politique de racialisation. L’après-midi, deux ateliers prolongeront la discussion dans deux directions complémentaires : le combat idéologique, d’une part, et les mobilisations militantes, d’autre part. La plénière qui conclura la journée, avant une soirée festive, rendra compte de ces travaux pour envisager des formes d’action collective prolongeant cette journée : au-delà du Forum, nous comptons bien reprendre l’initiative.

Reprendre l’initiative, c’est définir ensemble l’antiracisme dont nous avons besoin pour réagir. Il est temps de dire la responsabilité des responsables politiques. À les entendre, nos gouvernants ne font que refléter le racisme social ; en réalité, ce sont leurs politiques de racialisation qui l’alimentent. Il faut donc repolitiser l’antiracisme.
PROGRAMME :
9H30 Accueil, inscriptions 
10H—13H 
PLÉNIÈRE : DE QUEL ANTIRACISME AVONS-NOUS BESOIN AUJOURD’HUI ?

Prises de paroles d’animateurs de collectifs en lutte : Zouina Meddour, Salah Amokrane, Laurent Levy, Nacer El Idrissi, Saimir Mille , Abdelaziz Chaambi, Michèle Sibony, Fatou, Hamé, Saïd Bouamama, Farid El Yamni, Almamy Kanouté, Farid Bennaï, Aloune Traore, Claudia Charles, Denis Godard, Idrissa Sy, M’hamed K’haki ….

L’islamophobie légitimée par l’État  depuis les débats qui ont accompagné l’adoption de la loi sur les signes religieux en 2004, la négrophobie défendue par un président de la République depuis le discours de= Dakar de 2007, la Rromophobie encouragée par les ministres de l’intérieur des majorités successives, etc. : un seuil qualitatif est franchi dans le développement d’une politique de racialisation impulsée par l’État qui peut d’ailleurs la déléguer ensuite aux collectivités locales. Ces discours ont des conséquences bien réelles : on voit les effets de cette politique dans la hausse des agressions et crimes racistes.

13H—14H30  Pause déjeuner 
14H30—17H
ATELIERS : POUR UN ANTIRACISME DE COMBAT
Animés par Said Bouamama, Eric Fassin, Nacira Guenif, Pauline Picot, Serge Guichard, Zouina Meddour et Saimir Mille.
→ Atelier 1 : Le combat idéologique 

Quels sont les verrous de la pensée qui entravent la force d’un mouvement antiraciste à la hauteur des enjeux politiques pour résister aux illusions et aux dangers de l’intégrationnisme, de la thématique du “racisme anti-blanc”, de l’antiracisme moral, etc. ? Comment mener un combat idéologique efficace contre les nouvelles figures du racisme ? Quels outils pour ce combat ?
→ Atelier 2 : Les mobilisations militantes 
Quelles mobilisations militantes contre les nouvelles formes de racisme ? Quelles mobilisations spécifiques sur chaque forme de racisme mais aussi quelle convergence construire ? Quelles luttes développer contre la racialisation d’État et la politique de la race municipalisée qui en découle ? Quelles alliances égalitaires avec les mouvements actuels ou futurs des racisés ? Quelle initiative centrale de visibilisation politique de Reprenons l’initiative ?

17H—17H30  Pause café 

17H30—19H30 
PLÉNIÈRE : AGIR À LA HAUTEUR DES ENJEUX
Animée par Said Bouamama, Michel Sibony et Serge Guichard
→ Restitution des ateliers
→ Quelles actions communes avec quels objectifs et quelles échéances ?
19h30 Pause dîner (sandwich)

20h30—22h30
SOIRÉE MUSICALE :
ORIGINES CONTRÔLÉES EN CONCERT 
AVEC LA PARTICIPATION DE HAMÉ
Page facebook : https://www.facebook.com/events/1564087033854650/

Préinscription pour la journée et le concert c’est ici : forum.inscription09@gmail.com

 

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Contre les naufrages en Méditerranée : mobilisons nous !

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Contre les naufrages en Méditerranée : des ponts, pas des murs !

Mobilisons-nous !

Après les naufrages qui, en Méditerranée, ont provoqué la mort et la disparition d’au moins 2000 personnes depuis le début de l’année, les chefs d’Etat réunis lors du Sommet extraordinaire de l’Union européenne le 23 avril ont fait le choix non de sauver des vies mais de renforcer un arsenal sécuritaire en grande partie responsable de ces drames.

En vingt ans, plus de 20 000 personnes migrantes sont mortes aux frontières de l’Europe : nos organisations sont consternées par cette politique de non-assistance à personne en danger.

Face à ces renonciations répétées aux valeurs fondatrices de l’Union européenne, nous appelons le Président de la République française et ses homologues européens à mettre en oeuvre une autre politique, qui soit conforme au respect de la vie et de la dignité humaine.

Devant l’urgence, nos organisations ont exposé, dans un texte commun adressé au Président de la République, les revendications suivantes :

– mettre en oeuvre sans délai une véritable opération de sauvetage en mer, dotée de moyens à la hauteur des besoins et portée par l’ensemble des Etats membres, à même de prévenir les naufrages et de secourir efficacement toute personne en détresse.

– mettre en place un mécanisme d’accueil des personnes migrantes et réfugiées sur la base de la solidarité entre Etats membres, en activant en particulier le dispositif prévu par la directive européenne du du 20 juillet 2001 relative à la protection temporaire en cas d’afflux de personnes déplacées.

– ouvrir des voies d’accès au territoire européen pour les personnes migrantes et réfugiées, dans le respect du droit international et européen.

– bannir en matière d’immigration toute coopération avec des Etats tiers, d’origine et de transit, qui ne respectent pas les libertés et les droits fondamentaux.

La situation exige que l’ensemble des élus locaux, nationaux et européens, prennent leurs responsabilités en participant concrètement à la mise en oeuvre de ces solutions.

Nos organisations appellent à ce que se mobilisent, sous des formes diverses, les citoyens et acteurs de la société civile afin que les élus – locaux, nationaux et européens – soient incités à agir concrètement pour la mise en oeuvre de ces solutions.

Elles appellent ainsi à soutenir et relayer largement cet appel, et à prendre l’initiative d’organiser ou d’amplifier des mobilisations. Celles-ci débuteront en France du 20 au 30 mai 2015, avec un temps fort prévu le vendredi 22 mai.

En lien avec leurs partenaires européens et internationaux, nos mobilisations s’organiseront aussi à l’échelle européenne – notamment dans le courant du mois de juin à Bruxelles – méditerranéenne et internationale.

Ensemble, exigeons des ponts, pas des murs.

 

4D, ACAT France, Acceptess-T, ACORT (Association citoyenne des originaires de Turquie), ADA-Accueil Demandeurs d’Asile, ADDE (Avocats pour la Défense des Droits des Etrangers), ADTF (Association Démocratique Tunisienne de France), AFA (Association Française des Anthropologues), AEDH, AFEA (Association française d’ethnologie et d’anthropologie), Ailes – Femmes du Maroc, AMF, Les Amoureux au ban public (national), les Amoureux au ban public (Bretagne), Anafé, Ardhis, ATF, ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France), ASEFRR (Association de Solidarité en Essonne avec les Familles Roumaines), ASSFAM, ATTAC, Avocats pour la Défense des Droits des Etrangers, CASAS (Collectif pour l’Accueil des Solliciteurs d’Asile à Strasbourg), CCFD Terre-Solidaire, CEDETIM (Centre d’Etudes et d’Initiatives pour la solidarité internationale), Centre LGBT Paris Île-de-France, Centre Primo Levi, la Cimade, CISP75, CISP93, CISPM (Coalition internationale des Sans-papier migrants), Collectif « Le Cercle de Résistance », Collectif les Engraineurs, Collectif de Soutien aux migrants sud Aveyron, Collectif UCIJ, le COMEDE, CRID, DIEL, Dom’Asile, Droits Devants !, ELENA-France, Emmaüs Europe, Emmaüs France, Emmaüs International, Enda Europe, FASTI, FIDH, FNARS (Fédération des Associations d’Accueil et de Réinsertion Sociale), Fondation France Libertés, FORIM, Français Langue d’Accueil, France Amérique Latine, FTCR, GISTI, Hors la Rue, IPAM (Initiatives pour un autre Monde), JRS France, La maison ouverte de Montreuil, Ligue des Droits de l’Homme, Médecins du Monde, Mouvement Utopia, MRAP, PEROU (Pôle Exploration des Ressources Urbaines), Plateforme « Tenons et mortaises, un monde à faire venir », OCU (Organisation pour une Citoyenneté Universelle), RCI (Réseau Chrétien Immigrés), REMDH (Réseau Euro-méditerranéen des Droits de l’Homme), RESF, Réseau Féministe « Rupture », Réseau Foi et Justice Afrique Europe, Réseau Immigration Développement Démocratie – IDD, Réseau Migreurop, la Revue d’Histoire « Cahiers d’Histoireé, Revue « Multitudes », RITIMO, Romeurop, Roussillon-Maghreb, SAMU Social de Paris, Santé Sud, Secours Catholique – Caritas France, Scribest, Si les femmes comptaient, Société Européenne des Auteurs, SOS Migrants (Belgique), le Syndicat de la Magistrature, Terre d’Errance, Union Syndicale de la Psychiatrie, Union Syndicale Solidaire, Watch the Med – Alarm Phone

 

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Appel au Président de la République, contre les naufrages en Méditerranée

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Appel au Président de la République et à tous les élus

Contre les naufrages en Méditerranée : des ponts, pas des murs !

 

Après les naufrages qui, en Méditerranée, ont provoqué la mort et la disparition d’au moins 2000 personnes depuis le début de l’année, les chefs d’Etat réunis lors du Sommet extraordinaire de l’Union européenne le 23 avril ont fait le choix non de sauver des vies mais de renforcer un arsenal sécuritaire en grande partie responsable de ces drames.

En vingt ans, plus de 20 000 personnes migrantes sont mortes aux frontières de l’Europe : nos organisations sont consternées par cette politique de non-assistance à personne en danger.

Face à ces renonciations répétées aux valeurs fondatrices de l’Union européenne, nous appelons le Président de la République française et ses homologues européens à mettre en oeuvre une autre politique, qui soit conforme au respect de la vie et de la dignité humaine.

A cette fin, nos organisations exhortent les Etats membres, dont la France :

– A mettre en oeuvre sans délai une véritable opération de sauvetage en mer, dotée de moyens à la hauteur des besoins et portée par l’ensemble des Etats membres, à même de prévenir les naufrages et de secourir efficacement toute personne en détresse.

– A mettre en place un mécanisme d’accueil des personnes migrantes et réfugiées sur la base de la solidarité entre Etats membres, en activant en particulier le dispositif prévu par la directive européenne du du 20 juillet 2001 relative à la protection temporaire en cas d’afflux de personnes déplacées.

– A ouvrir des voies d’accès au territoire européen pour les personnes migrantes et réfugiées, dans le respect du droit international et européen.

– A bannir en matière d’immigration toute coopération avec des Etats tiers, d’origine et de transit, qui ne respectent pas les libertés et les droits fondamentaux.

La situation exige que l’ensemble des élus locaux, nationaux et européens, prennent leurs responsabilités en participant concrètement à la mise en oeuvre de ces solutions.

Nous demandons à rencontrer le Président de la République pour que s’ouvre enfin un dialogue sur les politiques migratoires avec nos organisations représentant la société civile.

Organisations signataires :

4D, ACAT France, Acceptess-T, ACORT (Association citoyenne des originaires de Turquie), ADA-Accueil Demandeurs d’Asile, ADDE (Avocats pour la Défense des Droits des Etrangers), ADTF (Association Démocratique Tunisienne de France), AFA (Association Française des Anthropologues), AEDH, AFEA (Association française d’ethnologie et d’anthropologie), Ailes – Femmes du Maroc, AMF, Amnesty International France, Les Amoureux au ban public (national), les Amoureux au ban public (Bretagne), Anafé, Ardhis, ATF, ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France), ASEFRR (Association de Solidarité en Essonne avec les Familles Roumaines), ASSFAM, ATTAC, Avocats pour la Défense des Droits des Etrangers, CASAS (Collectif pour l’Accueil des Solliciteurs d’Asile à Strasbourg), CCFD Terre-Solidaire, CEDETIM (Centre d’Etudes et d’Initiatives pour la solidarité internationale), Centre LGBT Paris Île-de-France, Centre Primo Levi, la Cimade, CISP75, CISP93, CISPM (Coalition internationale des Sans-papier migrants), Collectif « Le Cercle de Résistance », Collectif les Engraineurs, Collectif de Soutien aux migrants sud Aveyron, Collectif UCIJ, le COMEDE, CRID, DIEL, Dom’Asile, Droits Devants !, ELENA-France, Emmaüs Europe, Emmaüs France, Emmaüs International, Enda Europe, FASTI, FIDH, FNARS (Fédération des Associations d’Accueil et de Réinsertion Sociale), Fondation France Libertés, FORIM, Français Langue d’Accueil, France Amérique Latine, FTCR, GISTI, Hors la Rue, IPAM (Initiatives pour un autre Monde), JRS France, La maison ouverte de Montreuil, Ligue des Droits de l’Homme, Médecins du Monde, Mouvement Utopia, MRAP, PEROU (Pôle Exploration des Ressources Urbaines), Plateforme « Tenons et mortaises, un monde à faire venir », OCU (Organisation pour une Citoyenneté Universelle), RCI (Réseau Chrétien Immigrés), REMDH (Réseau Euro-méditerranéen des Droits de l’Homme), RESF, Réseau Féministe « Rupture », Réseau Foi et Justice Afrique Europe, Réseau Immigration Développement Démocratie – IDD, Réseau Migreurop, la Revue d’Histoire « Cahiers d’Histoireé, Revue « Multitudes », RITIMO, Romeurop, Roussillon-Maghreb, SAMU Social de Paris, Santé Sud, Secours Catholique – Caritas France, Scribest, Si les femmes comptaient, Société Européenne des Auteurs, SOS Migrants (Belgique), le Syndicat de la Magistrature, Terre d’Errance, Union Syndicale de la Psychiatrie, Union Syndicale Solidaire, Watch the Med – Alarm Phone

 

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Appel au rassemblement : reconnaissance des massacres du 8 mai 1945

Le Collectif unitaire pour la reconnaissance des crimes d’Etat en Algérie a lancé un appel au rassemblement pour la reconnaissance des massacres du 8 mai 1945 en Algérie (Sétif, Guelma, Kherrata), et dans les jours qui ont suivi.

Ce rassemblement se déroulera sur le parvis de l’Hôtel de Ville à Paris, le 8 mai 2015 à 15h.

 

« L’Autre 8 mai 1945

Il est impossible de célébrer les 70 ans de la victoire contre le fascisme sans la volonté d’arracher de l’oubli ce qui s’est passé en Algérie ce même 8 mai et les jours suivants.
Une manifestation pacifique à Sétif, Guelma, Kheratta et la région a été réprimée dans le sang ; des dizaines de milliers de civils algériens ont été massacrés par la Police, la Gendarmerie, les milices armées par les autorités locales, l’Armée française, agissant sur ordre de l’exécutif.
Amputer notre histoire commune par l’occultation de ce crime d’Etat est une négation du combat contre le colonialisme.
Le 14 avril 2015, un Collectif unitaire pour la reconnaissance des crimes d’Etat de 1945 en Algérie (Sétif, Guelma, Kherrata) s’est constitué. Outre cette reconnaissance, il demande : l’ouverture de toutes les archives, l’inscription dans la mémoire nationale de ces événements par le biais de gestes forts des plus hautes autorités de l’Etat et un soutien à la diffusion des documentaires relatifs aux événements dans l’Education Nationale comme dans les média publics.
Après le vote à l’unanimité du conseil municipal de Paris demandant au chef de l’Etat de reconnaître ces massacres comme crimes d’Etat, nous appelons à un :
Rassemblement unitaire le 8 mai 2015, à 15h 
sur le parvis de l’hôtel de ville, à Paris, 
et devant toutes les mairies de France

 

car le geste symbolique du secrétaire d’Etat chargé des Anciens combattants et de la mémoire, J-M. Todeschini, à Sétif, demeure très en-deçà de ces revendications.

Premiers Signataires :
- Associations : 4ACG (Anciens Appelés en Algérie et leurs amis contre la Guerre), 17 octobre contre l’oubli, Acda (Agir pour le changement et la démocratie en Algérie), ALCAEEn Amis de l’Algérie de Rennes, ANPNPA (Association nationale des pieds noirs progressistes et leurs amis), Arac (Association republicaine des anciens combattants), Association culturelle les Oranges, ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France), Au nom de la Mémoire, Centre d’Information Inter-Peuple, Cercle de résistance, Comité grenoblois de soutien aux réfugiés algériens, Droits devants !!, Fondation Franz Fanon, FTCR (Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des Deux Rives), FUIQP (Front uni de l’immigration et des quartiers populaires), Idle No More Kabylie, LDH (Ligue des droits de l’Homme), Mrap (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples), NSPC (Nord Sud Patrimoine Commun), Promemo (Provence mémoire et monde ouvrier), Respaix Conscience musulmane, Réveil des Consciences, Sortir du colonialisme, UJFP (Union juive française pour la paix)…
- Syndicats : CNT (Confédération nationale du travail), Union Syndicale Solidaires
- Partis : AL (Alternative libertaire), EELV (Europe Ecologie Les Verts), Ensembe, NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste), PCF (Parti Communiste Français), PCOF (Parti communiste des ouvriers de France), PG (Parti de gauche)… »

« Il y a 70 ans en Algérie (à Setif, Guelma, Kherata), avait lieu un crime colonial d’une ampleur épouvantable, perpétré par l’état français. Ce 8 mai 1945 et les semaines qui suivirent, l’armée française massacra entre 30.000 et 35.000 Algériens, qui avaient eu l’audace de manifester, pour fêter eux aussi la victoire sur le nazisme et réclamer l’indépendance de leur pays, colonisé par la France depuis 115 ans. Ce 8 mai 2015, nous serons nombreux, citoyens algériens et français, associations, syndicats, organisations politiques, historiens, élus… Pour exiger que le gouvernement actuel reconnaisse officiellement la responsabilité pleine et entière de l’état français dans cette tragédie. En ces temps de trouble profond, où s’amplifient les actes racistes, où d’aucuns, de plus en plus décomplexés, louent les « bienfaits » de la colonisation et propagent, en les banalisant, des propos fascisants, il importe plus que jamais d’unifier et de cimenter durablement les résistances face à un nouvel ordre colonial, d’exiger des gouvernants le devoir de mémoire et d’affirmer nos exigences d’égalité des droits entre citoyens français et émigrés. »

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L’ATMF Strasbourg s’engage pour la reconnaissance des massacres du 8 mai 1945

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Le 8 mai 2015, 70e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre Mondiale en Europe et de la victoire des Alliés sur le nazisme, est aussi le 70e anniversaire des massacres de Sétif, Guelma et Kherrata (Algérie).

Afin de faire reconnaître ces massacres, le Collectif d’Ailleurs Nous Sommes d’Ici, dont l’ATMF 67 (Strasbourg) est membre organise deux événements :

– Mercredi 6 mai à 20h à la Maison des Syndicats 1, rue Sédillot – Strasbourg: réunion/débat autour d’un film sur les massacres de Sétif, Guelma et Kherrata.
 
 Vendredi 8 mai à 10h30 – place du 17 octobre 1961 – rue de la Douane – Strasbourg : rassemblement en hommage aux victimes du colonialisme, en particulier à celles de Sétif (8 mai 1945)
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Commémoration des massacres du 8 mai 1945 par l’ATMF Nancy

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L’ATMF Nancy et d’autres associations organisent un rassemblement intitulé « Pour un 8 mai anticolonialiste ! » à Nancy, le 8 mai 2015. Ce rassemblement vise à faire connaître et reconnaître officiellement les massacres qui se sont déroulés le 8 mai 1945 à Sétif (Algérie), lors de manifestations pour l’indépendance, par la France coloniale.

 

Programme :

13h-15h : Déjeuner sur l’herbe version auberge espagnole

15h-17h : concerts et prises de parole (Chorale des Sans nom, Kader Dellaoui et David Vincent)

Et tout le long : tables de presse, expo, pétanque, football… en organisation autogérée.

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