Association des Travailleurs Maghrébins de France
10 rue Affre - 75018 Paris
01 42 55 91 82 national@atmf.org

By

50e anniversaire de l’enlèvement de Mehdi Ben Barka à Strasbourg

Ben_Barka_equation_marocaine-1

 

Le 29 octobre 2015, nous commémorons les 50 ans de l’enlèvement et de l’assassinat de Mehdi Ben Barka, 

figure de proue politique du Maroc et du Tiers-Monde.

Son parcours a été marqué par des évolutions rapides : de 1945 à son enlèvement puis son assassinat à Paris en 1965, Ben Barka n’a cessé de lutter pour la dignité et le droit à l’autodétermination des peuples. Il a connu un cheminement militant qui a fait de lui, à l’instar de Malcolm X, Patrice Lumumba, Che Guevara, Amilcar Cabral, Thomas Sankara et de tant d’autres assassinés, un homme dangereux pour les puissants de ce monde. Cet automne-là, il était en train de coordonner, sur le plan international, l’organisation à Cuba de la première conférence de solidarité des peuples d’Afrique, Asie et Amérique latine.

Les services secrets marocains, français, israéliens et américains ont collaboré pour l’élimination de ce militant infatigable qui devenait plus que gênant pour les uns et les autres.

Aujourd’hui la vérité n’a toujours pas été faite sur les conditions exactes de sa disparition.
Tout comme les signataires du « Manifeste pour la Vérité dans l’affaire Ben Barka», « nous refusons que, au bout de 50 ans, le manque de volonté politique aboutisse à l’enfouissement du
dossier judiciaire, à une seconde mort de Ben Barka et à l’impunité des criminels. »

Lundi 9 novembre 2015, à la Maison des Syndicats de Strasbourg, une exposition sera visible à partir de 14h, le film « Ben Barka : 

une équation marocaine » sera projeté à 20h, suivi d’un débat en présence de son fils Bachir Ben Barka.

Pour toute information supplémentaire :
– Alexandre Papadopoulos : 07 53 70 31 60
– Antonio Gomez : 06 27 16 16 57

Le collectif « D’ailleurs nous sommes d’ici » dont fait partie l’ATMF

 

Le communiqué de presse en version PDF : Communiqué de presse du 28 octobre 2015 (1)

By

ATMF Strasbourg : solidarité avec le peuple syrien !

image001

À l’occasion de la Journée mondiale de solidarité avec le peuple syrien le 20 octobre 2015

 L’association Alsace-Syrie et l’ATMF ont organisé un rassemblement vendredi 23 octobre 2015 place Kléber à 18h

« Soutenons le peuple syrien exposé quotidiennement aux assassinats, aux arrestations arbitraires, aux déplacements forcés et à l’occupation russe et iranienne, à la vue du monde entier…

Que tous les citoyens libres du monde fassent entendre leurs voix pour que tombe le régime assassin de Bachar Al Assad, responsable de la catastrophe actuelle.

Par cette journée mondiale de solidarité,

nous dénonçons les silences arabe et international face aux massacres subis par le peuple syrien.

Par cette journée mondiale de solidarité,

nous faisons massivement pression sur les gouvernements pour qu’ils fassent cesser l’appareil meurtrier de Bachar Al Assad.

Le peuple syrien ne veut ni de la dictature d’Assad, ni de l’invasion de Poutine, ni du terrorisme de Daech.

Halte à Assad, à Poutine, à Daech

Soutenez le peuple syrien qui s’est révolté

pour la liberté, la démocratie et la dignité.

 

Vive la Syrie libre et indivisible ! »

 

 

Les organisations soutenant le rassemblement :

— Alsace-Syrie

— ATMF Association des Travailleurs Maghrébins de France

— NPA 67

— Attac Strasbourg

— UJFP-Alsace Union Juive Française pour la Paix

— IJAN International Jewish Antizionist Network

By

Marche de la Dignité et contre le racisme – 31 octobre 2015

 

ob_5d263a_marche

Avec le soutien d’Angela Davis

En octobre 2005, étaient fauchées à Clichy sous bois, les jeunes vies de Ziad et Bouna, une tragédie mettant en cause des fonctionnaires de police. Depuis, la stratégie de l’État français, loin de chercher à châtier les coupables, consiste uniquement à fuir ses responsabilités. Comme il l’a fait dans les dizaines de crimes policiers depuis des décennies.

Ce même mois d’octobre 2005, comme réponse à leur mort, un vent de colère secoua toutes les banlieues de France pendant des semaines. Les interprétations les plus courantes de ces émeutes incriminèrent à juste titre la déshérence des quartiers, les conditions sociales lamentables, le chômage, la vie dure : une véritable guerre sociale faite aux pauvres. Mais elle ne dirent pas assez combien au cœur de cette révolte, figurait, forte, l’exigence de respect. La dénonciation du mépris par lequel avait été traitée la mort de ces deux adolescents et à travers leur cas, la dénonciation du mépris souverain dans lequel sont tenus les habitants des quartiers, leur attachement à la dignité collective.

Vingt ans plus tôt en 1983, ce sont déjà d’autres violences policières qui poussèrent des jeunes issus de l’immigration post-coloniale à mener à travers la France la Marche de 1984, la fameuse marche pour l’égalité. Égalité sociale, bien sûr mais aussi égalité de considération. Les jeunes disaient « Nous ne sommes pas du gibier à flics, nous sommes des êtres humains ! » L’État se devait de la briser. Il mit alors tout en oeuvre pour saboter cette auto-organisation en médiatisant à outrance certaines officines pseudo-antiracistes. Celles-ci s’employèrent de tous leurs moyens financiers à étouffer la Marche pour l’égalité sous les milliers de décibels de concerts gratuits et leur anti-racisme de pacotille.

Aujourd’hui, comme il y a 30 ans, comme il y a 10 ans, loin d’avoir renoncé à ses comportements passés, l’État français ne sait que renforcer tous ses dispositifs de surveillance et de répression. En plus des conditions sociales toujours plus déplorables, le harcèlement des populations des quartiers, leur humiliation, constituent le quotidien pour les Noirs, les Arabes, les Rroms, les Blancs des quartiers. Dans ce paysage dévasté, le crime policier n’est jamais fortuit. Il est l’aboutissement de toute la logique d’un État qui n’a pour nous que désintérêt et mépris.

Le crime policier est l’expression achevée du racisme d’État. C’est celui-ci qui conditionne des fonctionnaires puissamment armés à passer à l’acte, c’est lui qui les dispense de réfléchir au moment tragique, qui leur donne le temps de se saisir de leur arme, d’ajuster et de tirer à mort ou d’écraser la poitrine et la gorge de leur proie sous la clef d’étranglement. Le message implicite que délivre le crime policier est simple. « Non seulement vous n’êtes pas des êtres humains comme les autres, mais avec vous nous pouvons aller jusqu’à la mise à mort et les meurtriers sont assurés de l’impunité ». À ce jour, rarissimes sont les procès ayant abouti favorablement. Le crime policier n’est jamais un homicide involontaire, il n’est jamais gratuit, il est là pour répandre la consternation, la désolation dans les cœurs et les esprits des familles endeuillées, pour nous faire renoncer à être traités comme des êtres humains. Il n’épargnera personne, il est là pour nous terroriser. C’est pourquoi comme il y a 30 ans, comme il y a dix ans, contre l’humiliation quotidienne, contre le mépris, contre l’islamophobie, la négrophobie, la rromophobie, galopantes, contre les crimes policiers, s’impose une nouvelle marche : la marche de la dignité. Notre réaction puissante, organisée, confiante est la seule façon d’enrayer notre écrasement collectif annoncé.

C’est à cette grande Marche de la Dignité que nous vous convions le 31 octobre prochain.

Amal Bentounsi, le 8 mai 2015, à Saint-Denis

 

utf-8  Marche de la dignité-page-001 (1)

 

Au nom du MAFED, collectif de la Marche des Femmes pour la Dignité composé de :

Sihame ASSBAGUE – Rania AYOUB – Rachida AZIZ – Paola BACCHETTA – BAMS – Noria BELGHERRI – Anissa BENAISSA – Leila BENDERRA – Hind BEN FARES – Feiza BEN MOHAMED – Amal BENTOUNSI Nargesse BIBIMOUNE – Karima BOUACHE – Houria BOUTELDJA – Sarah CARMONA – CASEY – Samia CHALA – Imen CHATTEUR – Ismahane CHOUDER – Gerty DAMBURY – Inès DE LUNA – Rokhaya DIALLO – Éva DOUMBIA – Soraya EL KAHLAOUI – Fanny ESSIYE – Mireille FANON MENDÈS-FRANCE – Nawel GAFSIA – Tauana Olivia GOMES-SILVA – Zeineb GUEDIONNI – Nacira GUÉNIF-SOUILAMAS – Hanane KARIMI – Mebarka KASSAM – Fethia KERKAR – Fatima KHEMILAT – Stella MAGLIANI-BELKACEM – Rania MAJDOUB – Ouafa MAMECHE – Bahiya MANSAR – Fatou MEITE – Safyia MEZIANI – Zakia MEZIANI – Karima MONDON – Samia MOUCHARIK – Ketty NESTOR – Laetitia NONONE – Bahija OUEZINI – Ndella PAYE – Farida RÉMILA – Zohra REZGANI – Malika SABEG – Maboula SOUMAHORO – Hanifa TAGUELMINT – Nadia TAHHAR – Vanessa THOMPSON – Haifa TLILI – Joby VALENTE – Françoise VERGES – Héla YOUSFI – Louisa YOUSFI – Smina ZEKRINI

 

en collaboration avec les personnalités et organisations de l’immigration et des quartiers populaires et/ou subissant le racisme

Acide (Agir contre les inégalités et les discriminations ethno-raciales) – Association des marcheurs de 1983 – Association des travailleurs maghrébins de France – Association marocaine des Droits humains, section Paris/IDF – Association pour la reconnaissance des droits et libertés aux femmes musulmanes – BDS France Paris – Brigade Anti-Négrophobie – Cases Rebelles – Collectif Afro-Fem – Collectif Ali Ziri – Collectif Citoyens – Collectif contre Exhibit B – Collectif des baras – Collectif des Féministes pour l’Égalité – Collectif des filles et fils d’Africains déportés – Collectif des Musulmans de France – Collectif James Baldwin – Collectif Stop le contrôle au faciès – Comité de soutien des sans-papiers 92 – Convergence Citoyenne Ivryienne – Droit à la différence – Éducation en héritage – Espoir et Fraternité Tsigane de Franche-Comté – Falsafa – Fédération des Musulmans du Sud – Femmes en lutte 93 – Femmes plurielles – Femmes sans frontières – Ferguson in Paris – Fondation Frantz Fanon – Front Uni de l’Immigration et des Quartiers Populaires – Intégration 21 – La Voix des Rroms – Les Indivisibles – Les Peaux Cibles – Groupe LOCs (Lesbians of color) – Mamans Toutes Égales – Mémoires en marche – Mwasi collectif – Parti des Indigènes de la République – Respaix Conscience Musulmane – Réveil des consciences – Rez’O – Romano Godjako Truj – Urgence Notre Police Assassine – Zonzon 93

Houda Asal (sociologue) – Djamel Atallah (ancien marcheur) – Rabha Attaf (grand reporter) – Baro Syntax (artiste) – Hocine Ben (slameur) – Sabreen Bint Loula (réalisatrice, militante) – Jean-François Boclé (artiste) – Saïd Bouamama (sociologue) – Nadir Bouhmouch (cinéaste et photographe) – Francis Carole (professeur d’Histoire, Martinique) – Raphael Confiant (écrivain) – Disiz (artiste) – Kamel Djellal (président du Collectif Citoyens) – Daniel Dobat (professeur, Martinique) – Samia Errazouki (co-éditrice de Jadaliyya) – Esperanza Fernandez (artiste) – Joao Gabriell (militant, bloggueur) – Saddok Guitoun (président du Comité de soutien aux sans-papiers 92) – Hamé (artiste) – Malika Hamidi (sociologue, directrice du European Muslim Network) – IAM (groupe de rap) – Amadou Ka (président des Indivisibles) – Almamy Kanouté (militant associatif et politique) – Kiddam (artiste) – Jessica Koumé (dont l’époux, Amadou Koumé, a été tué par la police en mars 2015) – Aissata Kouyaté (artiste) – La Rumeur – Les Nubians (artistes) – Esse Lawson (comédienne) – Elli Medeiros (artiste) – Médine (artiste) – Marwan Mohammed (sociologue) – Tarek Mouadane (fondateur de l’association Bleu Blanc Rouge) – Nakk (artiste) – Princess Érika (artiste) – Zahia Rahmani (écrivain) – Ali Rahni (militant associatif) – Joss Rovélas (militant associatif) – Saadane Sadgui (fondateur des JALB, Jeunes Arabes de Lyon et sa Banlieue) – Shuck One (plasticien) – Omar Slaouti (militant associatif) – Scred Connexion (groupe de rap) – Skalpel (artiste) – Youkoff (artiste) – Youssoupha (artiste) – Z.E.P (artiste)

 

avec le soutien de

Aquitaine Décroissance – Centre d’Études et d’Initiatives de Solidarité Internationale (CEDETIM) – Fédération des Associations de Solidarité avec les Travailleurs Immigrés (FASTI) – Femmes en Luth – Groupe d’intervention et de soutien des immigré-e-s (GISTI) – Les désobéissants – Liste des sans-voix – Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) – Réseau pour une gauche décoloniale – Revue Mouvements – Union Juive Française pour la Paix (UJFP) –

Ali Aissaoui (médecin) – Jean Asselmeyer (Réalisateur, Directeur du Panorama du Cinéma Algérien Nîmes) – Clémentine Autain (directrice de Regards et élue à Sevran) – Nadia Ben Moussa (élue FDG à Villeneuve Saint Georges) – Mohamed Ben Yakhlef (élu Ensemble/FDG à Villeneuve Saint Georges) – Olivier Besancenot (porte-parole du NPA) – Alima Boumediene Thiery (militante associative et politique) – Henri Braun (avocat) – Laurent Cauwet (éditeur Al Dante) – Insaf Chebaane (élue FDG à Villeneuve Saint Georges) – Omar Cheriguene (élu FDG à Villeneuve Saint Georges) – Christian Darceaux (militant altermondialiste décolonial) – Christine Delphy (sociologue, féministe) – Virginie Despentes (écrivaine et réalisatrice) – Cédric Durand (économiste) – Éric Fassin (sociologue) – Nanou Ferrier (enseignante, militante) – Géraldine Franck (militante égalitariste) – Laurent Gabaroum (syndicaliste) – François Gèze (Directeur de collection à La Découverte) – Imen Guedda (élue FDG à Villeneuve Saint Georges) – Anouk Guiné (Groupe de Recherche Identités et Cultures, Université du Havre) Éric Hazan (éditeur) – Imhotep (artiste, IAM) – Raphaël Liogier (Professeur des universités, IEP d’Aix-en-Provence, Collège international de philosophie) – Nicola Lo Calzo (photographe) – Frédéric Lordon (philosophe, directeur de recherche au CNRS) – Morgane Merteuil (féministe) – China Miéville (écrivain) – Bernard Noël (écrivain) – Océane Rose Marie (comédienne, auteure) – Olivier Neveux (professeur d’études théâtrales) – Julien Salingue (docteur en science politique) – Catherine Samary (économiste altermondialiste) – Michèle Sibony (professeure, militante UFJP) – Patrick Simon (démographe) – Odile Schwertz-Favrat (militante associative) – Antoine Volodine (écrivain)

et à l’international

Association Genre et Migration (Belgique) – Bruxelles Panthères (Belgique) – Azira’s way (Belgique) – Fight Racism Fight Imperialism (Royaume-Uni) – Center for Constitutional Rights (USA) – Ontario Coalition Against Poverty (Canada) – Salvage (Royaume-Uni) – Planners Network (Canada) – Institute for Critical Social Analysis at Rosa Luxemburg Stiftung (Allemagne) – Jacobin (magazine, USA) – Abolitionist Law Center (USA) – Community Justice Project (USA) – Democratic Socialism (membre de United Left coalition -Slovénie) – Muslim Identities and Cultures, University of California (Berkeley – USA) – Trayvon Martin Organizing Committee (USA) – Action Against Black Genocide (USA) – Red Thread (Guyana) – Planners Network International (Canada) – No One Is Illegal Toronto (Canada) – Toronto New Socialists (Canada) – Socialist project Toronto (Canada) – Aoki Center for the Critical Study of Race and Nation (UC Davis School of Law – USA) – US Campaign for the Academic and Cultural Boycott of Israel (USA) – Faculty For Palestine (Canada), Caribbean Philosophical Association (International) – Network for Police Monitoring (Royaume-Uni) – ATTAC/CADTM (Maroc) – Social Text (review – USA) – Human Rights Network (USA) – HDK (Halkların Demokratik Kongresi/Congrès démocratique des peuples, Turquie) – GIRA, groupe d’études féministes et politiques (Université de Bahia, Brésil) – Decoloniality Europe (Pays-Bas)

Angela Davis (activiste américaine, professeure de philosophie) – Aminata Traoré (ancienne ministre de la Culture du Mali, écrivaine) – Tariq Ramadan (professeur d’études islamiques à Oxford) – Asma Lamrabet (directrice du centre d’études féminines en Islam, Maroc) – Marie Nassif-Debs (professeur à l’Université libanaise, présidente de l’association « Egalité-Wardah Boutros pour les Droits de la Femme ») – Omar Radi (journaliste, Maroc) – Vince Warren (executive director, Center for Constitutional rights) – Gay J McDougall (Leitner Center for International Law and Justice) – Ramon Grosfoguel (professeur à l’Université de Berkeley) Monica Adams (Freedom Inc.) – Nouria Ouali (professeur, ULB – Belgique) – Sunaina Maira (Professor, University of California Davis, USA) – Rabab Abdulhadi (Professeur, Director AMED, San Francisco State University, USA) – Zillah Eisenstein (ecrivaine, militante, professeur, USA) – Nelson Maldonaro-Torres (professeur, ancien président de Caribbean Philosophical Association -USA) – Howard Winant (Professeur, Directeur UC Center for New Racial Studies, Santa Barbara -USA) – Minoo Moallem (professeur, University of California, Berkeley -USA) – Fatima El-Tayeb (Professeur, Director Critical Gender Studies, University of California, San Diego, USA) – Jin Haritaworn (Professeur, York University, USA) – Cei Bell (écrivain et artiste, USA) – Neferti Tadiar (professeur, Barnard College, USA) – Nivedita Menon (Professeur, Jawaharlal Nehru University, Inde) – Zulema Valdez (professeur, University of Calfornia, Merced, USA) – Kehaulani Kauanui (Professeur, Wesleyan University Middletown, USA) – Jacqueline Nassy Brown (Professeur, Hunter College and The Graduate Center, USA) – Norma Cantú (professeur, Latino/a Studies, University of Missouri, Kansas City, USA) – Roshanak Kheshti (Professeur, Ethnic Studies, University of California, San Diego, USA) – Sangeeta Ray (Professeur, University of Maryland College Park, USA) – Dina Siddiqi (Professeur, Brac University, Bangladesh) – Piya Chatterjee (Professeur, Chair Dpt. Feminist, Gender and Sexuality Studies, Scripps College -USA) – Sirma Bilge (Professeur, Universite de Montreal, Canada) – Sharad Chari (professeur, University of the Witwatersrand Johannesburg, Afrique du Sud) – Sheba Chhachhi (artiste, Inde) – Hatem Bazia (National Chair, American Muslims for Palestine, Senior Lecturer, UC Berkeley -USA) – Sima Shakhsari (professeur, Wellesley College, USA) – Tanya Boza (professeur, University of California, Merced, USA) – Patricia Penn Hilden (Professeur Emerita, Native American Studies, USA) – Norma Alarcon (Professeur Emerita, Chicana Studies, University of California, USA) – Nighat Said Khan (Executive Director ASR Resource Centre and Dean of Studies Institute of Women’s Studies, Pakistan) – Nadine Nabor (professeur, University of Illinois -USA) – Pratibha Parmar (film maker, USA) – France Winddance Twine (professeur, University of California, Santa Barbara, USA) – Fouzieyha Towghi (Militante, Lecturer University of California Berkeley, USA) – Taru Dalmia (musicien, groupe The Ska Vengers -Inde) – Samara Chopra (musicienne, groupe The Ska Vengers -Inde) – Zakia Salime (Professeur de sociologie à l’Université de Rutgers, USA) – Angela Harris (professeur, University of California Davis School of Law, USA) – Suhraiya Jivraj (Senior Lecturer, Kent Law School, and activist, Royaume-Uni) – Soraya Tlatli (professeur, University of California Berkeley, USA) – Jaribu Hill (Mississippi Workers’ Center for Human Rights, USA) – Ethel Brooks (Department of Gender Studies, Rudgers University, USA) – Jane Gordon (The Carribean Philosophical Association, USA) – Sunera Thobani (Critical Race and Postcolonial Feminist Theory Group, University of British Columbia, Canada) – Ruth Wilson Gilmore (professeur, Associate Director du Center for Place, Culture and Politics, University of New York, USA) – Maurice Moe Mitchell (membre du Black Lives Matter) – Geneviève Rail (Institut Simone-De Beauvoir, Concordia University, Canada) – Kristin Ross (essayiste, professeur de littérature comparée à la NY University)

By

Rassemblement en solidarité avec le peuple palestinien et sa jeunesse

41MXUhKnLpL._SL1500_

Collectif pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens

en solidarité avec le peuple palestinien et sa jeunesse

rassemblement

mercredi 21 octobre 18 heures

place de l’Opéra

Depuis des mois, des évènements d’une gravité extrême meurtrissent la Palestine. En Cisjordanie, à Jérusalem-Est et à Gaza, l’armée israélienne tue. Les colons massacrent, provoquent, profanent et démolissent sans limite, au mépris des principes fondamentaux du droit international.

Le gouvernement israélien porte l’entière responsabilité de la dégénération d’une situation devenue explosible et incontrôlable.

C’est pourquoi en solidarité avec la résistance palestinienne, le Collectif national pour une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens appelle tous les démocrates épris de paix et de justice à se rassembler.

Nous dirons avec force :

       Stop à l’agression israélienne

       Sanctions contre Israël

       Solidarité avec le soulèvement de la jeunesse palestinienne

       Arrêt du blocus de Gaza

       Respect de la résolution 194 sur le droit au retour

       Libération de tous les prisonniers politiques palestiniens

       Mise sous protection internationale du peuple palestinien

       Reconnaissance des droits nationaux du peuple palestinien

 

Plus que jamais :

 

La France doit reconnaître l’Etat de Palestine, agir au Conseil de Sécurité pour faire échec au gouvernement de Benyamin Netanyahou

 

La France doit agir en Europe pour la suspension de l’accord Union européenne/Israël

 

signataires membres du Collectif pour une Paix Juste et Durable entre Israéliens et Palestinien

 

Agir Contre le Colonialisme Aujourd’hui (ACCA) – AFD International – AILES Femmes du Maroc – Alternative Libertaire (AL) – Américains contre la guerre (AAW) – Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF) – Association des Tunisiens en France (ATF) – Association France Palestine Solidarité (AFPS) – Association Nationale des Elus Communistes et Républicains (ANECR) – Association pour la Taxation des Transactions financières et pour l’Action Citoyenne (ATTAC) – Association pour les Jumelages entre les camps de réfugiés Palestiniens et les villes Françaises (AJPF) – Association Républicaine des Anciens Combattants (ARAC) – Association Universitaire pour le Respect du Droit International en Palestine (AURDIP) – Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple Palestinien (CCIPPP) – Cedetim / IPAM – Collectif des Musulmans de France (CMF) – Collectif Faty Koumba : Association des Libertés, Droits de l’Homme et non-violence – Collectif interuniversitaire pour la coopération avec les Universités Palestiniennes (CICUP) – Collectif Judéo-Arabe et Citoyen pour la Palestine (CJACP) – Collectif Paix Palestine Israël (CPPI Saint-Denis) – Comité de Vigilance pour une Paix Réelle au Proche-Orient (CVPR PO) – Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient du 5e arrt (CJPP5) – Droit-Solidarité – Ensemble – Europe Ecologie les Verts (EELV) – Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR) – Fédération Syndicale Unitaire (FSU) – Forum Palestine Citoyenneté – Gauche Unitaire (GU) – Génération Palestine – La Courneuve-Palestine – le Mouvement de la Paix – les Femmes en noir – Ligue des Droits de l’Homme (LDH) – Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté, section française de la Women’s International League for Peace and Freedom (WILPF) (LIFPL) – Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) – Mouvement Jeunes Communistes de France (MJCF) – Mouvement Politique d’Emancipation populaire (M’PEP) – Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) – Organisation de Femmes Egalité – Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF) – Parti Communiste Français (PCF) – Parti de Gauche (PG) – Participation et Spiritualité Musulmanes (PSM) – Socialistes pour la Paix – Sortir du colonialisme – Une Autre Voix Juive (UAVJ) – Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens (UTIT) – Union Générale des Etudiants de Palestine (GUPS-France) – Union Juive Française pour la Paix (UJFP) – Union Nationale des Etudiants de France (UNEF) – Union syndicale Solidaires

 

By

Mobilisation des travailleurs sans-papiers au syndicat nationale des hôteliers, restaurateurs, cafetiers et traiteurs (SYNHORCAT)

sans_paps_racket_STOP

Pour être régularisés dans le cadre de la circulaire Valls de novembre 2012, les travailleur(e)s sans-papiers, qui sont autant réfugiés économiques et climatiques que politiques, doivent produire des fiches de paye et un contrat de travail.

L’aggravation de la crise a pour conséquence la hausse du chômage et la précarisation de plus en plus accentuée de dizaines de milliers de ces travailleurs.

Cette précarisation et le maintien dans l’illégalité des sans-papiers, organisés par les pouvoirs politique et économique, permet à une frange du patronat peu scrupuleuse de les exploiter par le travail dissimulé, leur interdisant tout espoir de régularisation.

C’est pourquoi, après le 6 mars au Ministère du Travail et le 17 avril à la Confédération Générale Des Petites et Moyennes Entreprises (CGPME)où plus de 500 travailleurs sans-papiers se sont mobilisés pour exiger leur régularisation, une nouvelle mobilisation aura lieu vendredi 23 octobre au SYNHORCAT.

Ce syndicat patronal, affilié à la CGPME, représente des secteurs d’activité qui recrutent de nombreux sans-papiers. Il ne peut continuer à fermer les yeux face à nombre de ses entreprises adhérentes qui surexploitent cette main d’œuvre et se soustraient ainsi au versement de leurs cotisations patronales.

A la suite des revendications portées auprès de la CGPME, nous exigeons du SYNHORCAT qu’il envoie à toutes ses entreprises adhérentes une directive pour que les patrons concernés délivrent une promesse d’embauche à tous les travailleurs sans-papiers de leur entreprise qui se seront déclarés.

Nous exigeons en outre que le SYNHORCAT interpelle les pouvoirs publics afin que cette promesse d’embauche débouche sur une régularisation avec une carte de 10 ans.

La dernière régularisation massive remonte à 1983, il y a 32 ans !! Il est plus que temps de remettre les compteurs à zéro.

Le gouvernement doit régulariser enfin les sans-papiers vivant et travaillant en France, pour en finir avec la course au profit, la surexploitation, l’extension du travail dissimulé ainsi que celle d’un patronat « indélicat » et les attaques incessantes sur l’égalité des droits.

MANIFESTATION VENDREDI 23 OCTOBRE A 15 H 30                                 DEPART PLACE DE LA REPUBLIQUE JUSQU’AU SIEGE DU SYNHORCAT


A L’APPEL DE
 : UNION NATIONALE DES SANS-PAPIERS – CAMPAGNE RACKET SUR LES TRAVAILLEURS SANS-PAPIERS – INTERSYNDICALE MINISTERE DU TRAVAIL

By

1er anniversaire de Watch The Med – Alarmphone

watch-the-med-2

Après un an de fonctionnement, Watch The Med Alarmphone, système d’alerte et de sauvetage des migrants en mer auquel participe l’ATMF Strasbourg, a publié le communiqué suivant :

« Bien que nous nous confrontions à beaucoup de désespoir et de souffrance humaine lors de ces moments de détresse, nous avons aussi été inspiré-e-s un nombre incalculable de fois par la volonté de continuer
la lutte, de traverser la mer et de se déplacer ensuite vers les endroits désirés à travers l’Europe »

Elles ont grandi, sont devenues chaque jour plus fortes et plus visibles au cours des derniers mois : les incroyables luttes sociales et politiques des réfugié-e-s et des migrant-e-s pour la liberté de circulation. Traverser la Méditerranée dans de petits bateaux surpeuplés est l’un des aspects les plus dangereux de ces parcours de migration vers l’Union Européenne, alors même que son gouvernement maintient les voies sûres et légales fermées et grillagées.

Depuis avril dernier en particulier, notre Téléphone d’Alarme reçoit chaque jour des appels de personnes en détresse en mer, ou de leurs familles, communautés et ami-e-s. Nous tentons de nous assurer que leurs
appels soient entendus et que les opérations de sauvetage soient lancées. En Mer Méditerranée Centrale et de l’Ouest, tout comme dans la Mer Égée, nous avons été engagé-e-s dans des centaines de situations de
détresse et avons enregistré de graves violations des droits de l’Homme.

Aujourd’hui, le 11 octobre 2015, l’Alarmphone a soufflé sa première bougie. Nous avons volontairement choisi cette date pour lancer notre projet car elle correspond à l’anniversaire d’un naufrage qui a provoqué
la mort de plus de 200 personnes. La situation précaire du navire était connue, mais les autorités maltaises et italiennes était réticentes à l’idée de répondre rapidement à la détresse de plus de 400 personnes en
Méditerranée Centrale. Un an plus tard, nous avons lancé ce téléphone d’urgence, l’Alarmphone, en tant que hotline pour les personnes en détresse en mer lors de tentatives de traverser les frontières maritimes. Nous nous sommes posé la question : que se serait-il passé si les personnes présentes sur ce bateau avaient pu adresser un second appel à un téléphone indépendant grâce auquel une équipe de membres de la société civile puisse tirer le signal d’alarme et faire immédiatement pression sur les autorités pour mettre en place l’opération de sauvetage ?

Nous ne voulions pas rester plus longtemps sans rien faire alors que toujours plus de tragédies se déroulaient sous nos yeux, et nous ne voulions pas nous contenter de simplement accuser les autorités responsables après la mort de grands nombres de personnes. Nous avons décidé d’intervenir directement sur la zone de frontières la plus meurtrière du monde et de créer une ligne téléphonique active 24/7, gérée par un réseau transnational d’activistes et de groupes de migrant-e-s provenant de différents endroits des deux côtés de la Mer Méditerranée. Bien que nous n’ayons pas la capacité d’intervenir physiquement, puisque nous n’avons aucun navire à notre disposition, nous offrons des conseils et tirons le signal d’alarme lorsque des gens en situation de détresse immédiate ne sont pas rapidement sauvés, voire même se voient attaqués ou repoussés par les autorités des frontières
européennes.

Au cours de l’année écoulée, notre réseau d’activistes a grandi et nous sommes à présent plus d’une centaine de personnes, vivant dans différentes villes et pays. Nous avons obtenu le soutien de beaucoup de communautés de migrant-e-s, d’individus de la société civile ainsi que de militant-e-s et organisations de défense des droits de l’Homme. Nous collaborons également avec différents collectifs militants qui soutiennent les gens dans leur parcours vers et à travers l’Europe. Nous voulons remercier chacun d’entre eux, parce que nous avons appris énormément en nous engageant avec vous sur cette voie. Nous souhaitons remercier tout particulièrement nos jeunes ami-e-s Syrien-ne-s qui soutiennent courageusement chaque nuit les voyageurs en bateau et nous informent en cas de détresse.

Lorsque nous avons lancé l’Alarmphone, nous étions loin d’imaginer à quel point la situation des frontières maritimes de l’Europe allait devenir dramatique en 2015, avec plus d’un demi-million de personnes ayant traversé la mer à la fin septembre et avec, une fois de plus, plus de 3000 personnes disparues, noyées et mortes.

En avril, en une seule semaine, les naufrages en Méditerranée Centrale au large des côtes libyennes ont causé la mort de plus de 1200 personnes. Ces morts sont la conséquence directe de réticence de l’Europe en ce qui concerne la création d’une opération de sauvetage maritime adéquate et à grande échelle. Suite à cela, l’UE n’a pris aucune mesure pour empêcher ces morts et n’a fait qu’étendre sa politique de dissuasion en lançant une campagne militaire « anti-passeurs » du nom d’Eunavfor Med et en triplant le budget de l’opération Triton de Frontex, l’agence de contrôle des frontières de l’Europe. Plusieurs navires civils de sauvetage humanitaire, tels que
ceux de MSF, MOAS et Sea-Watch ont tenté de combler ce vide et ont sauvé des milliers de vies.

Au cours des mois d’été, de plus en plus de personnes se sont noyées dans la Mer Égée, qui est devenue la route la plus fréquentée pour rejoindre l’Europe. Bien que les détroits en la Turquie et la Grèce soient petits, la mer, ses courants et la puissance des vents transforment parfois ces traversées en entreprises incroyablement dangereuses. Et pour ne rien arranger, nous avons plusieurs fois été témoins du fait que des unités cagoulées de surveillance de la frontière attaquent les navires de réfugié-e-s, menacent les passager-e-s, volent leur moteur et parfois même sabordent leurs bateaux. Des milliers de personnes continuent toutefois d’arriver sur les petites îles grecques, et le voyage vers leur destination n’a jamais été aussi rapide qu’il ne l’est aujourd’hui.

La passage actuellement le moins fréquenté est celui entre le Maroc et l’Espagne mais là encore, des douzaines de personnes y ont trouvé la mort. Plus souvent que de raison, la marine Marocaine intercepte par la force les embarcations précaires des voyageurs et les remmènent vers l’endroit dont ils cherchent à s’échapper.

Nous avons assisté des gens en situation de besoin immédiat lors de centaines de situations de détresse. Nous avons souvent été capables de localiser leurs bateaux à l’aide de coordonnées GPS, d’obtenir des informations sur leur situation d’urgence et d’offrir une assistance psychologique, puis de sonner l’alarme auprès des services de sauvetage responsables et de mettre de la pression afin que ceux-ci interviennent aussi vite que possible. Bien que nous nous confrontions à beaucoup de désespoir et de souffrance humaine lors de ces moments de détresse, nous avons aussi été inspiré-e-s un nombre incalculable de fois par la volonté de continuer la lutte, de traverser la mer et de se déplacer ensuite vers les endroits désirés à travers l’Europe.

Cet été de migration n’a pas encore pris fin, mais ce dont nous avons été témoins ces derniers mois est déjà réellement historique. Les déplacements de centaines de milliers de personnes ont provoqué la plus grande crise qu’ait connu le régime des frontières européennes à ce jour. Tandis que la politique européenne de dissuasion tend à transformer les traversées en une lutte pour la vie ou la mort, ces personnes mettent simplement en acte leur liberté de mouvement en désobéissant et en traversant les frontières les unes après les autres.
Même si les pays essayent d’opérer une résurrection de leurs frontières, en plaçant des forces de police et militaires le long de celles-ci et en construisant des grillages agrémentés de barbelés tranchant comme des rasoirs toujours plus hauts, ils échouent à bloquer ces mobilités humaines. Ces voyageurs sont les membres les plus récents de l’Europe et ils la changeront et la transformeront pour toujours. Des milliers de citoyen-ne-s Européen-ne-s les ont accueilli et ont lutté en solidarité pour des passages et des arrivées sûres, pour des droits et des logements et contre la répression et les expulsions.

L’Alarmphone a un an et nous souhaiterions pouvoir dire qu’il est inutile de continuer notre travail car il existerait des passages d’entrée sûrs pour celles et ceux qui s’échappent pour diverses raisons.

Mais comme ceci n’appartient pas au futur proche et que le régime des frontières cherche à trouver de nouvelles manières de violemment exclure ces personnes en mouvement, nous promettons de continuer cette lutte.
Nous nous comprenons en tant que mouvement pour la justice globale et appelons dans cette perspective la campagne ‘Ferries not Frontex’, la liberté de circulation pour tou-te-s, des voies sûres et légales vers
l’Europe et une culture de l’accueil envers celles et ceux qui arrivent.
Nous voudrions remercier toutes celles et tous ceux qui ont soutenu l’Alarm Phone au cours de l’année passée, politiquement et socialement, par leur adhésion et leurs donations. Nous voudrions en particulier
remercier :

Les centaines de réfugié-e-s qui nous ont appelé depuis les bateaux : votre confiance et votre courage ont été des dons pour nous. C’est votre détermination qui nous anime et nous permet de continuer la lutte.
Father Mussie Zerai ;

– tous les réseaux des activistes Syrien-ne-s ; Nawal Soufi et toute son équipe ;

– le collectif de Macédoine et tous ceux qui font un travail semblable au nôtre et nous inspirent par leurs connaissances et leur engagement.
– Tous les braves pêcheurs qui ont sauvé des centaines de personnes en détresse dans les eaux turques et grecques ;

– nos ami-e-s de Sea-Watch ; les équipes de Médecins Sans Frontières et de MOAS.
– Tous les équipages de cargos qui n’ont pas hésité à réagir rapidement aux appels de SOS et ont fourni leur aide, même s’ils n’étaient pas équipés ou entraînés pour conduire des opérations de sauvetage.
– Les membres des centres d’opérations de sauvetage de la garde-côte et ceux qui ont pris la mer et ont fait de leur mieux pour sauver les migrant-e-s et les réfugié-e-s en détresse et qui, au contraire de certains de leur collègues, n’ont pas pris part à des pratiques violentes et inhumaines telles que les refus de sauvetage, les refoulements, les attaques et autres interceptions.

Nous remercions également tou-te-s nos ami-e-s qui ont partagé avec nous leurs propres expériences de traversée de la mer sur des bateaux : échanger avec vous nous a permis de beaucoup mieux comprendre l’ensemble
de la situation. Et tou-te-s les innombrables ami-e-s qui ont offert leur soutien aux membres de nos équipes de permanence lorsqu’il leur fallait quelqu’un à qui parler. Enfin, toutes celles et tous ceux qui luttent chaque jour pour la liberté de circulation.

Pour terminer, nous sommes toujours heureux-ses de recevoir des dons pour notre projet.

Forschungsgesellschaft Flucht & Migration
Sparkasse der Stadt Berlin
IBAN: DE68 10050000 0610024264
BIC: BELADEBEXXX
Catchword: WatchTheMed-AP
Contact pour informations : wtm-alarm-phone(att)antira.info

By

Journée des chibani-a-s avec Calima

affiche journée chibani-a-s 3

 

L’association Calima, membre de l’ATMF, organise en partenariat avec l’ACMMV, ACTE Théâtre Forum, l’Association Solidarité Culturelle et l’Association Nadi Chââbi une « Journée des Chiabni-a-s », le dimanche 18 octobre de 10h à 18h à Strasbourg.

Pour cette deuxième édition, un programme diversifié a été mis en place :

10h : rencontre et échange intergénérationnel

12h : projection de film « Perdus entre deux rives, les chibanis oubliés »

14h : couscous de la solidarité

16h : animation musicale avec le groupe Aswate Alhijra

 

Tarif pour le repas : 7 euros pour les adultes, 4 euros pour les enfants, gratuit pour les retraités.

Adresse : Salle Saint Arbogast

10 rue des Mérovingiens

A la Montagne Verte

Strasbourg

 

 

 

 

By

17 octobre 1961 – 17 octobre 2015 : 54 ème Anniversaire – Vérité et Justice à Strasbourg

image

Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d’Algériens manifestaient pacifiquement à Paris contre le couvre-feu discriminatoire qui leur avait été imposé par Maurice Papon, préfet de police de Paris. Ils défendaient leur droit à l’égalité, leur droit à l’indépendance et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Ce jour-là, et les jours qui suivirent, des milliers de ces manifestants furent arrêtés, emprisonnés, torturés – notamment par la « force de police auxiliaire » – ou, pour nombre d’entre eux, refoulés en Algérie. Des centaines perdirent la vie, victimes d’une violence et d’une brutalité extrême des forces de police.

54 ans après, la Vérité est en marche. Cependant, la France n’a toujours pas reconnu sa responsabilité dans les guerres coloniales qu’elle a menées, – en particulier la Guerre d’Algérie – non plus que dans le cortège de drames et d’horreurs qu’elles ont entraînés, comme ce crime d’État que constitue le 17 octobre 1961. Le 17 octobre 2012, le Président de la République a certes fait un premier pas important, en déclarant « Le 17 octobre 1961, des Algériens qui manifestaient pour le droit à l’indépendance ont été tués lors d’une sanglante répression. La République reconnaît avec lucidité ces faits. Cinquante et un ans après cette tragédie, je rends hommage à la mémoire des victimes. » Mais le terme de crime n’est pas repris, et la responsabilité, sous entendue, n’est pas clairement définie, Certains osent encore aujourd’hui continuer à parler des « bienfaits de la colonisation », à célébrer le putsch des généraux à Alger contre la République, à « honorer » les criminels de l’OAS.

On ne construit pas la démocratie sur des mensonges et des occultations. Après un demi-siècle, il est temps : 

– que le Président de la République, au nom de la France, confirme, par un geste symbolique, la reconnaissance et la condamnation de ce crime d’état

– que la Fondation pour la Mémoire de la Guerre d’Algérie vantant les « mérites de la colonisation » soit redéfinie sur des bases totalement différentes

– que l’État français reconnaisse sa responsabilité dans l’internement arbitraire, pendant la Guerre d’Algérie, d’Algériens dans des camps

 que l’État français reconnaisse sa responsabilité dans l’abandon des harkis, les massacres et l’enfermement dans les camps en France en 1962

que la liberté d’accès aux archives soit effective pour tous, historiens et citoyens

– que la recherche historique sur ces questions soit encouragée, dans un cadre franco-algérien, international et indépendant

Ce n’est qu’à ce prix que pourra disparaître la séquelle la plus grave de la Guerre d’Algérie, à savoir le racisme et l’islamophobie dont sont victimes aujourd’hui nombre de citoyens et citoyennes, ressortissants d’origine maghrébine ou des anciennes colonies, y compris sous la forme de violences policières récurrentes, parfois meurtrières : Ali ZIRI, Brahim Bouarram…

Dès le massacre de Sétif (1945), des militant-e-s anticolonialistes s’opposèrent de manière intransigeante à la politique colonialiste de leur propre gouvernement. Aujourd’hui, au moment où un Front national de plus en plus menaçant, mais aussi une partie de la droite voudraient imposer leur vision colonialiste et raciste, notre devoir de mémoire est de mieux faire connaître cette histoire et de refaire vivre cet internationalisme, en s’opposant aujourd’hui  à toutes les guerres impérialistes françaises et en revendiquant le droit de circulation et d’installation en France de toutes celles et tous ceux qui fuient la misère et la guerre créées par la politique meurtrière de notre gouvernement.

A l’occasion de ce 54e  anniversaire, nous exigeons Vérité et Justice.

Le 17 octobre 2013, Strasbourg s’est dotée d’une place du 17 octobre 1961, dédiée à la mémoire des victimes de la répression sanglante. Cette place est la concrétisation de la proposition du Collectif « D’ailleurs nous sommes d’ici ».

image (1)

Signataires :

Collectif « D’ailleurs nous sommes d’ici », ATMF, Attac Strasbourg, CCA, CGT Pôle Emploi Alsace, Ensemble ! 67, IJAN, JEA, La Feuille de chou, Le Président des Amis du peuple kurde en Alsace, MJCF 67, NPA 67, PCF 67, Solidaires Alsace, SUD EDUCATION, UEC Strasbourg, UJFP- Alsace. 

image (2)

Rassemblement : Samedi 17 Octobre 2015 à 17h au Pont du Corbeau Strasbourg, suivi d’une marche vers la Place du 17 Octobre 1961.

By

Communiqué Norrent-Fontes

Capture4

 

Prétendant abroger le délit d’aide au séjour irrégulier [1], dit délit de solidarité, Manuel Valls, alors ministre de l’intérieur, affirmait : « Notre loi ne saurait punir ceux qui, en toute bonne foi, veulent tendre une main secourable » [2]. Or les modifications introduites dans la législation ne suppriment de fait pas le délit de solidarité [3]. Devenu premier ministre, le même a déclaré le 16 septembre dernier, pour commenter la décision française d’accueil sur le territoire national d’une partie des réfugiés qui frappent depuis des semaines aux portes de l’Europe [4] : «  Il faut du cœur, bien sûr, mais un cœur intelligent » [5]

Six cent maires et élus locaux disposés à prendre en charge des demandeurs d’asile dans leur ville ont récemment été conviés par le ministre de l’Intérieur à une réunion très médiatisée, où on les a assurés du soutien de l’État dans cet accueil. Le préfet Kleber Arhoul, nommé coordinateur, s’est notamment vu confier le mandat d’être « à l’écoute des initiatives citoyennes » [6].

Au même moment, les citoyens qui s’organisent pour essayer d’offrir les moins mauvaises conditions possibles aux exilés qui passent dans leur commune ont quelque raison de s’interroger sur ce qu’est l’« intelligence du cœur » prônée au sommet de l’État…

À Norrent-Fontes, l’une des jungles du Pas-de-Calais, quatre abris pour les exilés avaient été construits en 2012, avec l’accord du maire de l’époque. Deux de ces abris de fortune ayant été détruits au printemps dernier dans un incendie accidentel, les soutiens locaux, dont les membres de l’association Terre d’errance, ont entrepris de le reconstruire. Las : le maire aujourd’hui en fonction ne l’a pas entendu de cette oreille, et a pris début août, arguant de piètres motifs d’urbanisme [7], un arrêté d’interdiction de cette reconstruction. Les militants de Terre d’errance sont accusés d’avoir enfreint cet arrêté au motif qu’ayant stoppé les travaux de construction ils ont cependant posé une toile pour permettre aux exilés de se protéger de la pluie…

Mettre à l’abri : voilà donc né un nouveau délit de solidarité ! À ce jour, plusieurs membres de Terre d’errance ont été convoqués à la gendarmerie pour des interrogatoires, en attendant, peut-être, une inculpation.

Quid des principes d’humanité et de solidarité, rappelés avec force par les autorités ? L’écart entre les annonces gouvernementales et des pratiques locales d’intimidation d’acteurs de terrain ne peut qu’être souligné par nos organisations qui :

  • dénoncent l’hypocrisie des autorités qui prétendent avoir « pris la mesure » de la situation qu’elles appellent « crise migratoire » ;
  • revendiquent le droit, et même l’obligation, à manifester notre solidarité avec toutes celles et ceux qui quittent leur pays pour chercher un abri et des conditions de vie dignes en Europe ;
  • rappellent que les mobilisations citoyennes telles que celle des membres de Terre d’errance répondent aux carences de l’État à accompagner des personnes vulnérables ;
  • protestent contre la multiplication des efforts pour empêcher, ou du moins freiner, non seulement l’arrivée mais même le départ de celles et ceux dont il est proclamé que ce sont des personnes ayant « vocation à » bénéficier du droit d’asile ;
  • réclament une refonte radicale des politiques d’asile et d’immigration qui aujourd’hui sont la cause de désastres humains, et dans l’immédiat, l’accueil inconditionnel des demandeurs d’asile et l’instruction de leur demande dans le pays de l’Union européenne de leur choix ;

Le 10 octobre prochain, à Norrent-Fontes [8], avec Terre d’errance, nous porterons ces revendications aux côtés de de toutes celles et ceux qui veulent que la solidarité ne soit plus traitée comme un délit.

 

Le 8 octobre 2015

 

Organisations signataires :

région Nord-Pas-de-Calais :
ADRA antenne locale Dunkerque
Auberge des migrants
Calais Ouverture et Humanité
Collectif Fraternité Migrants Bassin Minier 62
Emmaüs Dunkerque
La Cimade Nord-Picardie
LDH 62
Réveil voyageur
Salam Nord/Pas-de-Calais
Secours Catholique du Pas-de-Calais
Terre d’errance
Terre d’Errance Flandres Littoral
Terre d’Errance Steenvoorde

organisations nationales :
Action tunisienne
ADTF (Association Démocratique des Tunisiens en France)
Anafé (Association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers)
ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France)
CRID (Centre de Recherche et d’Informations pour le Développement)
Droits et ici là-bas
Emmaüs France
Emmaüs international
FNARS (Fédération nationale des associations d’accueil et de réadaptation sociale)
Foi & Justice Afrique-Europe
FORIM (Forum des Organisations de Solidarité Internationale issues des Migrations)
France-Amérique-Latine
France Libertés
FTCR (Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives)
Observatoire citoyen du CRA de Palaiseau
Organisation pour une citoyenneté universelle (OCU)
RESF (Réseau Éducation Sans Frontières)
Secours islamique
Solidarité laïque
Syndicat de la magistrature (SM)
« Un toit, c’est un droit »
Union syndicale Solidaires
Mouvement Utopia

et pour la CFDA (Coordination française pour le droit d’asile)  :
ACAT (Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture)
APSR (Association d’accueil aux Médecins et Personnels de Santé Réfugiés en France)
ARDHIS (Association pour la Reconnaissance des Droits des personnes Homosexuelles et transsexuelles à l’Immigration et au Séjour)
Comede (Comité pour la santé des exilés)
Dom’Asile
FASTI (Fédération des Associations de Solidarité avec Tou-te-s les Immigré-e-s)
GAS (Groupe accueil et solidarité)
GISTI (Groupe d’information et de soutien des immigré.e.s)
JRS France (Jesuite Refugee Service)
La Cimade
LDH (Ligue des droits de l’Homme)
Médecins du Monde (MdM)
MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples)
Centre Primo Levi
Secours catholique

Notes

[1Loi n° 2012-1560 du 31 décembre 2012 relative à la retenue pour vérification du droit au séjour et modifiant le délit d’aide au séjour irrégulier pour en exclure les actions humanitaires et désintéressées

[2Discours de M. Valls au Sénat devant la Commission des lois, 25 juillet 2012

[4On relèvera que l’accueil d’une trentaine de milliers de personnes en deux ans est un geste bien dérisoire au regard de la démographie et des ressources nationales, comme au regard du nombre de personnes aujourd’hui en quête de protection internationale

[5Discours de M. Valls à l’ouverture du débat à l’assemblée nationale sur l’accueil des réfugiés, 16 septembre 2015

[7Le terrain sur lequel est située la jungle de Norrent-Fontes serait une zone non constructible car inondable

 

By

Séminaire à Strasbourg : « Femmes immigrées et vieillissement »

 

logos_reseaux_004_calima

 

L’association Calima, membre de l’ATMF organise le jeudi 15 octobre 2015 un séminaire à Strasbourg sur le thème « femmes immigrées et vieillissement : une équation à double inconnue.

« Dans le cadre de la semaine bleue prévue à Strasbourg en octobre prochain, l’association CALIMA (Coordination Alsacienne de l’Immigration Maghrébine) organise avec le concours des partenaires du domaine de l’action sociale, médico-sociale et de la recherche (ESTES, Migration Santé Alsace, Maison des Aînés, CARSAT, ORIV, etc) un séminaire d’information et de sensibilisation sur la question du vieillissement des femmes âgées immigrées :  un véritable défi pour l’avenir.

Appelées les gardiennes du temple, les pionnières ou encore la vieille garde maghrébine, ces femmes âgées immigrées sont encore peu connues. Leur invisibilité dans l’espace public est un constat partagé par tous (chercheurs, pouvoirs publics, acteurs associatifs). Certaines études et rapports font état des problématiques de vieillissement qu’elles rencontrent. Notamment en terme d’isolement, de précarité, avec l’existence de facteurs aggravants comparés à leurs homologues masculins. Certaines d’entre elles ont des ambitions personnelles et sont dans une véritable dynamique de projet.

Objectif :

– Permettre une meilleure connaissance du public des femmes âgées immigrées

– Informer et sensibiliser les professionnels sur leurs difficultés d’accès aux droits et d’accès aux soins

– Informer et permettre une réflexion autour des thématiques liées aux spécificités culturelles de ce public et des solidarités familiales à l’oeuvre

– Saisir les enjeux et amorcer la réflexion sur les perspectives d’accompagnement de ce public »

 

Première table-ronde : « Femmes immigrées âgées : outils et recherche »

avec Valérie Wolff (sociologue), Bruno Michon (sociologue) et Zahra Simmou (Calima)

Deuxième table-ronde : « Retours d’expérience »

Muharrem Koç (ASTU), Intervenant de la CARSAT, Intervenant de la Ville de Strasbourg, Emilie Jung (Migrations Santé Alsace) et Mustapha El Hamdani (CALIMA)

 

Le programme en version PDF : plaquette séminaire calima (2)