Association des Travailleurs Maghrébins de France
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NON AUX EXPULSIONS DU TERRITOIRE DE CHIBANI-A-S !

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Campagne « Justice et Dignité pour les Chibani-a-s »
COMMUNIQUÉ
NON AUX EXPULSIONS DU TERRITOIRE DE CHIBANI-A-S !
 
16/06/2016
 
Un Chibani algérien de 72 ans est menacé d’expulsion par une décision de la Préfecture de la Haute Garonne datant du 20 mai 2016 lui refusant le renouvellement de sa carte de séjour mention « retraité ». Les services préfectoraux lui reprochent d’avoir séjourné trop longtemps en France, quand les caisses de retraite demandent de ne pas séjourner trop longtemps hors de France… Ou comment l’administration et les caisses de sécurité sociale continuent à maltraiter les Chibani-a-s…
Trois ans après la mission parlementaire d’information sur les immigré-e-s âgé-e-s, les promesses d’améliorer le traitement réservé au Chibani-a-s sont déjà loin.
 
Monsieur DOUARA est titulaire d’une carte portant la mention « retraité » depuis 2005. Selon l’article L317-1 du CESEDA, « L’étranger qui, après avoir résidé en France sous couvert d’une carte de résident, a établi ou établit sa résidence habituelle hors de France et qui est titulaire d’une pension contributive de vieillesse, […] bénéficie, à sa demande, d’une carte de séjour portant la mention « retraité ». Cette carte lui permet d’entrer en France à tout moment pour y effectuer des séjours n’excédant pas un an. Elle est valable dix ans et est renouvelée de plein droit. […] »
Rien n’interdit donc aux titulaires de ces titres de séjourner en France, y compris pour des périodes longues et répétées, pourvu que ces séjours successifs n’excèdent pas un an par séjour. Mais l’administration a estimé que louer une chambre dans une résidence ADOMA ou encore bénéficier de droits sociaux[1] suffirait à démontrer que l’intéressé a établi sa résidence en France et du coup justifie le refus de lui renouveler son titre de séjour.
Vous n’y comprenez rien ? C’est normal, tout ceci n’a pas de sens. Et ce sont les Chibani-a-s qui en paient les conséquences. Entre l’administration qui leur oppose le fait de rester trop longtemps en France au risque de perdre leur titre de séjour et les caisses de sécurité sociale (CARSAT, CAF, CPAM) qui les somment de ne pas rester trop longtemps dans leur pays d’origine au risque de perdre leurs droits sociaux, comment faire ?
Dans l’affaire de Monsieur DOUARA, la préfecture s’était déjà illustrée en refusant de lui délivrer un récépissé de renouvellement de son titre, comme la législation le prévoit pourtant, au motif que « l’informatique ne fonctionne pas pour délivrer des récépissés au titulaire de carte de retraité ». Monsieur DOUARA est donc resté sans titre pendant les 11 mois d’instruction (là où la législation oblige l’administration à instruire les dossiers en 4 mois au plus).
Pire encore : la préfecture, qui ne recule devant rien, a retenu cette période de 11 mois pour « démontrer » que Monsieur DOUARA avait séjourné plus d’un an en France.
Quand on sait que la loi immigration du 7 mars 2016 va permettre, à partir du 1 novembre 2016, aux titulaires de la carte de retraité de bénéficier de la carte de résident « classique » s’ils en font la demande et s’ils justifient « de [leur] volonté de s’établir en France et d’y résider à titre principal »[2], c’est à se demander si les services préfectoraux ne cherchent pas à réduire leur stock (pourtant bien faible[3]) de cartes de retraité avant l’application de la réforme…
Dans la mesure où les premières cartes de séjour mention « retraité » ont été délivrées il y a une dizaine d’années, le Collectif Justice et Dignité pour les Chibani-a-s s s’inquiète de la possible multiplication de ce type de refus de renouvellement. En effet, il est évident que la quasi-totalité des titulaires de carte de séjour mention « retraité » louent des logements ou, tout au moins, des chambres en résidence sociale de type ADOMA et bénéficient de certains droits sociaux en France (protection maladie, aides au logement, ASPA). Selon le raisonnement de la préfecture, ils vont donc tous et toutes être expulsé-e-s…. 
 
 
Le collectif “Justice et Dignité pour les Chibani-a-s” demande:
 
  • L’annulation de la décision préfectorale du 20 mai 2016 et le renouvellement de la Carte de Séjour retraité de Monsieur DOUARA 
 
  • Que des instructions soient données demandant l’arrêt du traitement à charge des demandes de renouvellement de carte de séjour mention « retraité », rappelant l’obligation de délivrance  de récépissés de renouvellement et exigeant plus largement le respect de la législation et la bienveillance autour de l’évaluation de la condition de résidence
 
  • La suppression de la carte de séjour « retraité », telle qu’elle existe actuellement, au profit de la délivrance d’une carte de résident pour les personnes remplissant les critères de l’article L317-1 du CESEDA
  
 
Signataires :
-Le collectif “Justice et Dignité pour les Chibani-a-s” (www.chibanis.org)
-Association Ayyem Zamen (Paris)
-Calima (Strasbourg)
-La Case de Santé (Toulouse)
-Association Chibanis06 (Nice)
-Elghorba (Lyon)
-Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR)
-Le Gisti
-L’olivier des sages (Lyon)
-Pays’âges, la Maison des Sages (Grenoble)
-Collectif « SOS Chibanis 66 » (Perpignan)
-Tactikollectif (Toulouse)
-Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF)
 
  
Contact Presse Toulouse : La Case de Santé : 06 28 33 18 31
 
 

[1] Aux termes d’un arrêt de la Cour de Cassation du 14 janvier 2010, le titulaire d’une carte de séjour portant la mention « retraité » peut bénéficier de l’Allocation de solidarité pour les personnes âgées en apportant la preuve de sa résidence effective sur le territoire français.
[2] L314-11-11 du CESEDA, qui entrera en vigueur à partir du 1er novembre 2016.
[3] Le stock de cartes de séjour mention « retraité » est de 4553 en 2015 pour un total de 2 734 413 titres

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Appels au boycott, au désinvestissement et aux sanctions contre Israël Un droit d’expression légitime

 
Collectif pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens
 
Appels au boycott, au désinvestissement et aux sanctions contre Israël Un droit d’expression légitime
semaine d’action du 30 mai au 5 juin 2015
 
Dans le contexte général d’atteintes aux libertés que nous connaissons, la condamnation de militants appelant au boycott et à des sanctions contre l’Etat d’Israël afin qu’il respecte le droit international et l’ensemble des résolutions de l’O.N.U est une grave atteinte aux libertés citoyennes.
C’est pour avoir demandé dans le cadre de la campagne internationale « Boycott-Désinvestissement-Sanctions » (BDS) à des clients de supermarchés de s’abstenir d’acheter des produits exportés par Israël que 12 militants de Mulhouse ont été récemment condamnés par la Cour de cassation après avoir été relaxés par le tribunal de Grande Instance puis  condamnés, à nouveau par la cour d’appel de Colmar. Aujourd’hui, ces derniers en appellent à la Cour européenne des droits de l’homme, dernier rempart contre la volonté des autorités française de museler toute dénonciation de la politique israélienne.
 Car la France est le seul pays d’Europe qui agit de la sorte pour faire de l’appel au boycott un délit. Devant une atteinte aussi grave aux libertés, Il faut que se mobilisent toutes celles et ceux qui refusent de voir ces militants condamnés et cette expression réprimée.
C’est pourquoi, le Collectif national pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens appelle à une semaine d’action du 30 mai au 5 juin 2015 pour la défense des libertés et du droit au boycott, le droit à la solidarité, la fin de l’occupation, et l’exigence de sanctions contre l’Etat d’Israël tant qu’il viole le droit international et nie les droits nationaux du peuple palestinien.
 
Il invite à prendre localement toutes initiatives pour interpeller dans l’unité la plus large les autorités de l’Etat et demander l’abrogation des circulaires Alliot-Marie et Mercier.
signataires membres du Collectif pour une Paix Juste et Durable entre Israéliens et Palestiniens
 
 Agir Contre le Colonialisme Aujourd’hui (ACCA) – AFD International – AILES Femmes du Maroc – Alternative Libertaire (AL) – Américains contre la guerre (AAW) – Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF) – Association des Tunisiens en France (ATF) – Association France Palestine Solidarité (AFPS) – Association Nationale des Elus Communistes et Républicains (ANECR) – Association pour la Taxation des Transactions financières et pour l’Action Citoyenne (ATTAC) – Association pour les Jumelages entre les camps de réfugiés Palestiniens et les villes Françaises (AJPF) – Association Républicaine des Anciens Combattants (ARAC) – Association Universitaire pour le Respect du Droit International en Palestine (AURDIP) – Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple Palestinien (CCIPPP) – Cedetim / IPAM – Collectif des Musulmans de France (CMF) – Collectif Faty Koumba : Association des Libertés, Droits de l’Homme et non-violence – Collectif interuniversitaire pour la coopération avec les Universités Palestiniennes (CICUP) – Collectif Judéo-Arabe et Citoyen pour la Palestine (CJACP) – Collectif Paix Palestine Israël (CPPI Saint-Denis) – Comité de Vigilance pour une Paix Réelle au Proche-Orient (CVPR PO) – Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient du 5e arrt (CJPP5) – Droit-Solidarité – Ensemble ! – Europe Ecologie les Verts (EELV) – Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR) – Fédération Syndicale Unitaire (FSU) – Forum Palestine Citoyenneté – Génération Palestine – La Courneuve-Palestine – le Mouvement de la Paix – les Femmes en noir – Ligue des Droits de l’Homme (LDH) – Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté, section française de la Women’s International League for Peace and Freedom (WILPF) (LIFPL) – Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) – Mouvement Jeunes Communistes de France (MJCF) – Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) – Organisation de Femmes Egalité – Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF) – Parti Communiste Français (PCF) – Parti de Gauche (PG) – Parti de l’émancipation du peuple – Participation et Spiritualité Musulmanes (PSM) – Socialistes pour la Paix – Sortir du colonialisme – Une Autre Voix Juive (UAVJ) – Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens (UTIT) – Union Juive Française pour la Paix (UJFP) – Union Nationale des Etudiants de France (UNEF) – Union syndicale Solidaires
 
 

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Collectif pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens : Appels au boycott, au désinvestissement et aux sanctions contre Israël Un droit d’expression légitime

Semaine d’action du 30 mai au 5 juin 2015

Dans le contexte général d’atteintes aux libertés que nous connaissons, la condamnation de militants appelant au boycott et à des sanctions contre l’Etat d’Israël afin qu’il respecte le droit international et l’ensemble des résolutions de l’O.N.U est une grave atteinte aux libertés citoyennes.
C’est pour avoir demandé dans le cadre de la campagne internationale « Boycott-Désinvestissement-Sanctions » (BDS) à des clients de supermarchés de s’abstenir d’acheter des produits exportés par Israël que 12 militants de Mulhouse ont été récemment condamnés par la Cour de cassation après avoir été relaxés par le tribunal de Grande Instance puis  condamnés, à nouveau par la cour d’appel de Colmar. Aujourd’hui, ces derniers en appellent à la Cour européenne des droits de l’homme, dernier rempart contre la volonté des autorités française de museler toute dénonciation de la politique israélienne.
 Car la France est le seul pays d’Europe qui agit de la sorte pour faire de l’appel au boycott un délit. Devant une atteinte aussi grave aux libertés, Il faut que se mobilisent toutes celles et ceux qui refusent de voir ces militants condamnés et cette expression réprimée.
C’est pourquoi, le Collectif national pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens appelle à une semaine d’action du 30 mai au 5 juin 2015 pour la défense des libertés et du droit au boycott, le droit à la solidarité, la fin de l’occupation, et l’exigence de sanctions contre l’Etat d’Israël tant qu’il viole le droit international et nie les droits nationaux du peuple palestinien.
 
Il invite à prendre localement toutes initiatives pour interpeller dans l’unité la plus large les autorités de l’Etat et demander l’abrogation des circulaires Alliot-Marie et Mercier.
signataires membres du Collectif pour une Paix Juste et Durable entre Israéliens et Palestiniens
 
 Agir Contre le Colonialisme Aujourd’hui (ACCA) – AFD International – AILES Femmes du Maroc – Alternative Libertaire (AL) – Américains contre la guerre (AAW) – Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF) – Association des Tunisiens en France (ATF) – Association France Palestine Solidarité (AFPS) – Association Nationale des Elus Communistes et Républicains (ANECR) – Association pour la Taxation des Transactions financières et pour l’Action Citoyenne (ATTAC) – Association pour les Jumelages entre les camps de réfugiés Palestiniens et les villes Françaises (AJPF) – Association Républicaine des Anciens Combattants (ARAC) – Association Universitaire pour le Respect du Droit International en Palestine (AURDIP) – Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple Palestinien (CCIPPP) – Cedetim / IPAM – Collectif des Musulmans de France (CMF) – Collectif Faty Koumba : Association des Libertés, Droits de l’Homme et non-violence – Collectif interuniversitaire pour la coopération avec les Universités Palestiniennes (CICUP) – Collectif Judéo-Arabe et Citoyen pour la Palestine (CJACP) – Collectif Paix Palestine Israël (CPPI Saint-Denis) – Comité de Vigilance pour une Paix Réelle au Proche-Orient (CVPR PO) – Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient du 5e arrt (CJPP5) – Droit-Solidarité – Ensemble ! – Europe Ecologie les Verts (EELV) – Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR) – Fédération Syndicale Unitaire (FSU) – Forum Palestine Citoyenneté – Génération Palestine – La Courneuve-Palestine – le Mouvement de la Paix – les Femmes en noir – Ligue des Droits de l’Homme (LDH) – Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté, section française de la Women’s International League for Peace and Freedom (WILPF) (LIFPL) – Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) – Mouvement Jeunes Communistes de France (MJCF) – Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) – Organisation de Femmes Egalité – Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF) – Parti Communiste Français (PCF) – Parti de Gauche (PG) – Parti de l’émancipation du peuple – Participation et Spiritualité Musulmanes (PSM) – Socialistes pour la Paix – Sortir du colonialisme – Une Autre Voix Juive (UAVJ) – Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens (UTIT) – Union Juive Française pour la Paix (UJFP) – Union Nationale des Etudiants de France (UNEF) – Union syndicale Solidaires

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Contribution de l’ATMF à l’Audition du 23 mai 2016 : Mission Parlementaire MigrantEs Agées

La plupart des associations de soutien aux chibani-a-s, dont notre association, ont organisé et/ou participé à des débats sur les propositions du rapport parlementaire sur les vieux migrants. Aujourd’hui il s’agit de se pencher sur la manière dont certaines administrations et institutions ont pris en compte les recommandations de cette Mission et de faire le point sur ce qui reste à mettre en œuvre pour faciliter l’accès aux droits des Chibani-a-s.

 

LOGEMENT :

Suite aux luttes des résidents et leurs soutiens, les bailleurs sociaux (ADOMA et ARALIS…) ont entamé des plans de rénovation pour combler les retards et offrir des conditions de logement décentes. Ces plans manquent souvent de concertation avec les concernés et leurs comités de résidents surtout quand il s’agit de rénovation ou d’augmentation des loyers et des charges notamment. Les associations de soutien et d’accompagnement des résidents soulèvent et dénoncent régulièrement, les agissements et règlements dans de très nombreux foyers.

La transformation des lieux collectifs en chambres imposées dans la plupart des foyers isole encore plus les résidents et les prive de fait de lieux de vie et d’activités communes.

Il reste aussi la question des allers-retours et les contrôles de la CAF pour l’attribution des APL.

Autre question : la présence du grand âge et l’absence d’un suivi adapté est un souci quasi quotidien dans ces foyers.

 

SANTE :

Les titulaires des cartes de séjour mention « retraité » subissent des difficultés pour faire valoir leurs droits aux soins et à une couverture sociale. Ils sont à la merci du bon vouloir de certaines CPAM, les règles ne sont pas les mêmes d’une Région à une autre, voire d’un département à un autre. La question des soins pour tous les Chibani-a-s se pose aussi quand ils sont dans le pays d’origine. Une clarification des règles est nécessaire et notamment en ce qui concerne les conventions bilatérales avec les pays d’origine.

 

RETRAITE Avec le complément ASPA

La question des allers-retours et la durée de séjour reste le problème fondamental pour ces vieux migrants. Malgré les recommandations de la Mission et ses consignes, les contrôles sont toujours d’actualité et se déroulent dans des conditions inacceptables ( ciblage des foyers,  exemple : contrôle de masse dans 2 foyers à Strasbourg plus de 80 personnes CNAV et CAF, exigence de présentation du passeport, relevés bancaires et autres documents, notification de suspension et de remboursement de ce que les caisses considèrent comme trop-perçu ! . l’administration fait fi du principe du contradictoire).

Des poursuites sont engagées poussant une partie non négligeable des vieux migrants à un abandon de leurs droits par dépit et lassitude et pour éviter les harcèlements, les conséquences de ces pratiques empoisonnent le quotidien de ces vieux immigrés.

 

ARFS (Aide à la réinsertion familiale et sociale)

L’allocation de retour découlant de la loi de 2007 et entrée en vigueur dans le décret d’application publié en janvier 2016 ne répond que très partiellement, voire pas du tout, à cette problématique de l’aller-retour. La faiblesse du montant (environ 500 €) et les conditions d’éligibilité et d’application la rendent plus que discutable voire inopérante. Cette allocation s’adresse à un public très restreint, exclusivement résidant en foyer ADOMA, ce qui exclut les autres en particulier les femmes (qui n’habitent que rarement en foyer). Les contours de cette allocation, malgré les 9 pages du décret d’application, restent flous. Quid des soins et des autres droits sociaux. A ce titre, nous réaffirmons notre attachement à relier les droits sociaux à la personne et non à la résidence.

Suite à des contentieux avec certaines administrations, de nombreux Chibani-a-s se retrouvent trainés devant des juridictions sociales et ont de grandes difficultés à rembourser les sommes qui leur sont réclamées. Ils vivent dans une très grande précarité et rencontrent de graves difficultés. Nous demandons que les pouvoirs publics se penchent sérieusement sur ces problèmes. Les associations continuent à réclamer à une remise à zéro des demandes de remboursement  et l’abandon de toutes les poursuites à leur encontre.

 

ADMINISTRATIONS :

Le Parlement a voté trois amendements concernant les Chibani-a-s. Des avancées certes mais qui dépendront des préfectures et des guichets qui seront chargés de les mettre en œuvre.

La carte de séjour mention « retraité » devient réversible et de facto obsolète. Aujourd’hui, les titulaires de cette carte éprouvent de grandes difficultés pour le changement d’adresse et son renouvellement en France. Malgré les jugements des Tribunaux, aucune harmonisation n’a été mise en œuvre pour accéder aux soins, à l’ASPA, au logement… Ils éprouvent des difficultés, voire souvent des refus. Ils sont souvent à la merci du bon vouloir des administrations.

Le regroupement familial (pour l’épouse et les enfants mineurs) serait facilité pour les plus de 60 ans. En attendant de voir les modalités de son application il aurait été pertinent de l’élargir à d’autres membres de la famille en l’absence de l’enfant mineur ou du conjoint.

La carte de séjour permanente est censée exister mais rien n’est prévu matériellement pour sa délivrance. A notre connaissance, nous n’avons à ce jour rencontré aucun bénéficiaire. Le législateur a prévu l’automaticité de la carte permanente à l’issue de deux cartes de séjour de 10 ans, condition difficile quand on sait le durcissement depuis des années de la délivrance de la carte de séjour de 10 ans.

La généralisation des prises de rendez-vous en ligne dans les préfectures : en l’absence d’un accompagnement, les Chibani-a-s se retrouvent dans l’impossibilité d’accéder aux guichets de la préfecture. Il est souhaitable qu’ils aient un traitement particulier et un accès privilégié lors de leurs démarches préfectorales.

 

NATIONALITE :

La Mission Parlementaire a recommandé la simplification de l’acquisition de la nationalité française pour les vieux migrants. En effet, les textes prévoient la délivrance de celle-ci aux personnes âgées de plus de 65 ans justifiant de 25 années de présence en France et ayant un ascendant français (cela exclut beaucoup de vieux migrants n’ayant pas leurs enfants en France). En pratique, le dossier et les documents exigés sont les mêmes que pour le reste des demandeurs et les mêmes modalités sont prévues (entretien etc.). Il est légitime de simplifier au maximum les démarches.

 

Lors des auditions de la Mission Parlementaire concernant les vieux migrants, les associations ont insisté sur la nécessité de simplifier au maximum les démarches avec les administrations. Nous constatons que ce n’est pas toujours le cas et que les Chibani-a-s rencontrent toujours de grandes difficultés. Il serait temps de réfléchir à des guichets, des formulaires et des démarches adaptées.

 

Voilà une partie des problèmes que rencontrent les Chibani-a-s dans leurs relations avec les administrations. D’autres sujets de préoccupations peuvent être évoqués en d’autres lieux et d’autres temps (mémoire, histoire, loisirs, relations au pays d’origine, conventions bilatérales  etc..).

Des campagnes d’information et de sensibilisation doivent être prévues (brochures, support vidéo dans différentes langues, formation de bénévoles, sensibilisation des professionnels). Il est temps de faire reconnaitre aux associations un statut d’interlocuteur légitime.

 

Une interrogation subsiste pour les Chibani-a-s d’origine algérienne qui sont assujettis aux accords franco-algériens et qui à ce titre ne rentrent pas dans le cadre des dispositions législatives réglementaires récemment intervenues. Ils sont les plus nombreux concernés. Il serait là aussi absolument nécessaire d’y remédier.

 

Contribution de l’ATMF à l’Audition du 23 mai 2016- Mission Parlementaire MigrantEs Agées

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Rassemblement à la mémoire de Brahim Bouarram et de toutes les victimes de crimes racistes – 1er mai 2016

Le 1er mai 1995, Brahim Bouarram, 29 ans, profitait d’une journée ensoleillée. Il ne savait pas que des mains criminelles allaient le précipiter dans la Seine et mettre fin à ses jours. Les auteurs venaient de quitter le défilé du Front National.

Vingt et un an plus tard, le racisme, la xénophobie, l’islamophobie, l’antisémitisme, le rejet de l’autre, progressent et se banalisent. Les derniers remparts contre la barbarie raciste s’effondrent et les fondements de la démocratie et du respect de l’autre tressaillent sous leurs assauts. L’instrumentalisation systématique des discours sur l’Islam et la laïcité encouragent et instaurent la montée de l’intolérance et la haine, alors qu’une démocratie digne de ce nom se doit de réaffirmer l’égalité entre tous ses citoyens, dans le respect de leurs origines et  croyances.

Nous, citoyens et organisations fidèles aux combats pour la défense des droits fondamentaux des personnes et aux valeurs de nos convictions et à nos principes universalistes, nous continuons plus que jamais  à nous opposer avec la plus grande fermeté à toutes les formes de pouvoirs qui défigurent une République pour tous.

Il est de plus en plus urgent d’affirmer et de réaffirmer notre refus face à cette dérive dangereuse pour toutes nos sociétés, nous serons toujours là pour combattre, faire front, faire barrage à la lepénisation des esprits, des politiques, des pratiques et des comportements qui portent atteinte à autrui.

 

Rassemblement le 1er mai 2016 de 11h à 12h, au pont du Carrousel – Paris

 

Premiers signataires : ATMF ; LDH ; MRAP ; ASDHOM ; AMF ; CRLDHT ; ATF ; FTCR ; IDD ; ADTF ; L’ACORT ; Action Tunisienne ; Sortir du colonialisme ; Euro Med France ; REMCC ; UJFP ; Droits Devant ; ACDA ; GISTI ; Femmes Plurielles ; Coordination contre le racisme et l’islamophobie ; FASTI ; AIDDA ; MCTF ; REF ; Intégration 21; VISA ; Collectif 3C ; AMDH- Paris Île de France ; AFAPREDESA ; R&PS ; CRAN ; ATTAC France ; FETAF ; FUIQP ; Le comité pour Clément ; Fondation Frantz Fanon ; Association Les Oranges ; CDISCOM ; MTE ; Union syndicale Solidaires ; FSU ; UDB ; Ensemble !;  Gauche Unitaire ; PG ; PCF ; NPA ; EELV ; FMVJ-F ; PSU-F ; Le Mouvement de la Paix ; Emcemo…

Photos © Jean-Claude Saget

 

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 Rassemblement d’hommage à Brahim Bouarram 1er mai 2016

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Oui, après cinq ans, le peuple syrien réclame toujours la liberté!

L’association Alsace-Syrie et l’ATMF organisent un rassemblement à la place Kléber (Strasbourg)  le samedi 19 mars 2016 à 15h30
Venez manifester votre solidarité avec le peuple syrien qui se bat pour sa dignité.
 

Oui, après cinq ans, le peuple syrien réclame toujours la liberté!

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Profitant de l’arrêt partiel des bombardements, les Syriens recommencent à manifester en Syrie pour la liberté (100 points de manifestations vendredi dernier sans aucun drapeau noir mais seulement avec le drapeau de la révolution syrienne).

Ne tombons pas dans le jeu du régime qui souhaite faire croire que le choix se limite à sa dictature ou à Daesh.

Le peuple syrien aspire aux mêmes valeurs que les Français : liberté, démocratie et dignité

Le régime du dictateur Assad :

  • Emprisonne un citoyen : toutes les 4 minutes
    Blesse un citoyen : toutes les 10 minutes
    Fait disparaître un citoyen : toutes les 13 minutes
    Tue un citoyen : toutes les 15 minutes
    Tue 8 enfants : par jour
    Tue 4 citoyens sous la torture


    Pas d’impunité pour les responsables de crimes de guerre et de crimes contre l’Humanité.

Tous et toutes au rassemblement

Samedi 19 mars 2016 Place Kléber Strasbourg 15h30

LIBERTÉ, DIGNITÉ, DÉMOCRATIE, PEUPLE UNI,
LA SYRIE POUR TOUS
 
Ce sont ces slogans scandés, à travers le pays, par des manifestants pacifistes se rassemblant sur les grandes places de la plupart des villes : Homs, Hama, Deir Ezzor, Dar’a.
Les mêmes slogans sont scandés par de petits groupes de manifestants dans des quartiers de Damas où la présence massive des forces du régime et de ses sbires rendait tout rassemblement quasi impossible.
Le courage de ces manifestants était remarquable quand on connaît la terreur que les Assad font régner sur le pays depuis 50 ans : disparitions, emprisonnements des mois, voire des années sans jugement), tortures…
Parce qu’ils ont surmonté leur peur et ont osé défier le régime en manifestant, les forces du régime et ses services secrets ont tiré à balles réelles sur des manifestants qui n’avaient que leur voix pour arme !
Dès le premier rassemblement de contestation, le régime a crié au complot, à la présence des terroristes, des djihadistes. Pour appuyer ses dires, il a libéré des prisonniers islamistes et de droit commun.
Cinq ans après les premiers rassemblements et les premières manifestations, la Syrie est un champ de ruines. Plus de 15 millions (sur 23 millions en 2011) ont tout perdu : déplacés à l’intérieur du pays, réfugiés dans les pays voisins, ou dispersés partout dans ce monde, pour les plus ‘chanceux’ !
Le sort de la Syrie n’est plus entre les mains des Syriens. Ce sont les puissances internationales et régionales qui décident pour eux.
Or c’est aux Syriens de décider de leur avenir et de définir les formes de soutien qui leur semblent nécessaires. Nous appelons au rassemblement pour exiger le départ de toutes les troupes communautaires et d’occupation russes et l’arrêt immédiat des bombardements menés au prétexte de combattre Daech.
Nous appelons au rassemblement pour rendre hommage à tous les innocents massacrés parce qu’ils ont vaincu leur peur et ont manifesté leur refus de continuer à vivre l’humiliation, l’injustice d’un régime despotique.
Premiers signataires :
Association Alsace-Syrie, ATMF
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Journée internationale des luttes pour les droits des femmes

A l’occasion de la journée internationale des luttes pour les droits des femmes, 
   L’espace  Femmes Citoyennes de l’ATMF
                      Rend hommage aux  femmes migrantes 
 Le 25 mars à 14h

à L’espace Nelson Mandéla

Au 82 BD du Général Leclerc  Argenteuil 95100

 
  
 Au programme :
 
14h : Accueil
14h30 : Film documentaire
15h15 : Interventions:
3 sujets de discussions seront amorcés les intervenantes :
 
1-Une sociologue: Fatima Ouassak, Politologue, coordinatrice du Réseau Classe/Genre/Race, auteure de « Discriminations Classe/Genre/Race, repères pour comprendre et agir » paru en juin 2015.
15h45 : Une avocate spécialisée en droit de la famille, Kamilia ABCI
16h : Deux  femmes pour parler de leurs expériences,  suivis d’un échange avec le public.

Thèmes qui seront abordés par les intervenantes :
1- Discriminations: classe, genre et race
2 – Statut personnel des femmes maghrébines en France, quel enjeu ?
3 – Egalité Femmes/ Hommes entre modernité et tradition ?
16h30 : Débat avec la salle
Nous comptons sur votre présence à cette manifestation exceptionnelle qui se terminera  autour de lectures de poèmes réalisés par  l’atelier photo langage encadré par Sarah Dhorman  Pour finir le pot de l’amitié vous sera offert par l’atelier Art Culinaire.
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 ——
Association des Travailleurs Maghrébins de France. 26 Bd G. Leclerc 95100 Argenteuil.
Tél/Fax : 01.39.80.  45.40 – E.mail : atmfargent@yahoo.fr

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Atmf 54 – Le printemps de la Palestine 2016 à Nancy

Sixième édition du festival culturel

« Le Printemps de la Palestine »

Du samedi 5 au samedi 19 mars 2016

 

L’objectif du festival est de faire connaître au public de l’agglomération nancéienne, la culture palestinienne, l’histoire et la réalité d’un peuple à travers les formes d’expression les plus diverses: cinéma, théâtre, musique, expositions, graffs, conférences, cirque, gastronomie et rencontres.

Comme les années précédentes, cette sixième édition est le fruit du travail d’un collectif auquel participent dix associations : AFPS (Association France Palestine Solidarité), Alé Hope, ATMF (Association des travailleurs maghrébins de France), CLID (Centre lorrain d’information pour le développement), CCFD (Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement), MAN (Mouvement pour une alternative non-violente), REPONSE, Secours Catholique-Caritas France, UAVJ (Une autre voix juive) et UJFP ( Union Juive Française pour la Paix), Kairos.

Le festival est aussi soutenu par différentes associations, collectivités et institutions : les mairies de Vandœuvre, Tomblaine et Nancy, le Conseil Départemental de Meurthe- et -Moselle, le Conseil Régional de Lorraine, le Caméo, la Maison de l’Etudiant de l’Université de Lorraine, la Mission de Palestine en France, l’Institut Culturel Franco-Palestinien et Politis.

 

Le programme du Printemps de la Palestine 2016

Du 22 février au 5 mars – Maison de l’Etudiant, campus « Lettres » de l’Université de Lorraine, boulevard Albert 1er à Nancy – Exposition « Palestiniens, la vie malgré tout ». Entrée libre.

Le CCFD Terre Solidaire a choisi de montrer les Palestiniens autrement que dans les affrontements privilégiés par les médias télévisés, un peuple accueillant qui continue à vivre malgré l’occupation et la colonisation.

Mercredi 24 février à 18h, rencontre-débat autour du témoignage de Chafik Sayouri, étudiant à l’Université de Lorraine, qui a participé en février à une mission en Palestine. Le témoignage sera illustré par un diaporama suivi d’un petit buffet oriental.

Samedi 5 mars de 14h à 18h – Place Maginot à Nancy – la Palestine dans tous ses états

Différents artistes (danse, musique, graffeurs) ouvriront le festival du Printemps de la Palestine. Venez boire un thé, déguster une soupe ou une assiette, imprimer votre t-shirt. Les enfants pourront aussi donner libre cours à leur expression par le dessin.

Du 7 au 19 mars – Domaine de l’Asnée, 11, rue de Laxou à Villers-lès-Nancy – Exposition «Palextile, broder l’espoir en Palestine». Entrée libre.

Proposée en coopération avec le centre culturel Al Rowwad du camp de réfugiés d’Aïda à Bethléem, elle illustre un élément culturel important de l’identité palestinienne, devenu aujourd’hui une forme de résistance et de subsistance. Elle s’accompagne d’une collection de robes traditionnelles brodées dans les villages et d’objets du quotidien aussi brodés.

Vernissage de l’exposition le mardi 8 mars à 18h.

Mercredi 9 mars à 20h – Ferme du Charmois, 2 avenue du Charmois à Vandœuvre (Accès au parking de la Ferme indiqué rue Gabriel Péri, entre les immeubles St Charles) – Concert du quatuor palestinien Mohamed Najem and Friends. Entrée 5€

Mohamed NAJEM, un des membres fondateurs de l’orchestre national palestinien en 2011, nous invite à un voyage musical en Palestine et ailleurs… avec des morceaux traditionnels et ses compositions, mélange moderne oriental palestinien et jazz. Il joue de la clarinette et du ney (flute oblique arabe) et sera accompagné d’un clavier, d’une guitare basse et de percussions.

Vendredi 11 mars à 20h15 – Cinéma Caméo Commanderie, 16 rue de la Commanderie à Nancy « Dégradé» un film de Tarzan et Arab Nasser avec Hiam Abbas Avant-première suivie d’un débat en présence des réalisateurs. Tarifs habituels du Caméo.

Une famille mafieuse a volé le lion du zoo de Gaza et le Hamas décide de lui régler son compte ! Prises au piège par l’affrontement armé, treize femmes se retrouvent coincées dans le petit salon de coiffure de Christine. Ce lieu de détente devenu survolté le temps d’un après-midi va voir se confronter des personnalités étonnantes et hautes en couleur, de tous âges et de toutes catégories sociales…

Samedi 12 mars de 17h à minuit – Espace Jean Jaurès, 3 avenue de la Paix à Tomblaine, Scène musicale ouverte Entrée à prix libre

17h30 : projection et débat du film de GAZATEAM sur leur expérience en Palestine.

19h00 : groupe RAOUL POINT BAR, le club des cinq de la pop touloise avec des compositions qui flirtent avec le rock, la pop ou le reggae

19H30 : défilé de robes palestiniennes accompagné par la douce guitare de Kader Dellaoui,

20H : Danse palestinienne dabké.

21H : la chanteuse AISSATE avec sa musique métissée, mélange de reggae, rock, folk et traditionnel

22H30 : concert de GAZA TEAM ; le collectif de rap GAZA TEAM a été créé à l’initiative de l’artiste franco-algérien NAILI après sa tournée « Nail Orient Express Tour » dans les territoires palestiniens en 2005.La scène est un exutoire pour crier leur rage, leur colère, leur tristesse, mais surtout l’espoir d’un lendemain qui chante

Restauration tout au long de la soirée avec un délicieux buffet palestinien.

Mardi 15 mars à 20h15 –  MJC Lillebonne, 14, rue du Cheval Blanc à Nancy. Conférence-débat « Le désespoir voilé – femmes et féministes palestiniennes » par Norma Marcos, cinéaste franco-palestinienne Entrée libre

Norma Marcos nous présentera son livre qui, à travers le témoignage de femmes palestiniennes exceptionnelles, retrace le combat des Palestiniennes pour leurs droits et leur participation pleine et entière à la lutte de libération nationale.

Samedi 19 mars à 19h – Espace Coppens, allée de Marken à Vandœuvre – Repas palestinien.

Une occasion pour les amis de la Palestine d’apprécier la cuisine moyenne-orientale, une cuisine confectionnée par des familles palestiniennes de Vandœuvre. Après le repas, TRANSCULTURES nous proposera son plus beau répertoire de musiques méditerranéennes et orientales

Tarif des repas 15 euros et 10 euros pour les étudiants et chômeurs, boissons non comprises.
Réservation et information 06 88 58 31 82 ou afps54@laposte.net
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Printemps de la Palestine 2016

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À Calais, l’État tombe le masque

La destruction de la « jungle » de Calais a brutalement commencé ce lundi 29 février au matin. Plusieurs compagnies de CRS ont investi les lieux, qui ont dévasté des cabanes encore occupées, lancé des grenades lacrymogènes et usé de canons à eau contre des réfugiés grimpés sur les toits de leurs abris. Des centaines de personnes ont été jetées dans un froid glacial sans rien d’autre que les vêtements qu’elles portent sur elles, sans savoir où aller… Faut-il s’en étonner ?

Les pouvoirs publics ont écarté tout témoin : les soutiens des réfugiés ont été interdits d’entrée dans le périmètre de l’opération. Le ministre de l’Intérieur n’a cessé de le proclamer ces jours derniers : certes, il entendait mener à bonne fin ce qu’il appelle « la résorption » du camp de Calais ; mais il voulait le faire « de façon progressive » et « dans le respect des personnes » [voir entre autres son discours du 22 février au Mans]. Et c’est bien en se référant expressément à cet engagement de l’État à procéder à une évacuation progressive que le Tribunal administratif de Lille a validé l’arrêté d’expulsion de la jungle de Calais (25 février 2016, ordonnance n° 1601386).

Force est de constater que le « démantèlement » qui vient de commencer n’a rien de progressif ou d’humanitaire, et qu’il ne prend pas en compte la situation des personnes : les choses se déroulent comme s’il s’agissait de punir quiconque s’obstine à vouloir se rendre en Grande-Bretagne.

Rappelons qu’un quart des habitants de la jungle de Calais aurait des proches outre-Manche ; ils seraient donc parfaitement fondés à demander à les rejoindre… Mais de même que la Turquie est priée de faire le garde-frontière de l’Union européenne, la France se charge de « protéger » la Grande-Bretagne, à grand renfort de moyens policiers quasi militaires, contre les migrants que celle-ci refuse d’accueillir. La première a-t-elle voulu donner des gages à la seconde, en perspective du sommet franco-britannique qui aura lieu ce 3 mars ?

Quant aux autres, leur méfiance face aux « solutions » alternatives qui leur ont été présentées ne peut qu’être confortée par la violence mise en œuvre pour les chasser. « Les services de l’État se mobilisent sans relâche pour permettre à tous ceux qui le veulent de pouvoir quitter la lande », déclarait vendredi la ministre du Logement.

Aujourd’hui, les masques tombent. Nous n’aurons plus d’excuses pour ne pas voir ce qui se passe sous nos yeux. Dans un État de droit, l’État n’a pas tous les droits. La justice n’a pas délivré au gouvernement un permis de chasse contre les réfugiés. Partout, des voix se sont élevées pour exiger que s’organise l’accueil des personnes chassées de leurs pays en guerre ou dévastés. Ces voix ne vont pas se taire. Il faudra bien qu’on les entende. Rappelons-le : l’asile est un droit ; la répression des réfugiés est donc un déni de démocratie.

Le 1er mars 2016

Signataires (parmi ceux de l’appel Calais : Les bulldozers ne font pas une politique !)

  • Karen Akoka, maître de conférence en science politique, Université Paris Ouest Nanterre
  • Jean-Pierre Anselme, journaliste
  • Maïtena Armagnague-Roucher, Maître de Conférences en Sociologie à INS HEA/Université Paris Lumières (UPL), Chercheure au GRHAPES, associée au Centre Emile Durkheim
  • Laurent Aucher, sociologue
  • Lucie Bacon, doctorante à Migrinter (Université de Poitiers, France)
  • Marie-Laure Basilien-Gainche, membre de l’Institut Universitaire de France, professeure de droit public, Université Jean Moulin, Lyon 3
  • Christophe Blanckaert, Appel de Calais
  • Carolina S. Boe, docteure en anthropologie, Université d’Aalborg, Danemark
  • Atika Bourras, bénévole à L’Ecole laïque du chemin des dunes
  • Florence Boyer, chercheure, IRD
  • Gérard Bras, philosophe, président de l’UP 92
  • Claude Calame, Directeur d’études Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Centre AnHiMA (Anthropologie et Histoire des Mondes Antiques, UMR 8210)
  • Nicole Caligaris, écrivain
  • Marie-Claire Caloz-Tschopp, Collège International de Philosophie et Solidarité sans Frontières
  • Cécile Canut, professeure des universités, Université Paris-Descartes-Sorbonne
  • Makaremi Chowra, chargée de recherche, CNRS
  • Olivier Clochard, géographe, Migrinter (université de Poitiers ,cnrs), membre de Migreurop
  • Saskia Cousin, anthropologue, maitresse de conférence à l’Université Paris Descartes, CANTHEL, membre de l’Institut Universitaire de France
  • Marie Cosnay, écrivain, enseignante
  • Patrice Coulon, militant associatif droits de l’Homme
  • Chantal Crenn, anthropologue Bordeaux Montaigne
  • Laurence Croix, psychanalyste, Maitre de conférences à Paris Ouest-Nanterre
  • Marie Cuillerai, professeur des Universités, Paris 7-Diderot
  • Fathallah Daghmi, enseignant chercheur, Université de Poitiers
  • Dominique Dauchot, secrétaire départementale du SNUipp-FSU 62
  • Fred Decosse, sociologue, LEST-CNRS
  • Didier Devriese, Conservateur des Archives, du Patrimoine et de la Réserve précieuse
  • Guadalupe Deza Doctorante en philosophie Paris8-UBA-CONICET
  • Stéphane Douailler, professeur de philosophie, université Paris 8
  • Isabelle Dubost, anthropologue, Université des Antilles
  • Karine Espineira, Sciences de l’information et de communication, Paris 8, codirectrice de la revue en ligne l’Observatoire des transidentités (ODT)
  • Mireille Fanon-Mendes-France, experte ONU
  • Pierre Farge, avocat
  • Hicham Fassi-Fihri; producteur de films
  • Éric Fassin, professeur de science politique à l’université Paris VIII – Saint-Denis- Vincennes
  • Jean-Pierre Fournier, enseignant
  • Nadine Fresco, historienne
  • Alexandra Galitzine-Loumpet, anthropologue, responsable programme Non-lieux de l’exil / Non places of Exile
  • Nathalie Garraud, metteur en scène, compagnie du Zieu
  • François Gemenne, chercheur en science politique, Science Po, Université de Liège
  • Claudia Girola, enseignant chercheur, Universite Paris Diderot
  • Anne Gorouben, artiste auteur
  • Nacira Guénif, professeure, Université Paris 8
  • Serge Guichard, membre du réseau Reprenons l’initiative
  • Sandra Iché, chorégraphe
  • Léa Kalaora, anthropologue, étudiante en psychologie, Paris Diderot
  • Marie Kayser, médecin généraliste
  • Gaelle Krikorian, sociologue
  • Malak Laghrari Zoukari, étudiante (Sciences Po Paris)
  • Titouan Lamazou, artiste de l¹UNESCO pour la Paix
  • Annie Lahmer, conseillère régionale IDF EELV
  • Nicole Lapierre, directrice de recherche émérite au CNRS
  • Catherine Larat, retraitée
  • Pierre Laurent, secrétaire national du PCF
  • Martine Leibovici, Université Paris Diderot
  • Danièle Lochak, juriste, professeure émérite de l’Université Paris Ouest – Nanterre
  • Camille Louis, dramaturge, doctorante et enseignante en Philosophie à l’Université Paris 8
  • Géraldine Magnan, journaliste
  • Geoffroy Mannet, doctorant en philosophie à Paris 8
  • Joëlle Martin, artiste sculpteur
  • Françoise Martres, ancienne présidente du Syndicat de la magistrature
  • Claire Maury-Rouan, linguiste, universitaire retraitée
  • Marie Menant, architecte-chercheuse, membre du PEROU
  • Jean-Claude Meyer, agrégé de philosophie, Strasbourg
  • Juliette Mézenc, écrivain
  • Christophe Mileschi, professeur des universités, traducteur, écrivain
  • Isabelle Misslin Lemann, membre du Collectif de soutien aux Roumains d’Ivry
  • Alain Morice, laboratoire Urmis et réseau Migreurop
  • Christelle Morvan, artiste peintre
  • Laurent Mucchielli, sociologue
  • Véronique Nahoum-Grappe, chercheure en sciences sociales, Paris
  • Toni Negri, philosophe
  • Arthur Nesnidal, rédacteur Siné Mensuel
  • Frédéric Neyrat, philosophe
  • Maryse Oudjaoudi, membre du Bureau Exécutif de EELV
  • Sylvie Paycha, Professeur des universités, Mathématiques, Clermont-Ferrand
  • Mireille Peloux, enseignante, RESF
  • Mélanie Pénicaud, doctorante en anthropologie, laboratoire Migrinter
  • Nathalie Péré-Marzano, Déléguée Générale d’Emmaüs International
  • Emmanuel Poilane, Directeur de la Fondation Danielle Mitterrand France Libertés
  • Eric Premel, artiste
  • Catherine Quiminal, professeure émérite Université Paris Diderot
  • Jacques Rancière, professeur émérite à l’Université Paris VIII
  • Matthieu Renault, enseignant-chercheur, Paris 8
  • Judith Revel, Professeure de Philosophie, université Paris Ouest Nanterre La Défense
  • Daniel Rondepierre, professeur retraité, porte-parole EELV Pays de Vichy
  • Jean Rousseau, Président d’Emmaüs International
  • Marcela Santander Corvalán, artiste chorégraphique
  • André Scala, enseignant de philosophie
  • Daisy Schmitt, programme Officer, Women’s Rights & Migrants’ Rights, chargée de programme droits des femmes/droits des personnes migrantes
  • Vicky Skoumbi, rédactrice en chef de la revue grecque αληthεια
  • Serge Slama, maitre de conférences en droit public, Université Paris Ouest-Nanterre-La Défense, CREDOF
  • Roger Taillade, président association pour la promotion de l’art contemporain populaire
  • Étienne Tassin, agrégé, docteur en philosophie, titulaire d’une habilitation à diriger des recherches en lettres et sciences humaines
  • Maud-Yeuse Thomas, sociologue, Paris 8, codirectrice de la revue en ligne l’Observatoire des transidentités (ODT)
  • Sophie Thonon-Wesfreid, présidente déléguée de France Amérique Latine
  • Jeannette Vallance, RESF 54
  • Dimitris Vergetis, psychanalyste
  • Patrice Vermeren, directeur du département philosophie, Université Paris 8
  • Christiane Vollaire, philosophe
  • Christine Wolff-awadalla, documentaliste
  • Ghislaine Zaparty, co- secrétaire générale CGT Edu’Action 66 et membre de la CE nationale CGT Educ’Action

Les organisations :

  • Actes et Cités
  • ActionFroid-Calais (Paris)
  • Action Tunisienne
  • Auberge des migrants (Calais)
  • Association Démocratique des Tunisiens en France (ADTF)
  • Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF)
  • Barcelona Accion Solidaria
  • Care4Calais
  • La Cimade Régionale Nord Picardie
  • Coalition Internationale des Sans-Papiers et Migrants (CISPM)
  • Collectif de soutien de l’EHESS aux sans papiers et aux migrants
  • Collectif de soutien aux familles Roms de St Denis (CSFR)
  • Collectif des sans-papiers – Paris (CSP75)
  • Comede (Comité pour la santé des exilés)
  • Conseil d’urgence citoyenne
  • CRID (Centre de Recherche et d’Information pour le Développement)
  • DIEL (Droits Ici et Là-bas)
  • Ecole laïque du Chemin des Dunes
  • Emmaüs Europe
  • Emmaüs France
  • Emmaüs International
  • EuroMed Rights
  • Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH)
  • Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR)
  • Flandre Terre Solidaire
  • Foi & Justice Afrique Europe
  • Fondation Frantz Fanon
  • France Amérique Latine (FAL)
  • Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires
  • Groupe d’information et de soutien des immigré.e.s (Gisti)
  • Jesuit refugee service (JRS) France
  • LDH Fontainebleau 77
  • Mouvement Burkinabe des Droits de l’Homme et des Peuples – Comité régional Aquitaine
  • Mouvement Burkinabe des Droits de l’Homme et des Peuples – section de France
  • Mouvement pour la dignité et les droits des Maliens (MDDM)
  • Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP)
  • Organisation pour une Citoyenneté Universelle (OCU)
  • Polyvalence (Calais)
  • Reprenons l’initiative contre les politiques de racialisation
  • Réseau Éducation sans frontières (RESF)
  • Réseau Euromed France (REF)
  • Revue Pratiques
  • Revue Vacarme
  • Solidarité Laïque
  • Syndicat de la Médecine Générale
  • Tenons et mortaises
  • Union syndicale Solidaires01

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ATMF Aix en Provence – Femmes, violences et santé

Dans le cadre da la Journée Internationale de la Femme, le Réseau Femmes de l’ATMF avec le soutien de l’ATMF National organise une journée sous le thème : Femmes, violences et santé à la 

Salle du centre social Château de l’Horloge.

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Programme de la journée :

14h       Accueil

Stands et ateliers avec animation : peinture -dessin – écriture- lecture de poèmes – bien être (Qi Gong-Gym douce-Psycho bio-acupressure) – couture-perle-crochet et tricot.

15h 15     Présentation de la journée

15h30      Lecture de textes dans un décor,  accompagnée de : flûte avec Lucie et  Cajon avec Ghania.

16h         Intervention de : Anne Chicard (juriste) (CIDFF) – Schreiner Saida (ATMF)

16h30     Débat dans la salle.

17h 30     Pot de l’amitié

18h 30     « stop à l’éducation sexiste ! » spectacle réalisé par les enfants de l’ATMF

19h           Défilé

19h 30     Chant-danse avec la chanteuse Hind

 

Entrée Libre

Atmf Aix – journee femme 2016