Association des Travailleurs Maghrébins de France
10 rue Affre - 75018 Paris
01 42 55 91 82 national@atmf.org

By

Non, le centre « humanitaire » pour migrants de la porte de la Chapelle à Paris n’est pas un modèle

 

Action collective

Non, le centre « humanitaire » pour migrants de la porte de la Chapelle à Paris n’est pas un modèle

 

En écho à la demande adressée au gouvernement par Anne Hidalgo, maire de Paris, de réfléchir à « un plan général d’accueil des migrants en France » avec l’ouverture de camps de premier accueil dans les métropoles régionales – à l’image de celui qu’elle a installé en octobre 2016 porte de La Chapelle, au nord de la capitale –, le ministre de l’intérieur a annoncé mardi 20 juin la possible « ouverture de centres d’accueil » pour migrants sur le territoire français. Le même jour, plusieurs élu.e.s, qui se sont rendu.e.s dans le camp humanitaire de La Chapelle, se sont relayé.e.s pour alerter sur la situation d’engorgement que connaît ce centre, avec «  des tensions à l’entrée » et des rixes qui « se multiplient », et la reconstitution de « campements » rassemblant plus d’un millier de personnes dans le nord de Paris. « Depuis un certain temps », a expliqué Pascal Julien, conseiller de Paris (EELV), « il n’y a plus de sorties, donc plus d’entrées. Ce centre est saturé en permanence ».

Dès l’annonce de la création du centre de la porte de La Chapelle, il était clair que le dispositif n’était susceptible de fonctionner que pour autant qu’à l’issue des quelques nuitées de « mise à l’abri » offertes à Paris aux personnes migrantes ces dernières se voient proposer des places dans des lieux d’hébergement plus pérennes. Ces lieux relevant de dispositifs nationaux, le camp parisien ne peut « se vider » pour accueillir de nouveaux venus que si l’État s’engage dans l’opération, collaborant avec la Ville de Paris. Or les places en centres d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA) continuent de manquer cruellement, et si de nouvelles structures d’accueil de migrants ont été créées récemment, elles ne parviennent pas à pallier l’incapacité de l’État à abriter, constante depuis deux décennies. Ces nouvelles structures ne sont d’ailleurs, tout comme le camp de La Chapelle, que des sas, conçus pour accueillir pour de courtes durées des personnes n’ayant pas encore décidé si elles allaient demander l’asile en France. Faire se succéder des sas à un sas n’a qu’un intérêt pratique : répartir la charge d’un premier accueil sommaire. Mais aussi, ce faisant, disperser, isoler et rendre moins visible.

En réalité, le camp de la Chapelle souffre de bien d’autres défauts que le manque de « fluidité » et la saturation dénoncée par les élus qui soutiennent la maire de Paris. En effet, les personnes qui parviennent, après des jours d’attente, à être accueillies dans la « bulle » parisienne, non seulement ne se voient pas assistées correctement dans leurs démarches en vue d’obtenir la protection internationale dont elles ont besoin, mais sont même empêchées de faire ces démarches. Contraintes de faire enregistrer leurs empreintes digitales à un guichet spécialement ouvert pour elles en préfecture, elles peuvent ainsi être menacées de renvoi – voire renvoyées sans délai – vers des pays par lesquels elles ont transité ou vers leur pays d’origine sans que soit examinée leur potentielle qualité de réfugié. Le camp parisien, loin d’être un lieu d’accueil et de manifester l’hospitalité de la Ville, fonctionne de fait comme un centre de tri, auxiliaire (ou otage ?) de l’administration préfectorale.

La maltraitance administrative qui règne à l’intérieur du centre de la Chapelle, tout comme la maltraitance physique imposée aux personnes qui, jour après jour, essaient d’en franchir les portes et sont, en attendant, contraintes de dormir dans la rue dans un contexte de harcèlement policier maintes fois documenté, ne sont en rien le produit d’un « afflux » insupportable d’exilé.e.s que la France, sixième puissance mondiale, ne pourrait gérer. Conséquences du sous-dimensionnement structurel du dispositif d’accueil des migrant.e.s, elle s’inscrivent dans une stratégie de dissuasion que la France, comme plus généralement l’Europe, opposent aux personnes en besoin de protection.

Oui, des lieux de premier accueil doivent être ouverts, afin que les exilé.e.s cessent d’être réduits à la vie dans la rue, à Paris comme à Calais, à Vintimille ou ailleurs. Mais ces lieux doivent être réellement hospitaliers, conçus de telle sorte que les personnes y soient informées des possibilités qui s’offrent à elles, aidées et accompagnées dans leurs premiers pas en Europe. Accueillies, vraiment. Ensuite seulement, une répartition sur l’ensemble du territoire pourrait être organisée selon la situation de chacun, ses souhaits, les possibilités existantes dans les collectivités. Si un « plan général d’accueil des migrants en France » est mis en place, c’est dans cet esprit qu’il doit être conçu, et non sur le modèle du centre de la Chapelle.

26 juin 2017

Organisations signataires :

  • Actes & Cités
  • Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (Acat)
  • Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie (Acort)
  • Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF)
  • Association Kolone
  • Avocats pour la défense des droits des étrangers (ADDE)
  • Cedetim/Ipam
  • Coalition Internationale des Sans-Papiers et Migrants (Cispm)
  • Collectif de sans-papiers CSP 75
  • Collectif de soutien de l’EHESS aux sans papiers et aux migrants-es
  • Collectif nouvelle jungle – Lille nomade
  • Fédération des associations de solidarité avec tous-te-s les immigré-e-s (Fasti)
  • Groupe d’information et de soutien des immigrées (Gisti)
  • Itinérance Cherbourg
  • JRS France
  • La Cimade
  • La Cimade Île-de-France
  • LDH – Fédération de Paris
  • Observatoire de l’enfermement des étrangers (OEE)
  • Quartiers Solidaires
  • Réveil voyageur
  • Revue Pratiques
  • Secours catholique – Caritas France
  • Syndicat des avocats de France (SAF)
  • Syndicat de la magistrature (SM)
  • Syndicat de la médecine générale (SMG)
  • Union syndicale Solidaires

 

By

Strasbourg solidaire de la révolte populaire du Rif

L’insurrection populaire et pacifique du Hirak perdure depuis huit mois et grandit du Rif marocain à tout le Maroc. Un large mouvement de solidarité se dessine dans de nombreuses villes d’Europe , des Etats Unis ou de Tunisie, pour soutenir le combat que mènent les citoyen-ne-s sur place et exiger la libération immédiate des prisonniers politiques.

 

Le quatrième rassemblement de soutien au Hirak se tiendra

le 24 juin 2017 de 16h place Kléber Strasbourg.

 

Le mouvement Hirak est né le 28 octobre 2016 après le lâche assassinat de Mohsine FIKRI, un marchand de poissons broyé dans un camion benne suite à une altercation avec les forces de l’ordre qui avait saisi et détruit sa marchandise qui lui permettait de nourrir sa famille.

La colère exprimée spontanément après ce meurtre, puise ses racines dans l’histoire de cette région martyrisée par les séquelles de la colonisation et du régime répressif et corruptif du « Makhzen ». Une longue liste de campagnes violentes et meurtrières ont jalonné la région du Rif en plus d’être méprisée culturellement, économiquement et historiquement. Ce territoire, désenclavé en termes d’infrastructures et de services publics, compte parmi les taux de chômage les plus élevés du Maroc. De plus, la corruption et l’injustice sont le quotidien des marocain-e-s. Cette situation alimente la révolte populaire et pacifique du Hirak. Le meurtre de Mohsine Fikri est l’humiliation et l’injustice de trop.

 

Depuis l’interpellation puis l’emprisonnement du leader de la contestation rifaine, Nasser Zefzafi le 29 mai 2017, la répression est grandissante au Maroc et le nombre de prisonnier-e-s politiques ne cessent de grandir. Le but d’une telle manœuvre est claire : intimider le mouvement de protestation et instaurer la terreur. De plus, des informations mensongères circulent sur les leaders du mouvement. Les objectifs d’une telle propagande sont de décrédibiliser et salir la figure de Nasser Zefzafi afin d’endiguer la solidarité à la révolte légitime, populaire et pacifique du Hirak.

 

Nous, Collectif de soutien de la révolte du Rif à Strasbourg, sommes solidaires du Hirak et nous nous joignons à leur lutte. Nous nous faisons les relais de leurs revendications démocratiques pour: la libération des prisonnier-e-s politiques, la justice sociale, la répartition équitable des richesses,  l’arrêt immédiat des répressions et violences policières, la lutte contre la corruption d’Etat, l’arrêt des expropriations des terres par l’Etat, pour plus d’hôpitaux, plus d’universités, plus d’usines, plus de routes, plus de culture.

 

Nous appelons les citoyen-ne-s démocrates, les ressortissant-e-s marocain-e-s, les militant-e-s associatifs, les étudiant-e-s, les élu-e-s, les syndicats, les partis politiques, les amis du Maroc, amoureux de la liberté; à soutenir cette révolte libre, pacifique, populaire et à lui donner une audience au-delà du Maroc. Notre solidarité compte. Et c’est pourquoi nous appelons à un rassemblement samedi 24 juin de 16h place Kléber.

 

Adresse mail: strasbourg.rrpp@outlook.fr

 

rif - affiche 24 6 2017 kleber

By

La 2 éme rencontre débat

l’ATMF Gennevilliers vous invitent à la 2 éme rencontre débat de ce mois de Ramadan,le vendredi 23 juin à partir de 19h 30 suivit d’un Iftar à la salle Agir au 9 Rue Georges 92 230 Gennevilliers
Nous aurons l’honneur d’avoir avec nous Imad Tahiri ,Anass Assanouci et Mohemd Boukamza,militants du comité de solidarité pour le mouvement du Rif,ils nous parleront du Hirak Amussu du RIF.
Ils apporteront un éclairage sur ce qui se passe actuellement dans cette région frondeuse du Maroc,la réponse du Makhzen a des revendications légitimes de la population Rifaine et l’écho de ce cri de révolte et sa répercussion dans le reste du Pays.

By

Solidarité avec les réfugiés syriens bloqués à la frontière algéro-marocaine

 Communiqué commun 

(Alger/Paris/Rabat/Tunis, 20 juin 2017)

 

Le 20 juin est la journée internationale du réfugié. A cette occasion, nous, associations signataires, attirons l’attention de l’opinion publique – tant au Maghreb qu’en France et dans le monde – sur le drame humain qui se déroule dans le sud de la frontière algéro-marocaine, et ce, depuis le 17 avril 2017. En effet, des familles syriennes fuyant la guerre qui sévit dans leur patrie ont traversé plusieurs pays, avant de se retrouver bloquées en plein désert, sans eau, ni nourriture, ni abri.

Grâce à la solidarité des habitants de Figuig (ville marocaine frontalière), plusieurs familles ont été introduites et acheminées vers Oujda. Les autorités marocaines ont arrêté quelques-unes de ces familles et les ont renvoyées à la frontière au mépris de tout droit international de protection des réfugiés. Aujourd’hui, vint- huit réfugiés syriens, dont douze enfants et huit femmes, sont en plein désert.

La militarisation des frontières algéro-marocaines entraîne de graves violations des droits humains. Depuis plusieurs années, les autorités de deux pays chassent les migrants subsahariens d’une frontière à l’autre. Et aujourd’hui, en flagrant délit d’atteinte aux droits des réfugiés et de la Convention internationale de Genève relative à la protection des réfugiés, elles bafouent le plus élémentaire des droits humains : celui d’accueillir des demandeurs d’asile fuyant la guerre dans leur pays.

Cette attitude illustre, dramatiquement, les conséquences de l’approche du tout-sécuritaire imposée aux peuples de la région, qui aspirent à un Maghreb des peuples ouvert, solidaire et démocratique.
Face à cette situation, les associations et organisations signataires :
– alertent l’opinion publique sur ce drame humain, qui se déroule près de Figuig, à la frontière algéro-marocaine ;
– exigent des autorités marocaines et algériennes d’assurer la protection des réfugiés, de les accueillir dignement, et de leur garantir instamment l’acheminement des vivres et des soins ;
– interpellent la France, l’Europe et les instances internationales (ONU et HCR…) pour une solution rapide dans le respect du droit, des conventions internationales et la dignité de ces hommes, femmes et enfants.
Alger/Paris/Rabat/Tunis, le 20 juin 2017.
Associations et organisations signataires :
APEL-Egalité
Appel d’Avignon à la solidarité avec le peuple syrien
Asbl Na’oura-Bruxelles
Association Alsace-Syrie
Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (ACORT)
Association Clarté Ambition Courage-France
Association de défense des droits de l’homme au Maroc (ASDHOM-France)
Association démocratique des Tunisiens en France (ADTF)
Association des familles des prisonniers et disparus sahraouis (AFAPREDESA)
Association des Marocains en France (AMF)
Association des parents et amis des disparus au Maroc (APADM)
Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF)
Association des Tunisiens de l’Isère citoyens des deux rives (ATI-CDR)
Association des Tunisiens en France (ATF)
Association interculturelle pour la laïcité, l’égalité et la solidarité avec les femmes du Maroc (AILES-femmes du Maroc)
Association marocaine des droits humains (AMDH-Paris/Ile de France)
Association Na’oura (Belgique)
Association Promotion des Cultures et du Voyage (APCV)
Association Syrie Démocratie 33
Association TAMAYNUT-France
Association TIDI-France
CEDTIM-IPAM
Comité d’initiatives et de vigilance citoyenne d’Oran (CIVIC Oran)
Collectif algérien en France ACDA (Agir pour le changement et la démocratie en Algérie)
Collectif citoyen de soutien aux luttes sociales et démocratiques en Algérie (MASSIRA)
Collectif des amis d’Alep
Collectif Démocratie et Modernité-Maroc
Collectif des familles de disparus en Algérie
Collectif international pour défendre les victimes de la mafia immobilière et de la délimitation forestière
Collectif pour une Syrie libre et démocratiqueConseil des lycées d’Algérie (CLA)
Comité pour le développement et le patrimoine-Palestine
Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Palestine (CRLDHP)
Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT)
Coordination des organisations démocratiques marocaines de France pour la dignité, contre l’impunité et la hogra
Coordination maghrébine des organisations des droits humains (CMODH)
El Ghorba
EuroMed Droits
Fédération des Amis de Figuig (FAF)
Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR)
Fédération euro-méditerranéenne contre les disparitions forcées.
Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH)
Femmes plurielles
Forum citoyen solidarité des Marocains en Europe
Forum des alternatives Maroc (FMAS)
Forum marocain pour la Vérité et la Justice (FMVJ-France)
Forum Palestine Citoyenneté
Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES)
Immigration Développement Démocratie (IDD)
Ligue algérienne des droits de l’Homme (LADH)
Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH)
Ligue des droits de l’Homme (LDH)
Manifeste des libertés
Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP)
Observatoire marocain des libertés publiques
Parti communiste français (PCF)
Parti d’avant-garde démocratique socialiste (PADS-Europe)
Parti socialiste unifié (PSU Maroc), section France
Plateforme euro-marocaine (MDCD)
Rassemblement Actions Jeunesse (RAJ)-Algérie
Rassemblement Ifni-Aït Baarmrane
Réseau Euromed France
Revivre (association d’aide aux réfugiés syriens primo arrivants)
Sortir du colonialisme
SOS Disparus-Algérie
Souria Houria (Syrie libre)
Union des étudiants algériens en France (UEAF)
Voie démocratique-Paris (Annahj-Paris)

By

8e rencontre sur l’histoire et la situation du mouvement Rifain.

L’ATMF National et ses associations membres en Ile de France ont organisé le 14 juin 2017 leur 8 ème rencontre sur l’histoire et la situation du mouvement Rifain
Avec la participation de Imad Attahiri et Anas Assanoussi ((Membres du Comité de Soutien au Mouvement Rifain de l’Ile de France).
Le débat a été  animé par Ouissam GHMIMAT, membre de Moussem Barbès.

 

 

By

Stop au broiement de la population du nord par le régime marocain

Depuis l’assassinat de Mohsen Fikri, marchand de poisson à Al Hoceima, broyé par une benne, après la confiscation de sa marchandise, la population du Rif n’a cessé ses manifestations contre l’hogra et l’injustice dont elle est victime de la part des autorités marocaines.

La jeunesse du nord, ses citoyens, ses pauvres, ses chômeurs, ses étudiants, ses femmes, ses paysans, ses pêcheurs, ses travailleurs…, toute cette population, face au mépris et au refus de ses droits les plus élémentaires, crie haut et fort, aujourd’hui, son refus de se laisser broyer à son tour.

Le makhzen, comme à l’accoutumé, n’avait d’autres réponses aux revendications juste et légitimes de la population de la région du nord, que sa répression, sa délégitimation en l’accusant de séparatisme, d’ennemi et d’être à la solde de puissances étrangères.

La militarisation en marche ces jours ci de toute la région, son bouclage militaire, policier et baltagis n’ont pas réussi à casser ce mouvement massif de revendication pour ses droits économiques et sociaux, pour une citoyenneté effective et digne.

 

La détermination de la population d’Al Hoceima et de toutes les villes du nord, la solidarité exprimée par toutes les forces progressistes dans les différentes régions au Maroc ou ici en Europe, ne peuvent que conduire à la victoire et à l’anéantissement de ces politiques makhzeniennes visant depuis toujours à l’asservissement par la répression des forces libres des populations du nord.

La population de la ville d’Al Hoceima, privée de tout, est aujourd’hui debout face aux discours nauséabonds du pouvoir marocain, face aux actes répressifs de ses forces de l’ordre et de ses baltagis.

Le réseau ATMF soutient et exprime aujourd’hui sa solidarité avec la population du nord.

Les militantes et les militants de l’ATMF saluent le combat courageux des populations du nord pour la dignité et contre l’Hogra.

L’ATMF salue cette continuité de la résistance rifaine contre le Makhzen et sa répression.

L’ATMF condamne le bouclage militaire et policier de la population du nord, notamment celui de la ville d’El Hoceima.

L’ATMF condamne la répression dont sont victimes les rifain e s.

L’ATMF appelle ses associations membres dans différentes villes à manifester leur soutien à la population du Nord.

L’ATMF appelle ses militant.e.s à participer au rassemblement appelé par nos camarades de la Coordination des Organisations Marocaines de France pour la Dignité, contre l’Impunité et la Hogra, le mercredi 7 juin à 18H devant l’ambassade du Maroc à Paris.

 

Le Bureau National de l’ATMF

Paris, le 22 mai 2017

 

—————————————————————————————————————

L’ ATMF est une Fédération de 21 Associations :

ATMF Aix en Provence ; ATMF Argenteuil ; Association des Mineurs Marocains du Nord ; ATMF Bassin Houiller Lorrain ; ATMF Bagneux ; ATMF Dijon ; ATMF Gennevilliers ; ATMF Le Mans ; ATMF Montpellier ; ATMF Nancy ; ATMF Nantes ; ATMF Rennes ; ATMF Reims ; ATMF Saint Denis ; ATMF Strasbourg ; ATMF Sens ; Calima ; Compagnie Espace Temps ; El Ghorba ; Euro-Maghreb Sans Frontières ; Moussem Barbès.

 

Atmf – Hoceima Rif

By

Solidarité avec les réfugiés syriens et les migrants subsahariens bloqués à la frontière algéro-marocaine

Depuis le 17 avril dernier, quarante et un réfugiés syriens, dont quinze d’enfants, sont bloqués dans une zone frontalière algéro-marocaine, près de la ville de Figuig (Maroc), dans des conditions extrêmement difficiles, sous un soleil de plomb la journée et soumis à des attaques de serpents et de scorpions la nuit.

Le 8 mai, la situation s’est encore aggravée car les autorités marocaines ne laissent plus la société civile sur place venir en aide à ces réfugiés et leur fournir le minimum vital, à savoir de l’eau et de la nourriture. Face à l’évolution dramatique de la situation dans laquelle se trouvent ces réfugiés, plusieurs associations et organisations se mobilisent pour alerter l’opinion publique maghrébine et internationale, ainsi que les instances internationales afin de trouver une réponse à cette urgence humanitaire.

Par ailleurs, nous avons appris, par le mouvement associatif marocain, que trente-quatre migrants subsahariens se trouvent dans la même situation de détresse, rejetés et bloqués, eux aussi, à la frontière algéro-marocaine.

Les autorités respectives de l’Algérie et du Maroc passent, aujourd’hui, leur temps à se renvoyer la responsabilité de cette situation dramatique sans venir en aide à ces réfugiés. Elles sont coupables de non-assistance à personnes en danger.

La militarisation des frontières algéro-marocaines entraîne de graves violations des droits humains. Depuis plusieurs années, les deux armées chassent les migrants subsahariens d’une frontière à l’autre,  en flagrant délit d’atteinte aux droits des réfugiés et de la Convention internationale de Genève relative à la protection des réfugiés, bafouant le plus élémentaire des droits humains : celui d’accueillir des demandeurs d’asile syriens échappant à la guerre qui ravage leur pays, ou des migrants subsahariens qui fuient la misère.

Cette attitude illustre dramatiquement les conséquences de l’approche du tout sécuritaire imposée aux peuples de la région qui aspirent à un Maghreb des peuples ouvert, solidaire et démocratique.

Face à cette situation, les associations, organisations et personnes signataires :

– alertent l’opinion publique sur ce drame humain ;

– exigent des autorités marocaines et algériennes d’assurer la protection des réfugiés et des migrants, de les accueillir dignement et de leur garantir dans l’urgence l’acheminement des vivres et des soins ;

– interpellent les instances internationales pour une solution rapide dans le respect du droit et des conventions internationales,

– exigent des autorités françaises de prendre leur responsabilité dans l’accueil des réfugiés syriens,

– appellent à un rassemblement de solidarité avec les réfugiés syriens et les migrants subsahariens :

 

jeudi 18 mai 2017, à 18 heures 30

 Fontaine des Innocents, Place du Châtelet, Paris.

 

Premières associations et organisations signataires :

Appel d’Avignon à la solidarité avec le peuple syrien – Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (ACORT) – Association de défense des droits de l’homme au Maroc (ASDHOM) – Association démocratique des Tunisiens en France (ADTF) – Association des Tunisiens de l’Isère citoyens des deux rives (ATI-CDR) – Association des familles des prisonniers et disparus sahraouis (AFAPREDESA) – Association des Marocains en France (AMF) – Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF) – Association des Tunisiens en France (ATF) – Association marocaine des droits humains (AMDH)-IDF Paris – Association Na’oura (Belgique) – Association Promotion des Cultures et du Voyage (APCV) – Collectif algérien en France ACDA (Agir pour le changement et la démocratie en Algérie) – Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) – El Ghorba – Fédération des Amis de Figuig (FAF) – Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR) – Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH) – Forum Palestine Citoyenneté – Immigration Développement Démocratie (IDD) – Ligue des droits de l’Homme (LDH) – Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) – Parti socialiste unifié (PSU Maroc), section France – Plateforme euro-marocaine MDCD – Réseau Euromed France – Souria Houria.

 

Avec le soutien de (premiers signataires) :

Nadia Abbou, militante associative – Mourad Allal, militant associatif – Tewfik Allal, militant associatif – Mustapha Amgoune, militant politique – Mehdi Arafa, ingénieur – Boualem Azahoum, militant associatif – Nawal Badaoui, militante associative – Etienne Balibar, professeur émérite (philosophie), Université de Paris-Ouest – Mohammed Bazza, militant associatif – Farouk Belkeddar, militant associatif – Raymond Benhaïm, économiste – Tarek Ben Hiba, militant associatif – Abderrahmane Benkerroum, militant associatif – Ali Bensaad, géographe – Fatima Besnaci-Lancou, docteur en histoire contemporaine – Abderrazak Bouazizi Horchani, militant associatif – Mouloud Boumghar, juriste – Ali Brahimi, ancien militant du MCB et ancien parlementaire –

Nadia Chaabane, militante associative – Nabil Challal, informaticien, militant associatif – Souad Chaouih, militante associative – Mouhieddine Cherbib, militant associatif – Alice Cherki, essayiste, psychanalyste – Ali Dabbaj, militant des DH – Delphine de Boutray, metteur en scène – Jocelyne Dakhlia, directrice d’études EHESS – Drisss El Kherchi, militant associatif – Driss El Korchi, militant associatif – Mohammed-Lakhdar Ellala, militant associatif – Abbas Fadhel, réalisateur – Saïd Fawzi, militant des DH – Seddik Ferchichi, militant associatif – Cherif Ferjani, essayiste, professeur émérite – Ouissam Ghmimat, militant des DH – Rachid Hammadi, militant associatif – Mohammed Harbi, historien – Hana Jaber, chercheuse – Abderrazak Kitar, militant associatif – Abdellatif Laabi, écrivain – Renée Le Mignot, responsable associative – Bachir Maaouni, militant associatif – Farouk Mansouri, militant associatif – Philippe Marlière, politiste – Umit Metin, militant associatif – Bachir Moutik, militant associatif – Slimane Noceir, militant associatif – Rahim Rezigat, responsable associatif – Fabrice Riceputi, historien – Lana Sadeq, militante associative – Youssef Selmi, responsable associatif – Hassan Slama, universitaire – Mohammed Smida, juriste – Taoufiq Tahani, universitaire – Tarik Toukabri, militant associatif – Michel Tubiana, responsable associatif – Emmanuel Wallon, professeur de sociologie – Farid Yaker, responsable associatif – Abdallah Zniber, militant associatif – Lamis Zohlof, militante associative

 

 

Solidarité avec les réfugiés syriens et les migrants subsahariens bloqués à la frontière algéro-marocaine

By

Rassemblement à la mémoire de Brahim Bouarram et de toutes les victimes de crimes racistes

Le 1er mai 1995, Brahim Bouarram, 29 ans, profitait d’une journée ensoleillée sous le pont du Carrousel. Il ne savait pas qu’on allait le précipiter dans la Seine et mettre fin à ses jours. Les assassins venaient de quitter le défilé du Front National.

Depuis, d’autres noms se sont ajoutés à la liste sinistre des victimes de crimes racistes.

 

C’est à sa mémoire et à celles de toutes les victimes du racisme dans ce pays, en souvenir à la souffrance de leurs proches que nous nous rassemblons ici, sur le lieu du crime innommable, le 1er mai de chaque année. La plaque commémorative du crime racial est posée, à la demande de nos associations, par la Mairie de Paris, un signe indélébile pour celles et ceux qui viendront après nous, pour tous les « visiteurs » qui passeront par cet endroit marqué désormais à jamais.

 

Depuis l’assassinat de Brahim Bouarram, le racisme a d’autres victimes.

Il a aussi gangréné la société sous d’autres formes : la xénophobie, l’antisémitisme, l’islamophobie, la ségrégation, la relégation, les discriminations aux droits fondamentaux, au logement, au travail, aux contrôles en tous genres. C’est toujours sous d’autres formes que le racisme s’enracine, avec la montée des extrêmes droites et des droites extrêmes. Y compris des branches entières de la République : les violences policières, les contrôles au faciès, les rôles plus que douteux de certains médias, une justice à géométrie variable dès qu’il s’agit d’enfants d’immigrés et de leurs parents.

 

Plus que jamais, nos associations et organisations, qui font de la lutte pour l’égalité et contre tous les racismes un combat de tous les jours, s’engagent à contribuer à la construction d’une véritable politique de la mémoire. Une mémoire, qui au nom des victimes du racisme et de la souffrance des leurs, construit encore plus de liens entre nous, plus de vivre en commun, et tend vers une société où la vie humaine, quelle que soit la couleur de sa peau, son origine ou sa confession, soit enfin, et pour toujours, une vie humaine digne et respectée pour toutes et tous.

 

Rassemblement le 1er mai 2017 de 11h à 12h, au Pont du Carrousel – Paris

 

Premiers signataires :

ATMF, LDH, MRAP, GISTI, AMF, FTCR, COPAF, Sortir du colonialisme, AFAPREDESA, AFA Paris, CEDETIM/IPAM, Femmes Plurielles, Solidaires,Sud Culture Solidaire,  CFPE, DAL, MAFED, ASDHOM, ATF, CRLDHT, L’ACORT, AIDDA, MCTF,  ACADA, UJFP, REMCC, IDD, ADTF, Coordination contre le racisme et l’islamophobie, AMDH Ile de France, ASIAD, ACTION Antifasciste Paris-Banlieue, La Horde, FUIQP,  ACTIT, Le Collectif « Vérité et justice pour Ali Ziri »,Droit devant,  Mouvement de la Paix, OCL Paris, FASTI,  AFAPREDESA, Comité pour Clément, Mouvement de la Paix, Ensemble, PIR, NPA, UNPA, PCF…

———————————–

Capture
hommage-tres-politique-a-brahim-bouarram-1493671705
C-udhhiXkAAhCtc

fleurs_brahim_bouarram-3029857

 

 

 

communiqué du 1 mai 2017

By

1ER Mai 2017 : Rassemblement à la mémoire de Brahim Bouarram et de toutes les victimes de crimes racistes.

1ER Mai 2017 : Rassemblement à la mémoire de Brahim Bouarram et de toutes les victimes de crimes racistes.
 
On diabolise l’immigré, l’arabe, le noir, le rrom, le réfugié, les quartiers populaires. On dédiabolise le FN.
 
Aujourd’hui, comme les années passées, nous sommes rassemblés ici pour dire notre condamnation du racisme qui a tué Brahim BOUARRAM  le 1er mai 1995 ici, ce racisme qui avait tué Ali IBRAHIM à Marseille, ce racisme qui a tué avant,  comme en octobre  1961, et qui n’a jamais cessé de tuer.
Ce racisme, maladie de notre société n’a cessé de se nourrir, de se développer.
Maladie  qui a lepénisé les esprits et les politiques depuis les années 80.
Aujourd’hui, qu’est ce qui s’est passé pour qu’on se trouve avec un FN encore pour la 2eme fois qualifié pour le second tour de ces élections présidentielles ?
Comment en 1981, Lepen n’arrivait pas à se présenter aux élections présidentielles faute de parrainages et aujourd’hui il est à la porte du pouvoir pour diriger la république française ?
Oui, 36ans après, la lepénisation des esprits a fait du chemin avec la complicité de différents dirigeants politiques qui n’ont cessé de loucher vers l’idéologie essentialiste et raciste, en sus de leurs politiques antisociales et pro patronales.
Ainsi en 1983, jean pierre stirbois avec son slogan « halte à l’immigration » devient maire adjoint  de la ville de Dreux suite à une alliance avec le  RPR.  A noter que dans les grèves de l’automobile en 1982/1983, des anti grévistes à la solde des patrons ont crié «  les arabes dans le four, les noirs dans la seine », on a entendu aussi Gaston Deferre, ministre de l’intérieur sous François Mitterrand, qualifier ces grèves de : « grèves saintes, d’intégristes, de musulmans, de chiites ».
En 1986, 35 députés FN entrent à l’assemblée nationale, et voilà la parole raciste encore plus banalisée et légitimée au sein des institutions de la république.
En 1995, année de l’assassinat de Brahim Bouarram, le FN gagne les villes d’orange, Marignane, Vitrolles après Dreux.
La banalisation de la parole raciste continue de faire partie de tous ces moyens qui sont bons pour calomnier les musulmans et capter l’électorat du FN, c’était notamment avec  Nicolas Sarkozy et son parti  sur l’identité nationale et tous les débats qui ont suivi et qui ont participé à cette lepénisation des esprits.
 Cette lepénisation a continué avec Valls qui évoque la question de la civilisation, et ose affirmer que la France mène une guerre de civilisation.
Et on continue d’assister  de plus en plus à des discours d’hommes politiques qui conduisent à ce que la population musulmane devient un ennemi de l’intérieur, notamment après les attaques de Charlie hebdo, de l’hyper casher et du bataclan. Et on assiste ainsi, petit à petit, à la construction d’une autre manière de stigmatisation et de banalisation de la parole raciste dans l’évocation du problème musulman à la place du problème de l’immigration.
En 2014, le FN et ses idées racistes est à la tête de 14 villes françaises dont Hénin Beaumont, et en 2015, voilà le FN qui est à plus de 27 pour cent dans les régionales soit 6 millions de voix alors qu’on était à 3,5 millions de voix en 2004.
Dans cette montée des idées fascistes, la dédiabolisation a joué tout son rôle, et là-dessus on doit et on a le devoir  de relever aussi la complicité de certains médias, car lorsque jean marie lepen n’apparaissait dans les médias que 200 fois par an, Marine lepen c’est 1000 fois par an, et nous ne parlons pas des statistiques de ces premiers mois de 2017. C’est dire à quel point la dédiabolisation est en marche et à quoi elle nous conduit aujourd’hui.
C’est dire aussi, et surtout rappeler que quand on a tenu des discours associant les juifs à la finance mondiale au début du 20éme siècle, on a vu la suite. C’est dire donc, que continuer à tenir des discours associant les arabes, les noirs et les rroms à la paresse,  au vol et à la fraude aux allocations, continuer à associer les musulmans à la violence et au terrorisme, nous ne pouvons qu’assister à voir à la porte du pouvoir un parti fasciste et xénophobe, comme c’est le cas aujourd’hui.
Cher e ami e s, cher e s camarades, mesdames, messieurs, le racisme qui a tué Brahim Bouarram un 1er mai 1995 a bien progressé. Cette maladie des esprits gangrène nos rapports sociaux et notre regard sur la société.
La réussite de la marche du 19 mars 2017 contre le racisme et les violences policières fait partie de ces combats pour contrer et faire face au racisme pour le faire reculer.
Aujourd’hui, nous disons, nous crions halte aux discours racistes et leur banalisation
Aujourd’hui, nous disons halte au racisme, à la xénophobie, à l’islamophobie, à l’antisémitisme.
Halte aux discriminations des jeunes dans les quartiers populaires.
Halte aux discriminations qui ont pour victimes les  vieux migrants dans les foyers.
Halte à la politique de fermeture des frontières, et ses milliers de morts en méditerranée
Halte à la répression et à l’exploitation des sans papiers.
 
En ce jour de d’hommage et de lutte contre le racisme, nous saluons d’ici Paris, le combat de 1500 prisonniers politiques palestiniens qui sont en grève de la faim depuis le 17 avril pour l’amélioration de leurs conditions de détention, et à  travers eux nous saluons la lutte du peuple palestinien.
 
Cher e s ami e s et camarades, nous avons eu raison, tous,  de continuer et de maintenir cette commémoration depuis 22 ans. Il faut donc  continuer de lutter et rester  vigilants pour ne plus voir   le FN et son idéologie raciste dans les seconds tours.
 
L’ATMF.
Paris,  le 1er Mai 2017.
 C-udhhiXkAAhCtc hommage-tres-politique-a-brahim-bouarram-1493671705 fleurs_brahim_bouarram-3029857 Capture

By

Pour Nos Droits et Contre leurs Privilèges

FAISONS ENTENDRE NOS DROITS ET NOS ACTIONS

 

Dans la période électorale actuelle nous sommes plus déterminé.es que jamais à faire entendre nos voix et nos résistances. Car à l’issue des élections présidentielle et législatives, nous savons que sans luttes, nos revendications ne seront ni entendues ni satisfaites.
Les inégalités augmentent, le chômage, la précarité et la pauvreté touchent de plus en plus de personnes, en particulier les femmes, les jeunes, les habitant.es des quartiers populaires, les migrant.e.s
L’explosion de la spéculation, des privilèges et de la richesse de quelques-uns, se renforce au détriment de toutes et tous.
Le racisme, sous toutes ses formes, en premier lieu le racisme institutionnel, gangrène notre société, avec une séquence électorale où une fois de plus, on montre du doigt accusateur les noirs.es, les musulman.es, les arabes, les rrom.es, les asiatiques…
Les droits des salarié.es, des chômeurs et chômeuses, des locataires, la protection sociale et les services publics déjà affaiblis sont menacés dans leurs fondements. Les enjeux écologiques sont remisés au second plan.
Le mouvement contre la loi travail, la persistance de luttes et de grèves, démontrent que les résistances perdurent dans ce pays, malgré la répression, les violences policières ou l’état d’urgence. Des logements vacants sont réquisitionnés par des mal logés et des sans logis, des travailleurs sans papier occupent leur lieu de travail…
Les mobilisations des migrant.es se sont multipliées De multiples initiatives d’accueil et de solidarité existent dans notre pays, à l’encontre des discours de haine et de rejet développés par certain.es et à l’encontre des guerres impérialistes conduisant à des exodes massifs de migrant.es.
Le récent mouvement social populaire en Guyane nous rappelle que l’égalité est à géométrie variable selon les territoires et que, seule, la mobilisation paye.
La Marche du 19 mars pour la Justice et la Dignité, organisée à l’appel des familles de victimes des violences policières a montré que les premier.es concerné.es s’organisent pour ne plus subir, pour être acteurs/actrices de leurs vies et imposer dans un élan de convergence de toutes nos luttes, l’égalité de droits et le partage de richesses.
www.nosdroits.org
@nosdroits_org
Pour Nos Droits et Contre leurs Privilèges
Appel des mouvements sociaux

 

Premiers signataires :

AC !, ACORT, Amelior (Les Biffins), AMF, Amis de la Confédération paysanne, APEIS, ASDHOM, ATMF, ATTAC, CEDETIM, CGT Finances, CNT Solidarité ouvrière, Comité Vérité et Justice pour Ali Ziri, Compagnie Jolie Môme, Confédération Paysanne, Convergence Services Publics, COPAF, CRLDHT, CSP 75, Culture et Liberté, DAL, Droits Devant !!, Emmaüs – France, FASTI, Fondation Copernic, FSU, FTCR, IPAM, Les Effrontées, Les jours heureux, MRAP, MNCP, On Bloque Tout, Osez le Féminisme !, Pas Sans Nous, ReAct, RESF, Sortir du colonialisme, Solidaires Finances Publiques, SUD Education, SUD PTT, Sud Recherche – EPST, SUD santé Sociaux, Union syndicale Solidaires, UJFP, Urgence notre police assassine, UTAC, UTOPIA, VISA

contact@nosdroits.org

Justice, Dignité, Solidarité, Egalité et respect de nos droits.

Contre les régressions, contre la répression, contre le racisme, contre le fascisme

1er mai 2017
journée internationale de luttes et de solidarité des travailleurs/travailleuses

Nous manifesterons ensemble pour affirmer notre volonté commune de construire les luttes et les convergences indispensables.

– A Paris, nous participerons à la manifestation en hommage à Brahim Bouarram assassiné par des militants d’extrême droite le 1er mai 1995, entre les deux tours de l’élection présidentielle.

Rendez-vous à 11 h sur le Pont du Carrousel 

nous rejoindrons ensuite la manifestation prévue à 14 h 30 place de la République.

ggddd

nosdroits_flyer_26042017_new