Association des Travailleurs Maghrébins de France
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Massacre judiciaire !

Suite au massacre judiciaire du  26 juin 2018 pendant lequel  de lourdes condamnations allant de 3 ans à 20 ans de prisons ferme ont été  prononcé à l’encontre des militant du Hirak du Rif au Maroc.

Notre association appel à un rassemblement de  solidarité le Samedi 7 juillet à la place Voltaire à ASNIERES  à  17h, et invite les citoyen(ne)s de la ville à joindre leurs voix à la notre afin de denoncer ce procés unique.

Par ailleurs une rencontre publique se tiendra  le jeudi  12 juillet à la salle  » Denise EMERY » à l’espace Des Grésillions à 18h30, et ce  afin de sensibiliser et mobiliser les citoyen(ne)s  de la ville, ainsi  que celui d’apporter son soutien au mouvement social du Rif.

Pour rappel, ces militants arrêtés entre le mois de mai et juillet 2017 à El Houceima dans la province du Rif au nord du Maroc, n’ont commis aucun délit sauf celui d’avoir participé au mouvement populaire et pacifique, que la région a connu apres la mort tragique du jeune poissonier Mohcine Fekri, broyé dans une benne à ordures, alors qu’il tentait de reccuperer sa marchandise le 28 octobre 2016.

Depuis le Rif a connu un mouvement qui ne cesse de soulever l’admiration des hommes et des femmes libres dans le monde, mais qui à travers ce procés révéle la veritable nature du régime au Maroc.

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NOUS SOUTENONS LES 3 DE BRIANCON OUI à L’ASILE, NON A LA LOI COLLOMB

Nous serons tous une « bande organisée » autour des militant.e.s de la Solidarité.

Le 21 avril les militants d’un groupe d’extrême-droite suprématiste « Génération Identitaire », a mis en scène au col de l’Echelle (05) une opération de « blocage des frontières » entre la France et l’Italie, interdisant l’accès à des personnes épuisées par un trajet en montagne, les mettant ainsi potentiellement en danger. Cette action fut largement diffusée sur les réseaux sociaux à renfort de commentaires xénophobes

Le lendemain, une manifestation de 150 habitants des vallées frontalières, engagés dans la solidarité concrète avec les migrants transitant dans cette région, traversent symboliquement la frontière de Clavière jusqu’à Briançon, pour protester contre la militarisation de la frontière et la non prise en charge des personnes mineures ou en demande d’asile par les autorités. La gendarmerie française effectue alors 6 interpellations arbitraires. Trois personnes seront relâchées et trois autres sont en liberté provisoire, en Savoie et à Marseille. Elles sont poursuivies pour « avoir par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l’entrée irrégulière en France de plus d’une vingtaine d’étrangers, avec cette circonstance que les faits ont été commis en bande organisée », elles risquent selon la loi française jusqu’à 10 ans de prison, assortie de 750 000 euros d’amende.

Le jugement a été renvoyé au 31 mai 2018.

A travers cette accusation c’est la solidarité humaine et toute forme d’assistance y compris à personnes en danger qui est ainsi considérée comme un délit passible de prison de très longue durée mais c’est aussi le déni pur et simple du droit d’asile et donc de séjour, lequel est une obligation conventionnelle de la France.

Devant une telle répression et atteinte à la conscience humaine nous sommes et nous nous sentons tous des montagnards, nous accompagnons depuis des siècles ceux qui doivent impérativement traverser la frontière pour se mettre à l’abri, protéger leur vie et leur liberté. Les montagnes par leurs innombrables sentiers nous aident.

Nous continuerons à le faire. Nous revendiquons notre aide comme légitime. Nous déclarons illégitime la loi qui nous incrimine, parce que contraire à la fraternité et au devoir universel des hommes au secours d’autres hommes en détresse. En mer comme sur terre: nous déclarons que nous continuerons à porter secours à ceux qui ont besoin de nos sentiers.

Personne n’est clandestin. Dans nos montagnes, il n’y a que des hôtes de passage. Cet appel est signé en Italie et en Suisse comme en France.

Cette hospitalité, nous nous rassemblerons: pour la réaffirmer en même temps que notre soutien aux trois inculpés de Briançon.

LE DIMANCHE 27 MAI, A PARTIR DE 15H30, PLACE DE LA REPUBLIQUE, A PARIS

Comité de soutien des Trois de Briançon, Tous Migrants de Briançon, Réseau hospitalité de Gap à la suite de la pétition rassemblant 3000 signatures initiées par Erri de Luca (http://firmaperitre.blogspot.fr/)

Premiers signataires: Comité de soutien aux trois de Briancon, Tous Migrants de Briançon, Réseau hospitalité de Gap, ADA – Accueil Demandeurs d’Asile (Grenoble), Association femmes plurielles, ATMF, Auberge des Migrants, Cercle Louis Guilloux, CGT Educ’action académie de Versailles, Collectif Accueil Migrants Valfleury, Collectif Outils du soin, Collectif Réfugiés du Vaucluse, Convergence nationale des collectifs de défense et de développement des services publics, COPAF, DAL, Ecologie Sociale, EELV, ENSEMBLE !, FERC CGT, FTCR, GISTI, Jarez Solidarités, Justice et Libertés 67, LDH-PACA, Les Ami.e.s de la Roya, Ligue des Droits de L’Homme, Mouvement Ecolo, MRAP, MRAP 84, PCF, PG, POID, République et Socialisme, RESF, RESF 23, RESF 48, Résistance sociale, Solidaire, UD CGT Paris, …

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Marche Solidaire, de Vintimille à Douvres, 60 étapes, 1 400 km, pour l’accueil des migrants, contre le blocage des frontières, contre le délit de solidarité

• Accueil à Dijon le vendredi 1er juin : 3 points de rencontre
– Départ de l’étape à 8h50 de la gare de Nuits Saint Georges,
– Arrivée à Chenôve chemin du Bas du Clos vers 16h30, étape à Chenove
– Accueil à Dijon à 18h place Wilson avec animation musicale et artistique (tous les talents sont invités à s’exprimer), casse-croute, informations des marcheurs et sur l’actualité des actions pour et avec les migrants en Côte d’Or
Toutes celles et ceux qui se sentent solidaires ou intéressés à débattre, à rencontrer les marcheurs sont invités à se joindre aux différents moments de leur choix
Une marche solidaire de plus de deux mois…L’Auberge des Migrants, avec La Roya Citoyenne, Défends ta Citoyenneté (D.T.C.) et de très nombreux citoyens, associations, ONG, collectifs, organise une longue marche, du 30 avril au 8 juillet 2018de Vintimille et la Roya à Calais et Douvres …La Marche joindra la frontière franco-italienne à la frontière franco-britannique, deux frontières bloquées, l’une pour tenter d’empêcher les migrants d’entrer, l’autre pour les empêcher de sortir !
pour l’accueil des migrants …La Marche Solidaire vise à demander un véritable accueil des migrants. Le gouvernement actuel les refoule à la frontière, les laisse dans la rue, les décourage de rester, en détruisant les abris, refuse d’examiner la demande d’asile des « dublinés », rejette de nombreux mineurs isolés en leur déniant leur minorité, expulse, y compris vers des pays en guerre et des dictatures. A travers la future Loi Immigrations et Asile, l’état s’apprête à aggraver la situation des migrants et à favoriser leur expulsion.
contre le blocage des frontières…La Marche vise à protester contre le blocage des deux frontières, blocage inefficace, inhumain et coûteux, qui oblige les migrants à prendre des risques énormes et enrichit les passeurs. Les migrants arrivant dans l’Union Européenne doivent pouvoir demander la protection de l’état européen de leur choix.
contre le délit de solidarité…La Marche Solidaire s’élève contre le délit de solidarité : au lieu d’encourager les citoyens à accueillir, à aider les migrants à s’abriter, à se nourrir, à se poser pour envisager leur avenir, l’état arrête, inculpe, condamne ces citoyens.
pour collecter des fonds et susciter des donations en nature pour aider les migrants…La Marche solidaire permettra de mettre en valeur les actions menées dans 60 villes-étapes, de collecter des fonds, de susciter des collectes de matériel, au bénéfice des actions à Calais et Grande-Synthe, dans la vallée de la Roya et dans d’autres localités.
… de façon colorée, gaie et ouverte…La Marche sera l’occasion de rencontres, d’échanges. Rassemblements, cortèges, repas, concerts, animations diverses, seront mis sur pied, dans un esprit festif, coloré, joyeux et ouvert au dialogue.
… 60 étapes, toutes organisées avec l’aide de relais locaux, toutes différentes …30 à 50 marcheurs parcourrent chaque étape. Les marcheurs invitent les citoyens solidaires à les rejoindre à l’entrée des villes-étapes. Le cortège se rendra dans un ou des lieux symboliques.
Accueil organisé par : Collectif de soutien aux demandeurs d’asile et migrants : ACAT Dijon / Action Catholique Ouvrière / AFRANE Bourgogne/AGIRabcd 21/Amis de la Confédération Paysanne/ Amnesty International Dijon /Association des Paralysés de France/ ATTAC 21 / ATMF Dijon / CFDT 21 / CGT 21 / Club Unesco Dijon/CCFD Terre Solidaire/CLCV /CNT 21 /Collectif du lycée d’accueil inter-national du Castel/Confédération Paysanne/ CSF / Espace Autogéré des Tanneries / Euphorbe en Illabakan / FCPE / FSU 21 / LVN personnalistes et citoyens / Ligue des Droits de l’Homme / MAN /Mouvement de la Paix/ MRAP / Pastorale des Migrants / RESF 21 / SAF /SNES FSU/ SOS Refoulement / SOS racisme / Solidaires / Solidarité afghane /Sud santé sociaux/ UJFP / UNEF/ Tends la Main / Urgence Solidaire Collectif soutien asile nord 21:Amnesty international – CCFD Terre solidaire – Emmaüs Planay – Ligue des droits de l’Homme, sections de Châtillon sur Seine et Montbard Auxois – MJC André Malraux – RESF – Secours catholique – Représentants des enseignants du collège Pasteur de Montbard Associés:Ligue de l’Enseignement -AIDES

 

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Mot de l’ATMF le 1er mai 2018 : hommage à Brahim Bouarram

 

Assassinat de BRAHM BOUARRAM : Rassemblement contre les racismes et les crimes racistes

Aujourd’hui, nous sommes rassemblés ici pour dire notre condamnation du racisme qui a tué Brahim BOUARRAM le 1er mai 1995 ici, ce racisme qui avait tué Ali IBRAHIM à Marseille le 21 février 1995 par des militants du front national, ce racisme qui a tué avant, comme en octobre 1961, et qui n’a jamais cessé de tuer.

La lepénisation des esprits n’a cessé de gangrener une partie de la société française, et l’année dernière à cette même période, nous étions en présence de Marine Lepen au 2ème tour des élections présidentielles.

Cette lepénisation des esprits s’est bien développée avec la complicité de nombreux dirigeants politiques qui ont adopté l’idéologie essentialiste et raciste, en sus de leurs politiques antisociales et pro patronales. Rappelons nous en 1983 lorsque Gaston Deferre, ministre de l’intérieur sous François Mitterrand, qualifiait des grèves dans les usines de : « grèves saintes, d’intégristes, de musulmans, de chiites ».

Depuis, on a pu assister de plus en plus à des discours d’hommes politiques qui conduisent à ce que la population musulmane devienne un ennemi de l’intérieur, notamment après les attaques de Charlie hebdo, de l’hyper casher et du bataclan. Des attaques que nous avons condamnées fermement.

Depuis on a assisté aussi, petit à petit, à la construction d’une autre manière de stigmatisation et de banalisation de la parole raciste dans l’évocation du musulman.

Et nous voilà aujourd’hui face aux discours associant les musulmans à la violence et au terrorisme. Et nous voilà en face d’un manifeste qui veut nous apprendre que l’antisémitisme contemporain a pour origine l’islam et les musulmans, ponctuellement appuyés par des gauchistes. Que les musulmans seraient une grande menace pour ce monde de liberté qu’est la France.

Nous, nous avons toujours dénoncé et combattu tous les racismes, l’antisémitisme, la xénophobie, l’islamophobie, la négrophobie, la romophobie….

Ce manifeste à l’analyse simpliste est abjecte et insultant, pratiquant la confusion et semant la haine, ignorant la montée des droites racistes extrêmes en France et en Europe, et se focalisant sur les musulmans des quartiers populaires, population déjà affaiblie par les discriminations et l’absence d’égalité des droits.

Ce manifeste est tout simplement raciste et islamophobe parce qu’on ne combat pas l’antisémitisme par l’islamophobie, on ne combat pas l’antisémitisme par monter une communauté contre une autre, on ne combat pas l’antisémitisme en fermant sur les yeux sur les droits des palestiniens et sur les massacres du peuple palestinien par l’armée d’occupation israélienne.

Cher e ami e s, cher e s camarades, mesdames, messieurs, le racisme qui a tué Brahim Bouarram un 1er mai 1995 est toujours présent, et ce manifeste n’en est qu’une preuve de plus.

Et pendant ce temps là, la casse des droits et des immigrés continuent.

les immigré e s et les sans papiers continuent à faire l’objet de lois de plus en plus répressives. La loi asile et immigration n’avait d’autres objectifs que d’accentuer et renforcer les mesures répressives contre les immigrés et les demandeurs d’asile. L’enfermement des familles et des enfants fait dorénavant partie intégrante de l’arsenal législatif dressé contre les immigré e s et leurs familles.

Mais la résistance à l’injustice et à la répression anti immigrée est toujours là, rassemblant les forces progressistes pour des actions de résistance.

La réussite des marches de 2016, 2017 et 2018 contre le racisme et les violences policières fait partie de ces combats pour contrer et faire face au racisme pour le faire reculer.

Aujourd’hui, nous disons halte aux discours racistes et leur banalisation.

Aujourd’hui, nous disons halte au racisme, à la xénophobie, à l’islamophobie, à l’antisémitisme, à la négrophobie, à la romophobie.

Halte aux discriminations des jeunes dans les quartiers populaires.

Halte aux discriminations qui ont pour victimes les vieux migrants dans les foyers.

Halte à la politique de fermeture des frontières, et ses milliers de morts en méditerranée.

Halte à l’enfermement des familles et des enfants

Halte à la répression et à l’exploitation des sans papiers.

Nous dénonçons et condamnons les rafles, les violences et actes racistes dont sont victimes les migrants subsahariens dans les pays du Maghreb par une partie de la population et par les autorités de ces pays.

Nous en profitons pour saluer le combat du peuple rifain depuis plusieurs mois et demandons la libération des prisonniers politiques au Maroc. Nous demandons aussi la libération de Zine Elabidine Radi, réfugié politique en France, entré au Maroc suite au décès de son père, et qui a été emprisonné par le pouvoir marocain.

En ce jour d’hommage et de lutte contre le racisme, nous saluons d’ici Paris, le combat du peuple palestinien dans sa marche pour le retour, et nous condamnons ce silence sur la tuerie des enfants palestiniens chaque jour.

Merci.

Driss Elkherchi – Président de l’ATMF Association des Travailleurs Maghrébins de France

 

 

Crédit photos : Said Laayari

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À la mémoire de Brahim Bouarram et de toutes les victimes de crimes racistes

 

Rassemblement le 1er mai 2018 de 11h à 12h, au Pont du Carrousel

Le 1er mai 1995, Brahim Bouarram, 29 ans, profitait d’une journée ensoleillée sous le pont du Carrousel. Il ne savait pas qu’on allait le précipiter dans la Seine et mettre fin à ses jours. Les assassins venaient de quitter le défilé du Front National.
Depuis, d’autres noms se sont ajoutés à la liste sinistre des victimes des crimes racistes.

C’est à sa mémoire et à celles de toutes les victimes du racisme dans ce pays, en souvenir à la souffrance de leurs proches que nous nous rassemblons ici, sur le lieu du crime innommable, le 1er mai de chaque année. La plaque commémorative du crime racial est posée, à la demande de nos associations, par la Mairie de Paris, un signe indélébile pour celles et ceux qui viendront après nous, pour tous les « visiteurs » de la capitale qui passeront par cet endroit marqué désormais à jamais.

Depuis l’assassinat de Brahim Bouarram, le racisme a fait d’autres victimes en France.

Il a aussi gangrené la société sous d’autres formes : la xénophobie, l’antisémitisme, l’islamophobie, la ségrégation, la relégation, les discriminations aux droits fondamentaux, au logement, au travail, aux contrôles en tous genres. C’est toujours sous d’autres formes que le racisme s’enracine, avec la montée des extrêmes droites et des droites extrêmes. Y compris des branches entières de la République : les violences policières, les contrôles au faciès, les rôles plus que douteux de certains médias, une justice à géométrie variable dès qu’il s’agit d’enfants d’immigrés et de leurs parents. L’instrumentalisation systématique des discours sur l’Islam et la laïcité qui encouragent et instaurent la montée de la haine, alors qu’une démocratie digne de ce nom se doit de réaffirmer l’égalité entre tous ses citoyens., dans le respect de leurs origines et leurs croyances.

Un facteur particulièrement aggravant de cette situation est lancé par l’actuel gouvernement de la France : sa nouvelle loi « Asile-Immigration » constitue une attaque sans précédent contre les droits fondamentaux des personnes en tant que telles.

L’histoire de ce pays retiendra que le parti raciste, le FN ,a apporté ses voix à la majorité du gouvernement pour adopter l’article 5 de cette dite loi.

Plus que jamais, nos associations et organisations, qui font de la lutte pour l’égalité et contre tous les racismes un combat de tous les jours, s’engagent à contribuer à la construction d’une véritable politique de la mémoire. Une mémoire, qui au nom des victimes du racisme et de la souffrance des leurs, construit encore plus de liens entre nous, plus de vivre en commun, et tend vers une société où la vie humaine, quelle que soit la couleur de sa peau, son origine ou sa confession, soit enfin, et pour toujours, une vie humaine digne et respectée pour toutes et tous.

Premiers signataires : ATMF, LDH, MRAP, GISTI , Femmes Plurielles, AMDH Paris-IDF, CRLDHT, L’ACORT, ASDHOM,AMF, FMVJ-F, UTAC, Sortir du colonialisme,UJFP, ADTF, MCPF, REMCC, FTCR, ATF, AFAPREDESA, Union syndicale Solidaires, L’ACDR Arts et Cultures des Deux Rives, COPAF, l’Action Antifasciste Banlieue, L’Institut Mehdi Ben Barka, FASTI, IDD, A.M.M.N, AIDDA, le Comité pour Clément, ACDA, DAL,Collectif Solidarité MigrantEs, CSP 75, DIEL, CISPM, ViesVolees, Collectif Justice et vérité pour Babacar, CSP Paris 20, CSP 92, ZEP18,La fédération Solidaires étudiant-e-s
PIR , La Voie Démocratique-Paris, EELV, PCF, NP

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« Exil des Mémoires, Mémoires de l’Exil »

Le vendredi 26 janvier, Calima Rend hommage aux vieux immigrés du Haut Rhin par une exposition intitulé « Eil des Mémoires, Mémoires de l’Exil » qui  est le fruit de plus d’une année de travail de rencontre d’échange avec ces chibanis. une exposition pensé, photographié et réalisé par Calima

   

 

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Le printemps des mémoires de l’immigration »

 L’association Calima  a organisé  une rencontre, le samedi 20 janvier de 18h à 21h au théâtre de Hautepierre, pour présenter le fruit de toute une réflexion sur la naissance d’un festival intitulé « le printemps des mémoires de l’immigration » qui se déroulera du 10 au 20 mai prochain au Théâtre de Hautepierre. 

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Festival-Moussem de l’Immigration et de la Tricontinentale 6-7 JANVIER 2017

Festival-Moussem de l’Immigration et de la Tricontinentale sera un moment populaire fort de la réappropriation de la mémoire de nos luttes au service de nos combats d’aujourd’hui. Organisé par le Réseau ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France),le Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires ( FUIQP) , avec le soutien du CEDETIM /IPAM ,de Sortir du colonialisme et de la Fondation Frantz Fanon.

 

APPEL pour un Moussem-Festival  de l’immigration et de la Tricontinentale

 Depuis plusieurs décennies, un vent mauvais souffle sur notre planète et en France avec des conséquences dramatiques, notamment sur les peuples des pays d’où nous (ou nos parents) sommes originaires. Les immigré(e)s et leurs enfants, qu’ils soient français ou non, en sont touché(e)s de plein fouet.

Sur le plan international la multiplication des guerres – de type néocolonial-  pour le pétrole et le pillage des matières premières stratégiques, conduit au chaos géopolitique et à l’éclatement de nations entières, à des centaines de milliers de réfugié(e)s, de déplacés (dont 49 millions d’enfants qui errent,  d’après l’UNICEF), de migrants qui risquent leurs vies pour le droit à… la survie ! Jamais notre monde n’aura été aussi scandaleusement générateur d’inégalités.

Ces inégalités scandaleuses et ces guerres dites de civilisation ont nourri et entretiennent des forces de la terreur comme Daech, qui prétendent faussement s’y opposer.

Un nouvel ordre colonial se met en place avec l’accaparement des terres des paysans par de grandes entreprises, la dette financière ou écologique, le brevetage du vivant, l’occupation de territoires comme la Palestine, le maintien de situations coloniales et le déni du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, comme le peuple kurde, ou comme le blocage d’une solution pacifique du conflit du Sahara occidental. En ce qui concerne la France, le colonialisme perdure en Kanaky, Polynésie, Mayotte, Guyane, Réunion, Martinique ou Guadeloupe, ainsi que le néocolonialisme dans le cas de la Françafrique, avec le maintien des bases militaires françaises ou du Franc CFA.

Le monde est dirigé par le capitalisme financiarisé et les Etats qui le portent au prix de la paupérisation des peuples de la Terre.

Sur le plan national, nous connaissons tous et trop les discriminations devenues ségrégatives mises en œuvre partout : dans les quartiers et les cités, des contrôles au faciès de la police, à l’embauche, à l’encontre des «chibanis(a) », des centaines de cheminots de la SNCF, des mineurs des Houillères, de ghettoïsation de populations entières, du droit de vote des étrangers mainte fois promis, jamais accordé.

Simultanément, nous assistons également à une offensive idéologique inédite depuis plusieurs décennies. Des débats sur l’« identité nationale » à celui sur le « Burkini » en passant par celui sur la « déchéance de la nationalité », par les discours sur nos « ancêtres les gaulois » ou sur « les Rroms n’ont pas vocation à s’intégrer », etc., une même logique se dévoile : celle d’un racisme explicite décomplexé masqué par les thématiques de « l’identité », de la « laïcité », du « droit des femmes » qui seraient menacées par l’immigration, par les réfugiés, par les musulmans,  etc. Nous sommes bien en présence de la construction d’un « bouc émissaire » servant d’écran à la régression sociale et à la précarisation généralisée qui se met en place pas à pas.

C’est pourquoi, à l’occasion du cinquantième anniversaire de la Tricontinentale qui a été un moment d’espoir pour les générations de nos parents et de nos grands-parents, des peuples du monde,  nous voulons transmettre la pensée rebelle et le souffle qu’elle nous a légués.

Les signataires (collectifs et individuels) appellent à l’organisation d’un « Moussem-festival de l’immigration et de la Tricontinentale » les 6 et 7 janvier 2018 à Gennevilliers. Il s’agit de bâtir en commun un festival populaire ambitieux alliant la richesse des cultures et des arts dans leurs particularités d’une part ; des forums d’échanges et de débats sur la situation actuelle de nos luttes et de nos résistances d’autre part. Des prises de position forcément plurielles et communes à la fois, sont à l’ordre du jour plus que jamais pour une visibilité sociale et politique des questions qui nous concernent et dont nous refusons d’être que des enjeux.

A travers des initiatives et des mobilisations locales ou/et nationales, nous avons quatre  mois pour créer les conditions et les dynamiques d’un moment massif qui marque notre refus de l’inégalité. Une telle ambition est possible, elle est nécessaire. Le succès dépend de chacun(e) d’entre nous pour la mobilisation du plus grand nombre, pour faire de ce festival-Moussem un moment de la construction d’un grand mouvement pour la justice, l’égalité des droits, et le droit à l’égalité.

 

Signataires

 

    • Association des Travailleurs Magrébins de France (ATMF)
    • ACORT
    • AIDDA
    • Association Peoplekonsian
    • Attac
    • Association Femmes Plurielles
    • Association « Participation Citoyenne » (PACT/Paris
    • Association « Initiative, Emploi et citoyenneté » (IEC) (Etaples)
    • Association Promotion Vaulxtaire (Vaulx en Velin)
    • Association Rencontre et Dialogue (Roubaix), MRAP (Lille)
    • Association « Angue » (Lille)
    • Association « Tuttifrutti International » (Lille)
    • Associations des Mineurs Marocains du nord (AMMN)
    • Association « « Les Gesticulateurs Précoces » (Amiens)
    • Association « La réussite urbaine » (Rennes)
    • Association Nationale de Lutte contre la Francafrique (Montreuil)
    • Association « Contrevent » (Grenoble)
    • Association Cinécri(t) (Toulouse)
    • Association « Filles et Fils de la République » (Créteil)
    • Association Convergence Citoyenne Evryenne (CCI -Ivry-sur-Seine 94)
    • Association « sang pour sans » (Val de Marne)
    • Association « Le Paria » (Paris
    • Association Schebba « Maison de la femme » (Marseille)
    • Association Ancrages (Marseille)
    • Association Made in Bassens  Marseille en Action pour le développement et l’Echange (Marseille, quartier nord )
    • Association Franco-chilienne CORDILLERA (Villeneuve d’Ascq)
    • Amitiés et Echanges Culturels Internationaux (Montbéliard)
    • Association « Droits Ici Et Là-bas » (DIEL) (Paris)
    • Association des anciens travailleurs de Renault Billancourt Ile Seguin (ATRIS)
    • Arts et Culture des Deux Rives (ACDR) (Paris)
    • Association des Tunisiens en France (ATF)
    • Agence de promotion des cultures et du voyage (APCV)
    • Association France Palestine Solidarité Nord-Pas-de-Calais (AFPS)
    • Association des Palestiniens en Ile de France
    • Association des Familles des Prisonniers et Disparus Sahraouis (AFAPREDESA)
    • Association « L’yeux Ouverts » (France)
    • Association Marocaine des Droits Humains Paris (AMDH Paris)
    • Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM) Paris
    • Association Marocaine des Droits Humains Nord/France (AMDH Nord/France), Collectif Urgence notre police assassine (UNPA Paris Ile de France, Saint Quentin, Le Havre, Blois, Montigny-en-Gohelle, Pays Basque)
    • Association Survie (France)
    • Les Amis de Robespierre (ARBR Arras)
    • Association de solidarité et d’information d’Asccés aux droits des étrangers extra communautaire (ASIAD)
    • CRID
    • CEDETIM /IPAM
    • le Comité des Sans-papiers 59 (CSP 59)
    • le Comité des Sans-papiers 75 (CSP 75)
    • Coalition Internationale des Sans-papiers et Migrants (CISPM)
    • Le collectif algérien en France « Agir pour le changement et la démocratie en Algérie » (ACDA) (Paris)
    • Collectif de réflexion et d’action postcoloniale (CRAAP/Lyons)
    • Collectif de soutien de l’EHESS aux sans papiers et aux migrant-es (LDH)
      • Collectif « Justice et Vérité pour Ali Ziri » (Argenteuil)
    • Collectif 3C
    • Collectif Afrique (Lille)
    • Collectif Les mots sont importants (Paris)
    • Collectif Manouchian (Lille)
    • Collectif et Justice pour Babacar Gueye (Rennes), Confédération Syndicale des Familles CSF/ France, Réseau Indonésie France Ras l’front Isère
    • Comité « Vérité et Justice pour Adama » (Beaumont-sur-Oise)
    • Comité Justice & Libertés Pour Tous (Nanterre)
    • Conseil Représentatif des Associations Noires de France (CRAN)
    • Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple palestinien 34 (CCIPPP34)
    • Campagne BDS France – Montpellier
    • Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT),
    • Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (F.T.C.R.)
    • Comité de Vigilance pour la Démocratie en Tunisie (Belgique)
    • Collectif Mémoire Coloniale et Lutte contre les Discriminations (Bruxelles)
    • Coordination contre le Racisme et l’islamophobie (CRI)
    • Confédération 93 de lutte pour les sans papiers
    • Confédération Syndicale des Familles (CSF/France)
    • 9éme collectif des sans papiers
    • Euro-Mediterraan Centrum Migratie & Ontwikkeling (EMCEMO) (Pays-Bas)
    • Editions Syllepses (Paris)
    • El Ghorba (Villeurbanne)
    • Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires (FUIQP)
    • Fondation Frantz Fanon International
    • Ferguson In Paris (Aulnay-sous-Bois)
    • France –Amérique Latine
    • Fédération des Associations des Marocains en France (AMF)
    • Fédération des Associations de Solidarité avec Tou-te-s Immigré-e-s (FASTI)
    • Génération Palestine (Lille)
    • Groupe des Associations de Bagnolet (GAB
    • Inter-Collectif-Afrique (France)
    • Initiative Migration et Développement (IMIGRAD) (Bamako-Mali)
    • Identité plurielle (Tourcoing)
    • MRAP
    • NAOURA (Belgique)
    • Orchestre Poétique d’Avant-guerre (O.P.A) (Gironde)
    • Pas Sans Nous
    • Quartiers Nords/Quartiers Forts (Marseille)
    • Réseau Euro Maghrébin Citoyenneté et Culture REMCC
    • Réseau Immigration Développement Démocratie (IDD)
    • Sortir du colonialisme
    • Union syndicale Solidaires
    • T’OP ! Théâtre de l’Opprimé de Lille
    • L’Union des Tunisiens pour l’Action Citoyenne (UTAC) (Paris)
    • Union Juive Française pour la Paix (UJFP
    • La Voix des sans-papiers (Bruxelles)
    • La Voix des femmes migrantes au Maroc (Maroc)
    • L’Institut Mehdi Ben Barka

     

    http://www.atmf.org/wp-content/uploads/2017/12/4-PAGE-MOUSSEM-2017-.pdf

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Les Valeurs de la République et lutte contre les discriminations

Une  rencontre-Débat, a été organisée le 1 décembre à l’ATMF , autour des Valeurs de la République et de la lutte contre les discriminations, après le mot de bienvenue et une brève présentation de l’ATMF par le Président Mohamed Nemri.
Martine Fourrier a axé son intervention sur la devise de la république « liberté-égalité et fraternité » et lutte contre les discriminations, revisitant l’histoire de la démocratie, les droits mais aussi les devoirs.
Les inégalités entre les territoires entre ceux qui disent Politique de la ville et les villes et  qui refusent de construire des logements sociaux…
L’emploi des jeunes, le droit de vote des étrangers etc. Nous avons recentré le débat pour dire que les valeurs qui fondent notre république garantissent les mêmes droits pour tous y compris les étrangers qui vivent en France.
La laïcité n’est pas la négation des religions mais elle en garantit la pratique ( la liberté de conscience) dans le respect. Dans la salle,  les avis divergent mais au final tous conviennent qu’il est important, aujourd’hui, de se saisir des opportunités qui se présentent grâce aux associations (comme l’ATMF) qui mobilisent leurs réseaux. Enfin la solidarité permet le mieux vivre ensemble.

Après la conclusion, des discussions passionnées ont continué autour du pot de l’amitié.

 

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Mehdi Ben Barka -Pour la vérité e la justice