Association des Travailleurs Maghrébins de France
10 rue Affre - 75018 Paris
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Immigré, issu de l’immigration où est le problème

l’ATMF organise une journée culturelle
le samedi 11 décembre 2010
à la salle le Cèdre
avenue du deffens jas de Bouffan
13090 Aix en Provence
sous le thème  » Immigré, issu de l’immigration où est le problème ?

Voir le programme.

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PAROLES CROISEES DE FEMMES

Ci-jointe l’invitation du 10 décembre pour le spectacle de restitution du projet PICRI porté par l’ATMF d’Argenteuil) des chercheures de CRESPPA -GTM avec le soutien du conseil régional île-de-France.

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Samedi 11 décembre à l’Espace socio-culturel des Grésillons

14h15 : Allocution de bienvenue de Monsieur Jacques BOURGOIN Maire de Gennevilliers

14h30 : 1ère table de ronde : cadre de vie, besoin et attente des vieux migrants

Modérateur : Omar Samaoli, gérontologue

• Etat des lieux et recommandations : Sylvie Emsellem UNAFO

• Politique de la ville et vieux migrants : Arielle Vermillet maire adjoint chargée de la vie démocratique et de la lutte contre les discriminations

• Prise en charge des vieux migrants par les dispositifs de droit commun : Annie Silva Monteiro responsable de résidence, chargée du vieillissement ADOMA

• Vieillissement et résidence sociale : Gérard Brenon, chargé d’intervention sociale Aftam

• Témoignage des comités de résidents

• Débat avec la salle

16H15 Pause

16h30 : 2ème table ronde : droits sociaux et lutte contre la fraude

Modérateur : Mahloul Noureddine, ATMF

• Assignation à résidence des vieux migrants Antoine Math, Gisti/Catred

• Luttes des vieux migrants à Toulouse Jérôme Host, collectif justice et dignités pour les chibani(a)s

• Quelles alternatives aux contrôles et aux harcèlements des vieux migrants : Ali El Baz, ATMF

• Quelle concertation : Pouvoirs publics, gestionnaires de foyers et résidents : Geneviève Petauton, COPAF

Débat avec la salle

• 17H45 : Conclusion générale : Mustapha El Hemdani, Calima / ATMF Strasbourg

• 18H-20H : Pot de l’amitié et animation musicale

Programme ci-joint en haut à droite.

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Abraham, notre ami et camarade vient de nous quitter

Abraham, notre ami et camarade vient de nous quitter.
Un Juste parmi les justes, un combattant de la liberté, Abraham Serfaty, vient de nous quitter ce matin à l’âge de 84 ans.
Ingénieur des Mines de Paris, dès son jeune âge il s’engage pour l’indépendance du Maroc puis pour la démocratie et pour le respect des droits de l’homme, sans oublier les droits nationaux du peuple palestinien.
Durant toute sa vie, son engagement et son soutien infaillible pour les légitimes revendications des marocains d’en bas : ouvriers, paysans, étudiants, lycéens… lui ont valu, sous le régime de Hassan II, torture et emprisonnement pendant 17 ans. Années durant lesquelles sa volonté et sa dignité d’homme libre et intransigeant sur les principes de justice et de droit n’ont nullement été atteintes.
Un exemple de dévouement, Abraham restera à jamais partie intégrante de notre mémoire et de notre histoire ainsi que de celles du peuple marocain.
Nous présentons à Christine, à Maurice et à ses proches notre amitié, notre reconnaissance et nos sincères condoléances.

Paris le 18 Novembre 2010

Pour l’ATMF

Le Président

D. ElKherchi

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Sahara : Déclaration commune

Ce lundi 8 novembre 2010, les autorités marocaines ont procédé, par l’emploi de la force, au démantèlement du campement de tentes « Gdim Izik » implanté aux faubourgs de Laâyoune au Sahara.

Ce campement mis en place dès le 19 octobre abrite des milliers de familles. Il est présenté par ses initiateurs comme une forme de protestation de la population locale pour alerter sur la détérioration de ses conditions de vie. Il va vite cristalliser l’attention de l’opinion publique et constituer un point d’achoppement du conflit.

Si le campement a été le lieu d’expression des revendications sociales et contre l’injustice, pour certains, cette manifestation est un « acte politique » significatif visant à mettre en avant les thèses des défenseurs de l’autodétermination du Sahara. Pour d’autres, ce campement est devenu « le refuge de repris de justice qui prenaient en otage des familles ».

En dépit des négociations ouvertes sur les revendications de la population du campement et la formulation de quelques premières propositions de solutions, la tension était vive. C’est ainsi que dès le dimanche 24 octobre, un jeune de 14 ans, Najem ELgarhi, a été tué et 5 autres blessés suite à « un échange de tirs au moment où leur voiture voulait forcer un barrage ».

La situation s’est fortement envenimée au matin du lundi 8 novembre, lorsque les forces de l’ordre marocaines (police, gendarmerie, forces auxiliaires) ont investi le campement et ont procédé à son évacuation et à sa destruction. Une opération périlleuse, puisqu’elle a donné lieu à de graves accrochages avec les contestataires et à de violents affrontements notamment dans les quartiers de la ville de Laâyoune. Le bilan est accablant. Selon les autorités marocaines, il y aurait 11 personnes mortes dont 10 parmi les forces de l’ordre et l’arrestation de 163 personnes. D’autres sources parlent de plus de victimes parmi les civils, de centaines de blessés et de plusieurs disparitions. Certaines images démontrent le niveau de la violence meurtrière et la brutalité des affrontements.
Un blocus a été organisé sur la région puisque de nombreux journalistes et observateurs internationaux ont été empêchés de s’y rendre dans l’immédiat.
Pour nous, associations et organisations signataires qui mettons au cœur de nos actions la défense de la dignité et de la vie humaine, nous ne pouvons que :
– dénoncer l’usage de la violence et de la brutalité qui aboutissent à la mort d’êtres humains et ce d’où qu’elles viennent.
– réaffirmer notre attachement à la prise en compte des revendications sociales des populations qui se plaignent de la détérioration de leurs conditions de vie ;
Tout en présentant nos sincères condoléances aux familles endeuillées par la mort brutale de leurs proches, nous souhaitons un prompt rétablissement aux personnes blessées, et en attendant les rapports des acteurs de la société civile marocaine qui se sont rendus à Laâyoune, nous exigeons des autorités marocaines :
– de permettre aux ONG et observateurs nationaux et internationaux de mener leurs propres missions d’investigations sur ces événements aussi bien tragiques que condamnables ;
– de procéder à la libération immédiate des personnes arrêtées et, s’il devait y avoir un procès, de faire bénéficier ces personnes de leurs droits, notamment de celui de la présomption d’innocence jusqu’à preuve de leur culpabilité et celui des garanties nécessaires à leur défense ;
Nous, associations signataires, restons, comme de nombreuses organisations partenaires et amies, préoccupées par la tension qui règne aujourd’hui au Sahara.
Cette situation nous interpelle et exige de nous plus de vigilance et de détermination pour poursuivre le travail initié depuis de longues années au sein des structures telles que le FSMAG (Forum Social Maghrébin) et la CMODH (Coordination Maghrébine des Organisations des Droits Humains).
Nous nous attachons à œuvrer en commun et en concertation avec l’ensemble des acteurs de la société civile de la région pour réclamer la résolution pacifique et démocratique du conflit su Sahara sous l’égide de l’ONU. Ce conflit n’a que trop duré avec son train de drames dont souffrent les peuples de la région. Il constitue une entrave réelle à l’édification de l’unité du Maghreb, tant souhaitée et attendue par nos peuples et l’ensemble de la communauté internationale.
Paris, le 12 novembre 2010

Premiers signataires :

AMF (Association des Marocains en France)
ASDHOM (Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc)
ATF (Association des Tunisiens en France)
ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France)
FTCR (Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives)
IDD (Immigration Développement Démocratie)
CRLDHT (Comité pour le Respect et des Droits d el’ Homme en Tunisie)
Na’oura (Groupe de Solidarité Belgique- Maroc)

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Déclaration finale du Bureau de la CMODH

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Après un an de lutte, la mobilisation des travailleurs sans papiers aboutit enfin…

La CIMADE du 09 novembre 2010

Après un mois d’occupation de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration, plusieurs centaines de dossiers de demande de régularisation ont enfin pu être déposés!

Une petite partie de ces travailleurs et travailleuses sans papiers se sont vus remettre un récepissé avec autorisation de travail. Et les récepissés sans autorisation de travail qui avaient été délivrés précédemment ont été échangés contre des récepissés avec autorisation de travail.

A la Cité de l’immigration, les militants et les grévistes accélèrent donc la constitution des dossiers pour pouvoir rapidement mettre un terme à cette mobilisation sans précédent et reprendre le travail.

Au bout de plus d’un an, la lutte exemplaire des travailleurs et travailleuses sans papiers aboutit donc enfin avec le dépôt des dossiers de tous les grévistes dont on espère la régularisation.

La détermination sans faille des grévistes qui ont mené une mobilisation sans précédent, aura ainsi permis d’amener le gouvernement à négocier des critères clairs de régularisation des travailleurs sans papiers.Surtout, en rendant publique l’injustice dont les travailleurs et travailleuses sans papiers sont victimes, cette mobilisation sans précédent a touché toute la société civile, y compris leurs employeurs qui ont reconnu la légitimité de leur lutte.

Même s’il est plus que dommage que le débat qu’ils ont fait surgir n’ait pas été repris lors des discussions sur le prochain projet de loi sur l’immigration, leur mobilisation, c’est certain, ne restera pas lettre morte.

http://www.cimade.org/

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DE LA TETE BAISSEE A LA CONQUETE DE LA DIGNITE – HISTOIRE DE L’A.M.M.N-

Après un premier livre consacré aux discriminations subies par les mineurs marocains en matière de logement, l’A.M.M.N. poursuit avec cette nouvelle publication son travail de « mémoire au service du droit ».

Le thème cette fois-ci est celui du processus de prise de conscience de ces anciens mineurs marocains les conduisant d’abord à organise une des grèves les plus longues dans l’histoire des houillères, puis à se lancer dans la création d’une association de défense de leurs droits.

Aujourd’hui l’A.M.M.N. existe et est reconnue comme représentative et légitime pour l’ensemble des questions touchant aux intérêts matériels et moraux des anciens mineurs.

En revanche l’histoire de cette conquête de la dignité est peu connue.

Rien n’a été octroyé à ces travailleurs, Tout a été conquis.

En restituant ici les obstacles nombreux auxquels ils ont été confrontés, ces militants font œuvre utile pour les nouvelles générations.

Ils aident à comprendre les difficultés, coûts personnels et collectifs, les combats et les épreuves, les dispositifs et les processus, etc., qui s’opposent encore aujourd’hui à une citoyenneté active des milieux populaires en général et des populations issus de l’immigration en particulier.

Cette citoyenneté active a caractérisé le travail d’écriture de ce livre.
Les chercheurs de l’IFAR, Saïd Bouamama et Jessy Cormont qui ont accompagné ce travail, ont bénéficié de la vigilance critique des membres de l’association.

Enfin ce travail de mémoire permet surtout de prendre conscience que la cohésion des militants , la solidarité et la détermination sont des éléments déterminants pour la conquête des droits. Il souligne enfin que seule la mobilisation des premiers concernés par une injustice est efficace pour avancer vers l’égalité.

La mémoire n’est pas pour ces anciens mineurs un regard nostalgique sur le passé mais une contribution aux combats du présent et du futur.

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Restitution du second ouvrage de l’A.M.M.N.

Après un premier livre consacré aux discriminations subies par les mineurs marocains en matière de logement, l’A.M.M.N. poursuit son travail de « mémoire au service du droit » avec une nouvelle publication : « De la tête baissée à la conquête de la dignité, Histoire de l’A.M.M.N. »

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L’Institut Mehdi Ben Barka – Mémoire Vivante et le SNES – FSU appellent à un rassemblement à la mémoire de Mehdi Ben Barka

Pour la vérité et la justice,

* Aujourd’hui la recherche de la vérité pourra-t-elle avancer en France et au Maroc ?

* Les raisons et les complicités d’Etats continueront-elles à entraver l’action de la justice ?

Rassemblement vendredi 29 Octobre 2010 à 18H30
Boulevard Saint-Germain
face à la Brasserie LIPP
Métro : Saint-Germain-des-Prés

Avec le soutien de : (premiers signataires) Association des Marocains en France (AMF), Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF), Association des Parents et Amis des Disparus au Maroc (APADAM), Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM), Forum Marocain Vérité et Justice – France ( FVJ-France), La Ligue des Droits de l’Homme (LDH), Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH), Les Verts, FEMED (fédération euromeditéranéenne contre les disparitions forcées), CFDA (collectif des familles de disparus en Algérie), la Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP), Parti Communiste Français (PCF), Fondation Jean Jaurès, Parti Socialiste (PS), Association Mémoire Vérité Justice sur les assassinats politiques en France (MVJ), Parti de l’avant-garde démocratique et socialiste (PADS Fédération Europe), La Voie Démocratique en France, Parti Socialiste Unifié en France (PSU), Forum Citoyenneté Solidarité des Marocains à l’Etranger (FCSME), Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH), Association des Marocains de Belgique pour la défense des Droits de l’Homme(AMBDH), Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA),