La Braderie solidaire




Déc
17
Déc
1
Après la conclusion, des discussions passionnées ont continué autour du pot de l’amitié.
Nov
18
Le 17 novembre, l’ATMF d’Argenteuil a organisé un séminaire sur le thème de la parentalité – Co éducation, dans le cadre de la semaine de la parentalité « Etre Parent, une aventure ! » et avec la participation active de : Martine Fourrier de « Cerise » Mme Poussier Directrice de l’école Elémentaire Marcel Cachin, Grégory Elisabeth de l’association Ecole et Famille, ainsi que Roger Sala résident de l’association « Le Souffle ».
115 personnes ont été au rendez-vous, une large participation des apprenantes ASL, du groupe REAAP et des parents du CLAS.
Programme de la matinée
Après un petit déjeuner préparé par « la Ronde des Saveurs », un mot de bienvenue, une présentation de la thématique et le déroulé de la journée a été présenté par l’ATMF
– Mme Poussier, Directrice de l’école Marcel Cachin, a fait une présentation du fonctionnement de l’école, elle a souligné l’importance de la présence des parents aux réunions proposées par l’école, l’accessibilité des enseignants peu importe si l’on parle le français ou pas, que les associations comme l’ATMF peuvent faire le lien de traduction…
-Martine Fourrier a mis l’accent sur la présence des parents à l’école de prendre « sa » place, que la langue ne peut constituer un frein. Egalement il est important de s’inscrire dans l’apprentissage de la langue française pour mieux suivre l’évolution de la scolarité de son enfant. Peu importe s’il suivra une longue carrière ou une filière professionnelle. Madame Fourier nous a également présenté l’association Cerise de Nanterre spécialisée dans l’accompagnement éducatif, deux parents relais l’ont accompagné.
Grégory Elisabeth de l’association Ecole et famille a axé son exposé sur l’importance de donner sa place aux parents au sein de l’école et le rôle facilitateur des parents relais.
Anissa (parent relais) de l’association Ecole et famille, a souligné la difficulté que rencontrent certains parents à communiquer avec l’école à cause du barrage de la langue. L’importance de la mise en place des parents-relais qui sont à l’écoute des parents en dehors du cadre formel, ce qui permets parfois de résoudre certaines situations conflictuelles.
Débat avec les participants :
Beaucoup de questions ont été posées concernant la place des parents et le rapport à l’école. Pourquoi certains parents se sentent exclus de l’institution ? Des frustrations, le manque de communication avec les enseignants, l’impression que la parole des parents est inaudible et n’est pas prise en compte par les politiques publiques…etc.
L’ATMF a rappelé que les parents sont les premiers concernés par l’éducation de leurs enfants ils constituent le pilier fondateur, qu’il faut également faire confiance à l’école publique où se déroule tout l’apprentissage de l’enfant également l’espace associatif où évolue l’enfant, son rôle facilitateur entre les parents et l’école.
Enfin, l’ATMF se félicite d’avoir réussi à rassembler dans un lieu neutre et intermédiaire, les professionnels de l’éducation et donner la parole aux parents qui sont pleinement acteurs dans leur rôle éducateur.
Deuxième partie
-3 groupes étaient formés( Autour de 3 thématiques) :
-Les conditions de participation des professionnels
-Les conditions de participation des parents
-Les obstacles de participation des parents
-Une restitution en plénière / Débat
-Mme Poussier a remercié l’ATMF pour l’organisation de ces moments d’échanges, elle encourage les parents à ne pas hésiter à communiquer avec les enseignants, non pas à la grille mais à demander un rendez-vous et participer aux rencontres.
Conclusion
Il apparait important de mettre en place des espaces où la parole circule librement entre les parents et les professionnels pour arriver à (R)-établir le dialogue et l’interconnaissance pour une meilleure collaboration.
Les parents avaient tellement de choses à dire…mais le temps nous a pressé, nous promettons d’organiser d’autres moments d’échanges et de continuer les discussions autour du buffet délicatement préparé par « La Ronde des Saveurs »
Une belle réussite du 3ème séminaire, l’ATMF comme à son habitude a été félicitée pour toutes les actions qu’elle mène au quotidien envers les habitants du quartier et même au-delà.
Notons aussi la participation de la Députée de notre circonscription Madame Fiona Lazaar qui a félicité cette action sur la parentalité qui lui tient particulièrement à cœur a-t-elle souligné dans sa prise de parole. Elle a également partagé notre repas et échangé avec les adhérents de notre association.
Oct
20
Le procès concernant la discrimination à l’embauche dont a été victime notre ami Saadi Bahri a eu lieu aujourd’hui, 18 octobre, à la sixième chambre du TGI de Pontoise.
Ceci est une synthèse très succincte.
Voici la partie du mail qui a valu à son auteur de se retrouver devant le juge :
« Or les directives que nous avons récemment mises-en-place ne nous permettent pas de travailler ensemble, car il s’avère que vous êtes arabe ou d’origine arabe et que c’est tout sauf une qualité.
« Nous avons décidé que notre boycotte serait total. »
Bahri était défendu par Maître Abci
La Licra s’était constituée partie civile. Elle était représentée par Maître Picou
Le procureur, dans le souci de ne pas donner une tribune politique au prévenu, a souhaité limiter le débat aux faits : infraction grave à la loi
L’homme comparaissait donc pour provocation, et la présidente du tribunal a déclaré à l’ouverture du procès que « c’est le Droit qui nous réunis », aussi s’est-elle attachée « au Droit rien que le Droit »
L’homme a d’emblée tenté de justifier son mail en évoquant les attentats de Charlie hebdo. Il a assumé, voire revendiqué, ses amalgames : « je fais l’amalgame, ma famille est d’extrême droite… »
La présidente du tribunal lui coupe la parole pour le ramener aux faits : la violation de l’article 225-1 du code pénal sur les discriminations.
La discrimination à l’embauche est avérée.
L’homme change alors son fusil d’épaule en prétendant qu’il gère une association et non une entreprise.
Vous prétendez que l’article 225-1 du code pénal sur les discriminations ne vous concerne pas ? lui demande la présidente.
L’homme lui répond qu’il ne cherche pas des comédiens, mais qu’il les rencontre.
Face à cette mauvaise fois, la présidente lui rappelle son mail :
« Or les directives que nous avons récemment mises-en-place ne nous permettent pas de travailler ensemble »
Ce sera comme ça tout au long du procès, ce qui bien entendu a fini par agacer la cour.
Saadi Bahri a été appelé à la barre pour s’exprimer.
Il confirme qu’il a bien répondu à une annonce qui recherchait un comédien pour un emploi. Il explique qu’il est Français, né à Bagdad en Irak.
Il a obtenu une licence en droit à l’université de Bagdad, et un doctorat de lettres française à Paris.
En tant qu’artiste et humain, il espérait faire des choses merveilleuses, c’est pourquoi, la discrimination à l’embauche, dont il a été victime, l’a profondément affecté.
Il a rappelé que l’Irak, où il était né, est également le berceau de la civilisation et de la poésie universelle.
Émue, la présidente a dû chercher ses mots avant de reprendre la parole pour la donner à l’avocate de Bahri :
Maître Abci : Je suis touchée par cette histoire. Vu le conteste dans le pays, il ne peut y avoir de place pour ce type de comportement. M. Saadi est blessé et touché au plus profond de lui-même. Le préjudice est important.
Nous demandons :
3000 € pour le préjudice moral
1500 € pour le préjudice matériel
1000 € au titre de l’article 475-1
Licra : Les discriminations portent atteinte au vivre-ensemble. Un travail est un revenu, des enfants à élever, c’est manger, c’est fondamental.
La discrimination détruit. Aujourd’hui cachée, elle tend à devenir visible.
Nous demandons 1 € symbolique pour le préjudice moral.
MRAP : nous qui intervenons dans les quartiers, les écoles, chez d’autres associations… pour diffuser de bonnes ondes, nous nous sentons blessés après de tels propos.
Nous réclamons 1000 € au titre de l’article 475-1
Le procureur : Monsieur Saadi [sur un ton amical] ; puis il s’adresse à la cour :
On ne peut pas changer l’opinion d’un homme. Sa dignité, son comportement est blâmable.
Je demande 4 mois d’emprisonnement.
La présidente donne la parole au prévenu.
L’homme s’exprime du bout des lèvres :
J’ai changé d’opinion politique. Je regrette amèrement ce que j’ai écrit.
Pourtant, il ajoute avant de partir : condamnez-moi si vous le désirez.
Délibération :
Le prévenu est absent.
Il a été condamné à 4 mois avec sursis
800 € pour le préjudice moral
400 € au titre de l’article 475-1
400 € pour le préjudice moral
400 € au titre de l’article 475-1
400 € au titre de l’article 475-1
Durant le procès, il y a eu un petit basculement lorsque Saadi Bahri a pris la parole. Je n’ai fait que résumer son intervention qui fut en réalité plus longue, mais très émouvante. Il était redevenu le merveilleux conteur que beaucoup d’entre nous connaissent. Il a su trouver les mots pour toucher la salle, au point d’émouvoir jusqu’au procureur.
L’auteur du mail raciste et haineux a dû se sentir bien mal à l’aise. Ce n’est pas moi qui le plaindrai. Il n’a eu, au final, que ce qu’il méritait.
Je constate juste que la poésie est parfois plus efficace que la plus redoutable des plaidoiries.
Un grand bravo a Saadi Bahri et à son avocate Maître Abci qui ont mené leur combat avec panache.
Abdallah
Oct
17
Oct
12
Oct
5
Le samedi 7 octobre 2017, l’ATMF a organisé une Fête de la Réussite, 15 ème édition, afin de récompenser tous les jeunes Argenteuillais diplômés en 2017,à l’espace Nelson Mandela .
le programme était pleins de surprises pour les diplômés.
Juil
21
Prochaines sorties: le 27 à Ouistréham, le 1 août
à Fort Mahon. les places sont déjà complet
Juin
20