Association des Travailleurs Maghrébins de France
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Rafles et ordres de quitter le territoire contre des réfugié.e.s

ADDE, Assfam, ATMF, BAAM, Le Comède, Dom’asile, GAS, GISTI, Solidarité Jean Merlin

La saturation du dispositif daccueil des demandeurs dasile notamment en Île-de-France empêche les personnes de demander immédiatement l’asile et de bénéficier dune mise à labri, comme le prévoient les textes internationaux et la loi française.

Ainsi, depuis de nombreux mois, les campements d’exilé.e.s, demandeurs et demandeuses d’asile ou réfugié.e.s se succèdent dans les rues de la capitale. Ces lieux font l’objet d’une forte répression,d’interpellations massives et de brutalités policières.

Les services de la préfecture de Police de Paris ont régulièrement mené, notamment entre juin et octobre 2016, des opérations policières au cours desquelles sont délivrées, au mépris du droit français et international, des mesures déloignement du territoire français (OQTF) à des personnes qui cherchaient à  déposer une demande dasile. La plupart sont originaires du Soudan,dAfghanistan, dÉthiopie, de Somalie ou encore dÉrythrée, pays les risques de persécutions et datteintes aux droits humains sont avérés.

En lespace de quelques mois, nos associations ont recensé plus de 200 cas d’OQTF délivrés dansce contexte ; leur nombre est certainement bien supérieur. Dans une lettre adressée au préfet enseptembre dernier, elles avaient demandé l’abrogation de ces mesures déloignement, sans résultatconcret.

Plusieurs de ces mesures infondées et injustifiées, qui participent de la politique de maltraitance etde découragement menée par la France contre les demandeurs et demandeuses d’asile, ont été contestées devant les tribunaux administratifs. Lors des premières audiences, auxquelles le préfetde police ne prend pas toujours la peine de se faire représenter ou de verser de mémoire endéfense, ladministration a été déjà été condamnée.

Nous demandons que cette mascarade s’arrête : rappelons qu’il s’agit de personnes venues chercherune protection en France et que toute personne a le droit de déposer une demande d’asile et de voirsa demande examinée.

Nous appelons à une présence massive aux audiences des personnes voulant manifester leur solidarité avec les exilé.e.s.

Nous demandons à nouveau l’abrogation de ces OQTF abusives, ainsi que larrêt immédiat desinterpellations et des brutalités policières.

Quelques dates d’audiences au tribunal administratif de Paris (7 rue de Jouy Paris – métro Saint Paul) :

13 mars à 13h30 (1 personne) ; 14 mars à 9h30 (2 personnes) ; 17 mars (1 personne) ; 29 mars à 9h30 (1 personne) ; 30 mars à 9h30 (8 personnes) ; 19 avril à 10h (4 personnes) ; 20 avril à 9h30 (3 personnes) ; 26 avril à 9h30 (8 personnes) ; 27 avril à 13h30 (1 personne) ; 17 avril à 9h15 (1 personne) ; 10 mai (6 personnes) ; 11 mai à 9h15 (3 personnes) puis 13h30 (1 personne) puis 14h (3 personnes).

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Festival Migrations

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Festival Migrations organisé par ATMF BHL, le carreau et l’ASBH, du 6 au 25 mars en Moselle-EST, films, animations, débats…au programme

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La mobilisation des Femmes de ménage du TGI de Strasbourg

La mobilisation des Femmes de ménage du TGI de Strasbourg a payé…

La société Samsic reprend finalement 7 salariées sur 9.
Samsic a gagné le marché après l’appel d’offre par le ministère de la justice pour le nettoyage des locaux du palais de justice. Mais la société Samsic ne voulait pas reprendre ces salariées car leur contrat de prestation débute le 13 février et celui d’Arcade se termine le 28 février.

Après une belle mobilisation exemplaire. Samsic est revenue sur sa décision.
Bravo à ces FEMMES qui ne se sont pas laissées faire !
Merci à leur courage, leur combat, leur acharnement… c’est un bon exemple pour nous touTEs et surtout avec ce qu’il nous attend avec l’application de la loi du travail (loi dite El khomri).

cette mobilisation a été soutenu par  : société civile, association (ATMF), conseillère municipale (Mme Edtih PEIROTES), Nadia…
Merci aux médias qui ont reliés l’information : DNA, la feuille de Chou.

Et bien sûr merci à leur avocate : Me RAUCH.

Il nous reste encore du travail pour les 2 salariées pour que Arcade (ancienne société qui a perdu le marché) les reclasse, leur paie le salaire depuis 13 février 2017. Selon Samsic ces 2 salariées ne sont pas reprises car elles travaillaient place Islande (Esplanade, donc pas le même site que le TGI de Strasbourg, quai Finkmatt).
Nous allons rester vigilentEs vis-à-vis de Samsic pour que la société respecte les mêmes conditions de travail qu’avant et surtout qu’elle ne leur fait pas payer leur mobilisation !

Photos ©Mk Ket

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Une Caravane pour les Droits des femmes

 

COMMUNIQUE 
L’ATMF se félicite de la pleine réussite de la célébration du 8 mars, Journée internationale de luttes pour les droits des femmes.
Cette journée, placée sous le thème de « Hommage à nos mères courage » un bel hommage leur a été rendu en toute dignité.
Conçue comme une manifestation itinérante d’Aix-en-Provence, la caravane s’est posée à Argenteuil le 8 mars et continuera son périple vers Gennevilliers, puis vers le Nord ensuite vers le centre, puis à Paris. Hier à Argenteuil, plus de 130 personnes étaient présentes à cette journée, qui fut  un grand succès !
Pour l’ouverture, après le mot de bienvenue de l’ATMF, il a été rappelé le rôle crucial trop souvent oublié, de la femme-mère dans la société et particulièrement dans nos quartiers populaires.
Des mères-courage qui se lèvent aux aurores pour aller au travail, pour ensuite accompagner les enfants à l’école, et venir à 9 heures à l’ATMF pour apprendre le français. Puis elles vont chercher les enfants parce que la cantine coûte chère, les ramènent à l’école puis après le goûter les emmènent à l’ATMF en soutien scolaire, tandis qu’elles repartent au travail après les fermetures des administrations. Tous les jours, c’est un exploit qu’elles réalisent pour recommencer le lendemain ! Elles ne ménagent pas leurs efforts pour assurer le confort de leurs enfants, parfois seules…
Nous sommes loin de la caricature de la femme immigrée soumise.
Il y eut aussi un bref historique et l’origine de la journée mondiale de la femme, chiffres à l’appui, concernant l’inégalité qui existe entre les femmes et les hommes, la précarité, les violences qu’elles subissent etc.
Tout au long de l’après-midi, de belles expositions : des compositions en collages réalisées par les femmes des ASL sous plusieurs thèmes : la violence à l’égard des femmes, travailleuses précaires.
D’autres expos, des ateliers photo langage réalisés par l’espace femmes citoyennes ainsi que des toiles réalisées par Houda Hassoun.
Mr Othman Mersali, artiste autodidacte, nous a fait l’honneur de nous prêter deux beaux tableaux qu’on a exposés : un qui représente une barque de migrants en dérive en mer méditerranée, l’autre, deux femmes voilées en haik titré « la parlotte ».
Les deux interventions de Kamilia Absi (avocate) et Fatima Ouassak (politologue) ont toutes deux su captiver l’auditoire, essentiellement des mamans.
Pour l’ATMF, il est important d’associer les mamans à des réflexions qui les concernent, elles méritent qu’on fasse AVEC elles et non pas pour Elles !
Kamilia Absi a apporté un éclairage juridique concernant le Statut personnel des femmes maghrébines et son effet en France etc..
Fatima Ouassak a développé son exposé sur la discrimination multifactorielle ou intersectionnalité qui tire ses racines dans l’histoire coloniale, les représentations caricaturales de la femme immigrée, etc.
Mieux comprendre pour mieux lutter contre ces discriminations.
Le débat avec la salle était très riche ! La parole a été donnée à celles qui ne la prennent que trop rarement, celles qui sont invisibilisées : les mamans, les grandes oubliées dans nos quartiers populaires.
Pourtant, ce sont elles les premières éducatrices, et par leur courage, elles nous donnent de véritables leçons de vie !
Deuxième partie : Visionnage du film de Bouchera Azzouz et Marion Stalens « Nos mères, nos Daronnes » retraçant des parcours de femmes courageuses, suivi d’un débat très animé avec la salle
Ensuite 3 apprenantes en ASL ont lu des passages du livre « Prière à la lune » de Fatima El Ayoubi, écrivaine, qui comme elles n’a pas eu la chance d’aller à l’école, un bel exemple de réussite pour ces femmes courageuses !
Les enfants ont eux aussi rendu hommage à leur manière, aux mères par des dessins sous le thème : Egalité femmes/hommes. Atelier encadré par deux animatrices.
Un quizz pour tester nos connaissances sur l’origine de la journée de la femme, Zabibou a fait participer tout le monde.
Nous avons terminé cette journée sur une note de convivialité, un buffet et du thé à la menthe.
Un grand BRAVO à toutes et à tous pour la brillante réussite de cette journée de luttes pour les droits des femmes !
Un hommage vibrant où toutes les générations étaient représentées, les jeunes, les enfants, l’espace Retrait’Actifs etc .
Prochaine étape de la caravane : Le 15 mars à Paris.
Fouzia Hamhami

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Festival migrations

Dans le cadre du festival migrations, le centre social a accueilli les élèves du Collège La Carrière.
Le Mot de bienvenue du Président et du Directeur et une animation ont été un moment fort sur la question des origines de chacun. Puis, ces Messieurs ont applaudi les Femmes pour leur souhaiter une bonne journée. Un petit coucou des élèves à Mme Leroy Josette et au représentant de l’Atmf Saint Avold à Mme PIAZZA de l’ASBH et pendant ce temps l’association les « ALEVIS » et Les mamans du Centre Social s’affairent en cuisine pour le repas et le temps festif ! A tout à l’heure !
Un débat – Ciné avec un mot de M Gabriel Muller et M. UGUR Alikaya.
Merci au Collège La Carrière de Saint-Avold.
Merci à Franck du Cravlor.
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« Femmes et liberté »

C’est avec succès que l’ATMF d’Aix en Provence, ses partenaires et son Réseau Femmes ont réalisé la célébration de la journée de luttes pour les droits des femmes sous le thème « Femmes et liberté » avec la présence de plus de 150 personnes de tous âges et de cultures différentes.
Cette journée a été inscrite dans la dynamique du réseau femmes de l’ATMF national et dans son projet « la caravane des droits des femmes ».
Nos remerciements vont à tout le public, hommes,femmes et jeunes, associations, groupe de femmes qui a participé aussi bien à l’organisation qu’au déroulement de la journée avec de belles prises d’initiatives.
Nos remerciements vont également à Fouzia Hamhami, au Mokhtar Merkaoui, à Souad, à Malika et à Fatima (membres de l’ATMF Argenteuil) qui se sont déplacés d’Argenteuil dans le cadre de la caravane des droits des femmes. Nous saluons leur volonté d’avoir donné à ce projet un bon dynamisme de départ.
La présentation de la journée a été marquée par le rappel de l’origine de la journée de la femme, en tant que manifestation et lutte pour les droits des femmes et non pas une fête de la femme.
La journée a débuté par une belle exposition pendant 2 heures des différents ateliers avec des animations qui ont attiré l’attention, et l’envie d’y participer de plusieurs personnes y compris de certains hommes :  atelier de gym chinoise douce – atelier d’écriture –atelier aquarelle-atelier philo—atelier peinture sur verre- atelier crochet et tricot. Par ailleurs, une exposition des travaux artistiques et manuels des femmes, du stand de l’ATMF, de ses partenaires LDH et l’AGESA durant tout l’après-midi a été très appréciée.
Passer un message d’amour et de paix est parfaitement compatible avec la lutte pour les droits des femmes.  La jeune étudiante Lucie Argaud avec sa flute a pu passer ce message avec un talent et une douceur remarquables  avant de passer à la conférence/débat, deuxième partie de la manifestation.
Constance de Gourcy, (Département de sociologie, laboratoire Méditerranéen de Sociologie), a pris la parole en premier expliquant la triple invisibilité sociale de la mère.
Elle a abordé la question de l’invisibilité sous l’angle de la maternité. On parle communément dit-elle de « double journée » pour les femmes qui concilient travail salarié et activité domestique, mais on oublie l’activité de soins que prennent en charge les mères. Ces activités spécifiques à la maternité autorisent à parler d’une triple journée dans la nécessaire conciliation de ces différentes activités. Ces considérations ont été illustrées à partir des anecdotes et de l’exemple  d’une mère de huit enfants, qui en marge de la société et en plein exil,  a pu être actrice de son émancipation et de sa réussite.
Saida Schreiner de l’ATMF a rebondi sur cette question en rappelant l’exemple des femmes du quartier y compris les primo arrivantes. Ces femmes manifestent une grande volonté et un potentiel, indicateurs de leur capacité à intégrer la société française, à se confronter aux obstacles et à réussir. Ces femmes s’investissent dans des formations, beaucoup d’autres adhèrent au tissu associatif, militent pour leurs propres droits, et la plupart cherchent à accéder au marché de l’emploi, sachant que le travail est primordial pour l’autonomisation et l’indépendance financière et économique.
L’accent a été mis sur les bas salaires qui concernent un grand nombre de femmes en France dont beaucoup de femmes immigrées.  Un salaire faible n’assure aucune indépendance et entraine la précarité à long terme. Les femmes en général sont les premières victimes de la crise et les immigrées sont encore plus en difficulté.
Anne Chicard, juriste (CIDFF) a rebondi sur la question de la crise en rappelant la citation de Simone de Beauvoir : « N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant »
Elle a par la suite dressé une longue liste des régressions du droit des femmes en citant en premier Donal Trump.  Pour lui, « Il doit y avoir des formes de punition [pour les femmes qui avortent] ».
Le droit à l’avortement est remis en cause actuellement dans plusieurs pays dans le monde (Espagne, Pologne, Russie…).
Dans 100 pays à travers le monde, les femmes n’ont pas la possibilité d’exercer un certain type de travail tout simplement parce qu’elles sont des femmes. Plus de 150 pays disposent encore d’au moins une loi discriminatoire envers les femmes, et seuls 18 pays n’ont aucune loi qui les désavantage.
Pour le député polonais d’extrême droite, Janusz Korwin-Mikke, « Les femmes doivent gagner moins, parce qu’elles sont plus faibles, plus petites, moins intelligentes »
Dans 59 pays : il n’existe pas de lois contre le harcèlement sexuel en milieu professionnel.
Beaucoup d’autres exemples ont été cités, révélateurs des régressions des droits des femmes dans le monde.
Parmi les progrès relatifs que la juriste a cités, il y a l’abolition de la loi qui autorisait au Marocpar exemple un violeur d’épouser sa victime même mineure ; le renouvellement de plein droit du titre de séjour pour les femmes victimes de violences conjugales conjointes de français ou venues par Regroupement familial (article L 313-12 CESEDA)  exception faite des femmes algériennes ;  le droit de vote pour les femmes saoudiennes, même limité aux élections municipales qui dans ce pays n’ont aucune véritable portée politique.
Ces exemples, en effet, sont significatifs du fait que cette journée pour l’ATMF est là pour rappeler et saluer les avancées,  mais aussi pour demeurer vigilants envers les droits des femmes qui se trouvent en péril et/ou menacés par la crise ou par la domination patriarcale.
Ces interventions ont été suivies par de nombreux échanges dans la salle qui ont duré plus d’une heure. Les divergences aussi bien que les points d’accord ont alimenté le débat.
Un groupe féminin de 8 à 11 ans de l’atelier éducatif de l’ATMF a présenté une danse contemporaine orientale « Amitié et solidarité » réalisée avec la danseuse Rachida (compagnie Sarahdanse). L’implication des jeunes dans cette journée s’inscrit dans la logique de l’éducation aux droits humains. Une telle éducation est fondamentale dans le réseau femmes de l’ATMF.
La journée a fini avec un moment de divertissement et de convivialité.
Schreiner Saida
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Credit photo Sabrina

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ATMF-Bhl – Festival Migrations 2017

Le Festival Migrations a vu le jour en 2014 à l’initiative de l’Association d’Action Sociale et sportive du Bassin Houiller (ASBH), de l’Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF) et du Carreau – Scène Nationale de Forbach et de l’Est mosellan. Ces trois structures en composent le comité de pilotage.

Ce festival a pour but de faire découvrir à un public le plus large possible les cultures qui composent le Bassin Houiller d’aujourd’hui et qui, résultant de migrations aux raisons diverses, contribuent à la richesse de notre territoire et plus largement, notre pays.

Découvrez les dates des événements du Festival migrations ci-dessous.

Programme en PDF : Programme 2017 11 (3)

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ATMF Aix en Provence – La journée internationale des luttes pour les droits des femmes

Comme tous les ans, l’ATMF Aix en Provence et ses partenaires célèbrent la journée internationale des luttes pour les droits des femmes qui se déroulera samedi 04 mars 2017 au Centre social Château de l’Horloge au Jas de Bouffan.

Notre  journée s’inscrit  dans la dynamique du Réseau Femmes de l’ATMF National et son projet “La caravane pour les droits des femmes” conçue comme une manifestation itinérante.

Nous serions donc heureux de vous voir parmi  nous afin de partager un moment d’échange et de débat sur le thème  “Femme et liberté” et un autre moment de divertissements et de convivialité.

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Argenteuil : un dernier espoir pour la famille d’Ali Ziri

images« On croyait l’affaire Ali Ziri terminée. Ce retraité algérien est mort le 11 juin 2009 à Argenteuil, deux jours après une arrestation houleuse par la police. Une première autopsie avait conclu à une « fragilité cardiaque » et confirmé la « forte alcoolémie » du sexagénaire. Une contre-expertise révéla finalement la présence de 27 « hématomes de 12 à 17 cm » sur le corps.

Après six années de procédure, la Cour de cassation a validé il y a un an le non-lieu prononcé par la cour d’appel de Rennes en décembre 2014 à l’encontre des policiers mis en cause. Mais l’affaire pourrait désormais rebondir devant la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH). C’est en tout cas l’espoir de Stéphane Maugendre, l’avocat de la famille, qui a saisi la juridiction à l’été 2016, considérant que « l’Etat français n’a pas instruit correctement le dossier ». « La CEDH a transmis la requête à l’Etat français qui vient de répondre ne pas être favorable à un règlement amiable de cette affaire, explique le conseil. Je dois désormais transmettre mes observations. On devrait être convoqué pour une audience

Et l’avocat d’énumérer, selon lui, les manquements dans l’instruction : « J’avais demandé que les juges entendent eux-mêmes les policiers, qu’une reconstitution en présence des experts et des policiers ait lieu et que la bande-vidéo de l’arrivée au commissariat soit visionnée. Rien n’a été fait. La France a déjà été condamnée pour mauvaise instruction dans une affaire similaire. » Stéphane Maugendre espère ainsi que la cour s’appuiera « sur l’avis du dernier expert ». « Il avait déclaré qu’Ali Ziri était décédé suite à un arrêt cardiaque dû à un phénomène d’asphyxie causé par la technique du pliage (NDLR : qui consiste à faire pression sur le haut des cuisses afin que la tête soit sur les genoux) pratiquée par les policiers, rappelle-t-il. La cour exige une instruction impeccable lorsqu’une personne décède alors qu’ielle est entre les mains de la police. »

  Le Parisien.fr

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Justice et Solidarité pour les résidents du foyer de travailleurs migrants de Boulogne

Capture Dans le climat général, aujourd’hui, anti-réfugiés et anti-immigrés, le foyer des travailleurs immigrés de Boulogne, rue Nationale, a été pris pour cible. Dans la nuit du 15 au 16 décembre 2016, un incendie criminel a été allumé : un mort, plusieurs blessés graves…

Dans l’ambiance actuelle de recherche du profit et de répression des travailleurs, les foyers et leur mode de vie solidaire et collectif dérangent aussi les gestionnaires et les pouvoirs publics qui font tout pour faire disparaitre les activités collectives et solidaires, les salles de réunions et les espaces de convivialité :

Riquet à Paris 19e et Claude Tillier à Paris 12e : fermeture de toutes les salles

Marc Seguin à Paris 18e, Epinettes à Paris 17e, Boulogne : fermeture des cuisines collectives

Foyers Adoma du 95 et du 91 : fermeture de toutes les salles collectives

Résidences sociales issues des foyers de travailleurs migrants : espace collectif réduit à une petite salle, même pour des centaines de résidents.

De plus en plus souvent, les résidents n’ont plus que les couloirs et le local des boites aux lettres pour se retrouver. Casser ainsi toute vie collective, c’est obliger les travailleurs à vivre toute une vie de salarié dans les quelques mètres carrés qu’on leur loue (cher).

C’est inacceptable. C’est indigne.

CONTRE TOUT ACTE RACISTE ET ANTI-IMMIGRÉS, PROTECTION DES FOYERS ET DE LEURS HABITANTS, RÉPARATIONS POUR LES VICTIMES

LES TRAVAILLEURS IMMIGRÉS DU FOYER NATIONALE ONT DROIT A UN FOYER CORRECTEMENT RÉNOVÉ ET ENTRETENU AVEC UNE GRANDE CUISINE COLLECTIVE

LES TRAVAILLEURS IMMIGRÉS DES FOYERS ET DES RÉSIDENCES SOCIALES VEULENT VIVRE DANS DES VRAIS LIEUX DE VIE COLLECTIFS ET SOLIDAIRES.