Association des Travailleurs Maghrébins de France
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Café Populaire de l’Immigration

Après une première rencontre le 29 mai consacrée à la compréhension de la situation économique, sociale et politique dans le Rif, une  deuxième rencontre  a eu lieu samedi 8 juillet 2017  à Bagnolete , autour du film « Rif 58-59, briser le silence », était consacrée aux modalités de soutien et de solidarité entre les femmes des diasporas de l’immigration ici et nos frères et sœurs du Rif.

Khadija Ryadi (du Maroc via Skype) nous a fait un point sur la répression du Hirak, sur l’inventivité de la résistance des jeunes rifain-es, et sur le soutien pour la libération des détenu-es politiques auquel cette grande militante historique participe activement elle-même à travers l’appel « Marocaines Debout pour la libération des détenu-es politiques ».
Hanane Karimi a, en réponse à « Marocaines debout », lu notre appel de femmes des diasporas de l’immigration pour la libération des détenu-es politiques du Rif.

Merci infiniment à Khadija Ryadi, Hanane KarimiFrançoise VergèsFouzia HamhamiMany ChroniquesFarah Haddad Medarbi et Hafida Ouhami, pour leur éclairage à travers leur expérience politique et militante. Elles ont parfaitement mis en perspective la nécessité d’une démarche internationaliste, dans la tradition anti-colonialiste, pour soutenir nos frères et sœurs du Rif. 
Merci également à Rachid Oufkir, du Le comité de soutien au mouvement rifain Ile de France Csmr-Idf, organisation qui travaille d’arrache-pied et au quotidien à mobiliser et à inscrire la situation du Rif dans l’agenda politique et médiatique français.

Les échanges de ce Café Populaire de l’Immigration ont principalement fait ressortir ces quelques points :

– Stratégies à court et long terme : il y a nécessité de rester mobilisé-es sur du très court terme, à travers notamment l’organisation de manifestations aux mots d’ordre simples et strictement dédiés à la situation dans le Rif, car nos frères et sœur du Rif sont toujours réprimés, et près de 200 d’entre eux sont toujours en prison, y subissant torture et sévices sexuels. Mais parallèlement, pour construire une crédibilité et un poids réel dans le rapport de force politique à même d’être favorable aux Rifains (mobilisation des diasporas, stratégies d’alliances, ancrage territorial, enjeux de transmission, etc), il nous faut mobiliser sur les enjeux structurels de la contestation dans le Rif, et cela ne peut se faire que sur du long terme. C’est sur le long que s’inscrit le Café Populaire de l’Immigration.

– Mobilisation au niveau local : ici, il faut travailler dans les territoires, en particulier dans les quartiers populaires, c’est là que nous sommes, c’est là que nous pouvons peser réellement, c’est là que nous pouvons concrètement imposer un rapport de forces politiques favorable aux nôtres, ici et là-bas.

– Car nos destins ici et là-bas sont liés ! (Ils le sont d’autant plus quand, comme pour moi, on est né dans le Rif, on y a grandi, qu’une grande partie de sa famille y vit toujours; et qu’on vit en France, ancien pays colon et soutien actuel du pouvoir marocain…). Il faut respecter les enjeux politiques tels que posés par nos frères et sœurs du Rif (justice, justice sociale, dignité, amazighité/islamité, etc), et les mettre en perspective par rapport à nos propres enjeux politiques ici qui sont totalement liés (lutte contre les oppressions que subissent les habitant-es des quartiers populaires, lutte contre les violences policières et judiciaires qu’ils subissent, etc) : plus nous serons organisés politiquement ici, plus nous pourrons soutenir efficacement nos frères et sœurs là-bas, en imposant notamment que le régime français ne soutienne pas le régime marocain quand il opprime/réprime les nôtres. Et plus les nôtres seront organisés politiquement là-bas, moins le régime français pourra nous écraser ici.

– Pour un internationalisme populaire : réinscrivons nos luttes de libération dans une démarche internationaliste, redéfinissons-nous comme parties prenantes de diasporas politiques, redéfinissons un espace politique pour construire nos solidarités ici/là-bas et agir en conséquence en particulier dans les quartiers populaires.

De nombreuses initiatives vont avoir lieu en juillet, notamment le 20 juillet, à Paris, Lyon, Nice, etc.
Le prochain Café Populaire de l’Immigration sera lui consacré à un débat de fond sur « les enjeux politiques de l’amazighité » que met en lumière la contestation sociale dans le Rif. Plus d’infos prochainement.

coordination Paris /Casa : Souriyya Tikki 

 Photos et vidéos : Gamal Abina et Helene Harder 

Compte rendu : Fatima Ouassek19756412_10209581850246643_13347211197514789_n

 

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Cultures Urbaines

Pour la cinquième année consécutive, plusieurs habitants, des jeunes des quartiers et du centre-ville d’Aix en Provence étaient au rendez-vous au Parc paysager au jas de bouffan pour vivre de nouveau les « cultures urbaines » dans leur richesse et leur diversité. La rencontre des habitants, et des jeunes avec des artistes dans le parc de leur quartier a été vécue avec intérêt.
Cette manifestation a été organisée par l’ATMF, ses partenaires, les jeunes du Jas de Bouffan et Avec le soutien de l’ATMF national. Ces derniers ont fait encore une fois preuve d’un dynamisme révélateur de leur engagement dans la vie de leur quartier.

Au terme de contenu et de déroulement :

Jeux pour enfants : Structure gonflable/ Un grand plaisir pour les petits qui se sont amusés sans relâche.
Atelier Taekwondo animé par deux éducateurs sportifs (AUC Taekwondo)

Des stands tenus et gérés par des jeunes filles (la recette est prévue pour financer une partie de leur Week end à Walt Disney avec l’ATMF) : gâteaux, crêpes, glaces, bonbons, thé, café.

Un stand Barbecue (les merguez) et boissons, tenu et géré par des jeunes du quartier.

Des spectacles danse : contemporaine avec « les Etoile de l’ATMF », avec DANCE HALL LES SAUVAGES.

Des chanteurs amateurs et des artistes
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– IMANE de THE VOICE
– CLARA LCH
– MORJANE
– MENDOZA (amateurs jeunes du quartier)
– ZIZOU ET NASS (professionnels)
– DIDJAY MIX (musique et chant multiculturel)
– TRESSYM’BEATBOX
– LE RAPPEUR MOH : Rap

Une diversité des musiques et des chants qui a répondu aux attentes du public, enfants, jeunes et adultes. Tout s’est déroulé dans la bonne ambiance, la joie et la convivialité.

Bravo aux organisateurs et organisatrices ! : jeunes salariés de l’ATMF, des bénévoles, des volontaires, des partenaires et des jeunes du Jas de Bouffan

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Culture Urbaine à Aix-en-Provence

Le 1er juillet 2017, l’ATMF d’Aix-en-Provence organise sa 5eme édition Culture Urbaine au théâtre de Verdure du  parc Vilers. De nombreux artistes sont invités et

plusieurs activités seront proposées.
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« Combattre les discriminations racistes »

Formation « Combattre les discriminations racistes » au centre #ATMF Le Pollux à Aix-en-Provence jeudi 29 et vendredi 30 juin 2017.

 
Organisme : IFAR (Intervention-Formation-Action-Recherche)
Intervenant : M. Ahmed Benyachi
Nombre de participants(es) : 6 jeunes de l’ATMF d’Argenteuil – 7 jeunes et 6 adultes (salariés et bénévoles) de l’ATMF Aix en Provence.
Support : film documentaire

 – Compte rendu 

Le formateur a débuté son intervention par un rappel historique de la discrimination en relatant les différentes phases de l’histoire (début XXème siècle) qui a donné racine à ce fait social.

Qu’est-ce que la discrimination ? Quelles sont les différentes formes et situations de discriminations ? Les critères ? les lois/voie pénale/voie civile ?

Beaucoup d’échanges enrichissants autour des formes de discrimination : discrimination directe, indirecte, systémique. Savoir les différentier, les identifier et y faire face.

Les critères sont nombreux (Source : Défenseur de droits) dont voici quelques-uns : L’âge-  L’apparence physique – L’appartenance réelle ou supposée à une ethnie – Le sexe – L’appartenance à une religion déterminée-  L’état de santé- L’orientation sexuelle- La grossesse -Les activités syndicales -L’origine – Le lieu de résidence- la capacité de s’exprimer dans une langue autre que le Français.

Ces critères et d’autres sont interdits par la loi et encadrent la lutte contre les discriminations.

Le formateur a privilégié l’interview des participants(es), leur donnant l’occasion de bien maitriser le concept de discrimination, les définitions précises. Il leur a été demandé d’exprimer leur propre expérience, leur vécu…

C’est une démarche pédagogique participative et ouverte qui a mis les participant(e)s dans un état de confiance.  Le formateur a veillé à la prise de parole de chacun dans le respect, l’écoute et la compréhension mutuelle.

Des conseils pratiques ont été donnés aux jeunes : la violence n’éradique pas l’acte discriminatoire. Il faut plutôt résister, lutter et rester soi-même. Ne rien faire serait accepter et légitimer cet acte prohibé. Lutter contre c’est affirmer l’accès à la citoyenneté à part entière.

L’intervention a été appuyée par la projection de deux scénettes et du film documentaire de Yamina Benguigui » le plafond de verre » film de 2005 mais toujours d’actualités. Il démontre les jeunes issus de la deuxième génération des immigrés, qui, en dépit de leurs efforts multiples se heurteront au plafond de verre, aux aspects invisibles des pratiques sociales (préjugés racistes, les idées reçues, les clichés, les stéréotypes…)

Les participants(es) ont exprimé à la fin de la dernière séance leur satisfaction. Ils ont montré leur aptitude et capacité à prendre conscience du concept de discrimination. Ils sont partis en se posant beaucoup d’autres questions…

La formation était pertinente et s’est déroulée dans une ambiance de convivialité.

Des fiches ont été distribuées aux participants(es) :

Fiches individuelles de renseignements, d’autorisation à l’image et d’évaluation.

 

 

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Non, le centre « humanitaire » pour migrants de la porte de la Chapelle à Paris n’est pas un modèle

 

Action collective

Non, le centre « humanitaire » pour migrants de la porte de la Chapelle à Paris n’est pas un modèle

 

En écho à la demande adressée au gouvernement par Anne Hidalgo, maire de Paris, de réfléchir à « un plan général d’accueil des migrants en France » avec l’ouverture de camps de premier accueil dans les métropoles régionales – à l’image de celui qu’elle a installé en octobre 2016 porte de La Chapelle, au nord de la capitale –, le ministre de l’intérieur a annoncé mardi 20 juin la possible « ouverture de centres d’accueil » pour migrants sur le territoire français. Le même jour, plusieurs élu.e.s, qui se sont rendu.e.s dans le camp humanitaire de La Chapelle, se sont relayé.e.s pour alerter sur la situation d’engorgement que connaît ce centre, avec «  des tensions à l’entrée » et des rixes qui « se multiplient », et la reconstitution de « campements » rassemblant plus d’un millier de personnes dans le nord de Paris. « Depuis un certain temps », a expliqué Pascal Julien, conseiller de Paris (EELV), « il n’y a plus de sorties, donc plus d’entrées. Ce centre est saturé en permanence ».

Dès l’annonce de la création du centre de la porte de La Chapelle, il était clair que le dispositif n’était susceptible de fonctionner que pour autant qu’à l’issue des quelques nuitées de « mise à l’abri » offertes à Paris aux personnes migrantes ces dernières se voient proposer des places dans des lieux d’hébergement plus pérennes. Ces lieux relevant de dispositifs nationaux, le camp parisien ne peut « se vider » pour accueillir de nouveaux venus que si l’État s’engage dans l’opération, collaborant avec la Ville de Paris. Or les places en centres d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA) continuent de manquer cruellement, et si de nouvelles structures d’accueil de migrants ont été créées récemment, elles ne parviennent pas à pallier l’incapacité de l’État à abriter, constante depuis deux décennies. Ces nouvelles structures ne sont d’ailleurs, tout comme le camp de La Chapelle, que des sas, conçus pour accueillir pour de courtes durées des personnes n’ayant pas encore décidé si elles allaient demander l’asile en France. Faire se succéder des sas à un sas n’a qu’un intérêt pratique : répartir la charge d’un premier accueil sommaire. Mais aussi, ce faisant, disperser, isoler et rendre moins visible.

En réalité, le camp de la Chapelle souffre de bien d’autres défauts que le manque de « fluidité » et la saturation dénoncée par les élus qui soutiennent la maire de Paris. En effet, les personnes qui parviennent, après des jours d’attente, à être accueillies dans la « bulle » parisienne, non seulement ne se voient pas assistées correctement dans leurs démarches en vue d’obtenir la protection internationale dont elles ont besoin, mais sont même empêchées de faire ces démarches. Contraintes de faire enregistrer leurs empreintes digitales à un guichet spécialement ouvert pour elles en préfecture, elles peuvent ainsi être menacées de renvoi – voire renvoyées sans délai – vers des pays par lesquels elles ont transité ou vers leur pays d’origine sans que soit examinée leur potentielle qualité de réfugié. Le camp parisien, loin d’être un lieu d’accueil et de manifester l’hospitalité de la Ville, fonctionne de fait comme un centre de tri, auxiliaire (ou otage ?) de l’administration préfectorale.

La maltraitance administrative qui règne à l’intérieur du centre de la Chapelle, tout comme la maltraitance physique imposée aux personnes qui, jour après jour, essaient d’en franchir les portes et sont, en attendant, contraintes de dormir dans la rue dans un contexte de harcèlement policier maintes fois documenté, ne sont en rien le produit d’un « afflux » insupportable d’exilé.e.s que la France, sixième puissance mondiale, ne pourrait gérer. Conséquences du sous-dimensionnement structurel du dispositif d’accueil des migrant.e.s, elle s’inscrivent dans une stratégie de dissuasion que la France, comme plus généralement l’Europe, opposent aux personnes en besoin de protection.

Oui, des lieux de premier accueil doivent être ouverts, afin que les exilé.e.s cessent d’être réduits à la vie dans la rue, à Paris comme à Calais, à Vintimille ou ailleurs. Mais ces lieux doivent être réellement hospitaliers, conçus de telle sorte que les personnes y soient informées des possibilités qui s’offrent à elles, aidées et accompagnées dans leurs premiers pas en Europe. Accueillies, vraiment. Ensuite seulement, une répartition sur l’ensemble du territoire pourrait être organisée selon la situation de chacun, ses souhaits, les possibilités existantes dans les collectivités. Si un « plan général d’accueil des migrants en France » est mis en place, c’est dans cet esprit qu’il doit être conçu, et non sur le modèle du centre de la Chapelle.

26 juin 2017

Organisations signataires :

  • Actes & Cités
  • Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (Acat)
  • Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie (Acort)
  • Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF)
  • Association Kolone
  • Avocats pour la défense des droits des étrangers (ADDE)
  • Cedetim/Ipam
  • Coalition Internationale des Sans-Papiers et Migrants (Cispm)
  • Collectif de sans-papiers CSP 75
  • Collectif de soutien de l’EHESS aux sans papiers et aux migrants-es
  • Collectif nouvelle jungle – Lille nomade
  • Fédération des associations de solidarité avec tous-te-s les immigré-e-s (Fasti)
  • Groupe d’information et de soutien des immigrées (Gisti)
  • Itinérance Cherbourg
  • JRS France
  • La Cimade
  • La Cimade Île-de-France
  • LDH – Fédération de Paris
  • Observatoire de l’enfermement des étrangers (OEE)
  • Quartiers Solidaires
  • Réveil voyageur
  • Revue Pratiques
  • Secours catholique – Caritas France
  • Syndicat des avocats de France (SAF)
  • Syndicat de la magistrature (SM)
  • Syndicat de la médecine générale (SMG)
  • Union syndicale Solidaires

 

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La fête de l’Aid avec les résidents d’ADOMA

L’ATMF d’Aix-en-Provence a fêté l’Aid  avec les résidents d’ADOMA, des gâteaux ont été préparés par un groupe de femmes de l’ATMF.
Un grand  moment de partage en famille.
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Atmf Dijon : DROIT AUX ETUDES POUR TOUS – Rassemblement 5 juillet à 18h

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3ème iftar à Argenteuil

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La 2 éme rencontre débat

l’ATMF Gennevilliers vous invitent à la 2 éme rencontre débat de ce mois de Ramadan,le vendredi 23 juin à partir de 19h 30 suivit d’un Iftar à la salle Agir au 9 Rue Georges 92 230 Gennevilliers
Nous aurons l’honneur d’avoir avec nous Imad Tahiri ,Anass Assanouci et Mohemd Boukamza,militants du comité de solidarité pour le mouvement du Rif,ils nous parleront du Hirak Amussu du RIF.
Ils apporteront un éclairage sur ce qui se passe actuellement dans cette région frondeuse du Maroc,la réponse du Makhzen a des revendications légitimes de la population Rifaine et l’écho de ce cri de révolte et sa répercussion dans le reste du Pays.

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Solidarité avec les réfugiés syriens bloqués à la frontière algéro-marocaine

 Communiqué commun 

(Alger/Paris/Rabat/Tunis, 20 juin 2017)

 

Le 20 juin est la journée internationale du réfugié. A cette occasion, nous, associations signataires, attirons l’attention de l’opinion publique – tant au Maghreb qu’en France et dans le monde – sur le drame humain qui se déroule dans le sud de la frontière algéro-marocaine, et ce, depuis le 17 avril 2017. En effet, des familles syriennes fuyant la guerre qui sévit dans leur patrie ont traversé plusieurs pays, avant de se retrouver bloquées en plein désert, sans eau, ni nourriture, ni abri.

Grâce à la solidarité des habitants de Figuig (ville marocaine frontalière), plusieurs familles ont été introduites et acheminées vers Oujda. Les autorités marocaines ont arrêté quelques-unes de ces familles et les ont renvoyées à la frontière au mépris de tout droit international de protection des réfugiés. Aujourd’hui, vint- huit réfugiés syriens, dont douze enfants et huit femmes, sont en plein désert.

La militarisation des frontières algéro-marocaines entraîne de graves violations des droits humains. Depuis plusieurs années, les autorités de deux pays chassent les migrants subsahariens d’une frontière à l’autre. Et aujourd’hui, en flagrant délit d’atteinte aux droits des réfugiés et de la Convention internationale de Genève relative à la protection des réfugiés, elles bafouent le plus élémentaire des droits humains : celui d’accueillir des demandeurs d’asile fuyant la guerre dans leur pays.

Cette attitude illustre, dramatiquement, les conséquences de l’approche du tout-sécuritaire imposée aux peuples de la région, qui aspirent à un Maghreb des peuples ouvert, solidaire et démocratique.
Face à cette situation, les associations et organisations signataires :
– alertent l’opinion publique sur ce drame humain, qui se déroule près de Figuig, à la frontière algéro-marocaine ;
– exigent des autorités marocaines et algériennes d’assurer la protection des réfugiés, de les accueillir dignement, et de leur garantir instamment l’acheminement des vivres et des soins ;
– interpellent la France, l’Europe et les instances internationales (ONU et HCR…) pour une solution rapide dans le respect du droit, des conventions internationales et la dignité de ces hommes, femmes et enfants.
Alger/Paris/Rabat/Tunis, le 20 juin 2017.
Associations et organisations signataires :
APEL-Egalité
Appel d’Avignon à la solidarité avec le peuple syrien
Asbl Na’oura-Bruxelles
Association Alsace-Syrie
Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (ACORT)
Association Clarté Ambition Courage-France
Association de défense des droits de l’homme au Maroc (ASDHOM-France)
Association démocratique des Tunisiens en France (ADTF)
Association des familles des prisonniers et disparus sahraouis (AFAPREDESA)
Association des Marocains en France (AMF)
Association des parents et amis des disparus au Maroc (APADM)
Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF)
Association des Tunisiens de l’Isère citoyens des deux rives (ATI-CDR)
Association des Tunisiens en France (ATF)
Association interculturelle pour la laïcité, l’égalité et la solidarité avec les femmes du Maroc (AILES-femmes du Maroc)
Association marocaine des droits humains (AMDH-Paris/Ile de France)
Association Na’oura (Belgique)
Association Promotion des Cultures et du Voyage (APCV)
Association Syrie Démocratie 33
Association TAMAYNUT-France
Association TIDI-France
CEDTIM-IPAM
Comité d’initiatives et de vigilance citoyenne d’Oran (CIVIC Oran)
Collectif algérien en France ACDA (Agir pour le changement et la démocratie en Algérie)
Collectif citoyen de soutien aux luttes sociales et démocratiques en Algérie (MASSIRA)
Collectif des amis d’Alep
Collectif Démocratie et Modernité-Maroc
Collectif des familles de disparus en Algérie
Collectif international pour défendre les victimes de la mafia immobilière et de la délimitation forestière
Collectif pour une Syrie libre et démocratiqueConseil des lycées d’Algérie (CLA)
Comité pour le développement et le patrimoine-Palestine
Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Palestine (CRLDHP)
Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT)
Coordination des organisations démocratiques marocaines de France pour la dignité, contre l’impunité et la hogra
Coordination maghrébine des organisations des droits humains (CMODH)
El Ghorba
EuroMed Droits
Fédération des Amis de Figuig (FAF)
Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR)
Fédération euro-méditerranéenne contre les disparitions forcées.
Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH)
Femmes plurielles
Forum citoyen solidarité des Marocains en Europe
Forum des alternatives Maroc (FMAS)
Forum marocain pour la Vérité et la Justice (FMVJ-France)
Forum Palestine Citoyenneté
Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES)
Immigration Développement Démocratie (IDD)
Ligue algérienne des droits de l’Homme (LADH)
Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH)
Ligue des droits de l’Homme (LDH)
Manifeste des libertés
Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP)
Observatoire marocain des libertés publiques
Parti communiste français (PCF)
Parti d’avant-garde démocratique socialiste (PADS-Europe)
Parti socialiste unifié (PSU Maroc), section France
Plateforme euro-marocaine (MDCD)
Rassemblement Actions Jeunesse (RAJ)-Algérie
Rassemblement Ifni-Aït Baarmrane
Réseau Euromed France
Revivre (association d’aide aux réfugiés syriens primo arrivants)
Sortir du colonialisme
SOS Disparus-Algérie
Souria Houria (Syrie libre)
Union des étudiants algériens en France (UEAF)
Voie démocratique-Paris (Annahj-Paris)