Association des Travailleurs Maghrébins de France
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Communiqué de l’ATMF : Honte à l’Europe !

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HONTE A L’EUROPE

En une semaine, plus de 1000 migrants dont des enfants et des femmes, se sont noyés en Méditerranée. Depuis 2000, on estime à plus de 22000 le nombre de morts.  Avec la fin de l’opération « Mare Nostrum » menée par l’Italie, le nombre de migrants a été multiplié par 30 entre janvier et avril 2015 par rapport à l’année précédente.

Ces migrants fuyaient les guerres, les dictatures,  la répression et la misère. Ces migrants aspiraient à un accueil digne de la part de l’Union européenne. Hier, face à ce drame humain, le Sommet extraordinaire des chefs d’Etat européens a apporté une réponse honteuse et indigne d’une Europe qui se dit responsable, accueillante et solidaire. Les attentes étaient grandes au vu des récents drames, mais les réponses proposées sont plus que honteuses.

Dans leur décision finale, les chefs d’Etat ont :

–    Décidé de tripler les moyens des opérations de surveillance Triton (Italie) et Poséidon (Grèce), au lieu de mettre sur pied de véritables opérations de sauvetage !
–    Choisi de limiter leurs zones d’interventions aux eaux territoriales à proximité des terres, bien loin de là où les migrants se noient, afin de n’assurer que la protection des frontières et pas celle des personnes !
–    Refusé  de mettre en place des quotas obligatoires d’accueil de réfugiés répartis entre les 28 pays membres, laissant aux pays du Sud, les plus touchés par la pauvreté et la crise (Italie, Grèce…) la charge de ces migrants !
–    Refusé de mettre en place des visas humanitaires, qui auraient ouvert la voie à une solution viable et bien moins coûteuse que les opérations actuelles, en termes de vies humaines et de finances !
–    Balayé toutes les suggestions afin d’assurer la prise en charge des réfugiés dans leur pays d’accueil ou dans les pays de transit, afin qu’ils n’aient pas à subir la traversée meurtrière de la Méditerranée !

Pire, le nouveau plan de communication de l’Union européenne fait désormais peser la responsabilité de ces crises humanitaires sur les passeurs, et une véritable chasse à l’Homme se met progressivement en place ! Désormais, l’UE souhaite réclamer à l’ONU le blanc-seing pour aller détruire les embarcations de fortune sur les côtes libyennes afin d’empêcher tout départ. Cette nouvelle stratégie permet à l’UE de se donner bonne conscience, en se lavant les mains de ces morts dont elle a pourtant la responsabilité.
Cet ensemble de propositions n’est pas une solution aux noyades et aux drames que vivent les migrants : c’est le bricolage hétéroclite d’une Europe qui refuse de prendre ses responsabilités.

L’ATMF condamne ces décisions sécuritaires et indignes et qui ne répondent pas à cette catastrophe humanitaire.

L’ATMF rend hommage aux migrants et rappelle sa revendication pour la liberté  de circulation et d’installation, partout, pour toutes et tous.

L’ATMF exige :

–    un véritable plan d’action qui permette de sauver les vies de ces migrants,
–    la fin du dispositif Frontex qui doit être remplacé par un véritable plan de sauvetage, c’est-à-dire un « Mare Nostrum » européen
–    la prise en charge rapide et conjointe des réfugiés entre tous les pays de l’UE, 
–    la création de visas humanitaires afin de rendre les voies légales accessibles au plus grand nombre

A Paris, le 24 avril 2015,
                                                                                                Le Bureau National de l’ATMF

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Communiqué du REF : AGISSONS FACE AUX DRAMES HUMAINS EN MER MÉDITERRANÉE

COMMUNIQUE DU REF
AGISSONS FACE AUX DRAMES HUMAINS EN MER MÉDITERRANÉE

Le dimanche 19 avril 2015, plus de 800 personnes se sont noyées en mer Méditerranée alors qu’elles tentaient de rejoindre les côtes italiennes. Face à cette tragédie, nous condamnons l’inaction de l’Union européenne et de ses États membres.

Nous dénonçons la démagogie du discours politique des pays européens sur l’immigration en Europe. Nous rappelons que l’immigration est source de richesse économique et de progrès social, comme le reconnaissent les institutions européennes elles – mêmes.

Nous rappelons à nos gouvernements et aux institutions européennes que sans le respect des valeurs et des droits humains universels, consacrés par les traités européens et internationaux, aucune paix et aucune prospérité ne sont possibles en Europe et en Méditerranée.

Ainsi, nous demandons instamment à l’Union européenne et à ses Etats membres de :

  1. Remettre urgemment en place un système européen de recherche et sauvetage en mer, à l’instar de Mare Nostrum qui a permis de sauver des milliers de vies ;
  2. Créer la possibilité de déposer une demande d’asile en dehors du cadre prévu par la Convention de Dublin, c’est-à-dire également dans les pays de départ et de transit, ou encore de délivrer de façon plus régulière des « visas humanitaires » ;
  3. Rouvrir les voix de l’immigration régulière vers l’Europe, seul moyen de lutter efficacement contre le trafic d’êtres humains.

Paris le 22 avril 2015.

Les 45 membres du REF : Action pour le Développement Intégré et la Formation (ADIF) – ADICE – Agence de Promotion des Cultures et du Voyage (APCV) – Agence de Promotion et d’ingénierie interculturelles (AP2i) – Animateurs socio-urbains sans frontière (ASF) – Association des Femmes de l’Europe Méridionale (AFEM) – Association des Marocains en France – Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF) – Association des Tunisiens en France (ATF) – Association Migrations, Solidarités et Échanges pour le Développement (AMSED) – Associations de Soutien Social et de Développement des Actions Culturelles en Méditerranée (ASSDAC.MED) – Ateliers Sans Frontière – Centre d’actions et de réalisations internationales (CARI) – Centre d’Education et de Formation Interculturel Rencontre (CEFIR) – Collectif Judéo Arabe et Citoyen pour la Paix (CJACP) – Collectif Subito Presto-Association Trisunic – Comité pour le Développement et le Patrimoine (CDP) – Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) – Compagnie Lalage – Confédération Générale du Travail (CGT) – COSIM Nord Pas-de-Calais – Euromed IHEDN – Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR) – Fédération régionale des Acteurs Intervenants auprès des Chibanis (FRACHI) – Fondation René Seydoux – Forum Femmes Méditerranée (FFM) – France Terre d’Asile – Groupement des retraités éducateurs sans frontières – Initiatives et Changement – Instants Vidéos Numériques et Poétiques – Institut de Coopération Sociale Internationale (ICOSI) – Institut de la Méditerranée de Corse (IMC) – Institut Panos Europe (IPE) – iReMMO – L’Officina – Ligue de l’Enseignement – FAIL 13 – Ligue des Droits de l’Homme (LDH) – Méditerranées – NOUAS – Plateforme des ONG françaises pour la Palestine – Programme Solidarité Eau (pS-Eau) – Solidarité laïque – U Marinu – Un Cœur pour la paix – Younga Solidaire

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Migrants morts en Méditerranée : rassemblement à Aix

Le jeudi 23 avril à 18h30, l’ATMF Aix, ainsi que d’autres associations et partis politiques, vous appellent à un rassemblement sur la Place de la Mairie d’Aix-en-Provence.

« Après les centaines de morts ces jours derniers en Méditerranée, les chefs d’Etat se retrouvent jeudi 23 avril à Bruxelles pour réfléchir à un plan d’action. Soyons nombreux pour manifester notre indignation et exiger de l’Union européenne de nouveaux choix politiques en matière d’accueil des migrants.

La montée des populismes ou les coûts des sauvetages en mer ne peuvent continuer à justifier la politique européenne.

Les personnes qui quittent leur pays y sont contraintes par des raisons vitales.

Soyons solidaires !« Capture4

 

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Appel à manifester à Strasbourg « Stop aux naufrages et disparitions de migrants en mer »

 Morts en méditerranée
Rassemblement samedi 25/4 à 15H, place Kléber Strasbourg
 (document collectif pour une autre politique migratoire)

Stop aux naufrages et disparitions de migrants en mer

 
 Les milliers de migrants morts en mer sont une conséquence de la politique migratoire de l’Union Européenne.
Ces migrants sont des hommes, des femmes, des enfants qui fuient des pays comme l’Erythrée, la Libye, la Syrie, ou encore la Palestine, des zones de conflit ou des pays où les droits humains sont bafoués.
 
Nous dénonçons :
·              Une Europe aveuglée par l’obsession sécuritaire, dont le principal objectif est d’empêcher les personnes d’accéder à son territoire, avant celui de sauvetage et de protection.
·              la sous-traitance de la politique migratoire européenne aux pays de l’autre rive de la Méditerranée qui se traduit par des atteintes graves aux droits de l’homme et à la dignité humaine
·              L’égoïsme et l’hypocrisie des états européens qui n’ont pas voulu aider l’Italie pour que l’opération Mare Nostrum se poursuive.
 
 Nous militons :
·         Pour l’ouverture d’une voie légale pour les demandeurs d’asile
·         Pour l’obligation du secours en mer.
·         Pour une Europe solidaire dans laquelle l’ensemble des membres prend ses responsabilités et respecte ses obligations internationales.
·         Pour la suppression de l’agence Frontex qui est pour partie responsable des naufrages répétés en Méditerranée.
·         Pour le droit de circuler librement.
 
 Pour enrayer l’hécatombe, il faut inverser la logique d’une Europe forteresse et permettre la mobilité internationale, autoriser l’accès au territoire européen et respecter les règles de protection internationale.
Nous demandons aux parlementaires européens de regarder avec vigilance les actions de Frontex et d’exercer leur contrôle démocratique.
 
Pour une Méditerranée solidaire,
Pour la Liberté de circulation.
Contre la violation du droit international.
 
Venez, habillés en noir, ce Samedi 25 avril à 15h place Kleber à Strasbourg exprimer votre refus d’une Europe forteresse et dire stop aux naufrages en Méditerranée
 
L’événement prendra la forme d’un die-in, c’est-à-dire que les participants s’allongent sur le sol pour évoquer la mort, en hommage aux victimes.
Les participants sont invités à venir habillés en noir.
—————————-
Cette action est réalisée par un collectif d’associations : ATMF Association des Travailleurs Maghrébins de France, l’ASTU, Artisans du Monde, la CARES Coordination des résidents étrangers de Strasbourg, CCFD-Terre Solidaire, La CIMADE, Collectif judéo-arabe et citoyen pour la Palestine, Colecosol, collectif Justice et Libertés, La Pastorale des Migrants, Les voix Libres, le MRAP, OXFAM, TEJE travailler ensemble jeunes et engagé-e-s.
Quelques photos du rassemblement :
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L’ATMF est signataire du communiqué de Boats4People

 

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Communiqué 16/04/2015

400 personnes ont perdu la vie au large des côtes italiennes dans un naufrage survenu dimanche 12 avril 2015. Un drame qui surpasse celui d’octobre 2013 où 366 migrants s’étaient noyés près de Lampedusa.

Comment expliquer qu’un an et demi après cette tragédie de 2013, qui avait pourtant suscité l’indignation de l’Union européenne (UE), des chefs d’Etats et de gouvernements, de tels drames se reproduisent ? Comment expliquer que l’année 2014 a été la plus meurtrière pour les migrants en Méditerranée, avec plus de 3 500 morts et disparus, soit cinq fois plus qu’en 2013 ?

Le nombre de personnes tentant la traversée de la Méditerranée a considérablement augmenté. Ils étaient plus de 200 000 en 2014 selon le HCR, soit trois fois plus qu’en 2011. Ils fuient des pays comme l’Érythrée, la Syrie, la Libye ou encore la Palestine ; des zones de conflit ou des pays où les droits humains sont bafoués. Dans ce contexte, il est indécent que les Etats européens continuent de se fixer comme objectif principal d’empêcher les personnes d’accéder à leur territoire avant celui de sauvetage et de protection. Il est inconcevable que les morts et disparus aux portes de l’Europe se banalisent, comme s’il s’agissait d’une fatalité.

En prétendant agir pour réduire les naufrages et sauver des vies, l’UE et ses États membres n’ont fait que verrouiller, avec la politique des visas, l’aide de l’agence Frontex ou du système de surveillance Eurosur, l’accès à leur territoire, notamment par la voie maritime, y compris à ceux qui ont besoin d’une protection et demandent l’asile.

Ainsi, en toute connaissance de cause, à la fin de l’opération italienne de sauvetage en mer Mare Nostrum fin 2014, l’UE et ses Etats membres dont l’Italie ont mis en place l’opération de surveillance des frontières Triton, coordonnée par Frontex , dont la mission première est de contrôler les « flux » et non de sauver des vies. Avec l’opération Mare Nostrum, l’Italie semblait avoir amorcé une approche différente, respectant ses obligations internationales en termes de sauvetage en mer. Cette approche aurait pu être déployée par  l’ensemble des États membres, et des milliers de morts auraient ainsi été évitées.

Les chefs d’États et les instances européennes ne peuvent pas, en désignant les passeurs comme étant à l’origine des naufrages qui se produisent en Méditerranée, se défausser ainsi de leur responsabilité ; car les migrant.e.s ne recourraient pas aux services des passeurs s’ils pouvaient voyager de façon régulière. Celles et ceux qui montent à bord de fragiles embarcations pour traverser la mer sont celles et ceux à qui sont refusés des visas et le droit à circuler librement.

Il est urgent de changer radicalement l’orientation des politiques d’asile et d’immigration de l’UE,  en fixant comme objectifs prioritaires le respect des droits des migrant.e.s et de l’obligation de secours en mer et l’accès des personnes en besoin de protection au territoire européen.
Le droit à la liberté de circulation est une revendication que les traversées de la Méditerranée portent et continueront de porter ; il faudra bien que l’Union européenne finisse par l’entendre.

BoatsforPeople

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Signataires :

Boats4people

ATMF

FTCR

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Communiqué : Non au « mur de la honte » à Calais !

A l’occasion de la journée internationale des migrants, le mouvement Emmaüs et l’Organisation pour une Citoyenneté Universelle appellent à une grande mobilisation de soutien aux migrants le jeudi 18 décembre prochain à Calais. La Cimade est signataire de l’appel Non au « mur de la honte » à Calais !

 

Douze ans après la fermeture du hangar de Sangatte, la France va-t-elle avoir son Ceuta et Melilla à Calais ? Le nombre croissant de migrants, présents depuis plusieurs mois dans le Calaisis, conduit nos gouvernants à franchir une étape dangereuse pour les libertés et le respect des droits des migrants.

Non au « mur de la honte » à Calais !

La légitimité de la présence des migrants est incontestable. Les pays dont ils proviennent – Afghanistan, Erythrée, Irak, Libye, Soudan, Syrie, notamment – en témoignent. Ils fuient la guerre, la répression, la dictature et l’arbitraire à la recherche d’une protection en Europe. Contrairement à ce qui est répété inlassablement, y compris au sommet de l’Etat, il ne s’agit nullement d’une « invasion ». Les conditions de survie indignes qui leur sont imposées en France sont intolérables. Malgré la solidarité des associations locales et la générosité des calaisiens, ils subissent l’abandon des pouvoirs publics qui proposent, à la marge, des solutions insuffisantes et n’assument pas leur responsabilité. Des moyens puissants doivent être déployés immédiatement pour secourir ces réfugiés qui se sont tournés vers nous. Faut-il attendre les premiers morts de froid dans les jungles de Calais pour déclencher enfin une réelle prise de conscience ?

Une nouvelle escalade dans l’aveuglement est en marche avec la construction d’un mur et le déploiement d’un dispositif sécuritaire de grande envergure à Calais, véritable appareil de guerre contre les migrants, entre la France et le Royaume-Uni. Nous, migrants et organisations de la société civile qui travaillons côte à côte depuis des années, refusons une telle dérive et demandons à nos concitoyens de s’y opposer fermement et massivement.

Depuis des décennies, les contrôles renforcés aux frontières, les dispositifs de surveillance, d’intimidation et de contention, les mesures de déportation des migrants ont totalement échoué, ont coûté très cher et ont surtout provoqué des milliers de morts. Le mur en construction à Calais n’est qu’une nouvelle et triste illustration de cette réponse sécuritaire. Est-ce cela que nous voulons poursuivre, dans une fuite en avant inacceptable et irresponsable ?

En refusant l’asile et l’accueil, c’est la liberté dont nous jouissons nous-même qui est menacée : nous construisons les murs de notre propre prison. De cela nous ne voulons pas ! L’érection de fortifications à Calais doit cesser, et des discussions s’ouvrir sans attendre avec les autorités britanniques pour recevoir les demandes d’asile qui s’adressent à elles (comme cela a été pratiqué en 2002, à l’occasion de la fermeture du camp de Sangatte). Avec tous les Etats européens, ou avant eux, la France doit revoir la totalité de sa législation et de sa réglementation en matière d’asile et de migration (dénonciation du règlement Dublin et suppression de Frontex). Elle doit le faire dans le strict respect de l’article 13 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, comme de la Convention de Genève. La France doit enfin réviser sa dangereuse et illusoire conception « nationale » de la migration, totalement inadaptée à la mondialisation des échanges humains et aux drames vécus aux portes de l’Europe. La France doit contribuer, au sein de l’ONU, à promouvoir une nouvelle gouvernance en matière de migration, respectueuse de la liberté de circulation, des droits enfin reconnus et appliqués pour tous les migrants.

 

Le 18 décembre prochain, Journée Internationale des Migrants, nous, migrants et organisations de la société civile engagées aux cotés des migrants, appelons à une mobilisation d’ampleur, à Calais et partout en France,

  • pour dénoncer l’indignité de l’accueil des migrants et exiger, conformément aux propositions des acteurs associatifs, la mise en place d’un dispositif d’accueil réaliste dans le Calaisis ;
  • pour refuser la réponse sécuritaire et la construction, en notre nom, du mur de la honte à Calais ;
  • pour obtenir de nouvelles politiques migratoires au niveau national, européen et mondial, respectueuses des droits et de la dignité des migrants.

Télécharger l’appel Non au « mur de la honte » à Calais !

 

Premiers signataires :

• ACADEHLIB (ONG Camerounaise de défense des Droits de l’Homme)
• ACC Minorités Visibles
• ACORT (Assemblée citoyenne des originaires de Turquie)
• ADRA Dunkerque
• AEDH (Association Européenne pour la défense des Droits de l’Homme)
• Aide Migrants Solidarité Téteghem
• AMVEAA (l’Association des Marocains Victimes d’Expulsion Arbitraire d’Algérie)
• APCV (Association de promotion des cultures et du voyage)
• APSR(L’association d’accueil aux médecins et personnels de santé réfugiés en France)
• ARCI
• ASDHOM (Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc)
• ASTI-Bordeaux
• Association Femmes Plurielles
• ATF (Association des Tunisiens en France)
• ATMF
• ATTAC France
• AWC (Association of World Citizens)
• BE KHE BALLAN
• Calais Migrant Solidarity
• Calais, ouverture et humanité
• CCFD
• CEDETIM
• CENTRE D’INFORMATION INTER-PEUPLES (association grenobloise de solidarité
internationale)
• CISEM (Coordination iséroise de solidarité avec les étrangers migrants)
• CISPM- France (Coalition Internationale des
Sans-papiers et Migrants)
• Collectif de soutien de l’EHESS (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales) aux sans-papiers et aux migrant-es
• Collectif de soutien des exilés (Paris)
• Collectif des Associations de solidarité internationale du Grésivaudan
• Collectif Fraternité migrants du Bassin minier 62
• Collectif URGENCE WELCOME-MULHOUSE
• Coordination contre le Racisme et l’Islamophobie
• CRID
• CSP75 (Coordination 75 des Sans-Papiers)
• DIEL (Droits Ici Et Là-bas – Paris 11ème)
• Droits devant!!
• Enda Europe
• FALDI (Forum des Associations des Luttes Démocratiques de l’Immigration)
• FASTI (Fédération des Associations de Solidarité avec Tou-te-s les Immigré-e-s)
• Fédération 62 de la Ligue des droits de l’Homme
• Flandre Terre Solidaire
• FNARS
• FONDATION MARJOLAINE
• FORIM (Forum des Organisations de Solidarité Internationale issues des Migrations)
• Forum Social des Quartiers Populaires Rhône-Alpes
• FTCR
• GISTI
• IDD (Immigration Développement Démocratie)
• Intégration «Les 3I»
• IPAM
• Itinérance Cherbourg
• Jesuit Refugee Service France
• Kirikou (crêche pour mineurs migrants au Maroc)
• L’association des Marocains en France
• La Cimade
• La Cimade Nord-Picardie
• La Cimade sud-est
• La coordination 93 de lutte pour les sans papiers
• La fondation France Liberté
• La voix des femmes migrantes au Maroc
• L’AHSETI (ASTI du Havre)
• L’Auberge des migrants
• LDH
• LDH 49
• LDH 62
• LDH Boulogne-sur-mer
• DH Calais
• LDH Dunkerque
• LDH Narbonne
• Le Bon Pasteur – Angers
• Le Carrefour des Solidarités du littoral nord
• Le CNCD-11.11.11
• Le Réveil Voyageur
• MIGREUROP
• Mouvement Utopia
• MRAP
• MRAP comité du littoral dunkerquois
• REDA d’Angers
• Respaix Conscience Musulmane
• RITIMO
• Salam Nord/Pas-de-Calais
• SURVIE
• Terre d’Errance (Flandre Littoral)
• Terre d’Errance (Norrent-Fontes)
• Terre d’Errance (Steenvoorde)
• Union Juive Française pour la Paix (UJFP)

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Journée internationale des migrants & Journée mondiale d’action contre le racisme et pour les droits des migrants, des réfugiés et des personnes déplacées

Le 18 décembre est le jour anniversaire de l’adoption par l’assemblée générale des Nations Unies, en 1990, de « la convention arton1692-61316internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille ».

Rendez-vous le jeudi 18 décembre 2014 à 18h

sous l’Ombrière du Vieux Port – Marseille

Venez participer au Cercle de silence et écouter des paroles et chants de migrants.

« Il n’y a pas d’étrangers sur cette Terre ».

Entrée en vigueur le 1° juillet 2003, elle a été ratifiée par 39 Etats (il en reste 153) ; 15 l’ont signée sans la ratifier, c’est-à-dire la transcrire dans leur droit national. Aucun pays riche, Union Européenne, Etats-Unis, Canada, Australie, Japon, Emirats Arabes Unis notamment, ne veulent la signer. Est-ce une manière de reconnaître qu’ils la bafouent ? Elle vise à garantir l’égalité de droits et de traitement entre les migrants et les nationaux.

Appel pour la journée mondiale d’action 2013 (extraits)

Les migrations nous donnent la possibilité de redessiner un monde nouveau :
- un monde dans lequel aucun être humain ne peut être considéré comme illégal
- un monde dans lequel chaque être humain peut exercer un travail décent
- un monde dans lequel tous les droits sont valables pour tous et toutes, sans conditions
- un monde sans exil forcé, dans lequel personne n’est obligé de risquer sa vie pour une vie meilleure
- Nous voulons dessiner un monde où la migration est un choix et non une obligation
- un monde où la liberté de circulation et d’installation est un droit fondamental respecté.

Appel pour la journée mondiale d’action 2014 (extraits)
- Donnons identité et dignité aux milliers de migrants morts et disparus le long des routes migratoires dans le monde : IL S’AGIT LA DE PERSONNES NON DE CHIFFRES. Nous exigeons la vérité et la justice pour les migrants morts et disparus le long des routes migratoires de la planète !
- Nous voulons un monde dans lequel les êtres humain peuvent circuler librement et choisir le lieu où vivre.


Collectif organisateur  :
— Amnesty International, Amoureux au Ban Public, association Jane Pannier, Association des Travailleurs Maghrébins de France, Association Front de Gauche Marseille Centre, CCFD Terre Solidaire, Emmaüs, La Cimade, Ligue des Droits de l’Homme, Pastorale des migrants, Programme Aide au Développement Guinée, Réseau Education Sans Frontière, Réseau Université Sans Frontière, Résister aujourd’hui, Secours Catholique.


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Lampedusa : l’Europe assassine

Le nouveau naufrage dans lequel ont péri ou disparu, tout près de l’île de Lampedusa, au moins 300 personnes parmi les 500 passagers d’un bateau en provenance de Libye, n’est pas dû à la fatalité. En 2010, au même endroit, deux naufrages simultanés avaient provoqué près de 400 victimes. En 2009, 200 personnes se sont noyées au large de la Sicile. Pour les seuls six premiers mois de l’année 2011, le HCR estimait à 1 500 le nombre de boat people ayant trouvé la mort en tentant d’atteindre les rives de l’île de Malte ou de l’Italie. Depuis le milieu des années 90, la guerre menée par l’Europe contre les migrants a tué au moins 20 000 personnes en Méditerranée.

La guerre ? Comment nommer autrement la mise en place délibérée de dispositifs de contrôles frontaliers destinés, au nom de la lutte contre l’immigration irrégulière, à repousser celles et ceux que chassent de chez eux la misère et les persécutions ? Ces dispositifs ont pour nom Frontex, l’agence européenne des frontières, qui déploie depuis 2005 ses navires, ses hélicoptères, ses avions, ses radars, ses caméras thermiques et bientôt ses drones depuis le détroit de Gibraltar jusqu’aux îles grecques pour protéger l’Europe des « indésirables ». Ou encore Eurosur, un système coordonné de surveillance qui, depuis 2011, fait appel aux technologies de pointe pour militariser les frontières extérieures de l’Union européenne afin de limiter le nombre d’immigrants irréguliers qui y pénètrent. Comment nommer autrement la collaboration imposée par l’Europe aux pays de transit des migrants – Libye, Algérie, Tunisie, Maroc – afin qu’ils jouent le rôle de garde-chiourmes et les dissuadent de prendre la route du nord, au prix de rafles, arrestations, mauvais traitements, séquestrations ?

Plus spectaculaire que d’habitude par son ampleur, le nouveau naufrage de Lampedusa n’a pas manqué de susciter les larmes de crocodile rituellement versées par ceux-là même qui en sont responsables. A la journée de deuil national décrétée par l’Italie – pays dont les gouvernants, de droite comme de gauche, n’ont jamais renoncé à passer des accords migratoires avec leurs voisins proches – y compris lorsqu’il s’agissait des dictatures de Kadhafi et de Ben Ali – pour pouvoir y renvoyer les exilés, font écho les déclarations de la commissaire européenne aux affaires intérieures, qui appelle à accélérer la mise en place d’Eurosur, destiné selon elle à mieux surveiller en mer les bateaux de réfugiés. Où s’arrêtera l’hypocrisie ? Peu d’espaces maritimes sont, autant que la Méditerranée, dotés d’un maillage d’observation et de surveillance aussi étroit. Si le sauvetage était une priorité – comme le droit de la mer l’exige – déplorerait-on autant de naufrages entre la Libye et Lampedusa ?

Déjà sont désignés comme principaux responsables les passeurs, mafias et trafiquants d’êtres humains, comme si le sinistre négoce de ceux qui tirent profit du besoin impérieux qu’ont certains migrants de franchir à tout prix les frontières n’était pas rendu possible et encouragé par les politiques qui organisent leur verrouillage. Faut-il rappeler que si des Syriens en fuite tentent, au risque de leur vie, la traversée de la Méditerranée, c’est parce que les pays membres de l’UE refusent de leur délivrer les visas qui leur permettraient de venir légalement demander asile en Europe ?

On parle de pêcheurs qui, ayant vu le navire en perdition, auraient continué leur route sans porter secours à ses passagers, et des voix s’élèvent pour exiger qu’ils soient poursuivis et punis pour non assistance à personne en danger. A-t-on oublié qu’en 2007, sept pêcheurs tunisiens accusés d’avoir « favorisé l’entrée irrégulière d’étrangers sur le sol italien »ont été poursuivis par la justice italienne, mis en prison et ont vu leur bateau placé sous séquestre parce qu’ils avaient porté secours à des migrants dont l’embarcation étaient en train de sombrer, les avaient pris à leur bord et convoyés jusqu’à Lampedusa ?

Non, le drame de Lampedusa n’est pas le fruit de la fatalité. Il n’est dû ni aux passeurs voraces, ni aux pêcheurs indifférents. Les morts de Lampedusa, comme ceux d’hier et de demain, sont les victimes d’une Europe enfermée jusqu’à l’aveuglement dans une logique sécuritaire, qui a renoncé aux valeurs qu’elle prétend défendre. Une Europe assassine.

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Premiers signataires : Abderrhamane Hedhili, president of Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), Tunisia ; Filippo Miraglia, Associazione Ricreativa e Culturale Italiana (Arci), Italy ; Francis Lecomte, co-president of the Fédération des Associations de Solidarité avec les Travailleur-euse-s Immigré-e-s (FASTI), France ; Geneviève Jacques, president of La Cimade, France ; Karim Lahidji, president of the International Federation of human rights leagues (FIDH) ; Mehdi Alioua, president of the Groupe antiraciste de défense et d’accompagnement des étrangers et migrants (GADEM), Morocco ; Olivier Clochard, president of Migreurop ; Stéphane Maugendre, president of the Groupe d’information et de soutien des immigrés (GISTI), France – members of the coalition Boats4People.

Ahmed El Haij, president of the Association marocaine des droits de l’homme (AMDH), Morocco ; Alexis Deswaef, president of the Human Right League (LDH), Belgium ; Antoine Cassar, Passaport Project and Le monde n’est pas rond, Luxembourg ; Arnaud Zacharie, Secrétaire général du CNCD-11.11.11, Belgium ; Christophe LEVY, secretary general of the Groupe Accueil et Solidarité (GAS), France ; Driss Elkerchi, president of the Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF), France ; Helmut Dietrich, Forschungsgesellschaft Flucht und Migration e.V. (FFM), Germany ; Jean-Eric Malabre, co-president of the Association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers (Anafé), France ; Lorenzo Trucco, president of the Associazione Studi Giuridici sull’immigrazione (Asgi), Italy ; Mamadou M’Bodje, project manager of the Association de Solidarité et d’Information pour l’Accès aux Droits des étrangers (ASIAD), France ; Manuel Malheiros, president Liga-Civitas, Portugal ; Michala Bendixen, chairman of Refugees Welcome, Denmark ; Michel Tubiana, president of the Euro-Mediterranean Network for Human Rights (EMNHR) ; Serge Kollwelter, president of the Association européenne pour le défense des droits de l’Homme (AEDH) ; Tarek Benhiba, president of the Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR), France ; Association d’Accueil aux médecins et Personnels de Santé Réfugiés en France (APSR), France ; Associazione culturale Askavusa, Lampedusa, Italy ; Center for Peace Studies, Croatia ; Centre Primo Levi, France ; Coordination contre les Rafles et les Expulsions et pour la Régularisation – Bruxelles (CRER), Belgium ; La Nouvelle Ecole Ecologiste, France…

Signatures individuelles : Anna Billard ; Etienne Corbaz ; Martina Tazzioli ; Sebastien Bachelet ; Virginie Baby Collin…

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Photo Sara Prestianni http://www.flickr.com/photos/saraprestianni/

Source : http://www.migreurop.org/article2283.html

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Manifestons contre une politique européenne homicide et en faveur de profondes réformes en France

Un peu plus de six mois après l’élection d’une majorité parlementaire et d’un président de la République a priori supposés moins conservateurs que leurs prédécesseurs, que reste-t-il des espoirs de changements progressistes en matière de politique à l’égard des étrangers ? A dire vrai, le bilan est consternant. Et, sans fortes pressions populaires, il y a fort a parier que, pour l’essentiel, le gouvernement ne modifiera rien ou presque de la réglementation nationale xénophobe peaufinée par la droite au cours des dix dernières années et que, à l’échelle de l’Union européenne, il s’accommode sans sourciller d’une stratégie homicide de fermeture des frontières qui a déjà tué de l’ordre de 13 000 personnes entre 1988 et 2012 dans la seule Méditerranée. De même que l’obsession de « scores » présentés comme flatteurs dans le domaine des expulsions et des enfermements, ces milliers de vies perdues donnent la mesure du cynisme des Etats de l’Europe qui, pour éviter tout partage de leur richesse et de droits fondamentaux en principe moins bafoués qu’ailleurs, mènent désormais une véritable guerre aux migrants, avec les conséquences liées à toute guerre : des milliers de morts et de blessés.

Dans un pareil contexte, la Journée internationale des migrants, ce 18 décembre 2012, peut être l’occasion de secouer l’immobilisme et, à travers l’expression massive d’une indignation contre cette tuerie, exiger des changements enfin fondamentaux des politiques migratoires, à commencer par celle de la France. ?

Défendre le respect de la vie des migrantes et des migrants entraîne, en effet, quantité d’exigences supplémentaires qui, elles, touchent aux conditions d’existence et aux droits de celles et de ceux qui vivent parmi nous :

– les sans-papiers en attente de régularisations à ce points aléatoires qu’elles relèvent de la loterie ;

– les gagnant·e·s à cette loterie après paiement d’une taxe démesurée de près de 700 € héritée de la droite ;

– les familles condamnées à d’interminables séparations ou à des vies d’angoisses et de misère ;

– les femmes, les hommes et les enfants, en instance d’expulsion, qui subissent toujours un régime d’exception sans garantie d’accès à un juge avant leur éloignement ;

– les mineurs isolés étrangers souvent abandonnés à la rue alors que l’aide sociale à l’enfance a l’obligation de les protéger, ainsi que quantité de jeunes majeurs voués, par la même négligence, à rejoindre les rangs des sans-papiers ;

– les malades, auxquels des titres de séjour sont refusés sans considération des conditions de soin dans leur pays d’origine ;

– les demandeurs d’asile éjectés par la « mécanique du soupçon » ;

– toutes celles et tous ceux pour lesquels la non-signature de la Convention pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et de leur famille facilite le déni de certains de leurs droits fondamentaux ;

– les étrangers en situation régulière qui, en dépit d’une promesse de plus de trente ans, demeurent loin d’obtenir le droit de voter là où ils résident ;

– les personnes naturalisées et leurs enfants qui, en dépit de leur qualité de Français, subissent quantité de discriminations légitimées par le soupçon qui caractérise l’ensemble de la politique migratoire ;

– les milliers de Françaises, de Français, d’étrangères et d’étrangers parfaitement réguliers que la couleur de leur peau ou leur « faciès » expose à des violences et à des contrôles discriminatoires incessants auxquels le ministre de l’intérieur n’entend pas mettre fin ;

– celles et ceux que leur religion désigne, plus que jamais, à la vindicte publique, quelle que soit leur nationalité ;

– les Rroms d’Europe que la France traite comme des non-Européens, et les Roms français, que le démantèlement de leurs camps et l’absence de toute politique d’insertion stigmatisent comme indésirables ;

– et puis tous ces migrants et migrantes sur la route de l’exil, que des contrôles policiers aux frontières de Europe et toujours plus loin de son territoire, par le biais d’accords de sous-traitance avec des Etats tiers, condamnent à risquer jusqu’à leur vie.

Ces discriminations et ces violences forment un tout, que la Journée internationale des migrants doit contribuer à combattre. Elle peut être l’occasion d’un appel déterminé et massif à des réformes en profondeur soucieuses d’une égalité des droits effective et fondée sur le respect d’une liberté de circulation sans laquelle elle sera illusoire.

Pour ce changement de regard sur l’immigration et pour ces réformes urgentes…

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Paris le 18 décembre 2012

Rendez-vous avec vos lumières (lampes, lampions, torches, flambeaux, etc)
au métro Belleville à 18h30 pour une manifestation en direction de l’église Saint-Bernard !

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Premiers signataires :

Associations

– Acort (Assemblée citoyenne des originaires de Turquie)
– ADTF (Association démocratique des Tunisiens en France)
– ATMF (Association des travailleurs maghrébins de France)
– Association des Marocains de France (AMF)
– Attac France (Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne)
– Collectif de vigilance Paris 12 pour les droits des étrangers
– Droits Devant !!
– Les efFRONTé-e-s
– Émancipation, tendance intersyndicale
– Fasti (Fédération des associations de solidarité avec les travailleur.euse.s immigré.e.s)
– Femmes Egalité
– Gisti (Groupe d’information et de soutien des immigré.e.s)
– Mouvement du Christianisme Social
– Mrap (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples)
– RCI (Réseau Chrétien Immigrés)
– RESF (Réseau Education sans frontières
– Ucij (Uni/e/s contre une immigration jetable)

Organisations syndicales

– Fédération SUD Education
– Union syndicale Solidaires

Formations politiques

– Les Alternatifs
– Convergences et Alternatives
– FASE (Fédération pour une Alternative sociale et écologique)
– Front de Gauche
– Gauche anticapitaliste
– Gauche unitaire
– NPA (Nouveau parti anticapitaliste)
– PCF (Parti communiste français)
– PCOF (Parti communiste des ouvriers de France)
– Parti de Gauche
– République et Socialisme

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Discrimination au travail

Les étrangers sont les premiers à payer les pots cassés quand il s’agit de plans sociaux ou de licenciement.

Deux cas flagrants de cette discrimination au travail : les cheminots marocains de la SNCF. les plans sociaux de PSA.

Ces cheminots sont privés des droits dont bénéficient leurs collègues français au motif de leur nationalité étrangère : montant des retraites, absence du statut de cheminot…

Pourtant, ces travailleurs étaient soumis aux taches les plus dures et aux emplois les plus ingrats.

Chez PSA, les ouvriers étrangers sont les premiers à faire les frais de la fermeture des sites de production. On revit les mêmes scenarios des années 80 : licenciements massifs, reclassement incertain.

Autour de cette question l’ATMF organise un débat le :

Jeudi 22 novembre à 18 heures

Bourse du travail

Rue Lamartine 92230 Gennevilliers


Agrandir le plan

Intervenants :

– J.P Mercier : délégué syndical PSA Aulnay sous bois.

– Benhamou Yannick : Syndicaliste cheminot retraité de
Strasbourg.

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Contacts :

— MOUBINE Abdallah : 06.14.14.07.28

— LAAYARI Saïd : 06.03.71.07.88