Association des Travailleurs Maghrébins de France
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Jérusalem-Al Qods n’est pas la capitale d’Israël ! Rassemblement de protestation à Strasbourg

Jérusalem-Al Qods n’est pas la capitale  d’Israël !

Netanyahu-Trump va-t-en  guerre !

Rassemblement de protestation à Strasbourg

Samedi 16 décembre 2017 – 15h

Avenue d’Alsace, en face du Consulat américain

 

Nous dénonçons, avec la plus grande force, la décision de D. Trump de reconnaître Jérusalem capitale unifiée d’Israël en y transférant l’ambassade des USA.

 

Faut-il rappeler qu’Israël n’existe que par la résolution 181 de l’ONU et que celle-ci prévoyait que Jérusalem soit protégée par une zone internationale. Ce n’est que par la force armée qu’Israël s’est approprié la partie Ouest d’abord, puis en 1967 Jérusalem-Est.

 

Trump, à la suite de Netanyahu piétine l’ONU et le droit international, notamment la résolution 2334 du 23 décembre 2016.

Jérusalem est depuis des siècles une ville sainte pour les trois religions monothéistes, elle ne peut être la capitale du seul État juif.

Cet acte est perçu comme une véritable provocation vis-à-vis des musulmans, des chrétiens et des démocrates du monde entier.

Nous le rappelons encore, seuls la justice et le respect du droit en Palestine  peuvent apporter un apaisement des tensions au Moyen Orient et renforcer aussi le vivre-ensemble en France.

 

 * Nous dénonçons la réception réservée par le gouvernement français et l’Union européenne à Netanyahou, criminel de guerre, dont la place est devant le tribunal de la Haye, pour crimes de guerre.

 

* Il est grand temps que la société civile internationale intensifie la pression sur  Israël pour le respect du droit international et des droits du peuple palestinien.

 

La politique de Trump sur la Palestine souligne l’importance vitale du mouvement de Boycott-Désinvestissement-Sanctions pour obtenir la liberté, la justice et l’égalité pour tous les Palestinien.ne.s. L’heure est à poursuivre la mobilisation !

 

 

Rassemblement de protestation

Samedi 16.12.2017 à 15h

En face du consulat américain à Strasbourg

 

 

Femmes en noir Strasbourg – ATMF Strasbourg – CJACP – PCOF 67 – NPA 67 – Alsace-Syrie – UJFP Alsace – Comité de Strasbourg du MRAP – PCF Fédération du Bas-Rhin – Femmes égalité 67 – AMD 67 – JC 67 – Justice & Libertés (comité de vigilance) – Attac Strasbourg – CGT 67 – France Insoumise Strasbourg

 

 

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Festival-Moussem de l’Immigration et de la Tricontinentale 6-7 JANVIER 2017

Festival-Moussem de l’Immigration et de la Tricontinentale sera un moment populaire fort de la réappropriation de la mémoire de nos luttes au service de nos combats d’aujourd’hui. Organisé par le Réseau ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France),le Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires ( FUIQP) , avec le soutien du CEDETIM /IPAM ,de Sortir du colonialisme et de la Fondation Frantz Fanon.

 

APPEL pour un Moussem-Festival  de l’immigration et de la Tricontinentale

 Depuis plusieurs décennies, un vent mauvais souffle sur notre planète et en France avec des conséquences dramatiques, notamment sur les peuples des pays d’où nous (ou nos parents) sommes originaires. Les immigré(e)s et leurs enfants, qu’ils soient français ou non, en sont touché(e)s de plein fouet.

Sur le plan international la multiplication des guerres – de type néocolonial-  pour le pétrole et le pillage des matières premières stratégiques, conduit au chaos géopolitique et à l’éclatement de nations entières, à des centaines de milliers de réfugié(e)s, de déplacés (dont 49 millions d’enfants qui errent,  d’après l’UNICEF), de migrants qui risquent leurs vies pour le droit à… la survie ! Jamais notre monde n’aura été aussi scandaleusement générateur d’inégalités.

Ces inégalités scandaleuses et ces guerres dites de civilisation ont nourri et entretiennent des forces de la terreur comme Daech, qui prétendent faussement s’y opposer.

Un nouvel ordre colonial se met en place avec l’accaparement des terres des paysans par de grandes entreprises, la dette financière ou écologique, le brevetage du vivant, l’occupation de territoires comme la Palestine, le maintien de situations coloniales et le déni du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, comme le peuple kurde, ou comme le blocage d’une solution pacifique du conflit du Sahara occidental. En ce qui concerne la France, le colonialisme perdure en Kanaky, Polynésie, Mayotte, Guyane, Réunion, Martinique ou Guadeloupe, ainsi que le néocolonialisme dans le cas de la Françafrique, avec le maintien des bases militaires françaises ou du Franc CFA.

Le monde est dirigé par le capitalisme financiarisé et les Etats qui le portent au prix de la paupérisation des peuples de la Terre.

Sur le plan national, nous connaissons tous et trop les discriminations devenues ségrégatives mises en œuvre partout : dans les quartiers et les cités, des contrôles au faciès de la police, à l’embauche, à l’encontre des «chibanis(a) », des centaines de cheminots de la SNCF, des mineurs des Houillères, de ghettoïsation de populations entières, du droit de vote des étrangers mainte fois promis, jamais accordé.

Simultanément, nous assistons également à une offensive idéologique inédite depuis plusieurs décennies. Des débats sur l’« identité nationale » à celui sur le « Burkini » en passant par celui sur la « déchéance de la nationalité », par les discours sur nos « ancêtres les gaulois » ou sur « les Rroms n’ont pas vocation à s’intégrer », etc., une même logique se dévoile : celle d’un racisme explicite décomplexé masqué par les thématiques de « l’identité », de la « laïcité », du « droit des femmes » qui seraient menacées par l’immigration, par les réfugiés, par les musulmans,  etc. Nous sommes bien en présence de la construction d’un « bouc émissaire » servant d’écran à la régression sociale et à la précarisation généralisée qui se met en place pas à pas.

C’est pourquoi, à l’occasion du cinquantième anniversaire de la Tricontinentale qui a été un moment d’espoir pour les générations de nos parents et de nos grands-parents, des peuples du monde,  nous voulons transmettre la pensée rebelle et le souffle qu’elle nous a légués.

Les signataires (collectifs et individuels) appellent à l’organisation d’un « Moussem-festival de l’immigration et de la Tricontinentale » les 6 et 7 janvier 2018 à Gennevilliers. Il s’agit de bâtir en commun un festival populaire ambitieux alliant la richesse des cultures et des arts dans leurs particularités d’une part ; des forums d’échanges et de débats sur la situation actuelle de nos luttes et de nos résistances d’autre part. Des prises de position forcément plurielles et communes à la fois, sont à l’ordre du jour plus que jamais pour une visibilité sociale et politique des questions qui nous concernent et dont nous refusons d’être que des enjeux.

A travers des initiatives et des mobilisations locales ou/et nationales, nous avons quatre  mois pour créer les conditions et les dynamiques d’un moment massif qui marque notre refus de l’inégalité. Une telle ambition est possible, elle est nécessaire. Le succès dépend de chacun(e) d’entre nous pour la mobilisation du plus grand nombre, pour faire de ce festival-Moussem un moment de la construction d’un grand mouvement pour la justice, l’égalité des droits, et le droit à l’égalité.

 

Signataires

 

    • Association des Travailleurs Magrébins de France (ATMF)
    • ACORT
    • AIDDA
    • Association Peoplekonsian
    • Attac
    • Association Femmes Plurielles
    • Association « Participation Citoyenne » (PACT/Paris
    • Association « Initiative, Emploi et citoyenneté » (IEC) (Etaples)
    • Association Promotion Vaulxtaire (Vaulx en Velin)
    • Association Rencontre et Dialogue (Roubaix), MRAP (Lille)
    • Association « Angue » (Lille)
    • Association « Tuttifrutti International » (Lille)
    • Associations des Mineurs Marocains du nord (AMMN)
    • Association « « Les Gesticulateurs Précoces » (Amiens)
    • Association « La réussite urbaine » (Rennes)
    • Association Nationale de Lutte contre la Francafrique (Montreuil)
    • Association « Contrevent » (Grenoble)
    • Association Cinécri(t) (Toulouse)
    • Association « Filles et Fils de la République » (Créteil)
    • Association Convergence Citoyenne Evryenne (CCI -Ivry-sur-Seine 94)
    • Association « sang pour sans » (Val de Marne)
    • Association « Le Paria » (Paris
    • Association Schebba « Maison de la femme » (Marseille)
    • Association Ancrages (Marseille)
    • Association Made in Bassens  Marseille en Action pour le développement et l’Echange (Marseille, quartier nord )
    • Association Franco-chilienne CORDILLERA (Villeneuve d’Ascq)
    • Amitiés et Echanges Culturels Internationaux (Montbéliard)
    • Association « Droits Ici Et Là-bas » (DIEL) (Paris)
    • Association des anciens travailleurs de Renault Billancourt Ile Seguin (ATRIS)
    • Arts et Culture des Deux Rives (ACDR) (Paris)
    • Association des Tunisiens en France (ATF)
    • Agence de promotion des cultures et du voyage (APCV)
    • Association France Palestine Solidarité Nord-Pas-de-Calais (AFPS)
    • Association des Palestiniens en Ile de France
    • Association des Familles des Prisonniers et Disparus Sahraouis (AFAPREDESA)
    • Association « L’yeux Ouverts » (France)
    • Association Marocaine des Droits Humains Paris (AMDH Paris)
    • Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM) Paris
    • Association Marocaine des Droits Humains Nord/France (AMDH Nord/France), Collectif Urgence notre police assassine (UNPA Paris Ile de France, Saint Quentin, Le Havre, Blois, Montigny-en-Gohelle, Pays Basque)
    • Association Survie (France)
    • Les Amis de Robespierre (ARBR Arras)
    • Association de solidarité et d’information d’Asccés aux droits des étrangers extra communautaire (ASIAD)
    • CRID
    • CEDETIM /IPAM
    • le Comité des Sans-papiers 59 (CSP 59)
    • le Comité des Sans-papiers 75 (CSP 75)
    • Coalition Internationale des Sans-papiers et Migrants (CISPM)
    • Le collectif algérien en France « Agir pour le changement et la démocratie en Algérie » (ACDA) (Paris)
    • Collectif de réflexion et d’action postcoloniale (CRAAP/Lyons)
    • Collectif de soutien de l’EHESS aux sans papiers et aux migrant-es (LDH)
      • Collectif « Justice et Vérité pour Ali Ziri » (Argenteuil)
    • Collectif 3C
    • Collectif Afrique (Lille)
    • Collectif Les mots sont importants (Paris)
    • Collectif Manouchian (Lille)
    • Collectif et Justice pour Babacar Gueye (Rennes), Confédération Syndicale des Familles CSF/ France, Réseau Indonésie France Ras l’front Isère
    • Comité « Vérité et Justice pour Adama » (Beaumont-sur-Oise)
    • Comité Justice & Libertés Pour Tous (Nanterre)
    • Conseil Représentatif des Associations Noires de France (CRAN)
    • Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple palestinien 34 (CCIPPP34)
    • Campagne BDS France – Montpellier
    • Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT),
    • Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (F.T.C.R.)
    • Comité de Vigilance pour la Démocratie en Tunisie (Belgique)
    • Collectif Mémoire Coloniale et Lutte contre les Discriminations (Bruxelles)
    • Coordination contre le Racisme et l’islamophobie (CRI)
    • Confédération 93 de lutte pour les sans papiers
    • Confédération Syndicale des Familles (CSF/France)
    • 9éme collectif des sans papiers
    • Euro-Mediterraan Centrum Migratie & Ontwikkeling (EMCEMO) (Pays-Bas)
    • Editions Syllepses (Paris)
    • El Ghorba (Villeurbanne)
    • Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires (FUIQP)
    • Fondation Frantz Fanon International
    • Ferguson In Paris (Aulnay-sous-Bois)
    • France –Amérique Latine
    • Fédération des Associations des Marocains en France (AMF)
    • Fédération des Associations de Solidarité avec Tou-te-s Immigré-e-s (FASTI)
    • Génération Palestine (Lille)
    • Groupe des Associations de Bagnolet (GAB
    • Inter-Collectif-Afrique (France)
    • Initiative Migration et Développement (IMIGRAD) (Bamako-Mali)
    • Identité plurielle (Tourcoing)
    • MRAP
    • NAOURA (Belgique)
    • Orchestre Poétique d’Avant-guerre (O.P.A) (Gironde)
    • Pas Sans Nous
    • Quartiers Nords/Quartiers Forts (Marseille)
    • Réseau Euro Maghrébin Citoyenneté et Culture REMCC
    • Réseau Immigration Développement Démocratie (IDD)
    • Sortir du colonialisme
    • Union syndicale Solidaires
    • T’OP ! Théâtre de l’Opprimé de Lille
    • L’Union des Tunisiens pour l’Action Citoyenne (UTAC) (Paris)
    • Union Juive Française pour la Paix (UJFP
    • La Voix des sans-papiers (Bruxelles)
    • La Voix des femmes migrantes au Maroc (Maroc)
    • L’Institut Mehdi Ben Barka

     

    http://www.atmf.org/wp-content/uploads/2017/12/4-PAGE-MOUSSEM-2017-.pdf

  • http://www.atmf.org/wp-content/uploads/2017/12/4-PAGE-MOUSSEM-2017-.pdf

 

 

 

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Meeting de soutien au mouvement populaire et pacifique du Rif au nord du Maroc Mais où va le Maroc ?

Il ne se passe pas un jour sans que nous parviennent des informations inquiétantes sur la situation actuelle des droits humains au Maroc. Les indicateurs sérieux sont au rouge et soulignent une régression dangereuse en matière de respect des libertés et des droits fondamentaux. Le mouvement de protestation populaire et pacifique que traverse la région du Rif, dont son chef-lieu Al-Hoceima, depuis la mort tragique de Mouhcine Fikri, a mis au grand jour la nature et le niveau de cette régression. Plusieurs atteintes graves aux droits humains ont été dénoncées, aussi bien par les associations marocaines que par les organisations internationales de défense des droits de l’Homme, dont Amnesty International, HRW, FIDH, etc. Elles ont toutes constaté et dénoncé les arrestations massives et arbitraires, le quadrillage militaire et policier des villes, des villages, des routes, de la région du Rif. Sont tout autant constatés les interventions violentes, l’utilisation disproportionnée de la force contre les manifestants pacifiques entrainant la mort d’Imad El Attabi et Abdelhafid El Haddad, les assignations à résidence, le chantage fait aux familles des détenus et leur harcèlement ainsi que la pratique lors des interrogatoires de la torture avérée, selon le rapport des médecins légistes mandatés par le Conseil National des Droits de l’Homme.

Des procès ont déjà jeté en prison plusieurs centaines de manifestants du « Hirak populaire du Rif ». D’autres sont en cours ou en préparation pour juger des centaines d’autres citoyens poursuivis en détention ou en liberté provisoire. Personne n’a été épargné par ces arrestations abusives. Pas même les mineurs.

Des journalistes ont eu leur part de cette répression aveugle, puisqu’une dizaine d’entre eux est poursuivie selon le code pénal, et non selon le code de la presse qui, lui, ne prévoit pas de peine d’emprisonnement. Des journalistes étrangers ont été expulsés et une délégation d’associations tunisiennes a été empêchée d’accéder à la ville d’Al-Hoceima. Des dizaines d’avocats de tous les barreaux du Maroc dénoncent chaque jour les atteintes aux droits de la défense, l’iniquité et les irrégularités des procès.

Les détenus sont dispersés sur plusieurs prisons, très loin de leurs proches. Les conditions de détention sont exécrables. Plusieurs prisonniers son en grève de la faim pour exiger leur libération et l’amélioration de leurs conditions carcérales. Leur état de santé se dégrade de jour en jour et le risque d’un drame humain n’est plus à exclure.

Les organisations de défense des droits de l’Homme, et avec elles des démocrates, ont tiré la sonnette d’alarme à travers des communications ou dans le cadre de rencontres inter-associatives ou institutionnelles, comme fut le cas du colloque du 9 octobre au Parlement européen, présidé par l’Eurodéputée Marie-Christine Vergiat (GUE).

Pour informer l’opinion publique sur ces violations graves des droits de l’Homme commises par l’État marocain et pour permettre aux organisations et aux démocrates européens d’exprimer leur solidarité internationale et d’interpeller leurs États sur leurs positionnements respectifs, nous organisons et/ou nous soutenons un meeting à l’occasion de la journée internationale des droits de l’Homme.

Lieu : Bourse du travail de Paris

3, rue du Château d’eau 75010 Paris (Métro : République)

Date : Samedi 9 décembre 2017 de 14h à 17h Contact : comite.meeting@gmail.com

Premiers signataires :

1. Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM)

2. Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF)

3. Association Marocaine des Droits Humains-IDF (AMDH-IDF)

4. Association des Marocains en France (AMF-Fédération)

5. Union syndicale Solidaires

6. Coordination Maghrébine des Organisations des Droits Humains (CMODH)

7. Forum Marocain pour la Vérité et la justice en France (FMVJ-F)

8. Institut Mehdi Ben Barka-Mémoire vivante (IMBB-MV)

9. Association des Parents et Amis de Disparus au Maroc (APADM)

10. Parti Communiste Français (PCF)

11. Ligue des Droits de l’Homme (LDH)

12. Parti Socialiste Unifié-France (PSU-France)

13. Parti de l’Avant-garde Démocratique et Socialiste-Europe (PADS-Europe)

14. Voie Démocratique-Europe (VD-Europe)

15. Association des Familles des Prisonniers et Disparus Sahraouis (AFAPREDESA)

16. Réseau Sortir du Colonialisme

17. Ecologie Sociale

18. CEDETIM/IPAM

19. Voie Démocratique Paris-Est

20. Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT)

21. AFASPA

22. Association Elghorba

23. Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme au Sahara Occidental (CORELSO)

24. Parti des Indigènes de la République (PIR)

25. CNT

26. Comité de Soutien au Mouvement Rifain Ile-de-France (CSMR-IDF)

27. Forum des droits de l’Homme au nord du Maroc-Coordination européenne

28. Rassemblement Ifni Ait Baamrane pour la Dignité et les Droits de Humains (RIBDH)

29. Immigration Développement Démocratie (IDD)

30. Voie Démocratique Paris (Annahj Paris)

31. FUIQP 59/62

32. Front Populaire de Tunisie-France Nord

33. Parti des Travailleurs de Tunisie-France Nord

34. FIDH

35. Fédération Euro-méditerranéenne contre les Disparus forcées (FEMED)

36. Agir pour le changement et la démocratie en Algérie (ACDA)

37. Ensemble !

38. Association de la communauté algérienne établie à l’étranger (ALCAEE)

39. Alliance internationale pour la défense des droits et des libertés (AIDL)

40. Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA)

41. Réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme (REMDH)

42. Femmes Plurielles

43. Survie PACA

44. Le Mouvement de la Paix

45. Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des Deux Rives (FTCR)

46. L’Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie (L’ACORT)

47. Solidarité Maroc 05-Gap

48. Europe Écologie Les Verts (EELV)

49. Survie

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Non, Netanyahou n’est pas le bienvenu ni à Paris ni à Bruxelles !

Rassemblement pour dénoncer cette venue scandaleuse le 9 décembre à 14H sur la place de la République

Le Président Trump vient de céder aux revendications anciennes des autorités israéliennes et des groupes de pressions sionistes chrétiens étatsuniens en reconnaissant Jérusalem comme capitale d’Israël et en annonçant le transfert de son ambassade. Autant de décisions illégales au regard du Droit international.

Le Président Macron a qualifié de « regrettable » cette décision et a rappelé que « la question du statut de Jérusalem devra être réglée dans le cadre des négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens ».

L’Union européenne, par la voix de Federica Mogherini, a mis en garde contre les graves répercussions que cette décision pourrait entraîner.
Mais alors pourquoi accueillir le criminel de guerre Netanyahou le 10 décembre à Paris et le 11 décembre à Bruxelles ?
Dans un tel contexte, recevoir à Paris Netanyahu le 10 décembre, et à Bruxelles le 11 , constitue un gage d’acceptation de cette reconnaissance qu’il revendique depuis toujours. Une véritable provocation.

Le premier Ministre du gouvernement israélien qui poursuit une occupation meurtrière, une colonisation acharnée, interdit l’entrée de parlementaires francais, intensifie les arrestations de militant-e-s de droits de l’Homme tel que Salah Hamouri, la député palestinienne Khalida Jarrar, et des centaines d’autres résistant-e-s Palestiniens, continue ​les bombardements et l’étranglement de la population de Gaza n’est pas le bienvenue en France, sa place est au tribunal international de la Haye sur le banc des accusés pour crimes de guerre.

Rassemblement pour dénoncer cette venue scandaleuse le 9 décembre à 14H sur la place de la République

Premiers signataires : ATMF – AURDIP – BDS FRANCE Paris – Collectif Montreuil Palestine – Collectif Ivryen pour la Palestine – CVRPRO – FTCR- NPA, PIR – SOLIDAIRES – SORTIR DU COLONIALISME- UJFP …

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Les Valeurs de la République et lutte contre les discriminations

Une  rencontre-Débat, a été organisée le 1 décembre à l’ATMF , autour des Valeurs de la République et de la lutte contre les discriminations, après le mot de bienvenue et une brève présentation de l’ATMF par le Président Mohamed Nemri.
Martine Fourrier a axé son intervention sur la devise de la république « liberté-égalité et fraternité » et lutte contre les discriminations, revisitant l’histoire de la démocratie, les droits mais aussi les devoirs.
Les inégalités entre les territoires entre ceux qui disent Politique de la ville et les villes et  qui refusent de construire des logements sociaux…
L’emploi des jeunes, le droit de vote des étrangers etc. Nous avons recentré le débat pour dire que les valeurs qui fondent notre république garantissent les mêmes droits pour tous y compris les étrangers qui vivent en France.
La laïcité n’est pas la négation des religions mais elle en garantit la pratique ( la liberté de conscience) dans le respect. Dans la salle,  les avis divergent mais au final tous conviennent qu’il est important, aujourd’hui, de se saisir des opportunités qui se présentent grâce aux associations (comme l’ATMF) qui mobilisent leurs réseaux. Enfin la solidarité permet le mieux vivre ensemble.

Après la conclusion, des discussions passionnées ont continué autour du pot de l’amitié.

 

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La journée de lutte contre les violences faites aux femmes

A l’occasion de la journée de lutte contre les violences faites aux femmes le 25/11/2017 , l’ATMF d’Aix en Provence a participé avec le collectif 13 des droits des femmes à une rencontre avec les aixois et les aixoises autour de la condition féminine et nomment les violences faites aux femmes. C’était l’occasion pour beaucoup de gens, hommes, femmes et jeunes de poser des questions et d’échanger autour des différentes formes de violences et l’urgence de les éliminer.

 

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2017: Enfin, en finir avec les violences contre les femmes

 

2017 : enfin, en finir avec les violences contre les femmes

Action du 25 novembre 2017. Place Jeanne D’Arc, 14h/17h.

 

Action organisée par les associations suivantes:

Osez le féminisme13!

Femmes Forum Méditerranée

Mouvement du nid

Planning familial

LDH

SOS femmes 13

ATMF13

et avec la participations des jeunes de Unis-cités.

Contact: Marie-Paule Grossetete , Osez le féminisme13, 0660631124

2017 : enfin, en finir avec les violences contre les femmes

Le 25 novembre, journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes, arrive cette année dans une actualité brûlante. Deux semaines après que le viol d’une enfant de 11 ans ait été requalifié “d’atteinte sexuelle” par le parquet, des centaines de milliers de femmes victimes de harcèlement et d’agressions sexuelles se mobilisent pour dénoncer publiquement leurs agresseurs, connus ou non, avec les hashtags #DénonceTonPorc et #MoiAussi. Le mouvement est mondial.

Certains semblent découvrir le sujet et s’étonnent du nombre de victimes. Pourtant, les violences masculines contre les femmes ne sont pas des faits nouveaux. En France, les chiffres n’évoluent quasiment pas d’une année sur l’autre. En 2016, au moins 123 femmes ont été assassinées par leur conjoint ou ex. Chaque jour, 230 femmes adultes sont violées, et au moins autant de filles mineures.

Les violences masculines prennent de très nombreuses formes : publicités sexistes et dégradantes, insultes, harcèlement de rue, cyberharcèlement, harcèlement sexuel au travail, lesbophobie, coups, agressions sexuelles, prostitution et traite, pornographie, mutilations sexuelles, mariages forcés, viols, violences conjugales, violences psychologiques, violences économiques, violences contre les femmes en situation de handicap, de vulnérabilité économique, femmes migrantes étrangères souvent victimes de double violence.

Ces violences sont universelles, et touchent toutes les femmes. Elles ont lieu partout dans le monde et sont le fait d’hommes de toutes origines, de tous milieux, de tous pays.

Elles ne sont pas seulement le fait de “pauvres”, “d’étrangers” ou d’hommes issus de “quartiers difficiles”, comme on voudrait souvent nous le faire croire afin d’instrumentaliser la parole féministe à des fins racistes, ou pour stigmatiser les milieux populaires.

Malgré l’action des associations féministes et les témoignages de femmes victimes la tolérance de la société face à ces violences reste très forte, et l’impunité des agresseurs reste la règle : 1% de violeurs seulement est condamné en France. On estime à 84000 par an le nombre de femmes de 18 à 75 ans victimes de viols ou tentatives de viol ; ces femmes se sentent si peu aidées et protégées que seulement 10% d’entre elles portent plainte.

Il est temps que la société prenne enfin la mesure de ce que subissent les femmes en termes de violences en vertu du système patriarcal, dont le maintien représente un véritable joug. Il est temps d’exiger une véritable volonté politique pour un changement global et en profondeur. La mise en place d’une politique publique de grande ampleur ne pourra se faire sans un budget conséquent alloué au secrétariat d’Etat à l’égalité entre les femmes et les hommes. Les subventions aux associations, qui remplissent des missions de service public, doivent être pérennisées et augmentées. Leurs emplois doivent pouvoir être conservés car elles pâtissent en premier lieu de la suppression des contrats aidés.

Nous soutenons toute loi-cadre et toute démarche sociétale contre les violences et le sexisme qui incluent :

* l’application des lois existantes, le renforcement et/ ou réexamen de l’arsenal juridique pour le rendre plus efficace : contre l’impunité et pour une véritable protection de la victime.

* la prévention et l’éducation à l’égalité et au respect dès le plus jeune âge ;

* la formation des professionnel.le.s aux violences sexuelles et sexistes.

Pour, enfin, en finir avec les violences masculines.

Le 25 novembre, nous vous invitions à venir pour que l’action se place aussi dans la vraie vie et parce que construire le futur est le rôle de chacune et de chacun d’entre nous.

Collectif Aixois pour l’Egalite femmes-hommes.

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MEHDI BEN BERKA : nous sommes responsables de ce dont nous héritons !

 

Nous apprenons, affligés et révoltés, que la plaque de la rue ben Barka à Gennevilliers a été brisée- donc profanée. Toute profanation procède de l’abjection. Nous condamnons de toutes nos forces cet acte de l’infamie et nous appelons tous les démocrates à témoigner leur solidarité. Cette profanation, singulièrement, se rapproche de l’innommable pour tous ceux qui, à travers le monde, savent que le corps de Mehdi ben Barka n’a jamais été retrouvé, depuis son kidnapping à Paris le 29 octobre 1965.

Depuis cette date, sa famille et ses proches ne cessent de rechercher la vérité sur sa disparition, avec le soutien d’amis dans le monde entier. Cette vérité est dans les coffres des documents classés secret défense et/ou secret d’Etat. Et pour cause ! L’enlèvement et la disparition du principal opposant marocain a été planifiée par Hassan 2, la CIA, le Mossad israélien, la DST française. Pour ces Etats et d’autres, Mehdi ben Barka, devenu l’un des acteurs principaux du mouvement d’émancipation des peuples du tiers monde et de la solidarité internationale, devait disparaître.

A l’époque, le but était de sortir du néocolonialisme, de l’impérialisme triomphant et des dictatures qui sont mises en place dans les pays de l’après décolonisation formelle.

Avec Guevara, Lumumba, Cabral (tous assassinés) et bien d’autres figures des mouvements progressistes et révolutionnaires, depuis des années de préparation acharnée, ils construisaient la conférence de la tricontinentale qui s’est tenue à Cuba en janvier 1966. 70 jours avant cette date historique, Ben Barka qui devait prononcer le discours d’ouverture de cette rencontre internationale des peuples en lutte, a été enlevé  en plein cœur de Paris par la police française, la DST marocaine et les bandes de voyous recrutés à cette fin.

 

Nous sommes responsables de ce dont nous héritons. C’est à ce titre, pour poursuivre notre combat  avec tous nos partenaires, du Sud et du Nord, que nous organisons les 6 et 7 janvier 2018 avec le soutien de la ville de Gennevilliers «  le Moussem Festival de l’immigration et de la tricontinentale. La mémoire au service des luttes».

 

Soyons nombreux, hommes et femmes de tous les âges pour faire de ce moment un temps fort pour la convergence de nos luttes actuelles et à venir  pour l’égalité.

 

Le BN

Paris le 11 Novembre 2017

 

 

 

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Journée de mobilisation pour la Palestine à Strasbourg le 4 novembre 2017

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Commémoration à la mémoire de Mohsen Fikri et à toutes les victimes de la répression au Maroc.

 

Samedi 28 octobre,  l’ATMF Strasbourg a organisé une action sur la place Kléber pour  la commémoration  de Mohcine Fikri, assassiné il y a un an à El Hoceima, et pour exiger la libération des détenus politiques rifains

L’action a été simple, concrète et efficace, pour attirer l’attention du public sur la situation des droits humains, de l’état de non droit au Maroc. Il y a eu de beaux échanges avec la société civile (beaucoup de monde en ville ce jour là).

Certaines personnes, avec qui nous avons discuté, sont au courant de ce qui se passe dans le Rif, d’autres sont contents de cette initiative qui vise à éveiller la prise de conscience et à faire connaitre l’autre visage du Maroc.

 Les passants trouvent scandaleux d’enfermer des manifestants qui réclament une vie digne et une justice sociale. Comme ils trouvent aussi scandaleux d’enfermer des mineurs pour leurs opinions ! 

Nous avons également distribué le communiqué de l’Atmf. Ci-joint une copie.

*Communiqué de l’Atmf : http://www.atmf.org/rif-stop-a-la-repression-et-a-limpunite/