Association des Travailleurs Maghrébins de France
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Appel à la Marche solidaire des peuples en lutte – 28/02

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Non à la « guerre des civilisations »

Contre toutes les formes de colonialisme, de racisme et de fascisme

Toutes et Tous à Barbès le 28 février à 14 heures

Pour une grande marche solidaires des peuples

Le 10ème anniversaire de la semaine anticoloniale et antiraciste est organisé quelques semaines après la double tuerie de Charlie Hebdo et de l’Hyper Casher dans un contexte d’exacerbation du racisme : islamophobie, antisémitisme, xénophobie…. Nous devons être vigilant-e-s quant aux conséquences de ce tragique événement et devons combattre pied à pied tous ceux qui encouragent l’idéologie de la « guerre des civilisations » et érigent en guerre de religion les combats des peuples contre la colonisation et pour leur souveraineté. Nous devons combattre ceux qui instrumentalisent la religion et la transforment en arme de guerre et de haine à travers une stratégie de la terreur pour imposer leur pouvoir. Les interventions impérialistes en Afrique ou au Moyen Orient, et les monstres qu’elles créent dont les populations de ces pays sont les principales victimes, se succèdent alimentant le chaos, la déstabilisation du monde. Contre la « guerre des civilisations » qui conduit à une catastrophe irrémédiable, c’est aux causes qu’il faut s’attaquer : il est urgent d’agir pour un monde d’égalité, de justice, de paix, de liberté et de démocratie ! Nous devons combattre le nouvel ordre colonial instauré par la mondialisation capitaliste. L’accaparement des terres, le pillage des ressources naturelles, la dette en sont les nouvelles formes. La colonisation continue comme en Palestine ou au Sahara Occidental. En France, les pratiques colonialistes perdurent dans les Dom Tom comme en Nouvelle-Calédonie, à Mayotte ou aux Antilles. Au Kurdistan en Tchetchénie, au Tamoul Eelam, et dans de nombreux pays, les peuples se battent pour leurs droits politiques, économiques, sociaux et culturels. Nous exigeons l’annulation de la dette et une politique étrangère respectueuse du droit international et du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Nous agissons pour le démantèlement des bases militaires françaises à l’étranger.

Nous devons combattre ceux qui cherchent à construire un prétendu « ennemi intérieur » pour entretenir la peur. Les lois et mesures discriminatoires et sécuritaires que le gouvernement et certaines forces politiques veulent encore renforcer, stigmatisent les immigré-e- s, les « musulmans », les Roms, ou les sans papiers. Ceux qui mènent la guerre aux migrants en Europe continuent à exploiter les peuples à travers la Françafrique et leur soutien aux dictatures. Nous exigeons la liberté de circulation et d’installation, la régularisation de tous les sans papiers par une carte de 10 ans, la suppression du visa Balladur, la fin des contrôles au faciès, le droit de vote et d’éligibilité des étranger-e-s à toutes les élections.

Nous n’oublions pas. Le ventre est fécond d’où sortent les monstres Il y a 70 ans, des milliers d’Algériens étaient assassinés à Sétif et Guelma en Algérie par l’armée française le 8 mai 45. Il y a 50 ans, Medhi Ben Barka était enlevé à Paris par des policiers marocains avec la complicité active des services français. Depuis, des dizaines de militants anticolonialistes ont été assassinés en France sans qu’aucun assassin ou commanditaire ne soit inquiété. Il y a 20 ans la France coloniale a instauré aux Comores le tristement célèbre « visa Balladur » responsable de plus de 10 000 morts au large de Mayotte ainsi que des milliers d’expulsions annuelles dans l’île de Mayotte ! Il y a 10 ans, la loi du 23 février 2005 proposait d’imposer à l’Éducation nationale d’enseigner aux élèves le « rôle positif de la présence française en Afrique du Nord » Nous demandons son abrogation complète. Il est urgent que la vérité soit faite et que justice et dignité soient rendues aux victimes du colonialisme et du racisme. L’État doit reconnaître sa responsabilité dans ces crimes et envisager des réparations. Marchons contre « la guerre des civilisations », pour soutenir les peuples en lutte contre le colonialisme, le néocolonialisme et l’impérialisme, et notamment les peuples palestinien, sahraoui, kurde. Marchons pour l‘égalité des droits et la justice pour toutes et tous

Nous appelons toutes celles et tous ceux qui se reconnaissent dans cet appel à se retrouver le samedi le 28 février à Barbès à 14 h pour une marche jusqu’à Belleville où se tiendra un village des peuples .

Premiers signataires : Sortir du Colonialisme, 4 ACG, CORELSO, DROITS DEVANT !!, collectif Fathy Koumba, FALDI, CRAN, FASTI, MRAP, FUIQP, Ch’u Ixim, Maison du Tamil Eelam, AFASPA, AFAPREDESA, ATMF, ACCA, Solidarité Kanaky, CRAN, CAAC Comores, Diascom, Cdiscom, Comité Maoré, GAG, GRITAC, ACCA, UJFP, Respaix Conscience Musulmane, Survie Paris IdF, Collectif des Ivoiriens de France pour la démocratie et les droits humains, AMF, FTCR, FALDI, Idle No More France, Idle No More Kabylie, Compagnie Erinna, DAL, Alternative Libertaire, Bloc Rouge, CGA, CNT, Ensemble, NPA, PCF, PCOF, OCML Voie Prolétarienne, …

 

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Soutenez le documentaire « Qui a tué Ali Ziri ? »

Le réalisateur Luc Decaster a suivi pendant cinq années l’affaire Ali Ziri, chibani décédé suite à son interpellation par la police nationale d’Argenteuil en juin 2009. A travers cette affaire, il interroge sur les autres histoires de violences policières et interroge la « justice particulière » mise en place lorsque des policiers sont en cause. Sans soutien financier, ce film ne pourra être projeté : c’est pourquoi l’équipe qui l’a réalisé lance aujourd’hui une levée de fonds afin de permettre sa sortie et sa projection.

« Le 11 juin 2009, Areski Kerfali, 61 ans et Ali Ziri, 69 ans sont interpellés par la police nationale d’Argenteuil, lors d’un contrôle routier. Ali Ziri quitte le commissariat dans le coma et décède à l’hôpital deux jours plus tard. L’explication donnée par la police et le procureur est : « décès suite à une malformation cardiaque ». Deux semaines après les faits, le juge d’instruction classe l’affaire sans suite. Un collectif d’habitants d’Argenteuil,Vérité et justice pour Ali Ziri se mobilise pour exiger une contre-expertise. L’autopsie révèle alors 27 hématomes et la mort par asphyxie suite à l’utilisation d’une technique d’immobilisation interdite depuis 2003.

 Durant cinq années, le cinéaste Luc Decaster a filmé le combat de tous ceux qui refusent le procès bâclé, après cette mort que certains considèrent comme un lynchage.

Pourquoi ce film ?

 La recherche et le questionnement autour des conditions de la mort de cet homme sont à l’origine du film. Trop de questions subsistent, alors que trois juges d’instruction se sont succédé sur le dossier :

Pourquoi les juges refusent-ils de faire une reconstitution des faits ?

Pourquoi refusent-ils de visionner l’enregistrement de la caméra de surveillance du commissariat ?

Pourquoi refusent-ils d’auditionner les témoins civils présents au commissariat ce soir-là ? »

Pour soutenir le film « Qui a tué Ali Ziri ? », rendez-vous sur la page : http://www.kisskissbankbank.com/qui-a-tue-ali-ziri-une-histoire-et-un-film-etouffes

 

Ali Ziri

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La ville de Gennevilliers rend hommage à Mehdi Ben Barka en donnant son nom à une allée

Inauguration et débat à Gennevilliers

Mehdi Ben Barka – opposant marocain disparu en 1965

— 18h30 : Inauguration de l’allée Mehdi Ben Barka, à Gennevilliers Le mardi 28 octobre 2014 à 18h30 – Esplanade du lycée Galilée Gennevilliers

— 20h00 : Débat sur les disparitions forcées et le combat pour la vérité et la justice.

Le mardi 28 octobre 2014 à la Salle du Conseil municipal de Gennevilliers

- Patrice Leclerc, maire de Gennevilliers
- Jacques Bourgoin, Maire honoraire et Conseiller général des Hauts-de-Seine
- Véronique Desmettre, conseillère municipale chargée de la mémoire
- La Municipalité,

Ont le plaisir de vous convier à l’Inauguration de l’allée Mehdi Ben Barka,

En présence de Bachir Ben Barka, fils et président de l’Institut Mehdi Ben Barka

Mardi 28 octobre à 18h30, Esplanade du lycée Galilée

Suivie d’un débat sur les disparitions forcées et le combat pour la vérité et la justice, à 20h, dans la salle du Conseil municipal.

Exposition « Ni vulgaire, ni subalterne », du 17 au 27 octobre, Espace des Grésillons

Film « J’ai vu tuer Ben Barka », jeudi 23 octobre,19h30, Espace Aimé Césaire

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Communiqué de soutien à Youssef Boussoumah

Youssef Boussoumah refoulé de Tunisie : une honte!

Notre camarade Youssef BOUSSOUMAH, a été arrêté à l’aéroport de Tunis, car fiché depuis l’époque de Ben Ali pour son soutien à la lutte et aux combats pour la liberté en Tunisie. Après avoir passé la nuit à l’aéroport, il a été expulsé vers Paris.
Les militantes et militants de l’ATMF condamnent cette expulsion par les autorités tunisiennes.

L’ATMF apporte son soutien et sa solidarité avec notre camarade et ami, Youssef Boussoumah, militant de la cause palestinienne, de la défense des droits des migrants et membre fondateur du PIR.

Le secrétariat de l’ATMF, Paris 22 décembre 2014

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Communiqué : Non au « mur de la honte » à Calais !

A l’occasion de la journée internationale des migrants, le mouvement Emmaüs et l’Organisation pour une Citoyenneté Universelle appellent à une grande mobilisation de soutien aux migrants le jeudi 18 décembre prochain à Calais. La Cimade est signataire de l’appel Non au « mur de la honte » à Calais !

 

Douze ans après la fermeture du hangar de Sangatte, la France va-t-elle avoir son Ceuta et Melilla à Calais ? Le nombre croissant de migrants, présents depuis plusieurs mois dans le Calaisis, conduit nos gouvernants à franchir une étape dangereuse pour les libertés et le respect des droits des migrants.

Non au « mur de la honte » à Calais !

La légitimité de la présence des migrants est incontestable. Les pays dont ils proviennent – Afghanistan, Erythrée, Irak, Libye, Soudan, Syrie, notamment – en témoignent. Ils fuient la guerre, la répression, la dictature et l’arbitraire à la recherche d’une protection en Europe. Contrairement à ce qui est répété inlassablement, y compris au sommet de l’Etat, il ne s’agit nullement d’une « invasion ». Les conditions de survie indignes qui leur sont imposées en France sont intolérables. Malgré la solidarité des associations locales et la générosité des calaisiens, ils subissent l’abandon des pouvoirs publics qui proposent, à la marge, des solutions insuffisantes et n’assument pas leur responsabilité. Des moyens puissants doivent être déployés immédiatement pour secourir ces réfugiés qui se sont tournés vers nous. Faut-il attendre les premiers morts de froid dans les jungles de Calais pour déclencher enfin une réelle prise de conscience ?

Une nouvelle escalade dans l’aveuglement est en marche avec la construction d’un mur et le déploiement d’un dispositif sécuritaire de grande envergure à Calais, véritable appareil de guerre contre les migrants, entre la France et le Royaume-Uni. Nous, migrants et organisations de la société civile qui travaillons côte à côte depuis des années, refusons une telle dérive et demandons à nos concitoyens de s’y opposer fermement et massivement.

Depuis des décennies, les contrôles renforcés aux frontières, les dispositifs de surveillance, d’intimidation et de contention, les mesures de déportation des migrants ont totalement échoué, ont coûté très cher et ont surtout provoqué des milliers de morts. Le mur en construction à Calais n’est qu’une nouvelle et triste illustration de cette réponse sécuritaire. Est-ce cela que nous voulons poursuivre, dans une fuite en avant inacceptable et irresponsable ?

En refusant l’asile et l’accueil, c’est la liberté dont nous jouissons nous-même qui est menacée : nous construisons les murs de notre propre prison. De cela nous ne voulons pas ! L’érection de fortifications à Calais doit cesser, et des discussions s’ouvrir sans attendre avec les autorités britanniques pour recevoir les demandes d’asile qui s’adressent à elles (comme cela a été pratiqué en 2002, à l’occasion de la fermeture du camp de Sangatte). Avec tous les Etats européens, ou avant eux, la France doit revoir la totalité de sa législation et de sa réglementation en matière d’asile et de migration (dénonciation du règlement Dublin et suppression de Frontex). Elle doit le faire dans le strict respect de l’article 13 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, comme de la Convention de Genève. La France doit enfin réviser sa dangereuse et illusoire conception « nationale » de la migration, totalement inadaptée à la mondialisation des échanges humains et aux drames vécus aux portes de l’Europe. La France doit contribuer, au sein de l’ONU, à promouvoir une nouvelle gouvernance en matière de migration, respectueuse de la liberté de circulation, des droits enfin reconnus et appliqués pour tous les migrants.

 

Le 18 décembre prochain, Journée Internationale des Migrants, nous, migrants et organisations de la société civile engagées aux cotés des migrants, appelons à une mobilisation d’ampleur, à Calais et partout en France,

  • pour dénoncer l’indignité de l’accueil des migrants et exiger, conformément aux propositions des acteurs associatifs, la mise en place d’un dispositif d’accueil réaliste dans le Calaisis ;
  • pour refuser la réponse sécuritaire et la construction, en notre nom, du mur de la honte à Calais ;
  • pour obtenir de nouvelles politiques migratoires au niveau national, européen et mondial, respectueuses des droits et de la dignité des migrants.

Télécharger l’appel Non au « mur de la honte » à Calais !

 

Premiers signataires :

• ACADEHLIB (ONG Camerounaise de défense des Droits de l’Homme)
• ACC Minorités Visibles
• ACORT (Assemblée citoyenne des originaires de Turquie)
• ADRA Dunkerque
• AEDH (Association Européenne pour la défense des Droits de l’Homme)
• Aide Migrants Solidarité Téteghem
• AMVEAA (l’Association des Marocains Victimes d’Expulsion Arbitraire d’Algérie)
• APCV (Association de promotion des cultures et du voyage)
• APSR(L’association d’accueil aux médecins et personnels de santé réfugiés en France)
• ARCI
• ASDHOM (Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc)
• ASTI-Bordeaux
• Association Femmes Plurielles
• ATF (Association des Tunisiens en France)
• ATMF
• ATTAC France
• AWC (Association of World Citizens)
• BE KHE BALLAN
• Calais Migrant Solidarity
• Calais, ouverture et humanité
• CCFD
• CEDETIM
• CENTRE D’INFORMATION INTER-PEUPLES (association grenobloise de solidarité
internationale)
• CISEM (Coordination iséroise de solidarité avec les étrangers migrants)
• CISPM- France (Coalition Internationale des
Sans-papiers et Migrants)
• Collectif de soutien de l’EHESS (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales) aux sans-papiers et aux migrant-es
• Collectif de soutien des exilés (Paris)
• Collectif des Associations de solidarité internationale du Grésivaudan
• Collectif Fraternité migrants du Bassin minier 62
• Collectif URGENCE WELCOME-MULHOUSE
• Coordination contre le Racisme et l’Islamophobie
• CRID
• CSP75 (Coordination 75 des Sans-Papiers)
• DIEL (Droits Ici Et Là-bas – Paris 11ème)
• Droits devant!!
• Enda Europe
• FALDI (Forum des Associations des Luttes Démocratiques de l’Immigration)
• FASTI (Fédération des Associations de Solidarité avec Tou-te-s les Immigré-e-s)
• Fédération 62 de la Ligue des droits de l’Homme
• Flandre Terre Solidaire
• FNARS
• FONDATION MARJOLAINE
• FORIM (Forum des Organisations de Solidarité Internationale issues des Migrations)
• Forum Social des Quartiers Populaires Rhône-Alpes
• FTCR
• GISTI
• IDD (Immigration Développement Démocratie)
• Intégration «Les 3I»
• IPAM
• Itinérance Cherbourg
• Jesuit Refugee Service France
• Kirikou (crêche pour mineurs migrants au Maroc)
• L’association des Marocains en France
• La Cimade
• La Cimade Nord-Picardie
• La Cimade sud-est
• La coordination 93 de lutte pour les sans papiers
• La fondation France Liberté
• La voix des femmes migrantes au Maroc
• L’AHSETI (ASTI du Havre)
• L’Auberge des migrants
• LDH
• LDH 49
• LDH 62
• LDH Boulogne-sur-mer
• DH Calais
• LDH Dunkerque
• LDH Narbonne
• Le Bon Pasteur – Angers
• Le Carrefour des Solidarités du littoral nord
• Le CNCD-11.11.11
• Le Réveil Voyageur
• MIGREUROP
• Mouvement Utopia
• MRAP
• MRAP comité du littoral dunkerquois
• REDA d’Angers
• Respaix Conscience Musulmane
• RITIMO
• Salam Nord/Pas-de-Calais
• SURVIE
• Terre d’Errance (Flandre Littoral)
• Terre d’Errance (Norrent-Fontes)
• Terre d’Errance (Steenvoorde)
• Union Juive Française pour la Paix (UJFP)

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Journée internationale des migrants & Journée mondiale d’action contre le racisme et pour les droits des migrants, des réfugiés et des personnes déplacées

Le 18 décembre est le jour anniversaire de l’adoption par l’assemblée générale des Nations Unies, en 1990, de « la convention arton1692-61316internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille ».

Rendez-vous le jeudi 18 décembre 2014 à 18h

sous l’Ombrière du Vieux Port – Marseille

Venez participer au Cercle de silence et écouter des paroles et chants de migrants.

« Il n’y a pas d’étrangers sur cette Terre ».

Entrée en vigueur le 1° juillet 2003, elle a été ratifiée par 39 Etats (il en reste 153) ; 15 l’ont signée sans la ratifier, c’est-à-dire la transcrire dans leur droit national. Aucun pays riche, Union Européenne, Etats-Unis, Canada, Australie, Japon, Emirats Arabes Unis notamment, ne veulent la signer. Est-ce une manière de reconnaître qu’ils la bafouent ? Elle vise à garantir l’égalité de droits et de traitement entre les migrants et les nationaux.

Appel pour la journée mondiale d’action 2013 (extraits)

Les migrations nous donnent la possibilité de redessiner un monde nouveau :
- un monde dans lequel aucun être humain ne peut être considéré comme illégal
- un monde dans lequel chaque être humain peut exercer un travail décent
- un monde dans lequel tous les droits sont valables pour tous et toutes, sans conditions
- un monde sans exil forcé, dans lequel personne n’est obligé de risquer sa vie pour une vie meilleure
- Nous voulons dessiner un monde où la migration est un choix et non une obligation
- un monde où la liberté de circulation et d’installation est un droit fondamental respecté.

Appel pour la journée mondiale d’action 2014 (extraits)
- Donnons identité et dignité aux milliers de migrants morts et disparus le long des routes migratoires dans le monde : IL S’AGIT LA DE PERSONNES NON DE CHIFFRES. Nous exigeons la vérité et la justice pour les migrants morts et disparus le long des routes migratoires de la planète !
- Nous voulons un monde dans lequel les êtres humain peuvent circuler librement et choisir le lieu où vivre.


Collectif organisateur  :
— Amnesty International, Amoureux au Ban Public, association Jane Pannier, Association des Travailleurs Maghrébins de France, Association Front de Gauche Marseille Centre, CCFD Terre Solidaire, Emmaüs, La Cimade, Ligue des Droits de l’Homme, Pastorale des migrants, Programme Aide au Développement Guinée, Réseau Education Sans Frontière, Réseau Université Sans Frontière, Résister aujourd’hui, Secours Catholique.


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Séminaire : rencontre et échanges sur le statut de la femme maghrébine

Organisée par l’ATMF d’Aix en Provence et le Réseau Femmes de l’ATMF National

Samedi 13 décembre 2014

Salle de Bois de l’Aune Jas de Bouffan 13090 Aix en Provence

PROGRAMME

— 16h – Conférence/débat avec l’intervention de :

- Fouzia Hamhami – Membre du bureau de l’ATMF National : Les accords bilatéraux et le statut personnel des femmes maghrébines.

- Anne Chicard – Juriste : Le droit au séjour des femmes maghrébines victimes de violences conjugales : quels droits ?

- Constance De Gourcy – Sociologue : Les plis singuliers de l’absence : la migration des femmes entre histoire et mémoire.

- Clotilde Lebas – Anthropologue : Le rapport des femmes à la mobilité.

— 19h : Buffet – buvette

— 20h30 : Soirée Culturelle


Contact : 0952700982 – atmf13@hotmail.fr



Aix en Provence

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Deux ans après la mission d’information sur les vieux migrants, quelles avancées ?

Deux ans après le lancement de la mission parlementaire sur les vieux migrants (Chibani-a-s), est-ce l’amorce d’une politique publique ou juste l’action de certains députés, conscients de l’urgence et de l’impératif de se pencher arton1689-caf4fsur ces questions ?

Les mobilisations, les luttes et les actions des collectifs, des associations, des Chibani-a-s et de leurs soutiens, ont permis de mettre sur la place publique et dans le débat politique les conditions précaires des vieux migrants et les traitements qui leurs sont réservés par différentes administrations et institutions.

La mission parlementaire a accompli un travail important de diagnostics, d’informations et d’auditions qui ont donné lieu à un rapport de qualité.

Ce rapport, toujours d’actualité, contient aussi 82 propositions faisant le tour des problématiques touchant les Chibani-a-s. Malgré l’absence de certaines de leurs revendications (abolition des contrôles, droit de vote, le rattachement des droits sociaux à la personne sans condition de nationalité ni de résidence, liberté d’installation et de circulation, etc..), nous avons espéré la mise en place de ces propositions et l’effectivité immédiate de certaines d’entre elles.

Lors de la présentation du rapport (juillet 2013), les initiateurs de la mission se sont engagés à œuvrer lors de chaque texte parlementaire pour introduire des propositions en rapport avec celui-ci.

Deux ans après, nous enregistrons de timides avancées et nous constatons de réelles volontés de la part de certains acteurs politiques de porter la cause des Chibani-a-s (par exemple le récent vote de l’amendement pour l’acquisition de la nationalité française par déclaration). Cependant, la plupart des propositions restent lettre morte, du fait d’une certaine passivité conduisant à ce que quasiment aucun amendement ne soit déposé quand l’occasion se présente (loi sur les retraites en 2013, diverses lois de financement de la sécurité sociale…).

Nous vous proposons de faire le point sur la situation des Chibani-a-s, le bilan de la mission parlementaire et un état des lieux des luttes et des actions en cours.

Nous vous convions à un après-midi de séminaire, sous forme de deux tables-rondes, le :

Vendredi 5 décembre 2014

De 14 h à 18h, suivi d’un pot de l’amitié de 18h à 19h

Mairie du 10ème arrondissement de Paris*

Première table-ronde : « Deux ans après la mission d’information sur les vieux migrants, quelles avancées ? »
- Alexis Bachelay – député des Hauts-de-Seine et rapporteur de la mission d’information sur les immigrés âgés
- Antoine Math – membre du GISTI et du CATRED
- Omar Samaoli – Enseignant-Gérontologue
- Nacer El Idrissi – ATMF

Deuxième table-ronde : « Echanges, réflexions et perspectives de mobilisation »
- Jérôme Host – La Case de Santé (Toulouse)
- Boualam Azahoum – Association El Ghorba (Lyon)
- Annie Rideau – Collectif SOS Chibanis 66
- Sylvie Emsellem : chargée de mission à l’UNAFO
- Zineb Doulfikar – Association Les Chibanis (Nice)
- Alliatte Chiahou – ATMF


contacts :
— Nacer El idrissi : 01 42 55 91 82 / 06 77 47 21 58
— Mail : national@atmf.org / communication@atmf.org


* Marie du 10ème arrondissement de Paris : 72 rue du Faubourg Saint-Martin 75010 Paris


Accès par Métro 4 station Château d’Eau ; Métro 5 station Jacques Bonsergent ; Métro 4 – 8 – 9 station Strasbourg – Saint Denis



Seminaire_Chibanis

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Communiqué de soutien à Nacera Detour

ATMF : communiqué de solidarité

Les autorités douanières de l’aéroport de Marrakech ont confisqué aujourd’hui des documents appartenant à Mme NACERA DETOUR, militante des droits de l’Homme, présidente du Collectif des Familles des Disparus en Algérie et de la Fédération Euro-méditerranéenne contre les Disparitions Forcées (FEMED).
Ces documents dénoncent les disparitions et l’absence des droits de l’homme en Algérie. Ces brochures contiennent les lieux de détention et des disparitions.

Mme DETOUR est venue pour participer au forum mondial des droits humains organisé à Marrakech.

Pour protester contre cette atteinte à la liberté d’expression dans un forum mondial des droits humains, Mohieddine CHERBIB (représentant du Comité Contre la Répression pour la Liberté des Droits de l’Homme en Tunisie) et TAOUFIK ALLAL, (représentant du Manifeste des Libertés) refusent de quitter l’aéroport sans récupérer les brochures saisies. Ils sont actuellement à l’aéroport.

L’ATMF, membre de la Coordination Maghrébine des Organisations des Droits de l’Homme (CMODH), qui avait déjà pris la décision de boycotter ce forum, apporte son soutien et sa solidarité à Nacera DETOUR, Mohieddine CHERBIB et TAOUFIK ALLAL.

L’ATMF dénonce les atteintes à la liberté d’expression dont sont victimes les défenseurs des droits humains au Maroc auxquels elle exprime son soutien et sa solidarité contre la répression du makhzen.

Le Secrétariat National de l’ATMF

Paris, le 26/11/2014
Driss Elkherchi
ATMF
0606816830

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Soutien à la Case de Santé de Toulouse

Communiqué de soutien conjoint : ATMF / Collectif Justice et Dignité pour les Chibanis / Association El Ghorba

*Nous avons appris avec stupeur et consternation la fermeture de la Case de Santé de Toulouse.

Malgré les alertes et l’interpellation, depuis des mois, des institutions sur la situation de la Case de Santé, aucune issue permettant la pérennité de cette association n’a été trouvée.

La Case de Santé reste une expérience, un travail, un équipement, une association de grande qualité, et des approches de l’accès aux soins, de l’accueil, de l’accompagnement, originaux et efficaces, une présence effective au quotidien dans le quartier, une relation directe et permanente avec les usagers.

Les chibani-a-s savent ce qu’ils doivent à la Case de Santé de Toulouse et au-delà. La campagne Justice et Dignité pour les Chibani-a-s, réactivée et dynamisée par la Case de Santé a permis de placer la justice et la dignité pour les Chibani-a-s sur la place publique.

Des avancées majeures ont été obtenues et des revendications sont mises en avant pour les vieux migrants. Nous réitérons notre soutien et notre solidarité avec la Case de Santé.

Nous appelons à la mobilisation et exigeons des pouvoirs publics d’oeuvrer et d’agir pour permettre à cette association de reprendre et de poursuivre son travail.

Permiers signataires :

EL GHORBA

DiverCité Métropole

ATMF