Association des Travailleurs Maghrébins de France
10 rue Affre - 75018 Paris
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Permanences spéciales – droit d’asile

CHANGEMENT : les permanences spéciales droit d’asile se déroulent désormais le lundi de 14h à 17h

Au vu du nombre de demandeurs d’asile vivant actuellement dans des conditions extrêmement précaires dans le 18e arrondissement, plusieurs associations (ATMF, GISTI, CIMADE, Dom’Asile, Elena France)  organisent conjointement des permanences spéciales sur le droit d’asile.

Ces permanences se dérouleront , dans le local de l’ATMF au 10 rue Affre, 75018 Paris.

Elles sont ouvertes à tous, sans rendez-vous.

 

 

 

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Rencontre avec Haytam Andaloussy, Auteur du livre « La Colère interdite »

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Synopsis : « Ali Ziri, un retraité de 69 ans, décède à l’hôpital suite à son interpellation par la police nationale. Le sexagénaire est peut-être victime d’une bavure policière. Un collectif de soutien à la famille est mis en place pour connaître la vérité et obtenir la justice sur cette affaire. C’est le combat du collectif « Vérité et justice pour Ali Ziri » que raconte ce livre. Inspirée d’un fait réel, l’histoire aborde la question des violences policières (…) »

 

Bonjour Haytam, peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je suis un ouvrier en préretraite depuis 2012, par le biais du « décret amiante ». En effet, ce décret m’a permis, comme à de nombreux ouvriers de l’industrie et des chantiers navals, de bénéficier d’une cessation anticipée d’activité. Cela m’a permis également de bénéficier de temps libre pour m’engager dans des activités bénévoles à l’ATMF.

 

Justement, quand et comment as-tu découvert l’ATMF ?

Je suis devenu membre de l’ATMF quand je l’ai découverte, au moment des grandes mobilisations qu’elle avait organisées pour Gaza en 2010. D’abord simple sympathisant, je suis devenu militant en 2011. Désormais, je suis membre du Conseil d’administration et du Bureau de l’ATMf Argenteuil, et membre du Conseil d’administration de l’ATMF National. A Argenteuil, je m’occupe surtout de l’aide aux devoirs, ainsi que de la permanence sociale avec un autre bénévole.

 

Quand as-tu entendu parler pour la première fois de l’affaire Ali Ziri ?

Hélas, lors de son décès, je n’en avais pas entendu parler et je ne connaissais pas encore l’ATMF. C’est à partir de 2011 que j’ai commencé à bien suivre cette affaire. Comme l’ATMF Argenteuil a vraiment pris les choses en main pour créer le collectif « Vérité et Justice pour Ali Ziri », j’ai pu m’impliquer.

 

A partir de là, tu as eu envie de raconter cela dans un livre ?

La rédaction du livre a vraiment commencé il y a un an. Après le pourvoi en Cassation de cette affaire, qui était inespéré pour nous, un membre du comité a proposé que l’on trouve un moyen pour laisser une trace de tout ce que l’on avait fait. J’ai tout de suite pensé à l’idée d’écrire un roman, plutôt que de simples comptes-rendus de nos actions. J’ai d’abord rédigé un chapitre que j’ai montré aux trois membres du collectif qui s’étaient engagés avec moi dans cette tâche, pour qu’ils me donnent leur avis. Après leur validation, j’ai continué à écrire tous les chapitres.

 

Comment les membres du collectif ont-ils participé à ce travail ?

La rédaction était un travail « en solo », puisque pour des raisons de style, je trouvais plus judicieux qu’il n’y ait qu’un seul rédacteur. L’ATMF a fait un gros travail en m’ouvrant non seulement ses archives, mais aussi en m’aidant à trouver des informations sur le sujet. Je me suis beaucoup entretenu avec les membres du collectif, pour qu’ils me racontent toutes les étapes de cette longue bataille, notamment des anecdotes. J’ai aussi profité de documents inédits compilés par Pierre, un ancien militant du NPA, qui a effectué un véritable travail « d’écureuil « ! En effet, il a gardé tout ce qu’il avait sur le sujet chez lui : tracts, affiches, coupures de presse… Et enfin, étant moi-même impliqué dans cette longue bataille judiciaire depuis plusieurs années, j’ai ajouté au récit mes souvenirs personnels.

Quelle démarche as-tu suivie pour écrire ce livre ? Quelle était ta « philosophie » dans tes recherches et la rédaction de ce roman ?

Je voulais que ce roman aille au-delà du drame terrible vécu par les proches d’Ali Ziri. Ce livre parle de cela, bien sûr, mais aussi d’histoires d’hommes et de femmes qui se sont engagés pour la justice et la vérité. Ce livre constitue un hommage à toutes ces personnes – connues ou anonymes – qui se battent contre les violences policières.

De plus, j’ai tenté de replacer les circonstances de la mort d’Ali Ziri et de notre lutte dans un contexte bien particulier : depuis 2009, il y a eu de nombreuses échéances électorales, qui ont tourné autour des mêmes thématiques (immigration, islam, terrorisme, violences dans les cités…) avec des amalgames et un traitement qui n’a fait que créer un climat anxiogène. Aujourd’hui, les familles de religion musulmane, et plus particulièrement les mamans, ont peur et sont stigmatisées.

Finalement, ce roman est une dénonciation du racisme ambiant et de tout ce que l’on fait subir à une population dite « issue de l’immigration ».

 

Ton roman est préfacé par Monseigneur Jacques Gaillot. Qui est-ce ?

Monseigneur Gaillot est un religieux engagé dans plusieurs causes, notamment la défense des sans-papiers et des sans-logis, et la lutte contre les violences policières. Il s’est beaucoup investi dans la lutte pour la vérité sur la mort d’Ali Ziri, c’est d’ailleurs lui qui a dévoilé la plaque apposée à son nom à Argenteuil.

Sa position de « prêtre rebelle » lui a d’ailleurs valu une mise au placard par l’Eglise : il a été nommé évêque de Partenia. Si vous ne connaissez pas cet endroit, c’est normal ! Ce diocèse a disparu au Ve siècle et nul ne connaît sa localisation exacte… Cette mise au placard a eu lieu juste après son coup de gueule contre les lois sur l’immigration passée alors que Charles Pasqua était ministre de l’Intérieur. Officiellement, cette nomination dans un diocèse fantôme est due à son opposition à la doctrine de l’Eglise… Cet évêque est quelqu’un d’original, très humain et qui ne craint pas la vindicte de l’opinion. Il m’a non seulement fait le plaisir d’accepter de préfacer mon livre, mais je lui dois aussi l’idée de mettre des sous-titres à chaque chapitre. Il y en a un par exemple, que j’ai intitulé « une larme d’eau douce dans un océan salé ». Il est dédié à toutes les personnes, comme Fouzia et Liliane à Argenteuil, qui apportent un peu de douceur dans un monde de grande détresse.

 

Et pour finir, comment peut-on se procurer ton roman ?

Il est disponible sur le site de l’éditeur, Edilivre, et sera bientôt disponible sur les sites principaux des libraires en ligne : Fnac.com, Chapitre.com, Amazon…

La solution la moins onéreuse consiste à passer par l’ATMF Argenteuil pour bénéficier d’un prix (15 euros au lieu de 17,5).

 

La Colère interdite, Edilivre, Saint-Denis, 2015, 214 pages.

Propos recueillis par Alice Gagnant

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Lettre ouverte au ministère de l’Intérieur

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Lettre ouverte au Ministre de l’Intérieur

Copie au directeur de l’OFPRA et de  l’OFII, à la Maire de Paris

Après avoir transité par Calais ou les rivages de la Méditerranée, au péril de leur vie, des personnes migrantes demandent la protection de la France. A la rue, cachées dans un jardin du 18e arrondissement ou sur le quai d’Austerlitz, aux abords de la cité de la mode, elles sont nombreuses à dormir dehors depuis plusieurs semaines à Paris. Elles viennent dans leur grande majorité de la Corne de l’Afrique, notamment du Soudan et d’Erythrée.

Nos associations peuvent témoigner de la détresse de ces nouveaux arrivants. En même temps que nous les informons de leurs droits, nous sommes bien obligés, à notre grande honte, de les avertir que ces droits ont de grandes chances d’être bafoués.

Leur présence dans la rue fait apparaître au grand jour la défaillance systémique des pouvoirs publics, incapables de fournir un accueil décent aux demandeurs d’asile comme aux personnes précaires en général et qui choisissent de recourir à la répression face à une situation humanitaire qu’ils ont laissée dégénérer.

La priorité, aujourd’hui, est que ces personnes puissent accéder à un hébergement stable. Toutes sont confrontées au manque de place en centre d’accueil pour demandeurs d’asile, à la saturation du dispositif d’hébergement de droit commun. Certaines n’auraient, nous dit-on, pas le droit d’être hébergées ? Faux : le droit à l’hébergement est un principe inconditionnel.

Ces personnes doivent avoir un lieu pour se laver, se nourrir, mais aussi se retrouver, être accompagnées et prendre le temps de réfléchir à leur avenir et aux démarches qu’elles souhaitent entreprendre en France.

A cet égard, celles qui souhaitent demander l’asile doivent pouvoir le faire rapidement et dans des conditions conformes à la loi. En Ile-de-France comme ailleurs, déposer une demande de protection est un véritable parcours du combattant. Les organismes de domiciliation sont saturés et la préfecture de police fait courir des délais de plusieurs mois avant de permettre le dépôt d’une demande d’asile. Les traitements éclairs exceptionnels par l’OFPRA de quelques demandes d’asile, qui ont ces derniers jours fait la une des médias, ne font que mettre en lumière, par contraste, l’arbitraire qui règne en la matière et l’absence de volonté politique d’accorder l’asile à toutes celles et ceux qui y ont droit.

Il faut enfin et surtout, que cessent les violences policières. Les évacuations pour quelques heures, avec destruction des effets personnels, comme nous en avons été les témoins ces derniers jours, sont inadmissibles car à la fois inhumaines et purement gratuites. Ce type de politique ne fait qu’aggraver la misère et attiser la défiance envers les pouvoirs publics. Le placement en rétention est évidemment intolérable quand il vise à expulser des personnes vers des pays où les violations des droits de l’homme sont généralisées ; mais il est tout aussi inacceptable lorsqu’on sait par avance que ces personnes ne pourront pas être expulsées et que l’enfermement est une mesure purement vexatoire.

Les personnes concernées et les associations qui les soutiennent ne demandent qu’une chose : qu’on applique le droit ! Le contexte de violences internationales nécessite la mise en place de dispositifs d’accueil et de protection pérennes. Ces solutions doivent répondre aux urgences d’aujourd’hui et aux préoccupations futures.

Ainsi nous demandons :

– La cessation immédiate des violences et du harcèlement policiers  (violences, intimidations, menaces, destruction des biens matériels) à l’encontre des personnes étrangères sans hébergement.

– L’arrêt des interpellations et du recours à la rétention, la libération des personnes enfermées et l’abrogation des décisions d’éloignement.

– Une réponse immédiate, humaine et conséquente des pouvoirs publics, par la mise en place d’un dispositif pérenne, pour assurer durablement la dignité et la sécurité de toutes ces personnes, et la garantie effective, transparente et égale de leurs droits: 

  • à l’hébergement et à la santé
  • à décider librement de leur sort
  • à accéder à la demande d’asile

 

Le 12 juin 2015,

Signataires : ACAT France, ATMF, Centre Primo Levi, la Cimade, Comede, Dom’Asile, Elena, Fasti, Gas, GISTI, JRS, LdH, MRAP, Secours Catholique

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Politique migratoire : le Président refuse le dialogue avec la société civile

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Collectif « Des ponts pas des murs »

Politique migratoire : le Président refuse le dialogue avec la société civile

Face aux drames en Méditerranée et à la situation actuelle en France notamment, plus de cent ONG, associations, syndicats, mouvements et réseaux ont signé un Appel dénonçant le traitement des personnes migrantes sur le territoire français. La demande a également été faite au Président de la République d’ouvrir un espace de concertation afin que la société civile soit consultée sur cette question et puisse partager son expertise.

Cela étant, malgré l’échec notoire de la politique migratoire française et européenne, François Hollande a opposé une fin de non recevoir à cette demande, refusant ainsi nettement le dialogue avec la société civile.

Nous sommes indignés par ce refus. Le mépris témoigné par la Présidence à l’encontre de cette démarche d’ouverture n’est pas admissible. D’autant moins que le gouvernement compte sur les associations pour gérer au quotidien la situation désastreuse des personnes migrantes présentes sur le territoire. Nos réseaux ont des alternatives concrètes à présenter et à mettre en place. Loin de nous contenter d’une simple critique, nous voulons que nos propositions soient entendues. Le Président ne peut ni se cacher derrière l’Europe pour rejeter toute responsabilité en matière de politique migratoire, ni n’entendre de la société civile que ce qui l’arrange.

Signataires de l’Appel :
4D, ACAT France, Acceptess-T, ACORT (Association citoyenne des originaires de Turquie), Action Tunisienne, ADA-Accueil Demandeurs d’Asiles, ADDE (Avocats pour la Défense des Droits des Etrangers), ADTF (association Démocratique Tunisienne de France), AFA (Association Française des anthropologues), AEDH, AFEA (Association française d’ethnologie et d’anthropologie), Ailes – Femmes du Maroc, AMF (Association des Marocains en France – fédération), les Amoureux au ban public (national), Amoureux au ban public Bretagne, Anafé, Ardhis, ATF, ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France), ASEFRR (Association de Solidarité en Essonne avec les Familles Roumaines), ASSFAM, ATTAC, Avocats pour la Défense des Droits des Etrangers, CASAS (Collectif pour l’Accueil des Solliciteurs d’Asile à Strasbourg), CCFD Terre-Solidaire, CCFD Terre Solidaire d’Ille-et-Vilaine, CEDETIM (Centre d’Etudes et d’Initiatives pour la solidarité internationale), Centre LGBT Paris Île-de-France, Centre Primo Levi, la Cimade, Coordination 75 de lutte pour les sans papiers, Coordination 93 de lutte pour les sans papiers, CISPM (Coalition internationale des Sans-papier Migrants), CNDF (Collectif national pour les droits des femmes), Collectif des Libanais Laïcs en France, Collectif « Le Cercle de Résistance », Collectif les Engraineurs, Collectif pour une autre politique migratoire de Strasbourg, Collectif de soutien aux migrants sud Aveyron, Collectif UCIJ, le COMEDE, CRID, DIEL (Droits Ici et Là-bas), Dom’Asile, Droits Devant !, ELENA-France, Emmaüs Europe, Emmaüs France, Emmaüs International, Enda Europe, FASTI, Fédération DAL (Droit au Logement), FIDH, FNARS (Fédération des Associations d’Accueil et de Réinsertion Sociale), Fondation France Libertés, FORIM, Français Langue d’Accueil, France Amérique Latine, FTCR, GISTI, Hors la Rue, Inter-LGBT, IPAM (Initiatives pour un Autre Monde), JRS France, La maison ouverte de Montreuil, Ligue des Droits de l’Homme, Maison Internationale de Rennes, Médecins du Monde, le Mouvement de la Paix, Mouvement Utopia, MRAP, Musulmans inclusifs de France, Observatoire citoyen du CRA de Palaiseau, PEROU (Pôle d’Exploration des Ressources Urbaines), Plateforme « Tenons et mortaises, un monde à faire venir », O.C.U. (Organisation pour une Citoyenneté Universelle), R.C.I. (Réseau chrétien-Immigrés), REMDH (Réseau Euro-Méditerranéen des Droits de l’Homme), RESF, Réseau Féministe « Rupture », Réseau Foi et Justice Afrique Europe, Réseau Immigration Développement Démocratie – IDD, Réseau Migreurop, la Revue d’Histoire « Cahiers d’Histoire », Revue « Multitudes », RITIMO, Romeurop, Roussillon-Maghreb, SAMU Social de Paris, Secours Catholique – Caritas France, Secours Islamique France, Scribest, Si les femmes comptaient, Société Européenne des Auteurs, SOS Migrants (Belgique), le Syndicat de la Magistrature, Terre d’Errance, UJFP (Union Juive Française pour la Paix), Union Syndicale de la Psychiatrie, Union Syndicale Solidaire, Watch the Med – Alarm Phone.

La réponse du Président à notre appel : reponse-presidence-suiteappel22mai

 

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Communiqué de soutien à Pierre Stambul

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Paris, le 10 juin 2015

C’est avec une grande stupéfaction que l’ATMF a appris que notre ami Pierre Stambul de l’UJFP a fait l’objet d’une intervention du RAID à son domicile, suivie d’une arrestation. Cette intervention s’est déroulée en pleine nuit avec des méthodes dignes de l’arrestation de terroristes armés. Malgré l’absence de preuves contre lui, le RAID a tout de même jugé bon de prévenir la police, qui l’a emmené menotté avant de le mettre en garde à vue pendant plus de sept heures.

Tout porte à croire que comme d’autres militants avant lui, Pierre a été victime d’une dénonciation calomnieuse ; ceci afin de l’empêcher d’intervenir lors d’une réunion organisée par l’UJFP et le comité BDS France à Toulouse.

L’ATMF dénonce les méthodes employées, totalement grotesques et disproportionnées, et l’absence totale de discernement des forces de police. Ces dernières ne doivent pas servir d’appui aux tentatives d’intimidation !

Bureau national
ATMF

Communiqué Stambul

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Sixième anniversaire de la mort d’Ali Ziri

Rassemblement le vendredi 12 juin à partir de 20h30 (Esplanade Europe, Dalle du Val d’Argenteuil)

Le 18 mai dernier, la Cour d’appel de Rennes a relaxé les policiers, incriminés dans la mort de Zyed et Bouna. 10 ans après, la justice dit aux familles que la police n’y est pour rien dans la mort de leurs enfants.

C’est la même cour d’appel de Rennes qui, le 12/12/2014, a confirmé le non-lieu pour les policiers dans la mort d’Ali Ziri, non-lieu que la Cour de Cassation avait remis en cause pour défaut d’instruction !

La liste des morts aux mains de la police ne cesse de s’allonger, celle des non-lieux de policiers aussi !

Les policiers sont-ils définitivement au-dessus des lois et rendus intouchables par le pouvoir des juges ?

Comme aux USA, la justice disculpe la police ! Les citoyens ne peuvent accepter ni ce fonctionnement de la police, ni ce fonctionnement de la justice.

La famille d’Ali Ziri et le Collectif Vérité et Justice continuent le combat, un nouveau pourvoi en Cassation a été engagé.

Nous continuerons à crier Vérité et Justice pour Ali Ziri !

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Pour découvrir cette soirée de mobilisation :

https://www.youtube.com/watch?v=cqU5Hmdj8Ik

 

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Journée d’information sur les migrants de l’ATMF Strasbourg

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L’ATMF Strasbourg propose une journée d’actions et d’informations sur les migrants et les disparus en mer, les 30 et 31 mai au local de l’ATMF National, à Paris.

Programme :

Samedi 30 mai :

-de 15h à 17h : déploiement de la banderole portant les noms des 17306 personnes mortes en essayant de rentrer dans la forteresse de l’Europe au Forum européen des Alternatives

– à 19h : Réunion d’information sur la plate-forme Alarm Phone

– à 20h15 : projection du documentaire « Boza » de Wallid Fellah, sur des parcours de sans papiers

Samedi 30 mai et dimanche 31 mai :

– de 23h à 7h : permanence de Watch The Med Alarm Phone

 

Plus d’informations sur Watch the Med

Pour un bilan, deux mois après la mise en place du Watch The Med Alarm Phone 

 

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Un bateau vers le Parlement européen : Ferry Not Frontex !

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UN BATEAU VERS LE PARLEMENT EUROPEEN

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 Accostage le 10 juin 2015

 Soutenons les revendications des migrant-e-s

 Rendez-vous devant le palais des Droits de l’Homme* à 16h30

 VENEZ NOMBREUX et NOMBREUSES

 Stop aux naufrages et disparitions de migrants en mer

 Les milliers de migrants morts en mer sont une conséquence directe de la politique migratoire de l’Union Européenne

Nous dénonçons :

  • Une Europe aveuglée par l’obsession sécuritaire, toujours plus meurtrière,
  • La sous-traitance de la politique migratoire européenne aux pays de l’autre rive de la méditerranée qui se traduit par des atteintes graves aux droits de l’homme et à la dignité humaine,
  • L’égoïsme et l’hypocrisie des états européens qui n’ont pas voulu aider l’Italie pour que l’opération Mare Nostrum continue.

 Nous militons :

  • Pour la suppression de l’agence Frontex, qui est pour partie responsables des naufrages répétés en Méditerranée. Frontex n’a pas pour objectif de sauver des vies humaines mais bien d’intercepter et de contrôler les personnes.

« Surveiller n’est pas veiller sur »

  • Pour que l’argent utilisé pour cette politique sécuritaire le soit pour la solidarité,
  • Pour que la Zone euro-méditerranéenne, caractérisé par un régime aux frontières meurtrières, soit transformée en Zone de solidarité, de droit à la protection,
  • Pour la liberté de circuler « Art 13. de la DUDH ».

Pour enrayer l’hécatombe, il faut inverser la logique d’une Europe forteresse et permettre la mobilité internationale, autoriser l’accès au territoire européen et respecter les règles de protection internationale.

C’est sous prétexte de coopération et d’aide au développement que l’Europe finance les moyens de répression et des camps de rétention.

Et c’est Frontex, au titre d’accords bilatéraux qui favorise cette politique sans contrôle démocratique du parlement européen.

Nous demandons aux parlementaires européens de regarder avec vigilance les actions de Frontex et d’exercer leur contrôle démocratique.

Pour une Méditerranée solidaire

Pour la Liberté de circulation

Contre la violation du Droit International

Action organisée par :

ATMF, Attac Strasbourg, D’ailleurs Nous Sommes d’Ici, la Cimade, Watch the Med Alarme Phone, Npa 67, Welcome to Europe, Afrique Europe Interact.

Premiers signataires :

Udees, Ujfp-Alsace, Collectif Judéo Arabe et Citoyen pour la Palestine, Teje, Mrap, Cares, le Conseil des Migrants Subsahariens au Maroc, Cispm Maroc, All Included Amsterdam, Mouvement des jeunes communistes du Bas-Rhin, Union des étudiants communistes de Strasbourg, Terre pour Tous (Tunisie), Voix des Migrants et CISPM/Berlin, Das Regensburger Flüchtlingsforum, Flüchtlingsrates Sachsen-Anhalt e.V., Bündnis gegen Abschiebungen (BgA) Mannheim, Pastorale des Migrants 67, Coordination des Assises de l’Immigration Tunisienne – CAIT, CASAS, Oxfam, Ujfp National, Borderline-Europe, Aigles de Carthage (Metz), Astu, CSP75, Cispm Paris, CCFD Terre solidaire, Collectif Antiraciste-Asti d’Elbeuf, Coordination 93 de lutte pour les sans papiers, No Borders Morocco.

Le texte de l’appel en anglais : A BOAT TO THE EUROPEAN PARLIAMENT

Le texte de l’appel en allemand : Strasbourg-call German

Photos Mohamed Ketbach

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Voyage à Nancy des chibanis d’Argenteuil

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Après un échange entre des jeunes d’Argenteuil et des jeunes de Belgique, c’est au tour des chibanis d’Argenteuil de voyager !

Du mardi 26 mai au jeudi 28 mai 2015, huit membres de l’Espace Retrait’Actifs de l’ATMF Argenteuil vont partir en échange pour rendre visite aux membres de l’ATMF Nancy et partir à la découverte de Nancy et Verdun.

Programme :

Le Mardi 26/05/2015

9h00 = Accueil Café et départ

14h00 = Arrivée à Nancy et installation dans le lieu d’hébergement Cerise.

16h00 = Visite de Nancy Centre

19H30 = Dîner avec l’association ATMF Nancy.

 

Le Mercredi 27/05/2015

8h00 = Petit déjeuner

10h00 = Visite de Vandoeuvre – Café offert par le responsable de la salle Yves Coopens

12h00 = Déjeuner

15h00 = Goûter- Rencontre avec les Retraités du Foyer de Nancy.

 

Le Jeudi 28/05/2015

8h00 = Petit déjeuner et départ de Nancy

10h00 = Arrivée à Verdun- Prise du petit déjeuner offert par l’association Rencontre avec l’Association Meusienne d’Accueil des Travailleurs Migrants (AMATRAMI)

12h00 = Déjeuner dans un restaurant lorrain et découverte de l’art culinaire régional

14h00 = Visite des sites de Verdun.

 18h00 = Départ pour Argenteuil : arrivée à Argenteuil vers 23h.

 

LES VOYAGES FORMENT (aussi) LES CHIBANIS!

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Contre les naufrages en Méditerranée : mobilisons-nous !

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Suite à la macabre succession de naufrages en Méditerranée, les chefs d’Etat de l’Union Européenne peinent à faire le choix de sauver des vies. Alors même qu’ils ont les moyens d’accueillir avec humanité et dignité les personnes migrantes et réfugiées ils persistent à renforcer l’arsenal sécuritaire. Nous savons que leur entêtement est en grande partie responsable des tragédies en Méditerranée et que l’effet dissuasif des politiques sécuritaires est un leurre.

En 20 ans plus de 20.000 personnes migrantes sont mortes aux frontières de l’Europe Forteresse. Afin que cesse cette situation, plus de 100 organisations de la société civile française se sont unies le 6 mai dernier pour appeler officiellement et publiquement le président de la République à mettre en œuvre et à porter sur le plan européen une autre politique migratoire, respectueuse de la vie, de la dignité humaine et des droits humains, y compris le droit de quitter tout pays. A cet égard, elles ont souhaité que le gouvernement ouvre rapidement un dialogue constructif avec la société civile afin d’envisager d’autres alternatives que le tout sécuritaire. (Lettre ouverte au Président : http://www.atmf.org/?p=3811)

A ce jour, cet appel est resté lettre morte. Le déploiement de forces militaires hors du territoire de l’UE et le positionnement clair de la France au sein du Conseil européen contre le dispositif de répartition des réfugiés (dit de « quotas ») proposé par la Commission Européenne illustrent de façon alarmante l’aveuglement sécuritaire et meurtrier de l’Europe. En effet comment ne pas déplorer que la France rechigne à accueillir environ 2 500 personnes réfugiées, un effort pourtant dérisoire pour un pays comme celui-ci.
Face à cette politique de fermeture et de non-assistance à personne en danger, les organisations, réunies sous le message Des Ponts Pas des Murs, organisent un grand rassemblement pour rendre hommage aux victimes et porter plus haut et plus fort leurs revendications :

– Le vendredi 22 mai à 20h00, à Paris, sur le Pont des Arts.

Elles invitent à les rejoindre toutes celles et tous ceux qui tendent naturellement la main à celui qui se noie plutôt que de regarder de l’autre côté. Toutes celles et tous ceux qui refusent des politiques de repli sur soi et de peur de l’autre.

Les manifestants sont invités à imprimer une pancarte en version A3, portant le nom d’un migrant décédé en Méditerranée (voir le document en pièce jointe)

Pour télécharger le communiqué de presse : Rassemblement-citoyen_22_05_2015

Affiche à imprimer et montrer lors du rassemblement : 150522_Panneau_noms_migrants_BD

 

Photos de Vanessa Cugusi

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