Association des Travailleurs Maghrébins de France
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Café Populaire de l’Immigration

Après une première rencontre le 29 mai consacrée à la compréhension de la situation économique, sociale et politique dans le Rif, une  deuxième rencontre  a eu lieu samedi 8 juillet 2017  à Bagnolete , autour du film « Rif 58-59, briser le silence », était consacrée aux modalités de soutien et de solidarité entre les femmes des diasporas de l’immigration ici et nos frères et sœurs du Rif.

Khadija Ryadi (du Maroc via Skype) nous a fait un point sur la répression du Hirak, sur l’inventivité de la résistance des jeunes rifain-es, et sur le soutien pour la libération des détenu-es politiques auquel cette grande militante historique participe activement elle-même à travers l’appel « Marocaines Debout pour la libération des détenu-es politiques ».
Hanane Karimi a, en réponse à « Marocaines debout », lu notre appel de femmes des diasporas de l’immigration pour la libération des détenu-es politiques du Rif.

Merci infiniment à Khadija Ryadi, Hanane KarimiFrançoise VergèsFouzia HamhamiMany ChroniquesFarah Haddad Medarbi et Hafida Ouhami, pour leur éclairage à travers leur expérience politique et militante. Elles ont parfaitement mis en perspective la nécessité d’une démarche internationaliste, dans la tradition anti-colonialiste, pour soutenir nos frères et sœurs du Rif. 
Merci également à Rachid Oufkir, du Le comité de soutien au mouvement rifain Ile de France Csmr-Idf, organisation qui travaille d’arrache-pied et au quotidien à mobiliser et à inscrire la situation du Rif dans l’agenda politique et médiatique français.

Les échanges de ce Café Populaire de l’Immigration ont principalement fait ressortir ces quelques points :

– Stratégies à court et long terme : il y a nécessité de rester mobilisé-es sur du très court terme, à travers notamment l’organisation de manifestations aux mots d’ordre simples et strictement dédiés à la situation dans le Rif, car nos frères et sœur du Rif sont toujours réprimés, et près de 200 d’entre eux sont toujours en prison, y subissant torture et sévices sexuels. Mais parallèlement, pour construire une crédibilité et un poids réel dans le rapport de force politique à même d’être favorable aux Rifains (mobilisation des diasporas, stratégies d’alliances, ancrage territorial, enjeux de transmission, etc), il nous faut mobiliser sur les enjeux structurels de la contestation dans le Rif, et cela ne peut se faire que sur du long terme. C’est sur le long que s’inscrit le Café Populaire de l’Immigration.

– Mobilisation au niveau local : ici, il faut travailler dans les territoires, en particulier dans les quartiers populaires, c’est là que nous sommes, c’est là que nous pouvons peser réellement, c’est là que nous pouvons concrètement imposer un rapport de forces politiques favorable aux nôtres, ici et là-bas.

– Car nos destins ici et là-bas sont liés ! (Ils le sont d’autant plus quand, comme pour moi, on est né dans le Rif, on y a grandi, qu’une grande partie de sa famille y vit toujours; et qu’on vit en France, ancien pays colon et soutien actuel du pouvoir marocain…). Il faut respecter les enjeux politiques tels que posés par nos frères et sœurs du Rif (justice, justice sociale, dignité, amazighité/islamité, etc), et les mettre en perspective par rapport à nos propres enjeux politiques ici qui sont totalement liés (lutte contre les oppressions que subissent les habitant-es des quartiers populaires, lutte contre les violences policières et judiciaires qu’ils subissent, etc) : plus nous serons organisés politiquement ici, plus nous pourrons soutenir efficacement nos frères et sœurs là-bas, en imposant notamment que le régime français ne soutienne pas le régime marocain quand il opprime/réprime les nôtres. Et plus les nôtres seront organisés politiquement là-bas, moins le régime français pourra nous écraser ici.

– Pour un internationalisme populaire : réinscrivons nos luttes de libération dans une démarche internationaliste, redéfinissons-nous comme parties prenantes de diasporas politiques, redéfinissons un espace politique pour construire nos solidarités ici/là-bas et agir en conséquence en particulier dans les quartiers populaires.

De nombreuses initiatives vont avoir lieu en juillet, notamment le 20 juillet, à Paris, Lyon, Nice, etc.
Le prochain Café Populaire de l’Immigration sera lui consacré à un débat de fond sur « les enjeux politiques de l’amazighité » que met en lumière la contestation sociale dans le Rif. Plus d’infos prochainement.

coordination Paris /Casa : Souriyya Tikki 

 Photos et vidéos : Gamal Abina et Helene Harder 

Compte rendu : Fatima Ouassek19756412_10209581850246643_13347211197514789_n

 

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« Combattre les discriminations racistes »

Formation « Combattre les discriminations racistes » au centre #ATMF Le Pollux à Aix-en-Provence jeudi 29 et vendredi 30 juin 2017.

 
Organisme : IFAR (Intervention-Formation-Action-Recherche)
Intervenant : M. Ahmed Benyachi
Nombre de participants(es) : 6 jeunes de l’ATMF d’Argenteuil – 7 jeunes et 6 adultes (salariés et bénévoles) de l’ATMF Aix en Provence.
Support : film documentaire

 – Compte rendu 

Le formateur a débuté son intervention par un rappel historique de la discrimination en relatant les différentes phases de l’histoire (début XXème siècle) qui a donné racine à ce fait social.

Qu’est-ce que la discrimination ? Quelles sont les différentes formes et situations de discriminations ? Les critères ? les lois/voie pénale/voie civile ?

Beaucoup d’échanges enrichissants autour des formes de discrimination : discrimination directe, indirecte, systémique. Savoir les différentier, les identifier et y faire face.

Les critères sont nombreux (Source : Défenseur de droits) dont voici quelques-uns : L’âge-  L’apparence physique – L’appartenance réelle ou supposée à une ethnie – Le sexe – L’appartenance à une religion déterminée-  L’état de santé- L’orientation sexuelle- La grossesse -Les activités syndicales -L’origine – Le lieu de résidence- la capacité de s’exprimer dans une langue autre que le Français.

Ces critères et d’autres sont interdits par la loi et encadrent la lutte contre les discriminations.

Le formateur a privilégié l’interview des participants(es), leur donnant l’occasion de bien maitriser le concept de discrimination, les définitions précises. Il leur a été demandé d’exprimer leur propre expérience, leur vécu…

C’est une démarche pédagogique participative et ouverte qui a mis les participant(e)s dans un état de confiance.  Le formateur a veillé à la prise de parole de chacun dans le respect, l’écoute et la compréhension mutuelle.

Des conseils pratiques ont été donnés aux jeunes : la violence n’éradique pas l’acte discriminatoire. Il faut plutôt résister, lutter et rester soi-même. Ne rien faire serait accepter et légitimer cet acte prohibé. Lutter contre c’est affirmer l’accès à la citoyenneté à part entière.

L’intervention a été appuyée par la projection de deux scénettes et du film documentaire de Yamina Benguigui » le plafond de verre » film de 2005 mais toujours d’actualités. Il démontre les jeunes issus de la deuxième génération des immigrés, qui, en dépit de leurs efforts multiples se heurteront au plafond de verre, aux aspects invisibles des pratiques sociales (préjugés racistes, les idées reçues, les clichés, les stéréotypes…)

Les participants(es) ont exprimé à la fin de la dernière séance leur satisfaction. Ils ont montré leur aptitude et capacité à prendre conscience du concept de discrimination. Ils sont partis en se posant beaucoup d’autres questions…

La formation était pertinente et s’est déroulée dans une ambiance de convivialité.

Des fiches ont été distribuées aux participants(es) :

Fiches individuelles de renseignements, d’autorisation à l’image et d’évaluation.

 

 

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Non, le centre « humanitaire » pour migrants de la porte de la Chapelle à Paris n’est pas un modèle

 

Action collective

Non, le centre « humanitaire » pour migrants de la porte de la Chapelle à Paris n’est pas un modèle

 

En écho à la demande adressée au gouvernement par Anne Hidalgo, maire de Paris, de réfléchir à « un plan général d’accueil des migrants en France » avec l’ouverture de camps de premier accueil dans les métropoles régionales – à l’image de celui qu’elle a installé en octobre 2016 porte de La Chapelle, au nord de la capitale –, le ministre de l’intérieur a annoncé mardi 20 juin la possible « ouverture de centres d’accueil » pour migrants sur le territoire français. Le même jour, plusieurs élu.e.s, qui se sont rendu.e.s dans le camp humanitaire de La Chapelle, se sont relayé.e.s pour alerter sur la situation d’engorgement que connaît ce centre, avec «  des tensions à l’entrée » et des rixes qui « se multiplient », et la reconstitution de « campements » rassemblant plus d’un millier de personnes dans le nord de Paris. « Depuis un certain temps », a expliqué Pascal Julien, conseiller de Paris (EELV), « il n’y a plus de sorties, donc plus d’entrées. Ce centre est saturé en permanence ».

Dès l’annonce de la création du centre de la porte de La Chapelle, il était clair que le dispositif n’était susceptible de fonctionner que pour autant qu’à l’issue des quelques nuitées de « mise à l’abri » offertes à Paris aux personnes migrantes ces dernières se voient proposer des places dans des lieux d’hébergement plus pérennes. Ces lieux relevant de dispositifs nationaux, le camp parisien ne peut « se vider » pour accueillir de nouveaux venus que si l’État s’engage dans l’opération, collaborant avec la Ville de Paris. Or les places en centres d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA) continuent de manquer cruellement, et si de nouvelles structures d’accueil de migrants ont été créées récemment, elles ne parviennent pas à pallier l’incapacité de l’État à abriter, constante depuis deux décennies. Ces nouvelles structures ne sont d’ailleurs, tout comme le camp de La Chapelle, que des sas, conçus pour accueillir pour de courtes durées des personnes n’ayant pas encore décidé si elles allaient demander l’asile en France. Faire se succéder des sas à un sas n’a qu’un intérêt pratique : répartir la charge d’un premier accueil sommaire. Mais aussi, ce faisant, disperser, isoler et rendre moins visible.

En réalité, le camp de la Chapelle souffre de bien d’autres défauts que le manque de « fluidité » et la saturation dénoncée par les élus qui soutiennent la maire de Paris. En effet, les personnes qui parviennent, après des jours d’attente, à être accueillies dans la « bulle » parisienne, non seulement ne se voient pas assistées correctement dans leurs démarches en vue d’obtenir la protection internationale dont elles ont besoin, mais sont même empêchées de faire ces démarches. Contraintes de faire enregistrer leurs empreintes digitales à un guichet spécialement ouvert pour elles en préfecture, elles peuvent ainsi être menacées de renvoi – voire renvoyées sans délai – vers des pays par lesquels elles ont transité ou vers leur pays d’origine sans que soit examinée leur potentielle qualité de réfugié. Le camp parisien, loin d’être un lieu d’accueil et de manifester l’hospitalité de la Ville, fonctionne de fait comme un centre de tri, auxiliaire (ou otage ?) de l’administration préfectorale.

La maltraitance administrative qui règne à l’intérieur du centre de la Chapelle, tout comme la maltraitance physique imposée aux personnes qui, jour après jour, essaient d’en franchir les portes et sont, en attendant, contraintes de dormir dans la rue dans un contexte de harcèlement policier maintes fois documenté, ne sont en rien le produit d’un « afflux » insupportable d’exilé.e.s que la France, sixième puissance mondiale, ne pourrait gérer. Conséquences du sous-dimensionnement structurel du dispositif d’accueil des migrant.e.s, elle s’inscrivent dans une stratégie de dissuasion que la France, comme plus généralement l’Europe, opposent aux personnes en besoin de protection.

Oui, des lieux de premier accueil doivent être ouverts, afin que les exilé.e.s cessent d’être réduits à la vie dans la rue, à Paris comme à Calais, à Vintimille ou ailleurs. Mais ces lieux doivent être réellement hospitaliers, conçus de telle sorte que les personnes y soient informées des possibilités qui s’offrent à elles, aidées et accompagnées dans leurs premiers pas en Europe. Accueillies, vraiment. Ensuite seulement, une répartition sur l’ensemble du territoire pourrait être organisée selon la situation de chacun, ses souhaits, les possibilités existantes dans les collectivités. Si un « plan général d’accueil des migrants en France » est mis en place, c’est dans cet esprit qu’il doit être conçu, et non sur le modèle du centre de la Chapelle.

26 juin 2017

Organisations signataires :

  • Actes & Cités
  • Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (Acat)
  • Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie (Acort)
  • Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF)
  • Association Kolone
  • Avocats pour la défense des droits des étrangers (ADDE)
  • Cedetim/Ipam
  • Coalition Internationale des Sans-Papiers et Migrants (Cispm)
  • Collectif de sans-papiers CSP 75
  • Collectif de soutien de l’EHESS aux sans papiers et aux migrants-es
  • Collectif nouvelle jungle – Lille nomade
  • Fédération des associations de solidarité avec tous-te-s les immigré-e-s (Fasti)
  • Groupe d’information et de soutien des immigrées (Gisti)
  • Itinérance Cherbourg
  • JRS France
  • La Cimade
  • La Cimade Île-de-France
  • LDH – Fédération de Paris
  • Observatoire de l’enfermement des étrangers (OEE)
  • Quartiers Solidaires
  • Réveil voyageur
  • Revue Pratiques
  • Secours catholique – Caritas France
  • Syndicat des avocats de France (SAF)
  • Syndicat de la magistrature (SM)
  • Syndicat de la médecine générale (SMG)
  • Union syndicale Solidaires

 

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Strasbourg solidaire de la révolte populaire du Rif

L’insurrection populaire et pacifique du Hirak perdure depuis huit mois et grandit du Rif marocain à tout le Maroc. Un large mouvement de solidarité se dessine dans de nombreuses villes d’Europe , des Etats Unis ou de Tunisie, pour soutenir le combat que mènent les citoyen-ne-s sur place et exiger la libération immédiate des prisonniers politiques.

 

Le quatrième rassemblement de soutien au Hirak se tiendra

le 24 juin 2017 de 16h place Kléber Strasbourg.

 

Le mouvement Hirak est né le 28 octobre 2016 après le lâche assassinat de Mohsine FIKRI, un marchand de poissons broyé dans un camion benne suite à une altercation avec les forces de l’ordre qui avait saisi et détruit sa marchandise qui lui permettait de nourrir sa famille.

La colère exprimée spontanément après ce meurtre, puise ses racines dans l’histoire de cette région martyrisée par les séquelles de la colonisation et du régime répressif et corruptif du « Makhzen ». Une longue liste de campagnes violentes et meurtrières ont jalonné la région du Rif en plus d’être méprisée culturellement, économiquement et historiquement. Ce territoire, désenclavé en termes d’infrastructures et de services publics, compte parmi les taux de chômage les plus élevés du Maroc. De plus, la corruption et l’injustice sont le quotidien des marocain-e-s. Cette situation alimente la révolte populaire et pacifique du Hirak. Le meurtre de Mohsine Fikri est l’humiliation et l’injustice de trop.

 

Depuis l’interpellation puis l’emprisonnement du leader de la contestation rifaine, Nasser Zefzafi le 29 mai 2017, la répression est grandissante au Maroc et le nombre de prisonnier-e-s politiques ne cessent de grandir. Le but d’une telle manœuvre est claire : intimider le mouvement de protestation et instaurer la terreur. De plus, des informations mensongères circulent sur les leaders du mouvement. Les objectifs d’une telle propagande sont de décrédibiliser et salir la figure de Nasser Zefzafi afin d’endiguer la solidarité à la révolte légitime, populaire et pacifique du Hirak.

 

Nous, Collectif de soutien de la révolte du Rif à Strasbourg, sommes solidaires du Hirak et nous nous joignons à leur lutte. Nous nous faisons les relais de leurs revendications démocratiques pour: la libération des prisonnier-e-s politiques, la justice sociale, la répartition équitable des richesses,  l’arrêt immédiat des répressions et violences policières, la lutte contre la corruption d’Etat, l’arrêt des expropriations des terres par l’Etat, pour plus d’hôpitaux, plus d’universités, plus d’usines, plus de routes, plus de culture.

 

Nous appelons les citoyen-ne-s démocrates, les ressortissant-e-s marocain-e-s, les militant-e-s associatifs, les étudiant-e-s, les élu-e-s, les syndicats, les partis politiques, les amis du Maroc, amoureux de la liberté; à soutenir cette révolte libre, pacifique, populaire et à lui donner une audience au-delà du Maroc. Notre solidarité compte. Et c’est pourquoi nous appelons à un rassemblement samedi 24 juin de 16h place Kléber.

 

Adresse mail: strasbourg.rrpp@outlook.fr

 

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La 2 éme rencontre débat

l’ATMF Gennevilliers vous invitent à la 2 éme rencontre débat de ce mois de Ramadan,le vendredi 23 juin à partir de 19h 30 suivit d’un Iftar à la salle Agir au 9 Rue Georges 92 230 Gennevilliers
Nous aurons l’honneur d’avoir avec nous Imad Tahiri ,Anass Assanouci et Mohemd Boukamza,militants du comité de solidarité pour le mouvement du Rif,ils nous parleront du Hirak Amussu du RIF.
Ils apporteront un éclairage sur ce qui se passe actuellement dans cette région frondeuse du Maroc,la réponse du Makhzen a des revendications légitimes de la population Rifaine et l’écho de ce cri de révolte et sa répercussion dans le reste du Pays.

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Solidarité avec les réfugiés syriens bloqués à la frontière algéro-marocaine

 Communiqué commun 

(Alger/Paris/Rabat/Tunis, 20 juin 2017)

 

Le 20 juin est la journée internationale du réfugié. A cette occasion, nous, associations signataires, attirons l’attention de l’opinion publique – tant au Maghreb qu’en France et dans le monde – sur le drame humain qui se déroule dans le sud de la frontière algéro-marocaine, et ce, depuis le 17 avril 2017. En effet, des familles syriennes fuyant la guerre qui sévit dans leur patrie ont traversé plusieurs pays, avant de se retrouver bloquées en plein désert, sans eau, ni nourriture, ni abri.

Grâce à la solidarité des habitants de Figuig (ville marocaine frontalière), plusieurs familles ont été introduites et acheminées vers Oujda. Les autorités marocaines ont arrêté quelques-unes de ces familles et les ont renvoyées à la frontière au mépris de tout droit international de protection des réfugiés. Aujourd’hui, vint- huit réfugiés syriens, dont douze enfants et huit femmes, sont en plein désert.

La militarisation des frontières algéro-marocaines entraîne de graves violations des droits humains. Depuis plusieurs années, les autorités de deux pays chassent les migrants subsahariens d’une frontière à l’autre. Et aujourd’hui, en flagrant délit d’atteinte aux droits des réfugiés et de la Convention internationale de Genève relative à la protection des réfugiés, elles bafouent le plus élémentaire des droits humains : celui d’accueillir des demandeurs d’asile fuyant la guerre dans leur pays.

Cette attitude illustre, dramatiquement, les conséquences de l’approche du tout-sécuritaire imposée aux peuples de la région, qui aspirent à un Maghreb des peuples ouvert, solidaire et démocratique.
Face à cette situation, les associations et organisations signataires :
– alertent l’opinion publique sur ce drame humain, qui se déroule près de Figuig, à la frontière algéro-marocaine ;
– exigent des autorités marocaines et algériennes d’assurer la protection des réfugiés, de les accueillir dignement, et de leur garantir instamment l’acheminement des vivres et des soins ;
– interpellent la France, l’Europe et les instances internationales (ONU et HCR…) pour une solution rapide dans le respect du droit, des conventions internationales et la dignité de ces hommes, femmes et enfants.
Alger/Paris/Rabat/Tunis, le 20 juin 2017.
Associations et organisations signataires :
APEL-Egalité
Appel d’Avignon à la solidarité avec le peuple syrien
Asbl Na’oura-Bruxelles
Association Alsace-Syrie
Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (ACORT)
Association Clarté Ambition Courage-France
Association de défense des droits de l’homme au Maroc (ASDHOM-France)
Association démocratique des Tunisiens en France (ADTF)
Association des familles des prisonniers et disparus sahraouis (AFAPREDESA)
Association des Marocains en France (AMF)
Association des parents et amis des disparus au Maroc (APADM)
Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF)
Association des Tunisiens de l’Isère citoyens des deux rives (ATI-CDR)
Association des Tunisiens en France (ATF)
Association interculturelle pour la laïcité, l’égalité et la solidarité avec les femmes du Maroc (AILES-femmes du Maroc)
Association marocaine des droits humains (AMDH-Paris/Ile de France)
Association Na’oura (Belgique)
Association Promotion des Cultures et du Voyage (APCV)
Association Syrie Démocratie 33
Association TAMAYNUT-France
Association TIDI-France
CEDTIM-IPAM
Comité d’initiatives et de vigilance citoyenne d’Oran (CIVIC Oran)
Collectif algérien en France ACDA (Agir pour le changement et la démocratie en Algérie)
Collectif citoyen de soutien aux luttes sociales et démocratiques en Algérie (MASSIRA)
Collectif des amis d’Alep
Collectif Démocratie et Modernité-Maroc
Collectif des familles de disparus en Algérie
Collectif international pour défendre les victimes de la mafia immobilière et de la délimitation forestière
Collectif pour une Syrie libre et démocratiqueConseil des lycées d’Algérie (CLA)
Comité pour le développement et le patrimoine-Palestine
Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Palestine (CRLDHP)
Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT)
Coordination des organisations démocratiques marocaines de France pour la dignité, contre l’impunité et la hogra
Coordination maghrébine des organisations des droits humains (CMODH)
El Ghorba
EuroMed Droits
Fédération des Amis de Figuig (FAF)
Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR)
Fédération euro-méditerranéenne contre les disparitions forcées.
Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH)
Femmes plurielles
Forum citoyen solidarité des Marocains en Europe
Forum des alternatives Maroc (FMAS)
Forum marocain pour la Vérité et la Justice (FMVJ-France)
Forum Palestine Citoyenneté
Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES)
Immigration Développement Démocratie (IDD)
Ligue algérienne des droits de l’Homme (LADH)
Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH)
Ligue des droits de l’Homme (LDH)
Manifeste des libertés
Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP)
Observatoire marocain des libertés publiques
Parti communiste français (PCF)
Parti d’avant-garde démocratique socialiste (PADS-Europe)
Parti socialiste unifié (PSU Maroc), section France
Plateforme euro-marocaine (MDCD)
Rassemblement Actions Jeunesse (RAJ)-Algérie
Rassemblement Ifni-Aït Baarmrane
Réseau Euromed France
Revivre (association d’aide aux réfugiés syriens primo arrivants)
Sortir du colonialisme
SOS Disparus-Algérie
Souria Houria (Syrie libre)
Union des étudiants algériens en France (UEAF)
Voie démocratique-Paris (Annahj-Paris)

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8e rencontre sur l’histoire et la situation du mouvement Rifain.

L’ATMF National et ses associations membres en Ile de France ont organisé le 14 juin 2017 leur 8 ème rencontre sur l’histoire et la situation du mouvement Rifain
Avec la participation de Imad Attahiri et Anas Assanoussi ((Membres du Comité de Soutien au Mouvement Rifain de l’Ile de France).
Le débat a été  animé par Ouissam GHMIMAT, membre de Moussem Barbès.

 

 

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Stop au broiement de la population du nord par le régime marocain

Depuis l’assassinat de Mohsen Fikri, marchand de poisson à Al Hoceima, broyé par une benne, après la confiscation de sa marchandise, la population du Rif n’a cessé ses manifestations contre l’hogra et l’injustice dont elle est victime de la part des autorités marocaines.

La jeunesse du nord, ses citoyens, ses pauvres, ses chômeurs, ses étudiants, ses femmes, ses paysans, ses pêcheurs, ses travailleurs…, toute cette population, face au mépris et au refus de ses droits les plus élémentaires, crie haut et fort, aujourd’hui, son refus de se laisser broyer à son tour.

Le makhzen, comme à l’accoutumé, n’avait d’autres réponses aux revendications juste et légitimes de la population de la région du nord, que sa répression, sa délégitimation en l’accusant de séparatisme, d’ennemi et d’être à la solde de puissances étrangères.

La militarisation en marche ces jours ci de toute la région, son bouclage militaire, policier et baltagis n’ont pas réussi à casser ce mouvement massif de revendication pour ses droits économiques et sociaux, pour une citoyenneté effective et digne.

 

La détermination de la population d’Al Hoceima et de toutes les villes du nord, la solidarité exprimée par toutes les forces progressistes dans les différentes régions au Maroc ou ici en Europe, ne peuvent que conduire à la victoire et à l’anéantissement de ces politiques makhzeniennes visant depuis toujours à l’asservissement par la répression des forces libres des populations du nord.

La population de la ville d’Al Hoceima, privée de tout, est aujourd’hui debout face aux discours nauséabonds du pouvoir marocain, face aux actes répressifs de ses forces de l’ordre et de ses baltagis.

Le réseau ATMF soutient et exprime aujourd’hui sa solidarité avec la population du nord.

Les militantes et les militants de l’ATMF saluent le combat courageux des populations du nord pour la dignité et contre l’Hogra.

L’ATMF salue cette continuité de la résistance rifaine contre le Makhzen et sa répression.

L’ATMF condamne le bouclage militaire et policier de la population du nord, notamment celui de la ville d’El Hoceima.

L’ATMF condamne la répression dont sont victimes les rifain e s.

L’ATMF appelle ses associations membres dans différentes villes à manifester leur soutien à la population du Nord.

L’ATMF appelle ses militant.e.s à participer au rassemblement appelé par nos camarades de la Coordination des Organisations Marocaines de France pour la Dignité, contre l’Impunité et la Hogra, le mercredi 7 juin à 18H devant l’ambassade du Maroc à Paris.

 

Le Bureau National de l’ATMF

Paris, le 22 mai 2017

 

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L’ ATMF est une Fédération de 21 Associations :

ATMF Aix en Provence ; ATMF Argenteuil ; Association des Mineurs Marocains du Nord ; ATMF Bassin Houiller Lorrain ; ATMF Bagneux ; ATMF Dijon ; ATMF Gennevilliers ; ATMF Le Mans ; ATMF Montpellier ; ATMF Nancy ; ATMF Nantes ; ATMF Rennes ; ATMF Reims ; ATMF Saint Denis ; ATMF Strasbourg ; ATMF Sens ; Calima ; Compagnie Espace Temps ; El Ghorba ; Euro-Maghreb Sans Frontières ; Moussem Barbès.

 

Atmf – Hoceima Rif

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Solidarité avec les réfugiés syriens et les migrants subsahariens bloqués à la frontière algéro-marocaine

Depuis le 17 avril dernier, quarante et un réfugiés syriens, dont quinze d’enfants, sont bloqués dans une zone frontalière algéro-marocaine, près de la ville de Figuig (Maroc), dans des conditions extrêmement difficiles, sous un soleil de plomb la journée et soumis à des attaques de serpents et de scorpions la nuit.

Le 8 mai, la situation s’est encore aggravée car les autorités marocaines ne laissent plus la société civile sur place venir en aide à ces réfugiés et leur fournir le minimum vital, à savoir de l’eau et de la nourriture. Face à l’évolution dramatique de la situation dans laquelle se trouvent ces réfugiés, plusieurs associations et organisations se mobilisent pour alerter l’opinion publique maghrébine et internationale, ainsi que les instances internationales afin de trouver une réponse à cette urgence humanitaire.

Par ailleurs, nous avons appris, par le mouvement associatif marocain, que trente-quatre migrants subsahariens se trouvent dans la même situation de détresse, rejetés et bloqués, eux aussi, à la frontière algéro-marocaine.

Les autorités respectives de l’Algérie et du Maroc passent, aujourd’hui, leur temps à se renvoyer la responsabilité de cette situation dramatique sans venir en aide à ces réfugiés. Elles sont coupables de non-assistance à personnes en danger.

La militarisation des frontières algéro-marocaines entraîne de graves violations des droits humains. Depuis plusieurs années, les deux armées chassent les migrants subsahariens d’une frontière à l’autre,  en flagrant délit d’atteinte aux droits des réfugiés et de la Convention internationale de Genève relative à la protection des réfugiés, bafouant le plus élémentaire des droits humains : celui d’accueillir des demandeurs d’asile syriens échappant à la guerre qui ravage leur pays, ou des migrants subsahariens qui fuient la misère.

Cette attitude illustre dramatiquement les conséquences de l’approche du tout sécuritaire imposée aux peuples de la région qui aspirent à un Maghreb des peuples ouvert, solidaire et démocratique.

Face à cette situation, les associations, organisations et personnes signataires :

– alertent l’opinion publique sur ce drame humain ;

– exigent des autorités marocaines et algériennes d’assurer la protection des réfugiés et des migrants, de les accueillir dignement et de leur garantir dans l’urgence l’acheminement des vivres et des soins ;

– interpellent les instances internationales pour une solution rapide dans le respect du droit et des conventions internationales,

– exigent des autorités françaises de prendre leur responsabilité dans l’accueil des réfugiés syriens,

– appellent à un rassemblement de solidarité avec les réfugiés syriens et les migrants subsahariens :

 

jeudi 18 mai 2017, à 18 heures 30

 Fontaine des Innocents, Place du Châtelet, Paris.

 

Premières associations et organisations signataires :

Appel d’Avignon à la solidarité avec le peuple syrien – Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (ACORT) – Association de défense des droits de l’homme au Maroc (ASDHOM) – Association démocratique des Tunisiens en France (ADTF) – Association des Tunisiens de l’Isère citoyens des deux rives (ATI-CDR) – Association des familles des prisonniers et disparus sahraouis (AFAPREDESA) – Association des Marocains en France (AMF) – Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF) – Association des Tunisiens en France (ATF) – Association marocaine des droits humains (AMDH)-IDF Paris – Association Na’oura (Belgique) – Association Promotion des Cultures et du Voyage (APCV) – Collectif algérien en France ACDA (Agir pour le changement et la démocratie en Algérie) – Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) – El Ghorba – Fédération des Amis de Figuig (FAF) – Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR) – Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH) – Forum Palestine Citoyenneté – Immigration Développement Démocratie (IDD) – Ligue des droits de l’Homme (LDH) – Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) – Parti socialiste unifié (PSU Maroc), section France – Plateforme euro-marocaine MDCD – Réseau Euromed France – Souria Houria.

 

Avec le soutien de (premiers signataires) :

Nadia Abbou, militante associative – Mourad Allal, militant associatif – Tewfik Allal, militant associatif – Mustapha Amgoune, militant politique – Mehdi Arafa, ingénieur – Boualem Azahoum, militant associatif – Nawal Badaoui, militante associative – Etienne Balibar, professeur émérite (philosophie), Université de Paris-Ouest – Mohammed Bazza, militant associatif – Farouk Belkeddar, militant associatif – Raymond Benhaïm, économiste – Tarek Ben Hiba, militant associatif – Abderrahmane Benkerroum, militant associatif – Ali Bensaad, géographe – Fatima Besnaci-Lancou, docteur en histoire contemporaine – Abderrazak Bouazizi Horchani, militant associatif – Mouloud Boumghar, juriste – Ali Brahimi, ancien militant du MCB et ancien parlementaire –

Nadia Chaabane, militante associative – Nabil Challal, informaticien, militant associatif – Souad Chaouih, militante associative – Mouhieddine Cherbib, militant associatif – Alice Cherki, essayiste, psychanalyste – Ali Dabbaj, militant des DH – Delphine de Boutray, metteur en scène – Jocelyne Dakhlia, directrice d’études EHESS – Drisss El Kherchi, militant associatif – Driss El Korchi, militant associatif – Mohammed-Lakhdar Ellala, militant associatif – Abbas Fadhel, réalisateur – Saïd Fawzi, militant des DH – Seddik Ferchichi, militant associatif – Cherif Ferjani, essayiste, professeur émérite – Ouissam Ghmimat, militant des DH – Rachid Hammadi, militant associatif – Mohammed Harbi, historien – Hana Jaber, chercheuse – Abderrazak Kitar, militant associatif – Abdellatif Laabi, écrivain – Renée Le Mignot, responsable associative – Bachir Maaouni, militant associatif – Farouk Mansouri, militant associatif – Philippe Marlière, politiste – Umit Metin, militant associatif – Bachir Moutik, militant associatif – Slimane Noceir, militant associatif – Rahim Rezigat, responsable associatif – Fabrice Riceputi, historien – Lana Sadeq, militante associative – Youssef Selmi, responsable associatif – Hassan Slama, universitaire – Mohammed Smida, juriste – Taoufiq Tahani, universitaire – Tarik Toukabri, militant associatif – Michel Tubiana, responsable associatif – Emmanuel Wallon, professeur de sociologie – Farid Yaker, responsable associatif – Abdallah Zniber, militant associatif – Lamis Zohlof, militante associative

 

 

Solidarité avec les réfugiés syriens et les migrants subsahariens bloqués à la frontière algéro-marocaine

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Rassemblement à la mémoire de Brahim Bouarram et de toutes les victimes de crimes racistes

Le 1er mai 1995, Brahim Bouarram, 29 ans, profitait d’une journée ensoleillée sous le pont du Carrousel. Il ne savait pas qu’on allait le précipiter dans la Seine et mettre fin à ses jours. Les assassins venaient de quitter le défilé du Front National.

Depuis, d’autres noms se sont ajoutés à la liste sinistre des victimes de crimes racistes.

 

C’est à sa mémoire et à celles de toutes les victimes du racisme dans ce pays, en souvenir à la souffrance de leurs proches que nous nous rassemblons ici, sur le lieu du crime innommable, le 1er mai de chaque année. La plaque commémorative du crime racial est posée, à la demande de nos associations, par la Mairie de Paris, un signe indélébile pour celles et ceux qui viendront après nous, pour tous les « visiteurs » qui passeront par cet endroit marqué désormais à jamais.

 

Depuis l’assassinat de Brahim Bouarram, le racisme a d’autres victimes.

Il a aussi gangréné la société sous d’autres formes : la xénophobie, l’antisémitisme, l’islamophobie, la ségrégation, la relégation, les discriminations aux droits fondamentaux, au logement, au travail, aux contrôles en tous genres. C’est toujours sous d’autres formes que le racisme s’enracine, avec la montée des extrêmes droites et des droites extrêmes. Y compris des branches entières de la République : les violences policières, les contrôles au faciès, les rôles plus que douteux de certains médias, une justice à géométrie variable dès qu’il s’agit d’enfants d’immigrés et de leurs parents.

 

Plus que jamais, nos associations et organisations, qui font de la lutte pour l’égalité et contre tous les racismes un combat de tous les jours, s’engagent à contribuer à la construction d’une véritable politique de la mémoire. Une mémoire, qui au nom des victimes du racisme et de la souffrance des leurs, construit encore plus de liens entre nous, plus de vivre en commun, et tend vers une société où la vie humaine, quelle que soit la couleur de sa peau, son origine ou sa confession, soit enfin, et pour toujours, une vie humaine digne et respectée pour toutes et tous.

 

Rassemblement le 1er mai 2017 de 11h à 12h, au Pont du Carrousel – Paris

 

Premiers signataires :

ATMF, LDH, MRAP, GISTI, AMF, FTCR, COPAF, Sortir du colonialisme, AFAPREDESA, AFA Paris, CEDETIM/IPAM, Femmes Plurielles, Solidaires,Sud Culture Solidaire,  CFPE, DAL, MAFED, ASDHOM, ATF, CRLDHT, L’ACORT, AIDDA, MCTF,  ACADA, UJFP, REMCC, IDD, ADTF, Coordination contre le racisme et l’islamophobie, AMDH Ile de France, ASIAD, ACTION Antifasciste Paris-Banlieue, La Horde, FUIQP,  ACTIT, Le Collectif « Vérité et justice pour Ali Ziri »,Droit devant,  Mouvement de la Paix, OCL Paris, FASTI,  AFAPREDESA, Comité pour Clément, Mouvement de la Paix, Ensemble, PIR, NPA, UNPA, PCF…

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communiqué du 1 mai 2017