Association des Travailleurs Maghrébins de France
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Festival des Migrations • 30/09/2017 Place Gutenberg • Strasbourg

Nos revendications restent les mêmes et nous affirmons avec force :

L’urgence d’agir au niveau national et européen en réaffirmant l’intangibilité du droit international : les pays membres de l’Union Européenne ont signé la Convention de Genève sur le statut des réfugiés à savoir

  • Le droit de quitter tout pays, y compris le sien (article 13 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, article 12 du Pacte international relatifs aux droits civils et politiques, dont les Etats membres de l’U.E. sont tous signataires)
  • Le droit d’asile (articles 31 et 33 de la Convention de Genève, article 18 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union Européenne)
  • Ce droit est entravé par l’Union Européenne qui tente de repousser ses frontières encore plus au sud et se rend ainsi complice de violations des droits humains lorsqu’elle soustraite le contrôle des personnes migrantes à la Libye et aux pays du Sahel.
  • Seule une application effective de cette convention, notamment par la délivrance de visas, permettra d’éviter les drames en Méditerranée. Des frontières fermées rendent la migration plus difficile, plus coûteuse et plus dangereuse ; elles ne l’empêcheront pas
  • Depuis 2000, l’Union Européenne a dépensé plus de treize milliards d’euros pour sécuriser, surveiller, contrôler ses frontières extérieures.
  • En pure perte sur la même période, migrants et réfugiés ont dépensé plus de quinze milliards d’euros pour les franchir !
  • L’Union Européenne ne doit pas confier la responsabilité des réfugiés (politiques, économiques ou climatiques) aux pays non-européens qui ne leur assurent aujourd’hui aucune protection effective. Cela pousse des personnes fuyant les conflits, comme les Syriens, à prendre la mer au péril de leur vie.
  • Les investissements économiques et l’aide au développement aux pays du Sud de la Méditerranée ne doivent pas être conditionnés à la mise en place des dispositifs de contrôle de flux migratoires, mais s’inscrire dans une dynamique d’égal à égal.
  • C’est bien la fermeture des frontières qui tue des hommes et des femmes sur le chemin de l’exil, car si les frontières étaient ouvertes, tous ceux qui veulent atteindre l’Europe, tous ceux qui en ont besoin pour sauver leur vie ou l’améliorer, pourraient arriver par avion ou par des routes sûres, sans avoir besoin de risquer leur vie en mer ni de débourser des sommes colossales pour franchir cette frontière.

Incapable de développer une véritable politique commune en matière d’asile et d’immigration, l’Union européenne ne fait rien d’autre qu’alimenter les affaires des passeurs, dont l’activité est aujourd’hui devenue le troisième trafic du monde en termes de chiffre d’affaire, derrière la drogue et les armes. Ce sont les passeurs qui désormais déterminent qui arrive en Europe, à quel endroit et à quel prix !

Ce changement de vision est urgent. Nous voulons une politique européenne d’asile et d’immigration basée sur le respect des droits des personnes migrantes plutôt que sur la répression. Nous réaffirmons la nécessité de construire une gouvernance alternative au modèle européen actuel. Ce chantier appelle d’une part, une réflexion approfondie avec des nouveaux acteurs incluant les collectivités locales, les universités, les réseaux de migrants et d’autre part, à porter un intérêt aux divers modèles migratoires alternatifs en cours dans d’autres parties du monde (l’Asie, l’Amérique latine, l’Afrique)

LE COLLECTIF POUR UNE AUTRE POLITIQUE MIGRATOIRE dont fait parti l’ATMF

 

 

 

 

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ATMF Strasbourg combat avec les familles des disparus en Tunisie

Après notre participation à la conférence internationale  » Migration Movements around the Mediterranean:Realities and challenges  » et dans le cadre du projet Missing at the Borders nous avons rencontré les familles des disparus afin de  leur donner une voix et une  visibilité. L’ATMF Section du Bas-Rhin a aussi rendu visite (Zarzis-Tunisie) a Chamssedine Marzouk , un ancien Pêcheur est devenu le fossoyeur des migrants qui meurent en mer. Depuis plus  de 11 ans , il s’occupe bénévolement de nombreux corps retrouvés aux larges côtes sud de la Tunisie. A travers cette visite, l’association des travailleurs Maghrébin montre sa solidarité avec Chamssedine, le croque mort des migrants rejetés par la mer, et notre compassion aux sans voix « Migrants disparus aux frontières « . .

 

 Par :Hatem Gheribi

   

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Missing at the borders – disparus aux frontières : présentation du projet & appel aux dons

MISSING AT THE BORDERS

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www.missingattheborders.org (site en cours de création).

 DIGNITÉ, VERITÉ ET JUSTICE pour les migrants morts et disparus aux frontières de l’Europe !

Année après année, nous assistons au décompte macabre des victimes le long des frontières du monde. Seulement dans la Méditerranée, entre la fin des années 80’ et 2016, plus de 35000 personnes migrantes ont été comptées comme mortes ou disparues dans la tentative de traverser la mer pour atteindre l’Europe[1].

Il s’agit des victimes des frontières et des murs que les Pays du nord riche érigent de plus en plus pour empêcher la mobilité humaine. Il s’agit des victimes des politiques migratoires qui ne permettent pas que la migration soit un droit à la portée de toutes et tous, comme le sanctionnerait pourtant l’art.13 de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Ces personnes sont mortes ou disparues pour avoir tenté de saisir le droit de traverser les frontières qu’on leur nie en leur refusant le droit d’avoir un visa pour voyager dignement.

Ces victimes que les media et la politique transforment en objets sont des PERSONNES.

DES PERSONNES avec un prénom, un nom de famille, une histoire, une motivation qui les a amenés à quitter leur propre terre et à chercher ailleurs la paix, un travail, un futur.

DES PERSONNES derrière lesquelles il y a des FAMILLES, car chacune d’entre elles a une mère, un père, une femme, un mari, des frères et des sœurs, des proches.

DES FAMILLES qui vivent dans l’angoisse de la disparition de leurs proches, parfois arrivés en Europe et puis disparus sans laisser de traces.

DES FAMILLES qui ont des indices qui disent que leur proches ont étés victimes de disparitions forcées, en ayant étés enfermés illégalement dans une des centaines de prisons pour migrants qu’on construit dans les Pays du sud de la Méditerranée avec l’aval politique et le soutien économique européen.

DES FAMILLES obligés de payer des énormes sommes d’argent pour libérer leurs proches des tortures auxquelles les soumettent les bourreaux de la traite des êtres humains.

DES FAMILLES qui ont la quasi-certitude de la mort de leurs proches, mais restent hantées par l’ignorance de leur sort, par l’absence du corps aimé qui ne leur a jamais été restitué. Sans connaître leur sort, sans pouvoir leur offrir une sépulture digne, le deuil leur est impossible.

DES FAMILLES qui ont demandé que la justice condamne les agents militaires et de police qui ont la responsabilité matérielle de la mort de leurs proches, et qui on vu au contraire les cas classés.

DES FAMILLES qui pourtant ont décidé de ne pas considérer la disparition ou la mort de leurs proches comme une fatalité.

DES FAMILLES qui exigent des réponses de la part de ceux qui n’arrêtent pas de construire des murs et qui agissent avec toujours plus de violence le long des frontières.

DES FAMILLES qui accusent ceux qui, n’accordant pas des possibilités d’entrée régulières, obligent les personnes à risquer leur vie pour arriver à destination.

DES FAMILLES qui exigent que l’Europe et les Pays du Sud du monde complices dans le contrôle des frontières externalisées répondent des milliers de morts et disparus le long des routes migratoires.

DES FAMILLES qui ont décidé de ne pas rester en silence, mais d’exiger DIGNITÉ, VERITÉ ET JUSTICE!

Pour cette raison les activistes des associations des deux rives de la mer Méditerranée, avec les familles des personnes migrantes mortes ou disparues en tentant de rejoindre l’Europe, ont décidé de créer cette plateforme en ligne à fin de raconter l’histoire de ces migrants disparus et faire entendre les voix et les demandes de dignité, de vérité et de justice de leurs familles.

[1] OIM – http://gmdac.iom.int/map-tracking-migrant-deaths-and-disappearances

MISSING AT THE BORDERS

Est un projet qui veut faire entendre les familles, pour qu’elles restituent une visibilité aux disparus. La page web accueillera les témoignages vidéo des proches pour donner une identité concrète aux migrants et pour répandre la demande de vérité et justice de leurs proches.

MISSING AT THE BORDERS est un projet à l’initiative de :

Atmf logo

Association des Travailleurs Maghrébins de France – http://www.atmf.org/

milan senza frontiere

Milano sans Frontières – https://www.facebook.com/milanosenzafrontiere/ – milanosenzafrontiere@gmail.com

Palermo Senza Frontiere LOGO

Palermo sans Frontières : https://www.facebook.com/Palermo-Senza-Frontiere-235340943334907/

cropped-como-senza-frontiere-bannerComo sans Frontières : https://comosenzafrontiere.wordpress.com/

carovane migranti logo

Carovane Migranti : http://www.carovanemigranti.org/

AP-nr-670 Alarm Phone : https://alarmphone.org/fr/

wtm-logo

Watch The Med : http://watchthemed.net/

 

 

www.missingattheborders.org     –    france@missingattheborders.org     –     italia@missingattheborders.org

 

MissingLogo

 

Les introductions en différentes langues :

Français : Missing at the borders – INTRO FR

Allemand : Deucht introduction

Anglais : INTRO WEB ENGLISH DEFINITIVE

Italien : INTRO WEB ITALIANO DEFINITIVE

Espagnol : INTRO WEB espagnol DEFINITIVE

Arabe : مفقودون على الحدود -أُناس لا أرقام.

 

APPEL AUX DONS

 

MISSING AT THE BORDERS est un projet autofinancé
Pour le soutenir, vous pouvez faire un don en utilisant les coordonnées bancaires ci dessous :
IBAN : FR76 10278 06039 00021292941 23 – BIC CMCIFR2A
Banque : Crédit Mutuel
Libellé : Projet MISSING AT THE BORDERS
Titulaire du compte : ATMF
Les chèque sont à établir à l’ordre de l’ATMF et à adresser au 10 rue Affre – 75018 Paris

 

Missing - appel à dons

 

 

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Les spectacles IBDAA des 15 et 22 septembre

La troupe de danse d’IBDAA, venue de Palestine présente un spectacle créé spécialement pour sa tournée en France.

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Missing at the borders – les disparus aux frontières : stand le 2/9 à Strasbourg

L’Atmf et l’Alarm Phone ont tenu un stand, place kléber Strasbourg le samedi 02/09/17 entre 16h & 18h, sur la question des disparus en méditerranée ainsi que de leurs familles.

 

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Quelques photos :

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À rebours du Plan Migrants, la société civile se rassemble autour d’une Conférence nationale citoyenne sur la politique migratoire de la France

Près de 260 associations et collectifs de solidarité et de défense des droits humains lancent l’organisation d’une Conférence nationale citoyenne sur l’accueil et les droits des personnes migrantes en France. Elles publient leur appel sur Mediapart et Bastamag ce 25 juillet.

Cette décision des acteurs associatifs et de citoyens est une réponse au Plan Migrants du Gouvernement publié la semaine dernière. Ce dernier ignore les propositions portées par celles et ceux qui, sur le terrain, agissent pour le respect de la dignité et des droits des personnes migrantes en France, et pallient l’absence ou l’insuffisance de volonté et de moyens de l’État.

Alors que les demandes de dialogue et de concertation des membres de la société civile restent sans réponse, ces derniers décident aujourd’hui de lancer un processus de concertation et de propositions entre tous les acteurs, afin de montrer, expériences à l’appui, qu’il est possible d’accueillir dignement et autrement les migrants dans notre pays.

Cette Conférence nationale citoyenne se tiendra fin 2017.

470 organisations ont adressé le 15 juin dernier au président de la république et au gouvernement un « Appel à un changement radical de politique migratoire en France ».

Cet appel exprimait la volonté des signataires de voir s’engager une politique alternative, respectueuse des droits fondamentaux. Il demandait qu’il soit mis fin aux violences policières à l’encontre des personnes exilées ainsi qu’à l’intimidation de citoyen-ne-s et associations désigné-e-s comme coupables de « délit de solidarité ». Il réclamait, enfin, la tenue d’une large conférence nationale sur les questions migratoires.

Depuis plus de vingt ans, les gouvernements successifs perpétuent une politique de mise à l’écart et d’exclusion. Des milliers d’enfants, de femmes et d’hommes qui ont réussi à atteindre l’Europe, dont la France, souvent au risque de leur vie, voient leurs droits les plus fondamentaux méprisés. Ils et elles sont relégué-e-s, maintenu-e-s dans la précarité, enfermé-e-s, expulsé-e-s, parfois vers des pays où ils et elles sont en danger de mort.

Face à cette situation, des dizaines de milliers de personnes solidaires et des centaines d’associations œuvrent au quotidien et pourvoient au plus urgent. Mais ni leur expertise d’acteur de terrain ni leur volonté citoyenne d’agir pour un accueil digne ne sont reconnues par les pouvoirs publics. Au contraire, ces personnes et associations voient leur action entravée, quand elles ne sont pas traitées comme des délinquantes et poursuivies pénalement.

Le « plan migrants », présenté ces jours derniers par le gouvernement, décidé en quelques semaines, n’est en rien le fruit d’une concertation, encore moins de la réflexion nationale que nous voulons. En outre il est loin d’aller dans le sens de la politique d’hospitalité, de respect du droit d’asile et plus largement de respect des droits humains que nous revendiquons. Non seulement il ne rompt avec aucune des précédentes politiques migratoires, mais il nous enferme encore davantage dans une approche sécuritaire, opposant réfugié-e-s et migrant-e-s, en particulier ceux et celles qualifié-e-s d’« économiques ».

Nous réitérons donc notre appel au lancement d’une conférence nationale sur les migrations, permettant de poser une analyse précise et éclairée de l’accueil des étrangers en France et d’envisager sereinement les façons de construire une politique respectueuse des obligations de la France en matière d’accueil et de respect des droits humains.

Des espaces de débat public ont été ouverts sur d’autres thématiques dans le passé, comme le Grenelle de l’environnement ou les conférences sociales. Nous ne les idéalisons pas, mais nous savons d’expérience que cela a permis aux responsables politiques de s’appuyer sur l’expertise des acteurs de la société civile, des collectivités locales, des chercheur-se-s, pour déboucher sur des propositions d’action nourries de cette concertation.

Notre requête n’a pour l’heure pas été entendue, mais nous ne renoncerons pas à la dynamique de rassemblement manifestée par le succès de notre appel. Nous lancerons une concertation citoyenne mobilisant associations nationales et locales, collectifs de migrant-e-s et citoyen-ne-s réunis dans des initiatives locales de solidarité. Ensemble nous voulons faire émerger une proposition de politique d’accueil conforme à nos valeurs de solidarité et d’humanité.

25 juillet 2017

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Solidarité avec le mouvement social, populaire et pacifique du Rif

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Rassemblement devant le Ministère des Affaires Etrangères à Paris jeudi 20 juillet à partir de 18 heures

Depuis le 28 octobre 2016 un mouvement est né au RIF (Nord du Maroc), suite au meurtre tragique d’un marchand de poisson, Mohcine FIKRI, un mouvement pacifique non-violent, inclusif, autonome, et enfin porteur de revendications justes et légitimes ; depuis il n’a cessé d’être dynamique et vivace !

Fin mai, la révolte s’est intensifiée avec une campagne d’arrestations et d’emprisonnement des militants du mouvement citoyen rifain.

Les premiers verdicts sont très lourds, 18 mois de prison ferme. A l’unanimité, les organisations de défense des droits de l’Homme, l’opinion publique nationale et internationale, dénoncent les verdicts prononcés. Malgré les multiples appels à leur libération notamment à travers des rassemblements, marches et interventions dans le cadre d’organisations internationales (Haut-commissariat aux droits humains à Genève et Parlement européen à Bruxelles), toutes ces actions sont restées vaines et sans réponse. Entre temps les militants du mouvement n’ont cessé de réitérer, leurs revendications et pour la libération de tous les détenus tout en se cramponnant au caractère pacifique et à la justesse de leur cause.

Malgré l’interdiction, le 20 juillet, une grande mobilisation est prévue à Al Hoceima à laquelle nous sommes tous appelé(e)s, à l’intérieur comme à l’Etranger, à participer massivement à la marche en solidarité et à battre le pavé pour appeler à la libération des détenus des événements et à la satisfaction de la plateforme revendicative du mouvement.

Des convois en direction d’Al Hoceima démarreront de toutes les régions du Maroc afin de faire du 20 juillet un moment fort dans la lutte populaire.

Depuis la prison d’Oukacha, à Casablanca, les prévenus du mouvement citoyen du Rif ont entamé, depuis lundi 17 juillet 2017, une grève de la faim illimitée pour « la liberté ou la mort en martyrs », les détenus tiennent à clamer, une fois encore, leur innocence de toutes les accusations retenues à leur encontre et appellent de leur vœu tout le monde à réussir cette marche, et appellent à une grève générale à Al Hoceima et dans l’ensemble du RIF.

Par notre rassemblement en ce jeudi 2017, devant le ministère des affaires étrangères français, et qui coïncide avec une marche géante qui a lieu le jour même :

– Nous exprimons notre solidarité avec les détenus politiques rifains, leurs familles et les revendications du mouvement citoyen dans le RIF

– Dénonçons avec force et fermeté toutes formes de pressions, de répressions et de violence qui s’exercent sur le mouvement et ses militants, et dont le but suprême est de museler la liberté d’expression.

Nous faisons porter la responsabilité de la présente situation dans le RIF au gouvernement et au chef d’Etat marocains, avec toutes les conséquences dramatiques éventuelles de la présente interdiction de la marche du 20 juillet à Al Hoceima,

– Nous tenons à interpeller le ministère des affaires étrangères français pour que la France arrête son soutien politique, économique et sécuritaire au régime marocain.

De même, nous exhortons l’ensemble des forces vives, dans le RIF, l’ensemble du Maroc, et à l’Etranger à redoubler d’efforts pour la libération de tous les prisonniers du mouvement social et populaire du RIF.

En conséquence, nous soutenons et appelons conjointement avec le Comité de Soutien au Mouvement Rifain Île-De-France, la Coordination des Organisations Démocratiques Marocaines en France, ATMF et IDD, à un rassemblement ce jeudi 20 juillet 2017 à 18H, devant le Ministère des Affaires Etrangères français au 37 Quai d’Orsay, 75007 Paris, Métro Invalides.

Premières organisations signataires :

– Le Comité de Soutien au Mouvement Rifain Ile-de-France
– Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF)
– La Coordination des Organisations Démocratiques Marocaines en France
– Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM-France)
– Association Marocaine des Droits Humains (AMDH – Paris/Ile de France)-
– Forum Marocain pour la Vérité et la Justice (FMVJ-France)
– Association des parents et amis des disparus au Maroc– APADM
– Fédération des Association des Marocains en France (AMF)
– Association TAMAYNUT (France)
– Rassemblement IFNI AIT BAAMRANE –
– Forum citoyen Solidarité des Marocains en Europe
– La Voie Démocratique (Région Europe) –
– Le Parti d’Avant Garde Démocratique Socialiste (PADS-Europe)
– Le Parti Socialiste Unifié (PSU-France)
– Association Clarté Ambition Courage France
– Association Interculturelle pour la Laïcité, l’Égalité et la Solidarité avec les Femmes du Maroc (AILES-femmes du Maroc)
– Association TIDI – France
– Collectif international pour défendre les victimes de la mafia immobilière et de la délimitation forestière
– Immigration Développement Démocratie (IDD)
– Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT)
– Fédération des tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR)
– Association des Tunisiens en France (ATF)
– Comité Afrique (CA)
– Forum de Solidarité euro-méditerranéenne (FORSEM)
– ASBL Na’oura-Bruxelles
– Association des Familles des Prisonniers et Disparus Sahraouis (AFAPRESA)
– Comité pour le Respect des Libertés et des Droits humains (CORELSO)
– Association Démocratique des Tunisiens en France (ADTF)
– Réseau Sortir du colonialisme
– Parti Communiste Français (PCF)

 

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Continuons de renforcer l’HIRAK du Rif – Grève de la faim de Silya

Le comité de soutien au mouvement rifain Ile de France (CSMR-idf) et l’association des Travailleurs Maghrébins de France ATMF, ont pris la décision de renforcer la défense des prisonniers politiques rifains, en désignant Maître Marie Dosé, avocate à la cour de Paris, pour rejoindre les avocats de la défense au Maroc. Maître Dosé s’est rendue au Maroc, accompagnée de Mohamed Ouachekradi, du lundi 10 juillet au mercredi 12 juillet 2017.

A leur arrivée à Casablanca, ils ont rencontré par hasard Maître Abdeslam BAHI, avocat au barreau de Casablanca, qui les a assistés dans toutes les démarches institutionnelles, auprès de la cour d’appel de Casablanca, pour rejoindre le pôle de défense des prisonniers politiques, mis en examen et détenus dans le cadre de l’instruction consacrée au mouvement Hirak du RIF. La priorité pour notre avocate a été d’obtenir rapidement un permis de communiquer afin de pouvoir rendre visite à la militante Salima ZIANI, artiste engagée, chanteuse et comédienne, mise en examen et placée en détention à la prison civile de Casablanca (Okacha). Salima Ziani, symbole de la répression violente et arbitraire du mouvement rifain, rencontrerait de graves problèmes de santé à la prison civile de Casablanca liés aux conditions de détention.

Maître Dosé et Ouachekradi n’ont pas réussi à rencontrer lundi, le magistrat instructeur en charge du dossier, car ce dernier interrogeait dans son cabinet depuis le matin de ce 10 juillet, le militant Nasser ZAFZAFI, leader de la contestation assisté d’une quarantaine d’avocats.

L’autorisation ministérielle de rencontrer Salima Ziani n’a été obtenue que mardi après-midi, et une rencontre a pu avoir lieu, mercredi matin dans le bureau du juge d’instruction à la cour d’appel de Casablanca, entre Salima Ziani et Maîtres Marie Dosé, Said BENHAMMANI et Abldelslam BAHI.

Notre avocate a quitté le Maroc le mercredi 12 juillet 2017.

Mohamed Ouachekradi qui a déjà rencontré des membres des familles de détenus dont Silya est toujours sur place.

Le CSMR-Ile de France et l’ATMF réaffirment leur soutien et leur solidarité avec la population du nord contre la Hogra, et pour la dignité et le respect de ses revendications.

Nous exigeons la libération immédiate et inconditionnelle des prisonniers politiques rifains et de tous les prisonniers politiques au Maroc.

Dernière nouvelle : Le père de Silya M’hend Ziani a informé Mohamed Ouachekradi de l’ATMF ce matin que sa fille Silya a entamé une grève de la faim totale depuis hier. L’état de santé de Silya est très préoccupant. A la demande des avocats désignés par l’ATMF et le CSMR-idf, maîtres Dosé et Bahi, le procureur général se prononcera sur la libération provisoire de Silya dans les 24h.

L’ATMF et le CSMR-IDF mettent en garde l’état marocain et sa responsabilité sur le danger qui menace gravement la santé de Silya.

Nous appelons le chef de l’état Français à interpeller sans délai les plus hautes autorités marocaines sur ce danger.

Nous sommes solidaires avec les prisonniers du Hirak qui entameront une grève de la faim à partir du lundi 17 juillet 2017.

Nous soutenons également l’appel de Nawal Ben Aissa au nom du Hirak à la grande manifestation nationale à  jeudi 20 juillet 2017.

 

Le CSMR-IDF et l’ATMF

Paris le 15 Juillet 2017

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Continuons de renforcer l’HIRAK du Rif

 

Communiqué

Le comité de soutien du mouvement rifain Ile de France (CSMR-idf) et l’ATMF, ont pris la décision de renforcer la défense des prisonniers politiques rifains, en désignant Maître Marie Dosé, avocate à la cour à Paris, pour rejoindre les avocats de la défense au Maroc.

Maître Dosé est au Maroc depuis lundi, accompagnée de Mohamed Ouachekradi.

Maître Dosé a obtenu hier, du ministère de la justice au Maroc, l’autorisation de rendre visite aujourd’hui mercredi 12 juillet à la militante et artiste SALIMA ZIANI (Silya), dans sa prison à Casablanca.

Maître Dosé rejoint ainsi la défense de Silya.

 

Paris le 12 juillet 2017

Le CSMR-idf et l’ATMF

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Une rencontre avec Rosa Moussaoui

L’ATMF et le comité de soutien au mouvement rifain Île de France ont organisé le 12/07/2017 une  rencontre avec Rosa Moussaoui, journaliste à l’Humanité, qui vient de passer une semaine dans le Rif.

 

 

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