Association des Travailleurs Maghrébins de France
10 rue Affre - 75018 Paris
01 42 55 91 82 national@atmf.org

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OUJDA, TINZAOUATEN, CALAIS: lieux d’attente, refoulement et répression des migrants

Dans le cadre de la tournée européenne de Hicham Baraka, Président de l’association ABCDS à Oujda – Maroc.

Les associations ABCDS, ATMF, CCFD, CIMADE, FASTI, FTCR, GISTI, IDD, MIGREUROP, MRAP vous invitent à une conférence / débat

Avec les interventions suivantes:

« Présentation des activités de l’association ABCDS d’Oujda et de la situation des migrants à la frontière algéro-marocaine », Hicham Baraka, Président ABCDS-Maroc

« Tinzaouaten, la frontière algéro-malienne et la politique de gestion de l’immigration algérienne », Sara Prestianni, Migreurop

« Calais, zone tampon aux frontières internes de l’Europe », Jean-Pierre Alaux, Gisti

Mardi 8 AVRIL 2008 à 18h30

Salle St Bruno

9, rue St Bruno 75018 Paris

(en face à l’église Saint Bernard)

Métro : Barbes ou La Chapelle

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Rafles, expulsions… le racisme d’Etat ne s’arrête pas ! Ensemble à la manifestation nationale du 5 Avril

Les associations issues de l’immigration (ASIIM) appellent à se joindre à la manifestation du 05avril pour dénoncer le racisme d’Etat qui a fait le choix d’une immigration blanche et chrétienne au nom de la préférence communautaire, au détriment des milliers de travailleurs extra communautaires.

Les ASIIM dénoncent :

• le contrôle des papiers au faciès qui visent principalement les étrangers
• la criminalisation des sans papiers
• l’hypertrophie des pouvoirs du ministère d’Hortefeux qui réglemente dès l’octroi des visa jusqu’à l’identité de la France
• les atteintes à la vie privée et familiale par la limitation du regroupement familial

Les ASIIM exigent :

• la régularisation globale de tous les sans papiers
• l’abrogation des lois racistes Sarkozy et Hortefeux
• l’arrêt des expulsions et la fermeture de tous les centres de rétention
• l’égalité des droits entre français et immigrés
• droit de vote à toutes les élections

Toutes et tous à la manifestation nationale
Le 05 avril 2008
Place d’Italie
A 14h30

Association membres : Association des Marocains de France (AMF), Association des Tunisiens de France (ATF), Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF), Fédération Tunisienne pour une Citoyenneté des deux rives (FTCR), Rassemblement des Associations Citoyennes des Originaires de Turquie (RACORT)

ASIIM – Associations issues de l’Immigration :
C/o ATMF 10 rue Affre 75018 Paris cedex
tél. : 0142559182 / E-mail : asiim@gmail.com

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La xénophobie d’Etat tue les droits de tous

Appel et signataires

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La xénophobie d’Etat tue les droits de tous

Une politique qui nie les droits fondamentaux

L’acharnement de ces dernières années contre les étrangers est impressionnant. Pas moins de cinq lois depuis 2002 ont été votées au mépris de la légitimité des étrangers installés en France à y bénéficier des droits de tous quelque soit leur statut juridique : attaques contre l’aide médicale d’Etat, tests ADN, multiplication des restrictions du droit d’entrée et de séjour des étrangers notamment par la limitation drastique du regroupement familial.

Le gouvernement impose une vision utilitariste de l’immigration. Après avoir établi des listes restrictives de métiers discriminant travailleurs provenant de l’UE et travailleurs du reste du monde, il a l’intention de modifier la Constitution au printemps pour introduire dans la loi la notion de quotas. De plus pour faciliter les expulsions, il veut créer une juridiction spéciale chargée de juger les étrangers sans papiers. Il souhaite faire adopter à l’échelle européenne une disposition rendant impossible à l’avenir toute opération de régularisation d’envergure.

Cette politique répressive touche non seulement les sans-papiers mais aussi les étrangers ayant un titre de séjour et les Français, surtout sur ceux d’origine étrangère. Pour chacun(e) des sans papiers piégé(e) par des contrôles d’identique iniques au faciès, combien d’étrangers en règle ou de Français « issus de l’immigration » se voient humilier quotidiennement ? Combien d’étrangers se voient refuser, pendant de longues années ou pour toujours, la possibilité de vivre avec leurs proches, en raison des critères arbitraires fixés par la loi et de la malveillance tatillonne des préfectures ? Combien d’étrangers et de Français se voient refuser le droit d’épouser la femme ou l’homme de leur choix au prétexte que leur amour ne serait que de complaisance ?

Une politique du chiffre qui tue

Contrôles au faciès, convocations piège en préfectures, rafles, non respect des voies et délais de recours, marquage de sans-papiers au feutre indélébile dans le Nord, pression sur les préfets, policiers et gendarmes pour qu’ils atteignent des objectifs chiffrés, mise en place de camps d’enfermement aux frontières de l’Europe…. Chaque jour la descente dans l’ignominie s’accélère. Cet acharnement répressif brise et tue des êtres humains qui pour échapper aux expulsions prennent des risques parfois mortels (défenestrations, fuite par les toits, suicides, noyades…)

Les politiques de chasse aux sans-papiers sont non seulement inhumaines et injustes, mais également coûteuses. Les coûts induits par cette débauche de moyens policiers et la mobilisation d’infrastructures (transports ferroviaires, portuaires et aériens) seraient plus utiles pour financer des services publics ou l’aide au développement. Au contraire, si ces mêmes sans-papiers étaient autorisés à vivre en France en tout légalité, n’étaient plus obligés de se cacher et n’étaient plus tenus d’accepter des conditions de travail dégradantes, le paiement des cotisations sociales de ces travailleurs permettrait de faire rentrer des milliards d’euros dans les caisses de la protection sociale.

Une politique qui réprime la solidarité

Le gouvernement s’efforce d’entretenir un climat de suspicion et de peur à l’égard des étrangers et de leurs soutiens : criminalisation de la solidarité, multiplication des poursuites judiciaires, utilisation des services publics, services sociaux et des inspecteurs du travail comme auxiliaires de police.
Afin d’aligner par le bas les droits sociaux, il fait le choix de la division : le pouvoir oppose Français et étrangers en agitant le mythe de l’invasion de la France, il oppose les bons immigrés intégrés aux mauvais immigrés, les étrangers en situation régulière aux sans-papiers, comme il oppose les salariéEs du privé à ceux et celles du public…

Une politique qui instrumentalise l’immigration au profit d’une politique antisociale et liberticide

Les étrangers sont utilisés comme des boucs émissaires afin de détourner l’opinion des vrais problèmes : pouvoir d’achat, protection sociale, retraites, précarité, services publics, place des femmes, avenir de la planète, discriminations….

Cette politique qui fait système est aujourd’hui notamment incarnée par le ministère de l’Immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et du co-développement. Elle présente les étrangers comme une menace pour « l’identité nationale ». Cette conception s’inspire d’une philosophie nationaliste et d’extrême droite. Elle contribue à justifier des politiques sécuritaires qui transforment notre société en Etat policier. Elle constitue une injure non seulement envers les étrangers, mais également envers les Français attachés aux valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité et de respect de la personne humaine. Elle donne de la France l’image d’un pays qui se replie de plus en plus sur lui-même.

Nous refusons cette politique ultra-libérale de casse du code du travail et salarial, dont les émigrés sont les premières victimes. Nous refusons cette politique européenne dictée par le patronat européen pour une « immigration choisie », permettant in fine cette délocalisation sur place, à moindre coût, et mise en concurrence des filières d’immigration de travail.

La liberté de circulation des êtres humains est une valeur fondatrice de la civilisation et de la démocratie.
Ce projet de société n’est pas le nôtre !

La société démocratique et solidaire à laquelle nous aspirons exige :

– La suppression du ministère de « l’identité nationale »,

– L’arrêt de la chasse aux sans-papiers, l’arrêt des expulsions et la fermeture des centres de rétention,

– L’arrêt des poursuites contre les soutiens des sans-papiers,

– L’abrogation de lois stigmatisant les migrants et bafouant leurs droits,

– L’abandon des projets gouvernementaux sur la justice d’exception et les quotas,

– La mise en œuvre d’une autre politique européenne, à l’opposé de l’Europe forteresse,

– Le droit au logement, à la santé, à l’éducation et au travail pour toutes et tous,

– Des droits pour les femmes migrantes qui favorisent leur autonomie,

– La régularisation des sans papiers,

– L’abolition de la taxe à l’emploi pour l’embauche de travailleurs étrangers,

– Une politique d’accueil des étrangers leur permettant de vivre dignement en France.

Pour une société fraternelle et solidaire,
un sursaut citoyen s’impose
nous manifesterons tous ensemble

le 5 avril à Paris
14H30 Place d’Italie

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Le refus du droit d’asile a tué, Rassemblement

Rassemblement devant la Cour nationale du droit d’asile

mercredi 12 mars 2008 à 15h30

Appel et signataires

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Droit au logement pour tous : Manifestation

Manifestation Samedi 15 Mars

A 14h30 Place de la république

Appel

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Le refus du droit d’asile a tué

A la suite du rejet du recours de John Maïna contre le refus de sa demande d’asile et à son décès par suicide, l’UCIJ, RESF et les Collectifs de sans-papiers appellent

à un rassemblement le mercredi 12 mars à 15h30 au 35 rue Cuvier à Montreuil (métro Robespierre) devant la Cour nationale du droit d’asile (CNDA – ex-CRR).

Une délégation sera reçue par le président de la Cour. En premier lieu, nous insisterons sur le caractère inadmissible de la décision prise à l’encontre de John, sur la nécessité d’une réparation à titre posthume. Au travers ce cas tragique, nous mettons en cause la politique d’asile menée en France. Des vies sont en jeu ; il est urgent de modifier la législation et la pratique du droit d’asile, il est urgent de modifier la politique de l’immigration.

Notre présence ce mercredi 12 mars devant la CNDA est un premier pas. Le 5 avril 2008, John et les déboutés du droit d’asile seront présents lors de la manifestation nationale, qui partira de la place d’Italie à 14h30 pour l’égalité et la solidarité entre Français et immigrés. L’UCIJ, RESF et les Collectifs de sans-papiers appellent à continuer de
signer la pétition

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Le 08 mars à l’ATMF d’Aix en Provence

Le 08 Mars 2008

A la salle du Bois de l’Aune
Aix en Provence

Le programme

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Le 08 mars à l’AMMN

Café-mémoire sur le thème
Femmes de l’immigration

le samedi 8 mars à 17 h
au restaurant Le Briquet
du Centre Historique Minier

Le programme

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Droit au logement pour tous

Pas d’expulsions, des relogements !!
Un logement pour tous et toutes
Pas touche au Livret A, ni au logement social !!

Manifestation Samedi 15 Mars
A 14h30 Place de la république

A l’appel de : AC !, AC le feu, ACDL, AFVS, ATMF, ATTAC, Autre monde, Bagagérue, CAL, CDSL, CGT Finance, CGT Paris, Collectif logement 14e, Collectif logement 3e, Coord. Anti-démol. des quartier pop. HLM, COPAF, CSP 19e, DAL, Droits Devant !, IPAM, Intersyndicale du secteur financier Public et semi Public, La Générale, Ligue des droit de l’Homme, Marche euro contre le chômage, ministère de la CRISE du logement, MNCP, No-Vox, Solidaires … Avec le soutien de : CNL, AL….

À partir du 15 mars, c’est le retour des expulsions, et cette année est plus inquiétante que jamais: plus de 120 000 ménages seront mis à la porte, en France.
Jamais les loyers et l’immobilier n’ont été aussi chers, et avec des revenus faibles, modestes, et même moyens, il n’est plus possible de se loger décemment.
Des projets gouvernementaux régressifs sont programmés après les élections municipales. Ils menacent le logement social et son financement, les locataires, et les sans logis.
Ça suffit !!

Pour des mesures concrètes et immédiates :
• Arrêt des expulsions sans relogement, des saisies, des coupures d’eau, d’énergie et de chauffage
• Application de la loi de réquisition sur les logements vacants et des Loi DALO et SRU
• Contre les pratiques et les projets de criminalisation des mal-logés et des sans abris
• Pas plus de 20% de ses revenus pour se loger : baisse des loyers et des charges! hausse des aides au logement social et aux locataires
• Relogement des habitants de logements indignes (saturnisme, insalubrité, indécence, surpeuplement )

Pour la défense du logement social :
• Arrêt des ventes, des démolitions arbitraires, de la dérégulation des loyers, de la remise en cause du droit au maintien dans les lieux…
• Pas touche au Livret A, ni aux autres outils de financement du logement social (Caisse des dépôts, 1% logement …),
• Réalisation massive de logements sociaux de qualité, notamment dans les villes riches …
• Développement et réhabilitation (sans hausse des loyers) du logement des travailleurs migrants, des jeunes et des étudiants .