Association des Travailleurs Maghrébins de France
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CAMPAGNE : «Justice pour les Chibani‐a‐s»

Les conditions de vie des « vieilles » personnes retraitées immigrées vivant en France restent soumises à des restrictions, et des freins majeurs qui contraignent aujourd’hui leur droit de vivre dignement entre ici et là‐bas, entre logiques discriminatoires et inégalités sociales. Déjà dès leur arrivée en France dans les années 60 ou 70, pour beaucoup de ces hommes et femmes, il a fallu se battre contre le rejet et le racisme en vigueur, vivre pour certain‐e‐s dans la plus grande indignité (bidonvilles…), et travailler dans des conditions très pénibles. Le temps passé ici n’a malheureusement pas tellement arrangé leurs situations et conditions de vie.

Nous avons choisi de nous mobiliser autour d’une campagne d’information, de sensibilisation et de soutien pour sortir de l’invisibilité les chibani‐a‐s et le traitement différencié auquel ils/elles sont soumis‐es : difficile accès aux dispositifs de droits communs, inégalités sociales de santé, difficile accès à un logement digne et adapté, privation des droits sociaux, assignation à résidence, une liberté de circulation conditionnée, discriminations, etc.

Nous avons choisi le terme chibani‐a‐s, les « ancien‐nes » en arabe, un terme devenu commun au sein même de certaines institutions pour désigner les immigré‐es maghrébin‐es de la première heure. Nous souhaitons l’élargir à l’ensemble des «vieilles » personnes immigrées de toutes origines, enracinés de longue date dans ce pays, à cette génération de la période des Trente glorieuses qui est en train de vieillir aujourd’hui dans des situations sociales inacceptables et indignes.

Suite à la première campagne de 2006, à l’appel lancé en août 2009 par la Case de santé et le CIRRVI Midi‐Pyrénées, un regroupement d’associations qui travaille avec les personnes âgées immigrées, de Toulouse, Lyon, Strasbourg, Marseille, Paris vient de fonder un collectif d’information et de soutien « Justice et Dignité pour les Chibani‐as» pour veiller, informer, alerter et se mobiliser autour des situations auxquelles sont confrontées les personnes.

La marche pour faire valoir l’accès aux droits à cette frange de la population reste longue et difficile. Nous réclamons que leurs droits soient respectés et leurs situations particulières soient prises en compte, en demandant :

‐ un accès aux soins sans restrictions ici et là‐bas

‐ un accès aux droits sociaux et politiques sans restrictions ici et là‐bas

‐ un accès au logement digne et adapté à leurs conditions de vieillissement

‐ la reconnaissance et la visibilité de l’histoire et de la mémoire des luttes

Rejoignez‐nous dans cette mobilisation

:

contact@chibanis.org

Le collectif Justice et Dignité pour les Chibanis‐ias
Case de Santé, CIRRVI Midi‐Pyrénées, Tactikollectif, AMPIL, ATMF, CALIMA ,GHORBA

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Manifestation à l’appel du Collectif Uni(e)s Contre une Immigration Jetable

Des enfants arrêtés Des bébés en centre de rétention Des familles et des couples séparés Des lycéens et des étudiants forcés d’arrêter leurs études Des malades privés de soins Des exilés pourchassés Des travailleurs qui cotisent et n’ont aucun droits sociaux Une main-d’oeuvre immigrée maintenue volontairement dans la précarité

Quotas d’expulsion, quotas de délits de solidarité, fichage, appels à la délation, traitement arbitraire et suspicion à tous les niveaux de l’administration, contrôles au faciès, enfermement, morts en fourgon, décès aux postes de police…

Les politiques d’immigration française et européenne désignent les étrangers comme une menace. Elles orientent nos sociétés vers une xénophobie d’Etat. Sous couvert de défendre une prétendue identité nationale, elles incitent au racisme et au repli communautaire.

Elles sont utilisées pour aggraver les régressions sociales dirigées contre toutes et tous.

L’instrumentalisation politique des questions d’immigration entraîne nos pays sur des pentes dangereuses. La France ne respecte pas ses engagements comme signataire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, de la Convention européenne des droits de l’homme, de la Convention internationale des droits de l’enfant, des textes qui défendent et protègent le droit de toutes et tous.
Nous n’acceptons pas les politiques commises en notre nom ! Nous voulons l’égalité des droits ! Pour une politique de l’immigration respectueuse des droits fondamentaux

MANIFESTATION DIMANCHE 29 NOVEMBRE 2009 à Paris à 14H30 de la place Edmond Rostand (métro Luxembourg) au ministère de l’immigration


à l’appel de 71 organisations :

AC ! – ACORT (Assemblée citoyenne des originaires de Turquie) – ADDE (Avocats pour la défense des droits des étrangers) – Alif sans papiers – Alternative libertaire – AMF (Association des Marocains en France) – Amoureux au ban public – Appel des appels – ASDHOM (Association de défense des droits de l’homme au Maroc, basée à Paris) – Association de solidarité aux familles roumaines et rroms de Massy et de Palaiseau – ACU (Association des communistes unitaires) – ATF (Association des Tunisiens de France) – ATMF (Association des travailleurs maghrébins de France) – ATTAC – Autremonde – Bondy autrement – CASE (Coordination des associations des Sénégalais de l’extérieur) – CEDETIM – CGT – Cimade – Collectif Gauche antilibérale unie – Collectif Haïti de France – Collectifs des sans-papiers turcs et kurdes – Collectif de soutien des exilés de Paris – COPAF (Collectif pour l’avenir des foyers) – Coordination 93 de luttes des sans-papiers – CSP75 – C’Sur (Calais) – Démocratie Togo (Collectif basé en France) – DIDF (Fédération des associations de travailleurs et de jeunes de Turquie – Democratik Isci Ve Gençlik Dernekleri Federasyonu) – Droits devant !! – FASE (Fédération pour une alternative sociale et écologique) – Fasti – Femmes de la Terre – Femmes Egalité – Fondation Frantz Fanon – FSU – FTCR (Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives) – Gisti – La Gauche Cactus – LDH – les Alternatifs – les Verts – LO (Lutte ouvrière) – MECI – MRAP – Nous Pas Bouger – NPA (Nouveau Parti anticapitaliste) – 9ème collectif de sans-papiers – Observatoire citoyen du CRA de Palaiseau – Parti de Gauche – PCF – PCOF – Parti socialiste – RAJFIRE (Réseau pour l’autonomie des femmes immigrées et réfugiées) – RDA (Rassemblement de la Diaspora Africaine) – RCI (Réseau chrétien Immigrés) – Réseau international Frantz Fanon – RESF – RSL (Réseau Solidarité Logement de Saint Denis) – Ruptures (Réseau féministe) – SAF (Syndicat des avocats de France) – Salam (Nord et Pas-de-Calais) – SM (Syndicat de la magistrature) – SUD Education (Fédération) – Terre d’errance (Norrent-Fontes dans le Pas-de-Calais) – UNEF (Union nationale des étudiants de France) – UNION (Union des associations latino-américaines en France) – Union syndicale de la psychiatrie – Union syndicale Solidaires

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UNE PRESSE SOUS HAUTE SURVEILLANCE RASSEMBLEMENT POUR LA LIBERTE DE LA PRESSE EN TUNISIE ET AU MAROC

En Tunisie et au Maroc, des journalistes sont persécutés, condamnés et emprisonnés pour l’exercice de leur métier. Une véritable chasse aux sorcières, pour museler les quelques voix qui déborderaient les «lignes rouges».

En Tunisie, les autorités se sont acharnées sur ceux qui par leur plume ont critiqué la mascarade électorale de la nième réélection du Président Ben Ali qui ne lésine pas sur les moyens pour faire taire les voix discordantes. Faute de pouvoir les bâillonner, il fabrique des prétendus délits pour les emprisonner.

C’est ainsi que l’écrivain-journaliste, Taoufik Ben Brik, paye lourdement sa liberté de ton et ses critiques acerbes. Après d’ incessantes tracasseries, surveillances policières, intimidations, menaces et provocations, le pouvoir tunisien n’a pas hésité à l’emprisonner et à monter de toutes pièces une procédure judiciaire de droit commun à son encontre.

Zouheir Mekhlouf, membre de l’association de soutien aux prisonniers politique«Liberté et Equité», a été arrêté sous prétexte d’avoir réalisé un reportage «non autorisé»qui visait à dénoncer la pollution et la dégradation de l’environnement dans la zone industrielle de la Ville de Nabeul.

Slim Boukhdir, correspondant du site internet de la chaîne satellitaire Al Arabya, a été enlevé, tabassé, dépouillé et abandonné nu le soir du 29 octobre. Son domicile est surveillé par la police. Il avait déjà été condamné à 1 an de prison ferme en décembre 2007 dans le cadre d’une affaire montée de toutes pièces, et libéré en Juillet 2008 suite à une campagne de solidarité internationale.

Lotfi Hajji, correspondant d’ Aljazeera, a récemment été victime de «tracasseries» à l’aéroport, lors de voyages à l’étranger.

Sihem Ben Sedrine, animatrice du journal en ligne «Kalima» et de la radio libre «Kalima» interdite, porte-parole du CNLT, est également dans le collimateur des barbouzes de la police politique qui ne cessent de la harceler et de l’agresser.
Dans le même temps, la censure et la cyber police n’ont jamais été aussi actives : saisie de l’hebdomadaire « At-Tarik Al Jadid», fermeture de la station « Radio 6 » émettant sur internet…

Florence Beaugé, envoyée spéciale du quotidien « Le Monde » a été refoulée le 22 octobre à son arrivée à l’aéroport de Tunis. Elle est accusée « d’incitation à la haine, la mort et attentat contre la Tunisie».

Lundi 9 novembre, les rédactions des 3 seuls journaux d’opposition indépendants du pouvoir et théoriquement autorisés en Tunisie ont pris une décision conjointe: Al-Mawfik (PDP), Attariq Aljadid (Attajid), et Mouwatinoun (FTDL) ont décidé de cesser de paraître pendant 1 semaine afin de protester contre la censure déguisée dont ils font l’objet en permanence: saisies illicites, intimidation des distributeurs, détournement des copies, etc. Ainsi, la situation de la presse libre en Tunisie est plus claire que jamais.

Au Maroc, c’est sous prétexte de la sacralité du Monarque et de l’intégrité territoriale que se fait l’instrumentalisation de la machine judiciaire qui réprime les journalistes et asphyxie financièrement les publications.

Certains d’entre eux ont ainsi été poursuivis et condamnés pour avoir abordé dans leurs écrits la maladie du Roi révélée pourtant par un communiqué officiel du Palais. Le Directeur d’Al Michaal, Driss Chahtane, a été condamné à un an de prison ferme et incarcéré sur le champ. Ses confrères, Rachid Mahamid et Mustapha Hayrane, (Al Michaal), Ali Anouzla et Bouchra Eddou (du quotidien Al-Jarida Al-Oula) ont été condamnés à des peines allant de 3 mois à 1 an avec sursis. D’autres ont été poursuivis et condamnés pour une caricature jugée attentatoire aux symboles de l’Etat.

Le directeur de Akhbar Al Youm, Taoufik Bouachrine, et le caricaturiste Khalid Gueddar ont eu droit à une double peine: condamnés chacun à un an de prison avec sursis pour « avoir publié une caricature jugée irrespectueuse de la famille royale et du drapeau national » et, dans la foulée, condamnés par le même tribunal et dans un jugement disjoint, pour « manque de respect dû au prince », à trois autres années de prison avec sursis et à payer solidairement des dommages et intérêt d’un montant de 3 millions de dirham (270 000 euros) au profit du cousin du Roi.

Au mois d’août, le Ministère de l’intérieur a ordonné en toute illégalité la saisie et la destruction de 100 000 exemplaires des magazines TelQuel et Nichane, qui étaient encore sous presse. Les autorités leur reprochent d’avoir voulu publier, en partenariat avec le journal français Le Monde, un sondage d’opinion sur le bilan des dix ans de règne du Roi. Le numéro du quotidien Le Monde a été interdit de vente au Maroc. Même si les résultats de ce sondage peuvent s’apparenter à un plébiscite, pour le porte-parole du gouvernement: «La monarchie ne pouvait être sujette à débat, même dans le cadre d’un sondage»!

Le journaliste sahraoui Mustapha Abdedayem, détenu depuis octobre 2008, a subi de mauvais traitements qui ont entraîné des maladies (hypotension aiguë et hyper glycémie). Après avoir perdu conscience, il a été transféré à l’hôpital de Tiznit.

En solidarité avec les journalistes victimes d’exactions et de poursuites judiciaires et pour exiger la libération de ceux qui sont emprisonnés (Tawfik Ben Brik, Driss Chahtane, Zouheir Makhlouf, Mustapha Abdedayem…), nous vous appelons à participer au Rassemblement organisé sur le Parvis de l’Opéra, Mercredi 18 Novembre 2009 de 17H à 19H .

Premiers signataires:
ACHR, AMF, ANHRI, ASDHOM, ATF, ATF Paris, ATMF, ATTAC, Cedetim, CNT, CORELSO, CPR, CRLDHT, Ettajdid, FASE, FDLT, FSU, FTCR, LDH, MRAP, Observatoire Français des Droits de l’Homme, NPA, PCOT, Protection des Défenseurs des Droits de l’Homme dans le Monde Arabe, PCF, PDP, RSF, SIPM/CNT, Solidaires, UTIT, les Verts, Voie Démocratique, …

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La chasse aux migrants vieillissants se poursuit

=http://www.atmf.org/spip.php?article1121

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Le 5 novembre, mobilisation à l’organisation internationale du travail contre le racket sur les cotisations des travailleur(se)s sans-papiers et contre leur surexploitation

La majorité des 400 000 sans-papiers de France sont des travailleur(se)s déclaré(e)s en CDI, CDD ou intérim renouvelé. Ils et elles paient impôts et cotisations sociales sans pouvoir bénéficier des droits et des prestations qui y sont attachés (retraite, chômage, citoyenneté…). Ce racket sur les travailleur(se)s sans-papiers permet à l’Etat français d’encaisser sur leur dos environ 2 milliards d’euros par an, sans jamais rien décaisser.

Les autres sans-papiers, par dizaines de milliers (notamment les femmes, les Algériens…) sont contraints au travail dissimulé (dit « au noir »), permettant à bon nombre de patrons de surexploiter ces esclaves modernes, dociles et flexibles à merci, sans verser de cotisations à l’URSSAF.

Quand ces travailleur(se)s sont expulsé(e)s, ils se retrouvent privés de toute ressource dans leur pays d’origine. De plus, rappelons que l’argent envoyé dans ces pays par les immigrés, avec ou sans-papiers, représente trois fois l’aide financière distribuée par les gouvernements des pays riches du Nord aux pays pauvres du Sud. Ces expulsions pèsent très lourdement sur le développement de ces pays.

Toutes et tous ces travailleurs sans-papiers constituent un réservoir de main d’œuvre inépuisable, utilisée sans relâche pour une mise en compétition avec les salariés des pays dits d’accueil, afin de saper les droits et les acquis sociaux de ces derniers.

Dans un rapport de 2004, l’OIT déclare que « les migrations réduisent les pénuries de main-d’œuvre des pays riches et contribuent au développement des pays d’origine notamment grâce aux envois de fonds et aux investissements des migrants ». Cette analyse est partagée par le département des populations de l’ONU et, en France, par le Conseil Economique et Social (CES). Après avoir occupé l’URSSAF, manifesté à la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse (CNAV) et interpellé dix consulats représentant en France les principaux pays d’origine des sans-papiers, nous appelons à une mobilisation à l’O.I.T. France, afin que celle-ci agisse contre ce néo esclavagisme.

Depuis sa création en 1919 et son rattachement à l’ONU en 1946, l’OIT a émis des dizaines de conventions sur le respect des droits de tous les travailleurs, qui ont toutes été adoptées par la France. Sarkozy a lui-même déclaré que l’OIT « devrait obligatoirement être saisie chaque fois qu’une question relative au respect des droits fondamentaux du travail se pose ».

Saisie par le SNU-TEF FSU, un syndicat de l’Inspection de Travail, l’OIT a déjà dénoncé en mars 2009 les pratiques du gouvernement français qui tente de détourner les contrôles de l’Inspection du Travail pour les transformer en supplétifs de la chasse aux sans-papiers.

Aujourd’hui, nous interpellons à nouveau l’OIT pour lui demander d’intervenir auprès du gouvernement français afin que celui-ci respecte ses engagements, cesse de stigmatiser les travailleur(se)s sans-papiers à des fins purement électoralistes et qu’il les régularise globalement.

Contre le racket sur les cotisations des
travailleur(se)s sans-papiers
Contre la surexploitation des sans-papiers
contraints au travail dissimulé
Manifestation le jeudi 5 novembre 2009 à 14h
Départ Place St Michel jusqu’à l’O.I.T.
92, rue de Sèvres – Paris 7ème

Signataires
: Association Malienne des Expulsés (AME) – Droits devant !! – ATTAC France – SURVIE – M.R.A.P. – Association des Travailleurs Maghrébins en France (ATMF) – FASTI – AMITI (Association des Militants pour l’intégration totale des immigrés), Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM) – Collectif d’Annulation de la Dette du Tiers Monde (CADTM) – Coordination 75 des sans-papiers – Coordination 93 pour la lutte des sans-papiers – CSP 17ième Saint Just – CSP CGT Cannes – R.E.S.F. – Association des Marocains en France (AMF) – Association des Tunisiens en France (ATF) – Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR) – CAPJPO – Marches européennes contre le chômage – Coordination Femmes Egalité – Mouvement des Quartiers pour la Justice Sociale (MQJS) – Autremonde – RESOCI – D.A.L. – COPAF – A.S.I.A.D. – Stop Précarité – Convergence des Causes – Union Syndicale SOLIDAIRES (SUD Travail, Syndicat National Unifié des Impôts) – CGT Caisse des Dépôts – SNU TEF-FSU – Confédération Paysanne – Les Alternatifs – Gauche Alternative – NPA – PCF – PCOF – Les Verts…

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Pétition : Solidarité avec les travailleurs-euses « sans-papiers » en grève pour la régularisation de tous-toutes.

=http://travailleurssanspapiers.org/ Signer la pétition

Dans le prolongement du mouvement engagé le 15 avril 2008, 3000 travailleurs-euses sans papiers du nettoyage, de la sécurité, de la restauration, de la construction, de l’intérim… sont en grève depuis le 12 octobre 2009 sur leur lieu de travail ou sur leur secteur d’activité (siège de fédération patronale ou grande entreprise), pour gagner leur régularisation administrative et l’amélioration de leurs conditions de travail.

Ces travailleurs-euses sont nombreux et indispensables dans certains secteurs de notre économie (bâtiment, travaux publics, nettoyage, sécurité, restauration, intérim, aide à la personne, agro-alimentaire, confection…). La plupart paient des impôts, cotisent (retraites, maladie, chômage…). Ils ne prennent le travail de personne et bien souvent l’exercent dans des conditions particulièrement pénibles, parce que sans droits.

La CGT, la CFDT, L’Union syndicale Solidaires, la FSU, l’UNSA, la Ligue des Droits de l’Homme, la Cimade, le Réseau Education Sans Frontières, Femmes Egalité, Autremonde et Droits Devant se sont adressés par courrier au Premier ministre, le 1er octobre 2009, pour demander une circulaire ministérielle afin de permettre la régularisation de tous ces salarié(e)s !

SIGNER LA PÉTITION

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Taoufik Ben Brik: la désobéissance en danger

Ecrivain et journaliste, Taoufik Ben Brik est une plume indépendante, courageuse et intransigeante, en butte au harcèlement d’un régime indigne.

Le gouvernement poursuit de sa vindicte le journaliste et sa famille: traquenard, pression, répression, menaces, intimidations, convocations injustifiées à la police, tel est le quotidien de cette figure emblématique de la critique inlassable du régime.

Pour avoir couvert avec amertume et causticité les «élections» tunisiennes dans des médias français, pour avoir démasqué cette sombre farce politique, pour avoir osé faire entendre une voix discordante dans le concert obscène de louanges qui salue le sacre arrogant de Ben Ali, Taoufik Ben Brik se retrouve maintenant isolé, baillonné et réduit au silence.

Jusqu’à son arrestation aujourd’hui qui nous fait redouter le pire.

Nous ne pouvons tolérer la criminalisation de la dissidence.
Nous dénonçons le silence complice du gouvernement français devant ces atteintes aux libertés essentielles, ainsi que sa complaisance envers une dictature policière féroce.

Une dictature qui n’hésite pas à enlever et faire disparaître les journalistes comme Slim Boukhdhir, correspondant d’Al Arabya, agressé, roué de coups, menacé 2 heures après une interview à la BBC sur le rapport de RSF, ou encore Zouhaier Makhlouf, arrêté depuis le 20 octobre, et aussi des syndicalistes comme Mohamed Soudani, coupable d’avoir parlé à des média étrangers. Sans parler de Florence Beaugé, journaliste au Monde, refoulée à son arrivée en Tunisie et insultée dans une presse aux ordres !

L’impunité aux tortionnaires, ça suffit !
Nous serons toujours aux côtés de ceux qui s’élèvent contre le déni de démocratie.
Nous témoignons avec force notre solidarité et notre soutien à Taoufik Ben Brik et toutes les victimes de la torture et de la maltraitance dans les prisons tunisiennes.

Signataires: Mouloud Aounit MRAP, Hamadi Aouina Collectif Boycott élections 2009, Clémentine Autain FASE coordinatrice de Regards, Nicole Borvo sénatrice présidente du groupe Communiste républicain et citoyen, Olivier Besancenot NPA, Tarek Ben Hiba FASE, Daniel Bensaïd NPA, Mouhieddine Cherbib FTCR, Annick Coupé Union Syndicale Solidaires, Iyed Dahmani PDP, Cécile Duflot Les Verts, David Duslam Secretariat international CNT, Abid El Khattabi ASDHOM, Driss El Kherchi ATMF, Jacques Fath PCF, Jérôme Gleizes commission transnationale des Verts, Kamel Jendoubi REMDH & CRLDHT, Alain Krivine NPA, Noël Mamère Les Verts, Christian Mahieux Union Syndicale Solidaires, Lumamba Mohsni NPA, Marguerite Rollinde chercheure, Omeyya Sedik, Adel Thabet PCOT,

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LE RACISME N’EPARGNE NI LES VIVANTS NI LES MORTS

=http://www.atmf.org/spip.php?article1116&var_mode=calcul

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29 Octobre 1965/ 29 Octobre 2009 : 44 ème anniversaire de l’enlèvement et de l’assassinat de Mehdi Ben Barka

Pour la vérité et la justice

– Aujourd’hui la recherche de la vérité pourra-t-elle avancer en France et au Maroc ?

– Les raisons et les complicités d’Etats continueront-elles à entraver l’action de la justice ?

Le Jeudi 29 Octobre 2009 à 18H30
Boulevard Saint-Germain face à la Brasserie LIPP
Métro : Saint-Germain-des-Prés

Avec le soutien de : (premiers signataires)
Association des Marocains en France (AMF), Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF), Association des Parents et Amis des Disparus au Maroc (APADAM), Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM), Forum Marocain Vérité et Justice – France ( FVJ-France), La Ligue des Droits de l’Homme (LDH), Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH), Les Verts, FEMED (fédération euromeditéranéenne contre les disparitions forcées), CFDA (collectif des familles de disparus en Algérie), la Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP), Parti Communiste Français (PCF), Fondation Jean Jaurès, Parti Socialiste (PS), Association Mémoire Vérité Justice sur les assassinats politiques en France (MVJ), Parti de l’avant-garde démocratique et socialiste (PADS Fédération Europe), La Voie Démocratique en France, Parti Socialiste Unifié en France (PSU), Forum Citoyenneté Solidarité des Marocains à l’Etranger (FCSME), Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH), Association des Marocains de Belgique pour la défense des Droits de l’Homme(AMBDH), Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), …

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Tunisie: Non à la terreur policière, dénonçons la mascarade électorale du 25 octobre

Le régime de Ben Ali organise des « élections » présidentielles et législatives ce 25 octobre. Une nouvelle mascarade électorale, dont les résultats sont connus d’avance, tout comme ses précédentes.

Le peuple tunisien est privé de libertés et de ses droits les plus élémentaires. Il ne jouit d’aucune liberté d’expression, de manifestation, d’organisation…

A la veille de ces « élections », un véritable climat de terreur s’abat sur les opposants et les militants du mouvement associatif autonome. Ces derniers jours, arrestations, agressions physiques, surveillance policière, interdiction de voyager… se sont multipliés pour faire taire toute contestation de la mascarade électorale. Les animateurs du mouvement du bassin minier, condamnés à de lourdes peines, croupissent en prison depuis juin 2008 dans des conditions inhumaines.

Le collectif pour le boycott des élections d’octobre 2009 en Tunisie appelle à un rassemblement pour dénoncer cette mascarade électorale et manifester contre la recrudescence de la répression et des violences policières en Tunisie.

Rassemblement à Paris – Fontaine des innocents (M° Chatelet les Halles)

samedi 24 octobre 2009 à partir de 13h00

Avec le soutien de (premiers signataires): Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF) ; Association des Marocains en France (AMF) ; Comité culturel pour la démocratie au Bénin (CCDB) ; La voie démocratique (Maroc) – région Europe ; Le Parti d’Avant Garde Démocratique Socialiste (Maroc) – Fédéartion d’Europe ; parti communiste des ouvriers de France (PCOF) ; parti communiste français (PCF) ; nouveau parti anticapitaliste (NPA) ; congrès pour la République (CPR) ; parti communiste des ouvriers de Tunisie (PCOT).


Collectif pour le boycott des élections d’octobre 2009 en Tunisie
21 ter, rue Voltaire
75011 Paris

contact@boycottelections2009.net


www.boycottelections2009.net