Association des Travailleurs Maghrébins de France
10 rue Affre - 75018 Paris
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Occupation de la CRAM Midi-Pyrénées par des immigrés retraités !

Communiqué de presse du collectif justice et dignité pour les chibani-a-s

Le collectif « Justice et Dignité pour les chibanis et les chibanias, pour le droit à vivre dignement ici et là-bas » est un collectif national qui s’est constitué pour veiller, alerter, se mobiliser autour des conditions de vie indignes, des pratiques discriminatoires et des contrôles abusifs dont sont victimes les immigrés retraités.
Après une vie entière passée à faire les travaux les plus pénibles en France, on ne laisse pas le droit à ces retraités de passer une fin de vie tranquille, que ce soit ici ou auprès de leur famille restée au pays.

Depuis l’été dernier, la CRAM (Caisse Régionale d’Assurance Maladie) de Midi Pyrénées et la MSA (Mutualité sociale Agricole), ont effectué un contrôle massif sur un des plus gros foyer ADOMA (ex-SONACOTRA) de Toulouse, le foyer « Fronton » 2, place du Papyrus, 31200 Toulouse.
Des centaines de contrôles ont ainsi eu lieu en France en direction des habitants des foyers de travailleurs migrants. Cette population est vulnérable, la plupart de ces hommes âgés ne savent ni lire, ni écrire le français, et ont des difficultés à remplir les papiers. Il ne s’agit en aucun cas de leur part d’une organisation frauduleuse vis-à-vis de l’administration française.

Selon la HALDE (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité- http://www.halde.fr/IMG/pdf/CP_controles_CAF.pdf), ces contrôles sont illégaux : le caractère discriminatoire fondé sur la nationalité est prohibé par la Convention Européenne des Droits de l’Homme (CEDH, la convention 118 de l’OIT (Organisation Internationale du Travail) et la directive 2003/109/CE du 25 novembre 2003.

Malgré ce précédent, les contrôleurs qui ont agi sur le foyer de Fronton ont demandé les passeports de ces vieux retraités qui, souvent intimidés, ont répondu à cette injonction discriminatoire. A partir de ces documents, la CRAM et la MSA ont opéré des redressements allant de 1000 jusqu’à 22 000 euros pour certaines personnes. En plus du redressement s’additionne la suppression des prestations minimum vieillesse et allocation logement, il reste aujourd’hui à un résident 30 euros pour vivre par mois !

Angoissés, ces retraités n’osent plus retourner voir leurs familles au pays depuis le début de ces contrôles. Ils sont assignés à résidence et l’Administration reste sourde à ce qui leur arrive.
a plupart ont des retraites de misère car leur vie de travail précaire, a été souvent faite de travaux non déclarés. Comment peut-on demander 22 000 euros à des vieux hommes de plus de 75 ans touchant à peine 600 euros pour vivre et faire vivre leurs familles ?
De telles situations existent dans d’autres régions de France. Il faut que cela cesse !

Nous occupons actuellement les locaux du siège de la CRAM Midi-Pyrénées à Basso Cambo (2 r Georges Vivent 31100 TOULOUSE-Métro Basso Combo) pour exiger :

– Annulation de toutes les procédures basées sur un contrôle discriminatoire, notamment la présentation du passeport

– Annulation de tous les indus de toutes les personnes contrôlées

15 mars 2010 à Toulouse

Contact presse : contact@chibanis.org

Jérôme Host (« La case de santé ») : 06 28 33 18 31

Kadija Rafai (« CIRRVI ») : 06 07 51 38 46

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Foyers et résidences sociales, état des lieux de la précarisation du logement : Comment passer du non droit au droit ? COLLOQUE – 13 mars 2010

Palais du Luxembourg, salle Clémenceau

SAMEDI 13 MARS de 9H30 À 18H

Inscription obligatoire

Programme

9 h 30 :
Accueil par Mireille Schurch, sénatrice de l’Allier,
groupe CRC-SPG (Communiste Républicain Citoyen et des sénateurs du Parti de Gauche)

9 h 45 :
Présentation de la journée

10 h :
– « Etre surveillante de nuit dans une résidence sociale pour femmes et mères isolées », Julie Brossard, Copaf.

– « Limites et contradictions du processus DALO », Yves Burgeat, expert du logement social.

– « Aujourd’hui, le métier de responsable de résidence », un délégué syndical de Sud Adoma.

– « Les enjeux actuels des transformations des résidences universitaires », Marie-Jo Weil Ehrhard, présidente de l’association des Amis de la Résidence Universitaire d’Antony.

– « Parcours résidentiels d’isolés à St Ouen », Sophie Fesjdian, anthropologue.

– « Etat actuel des lieux du logement précaire », Claire Lévy-Vroelant, professeure de sociologie, Paris 8 et Centre de recherche sur l’habitat.

– « Droits des occupants et obligations du gestionnaire dans les différentes formes d’hébergement ou de logements temporaires et habitats adaptés », un(e) intervenant(e) de la FAP (Fondation Abbé Pierre).

– « Le droit au logement confronté à la précarisation », Micheline Unger du DAL.

12 h 15 : Pause repas sur place, vente de sandwichs, café, thé…

13 h

– « Les enjeux actuels de la transformation des FTM en résidences sociales », Marc Bernardot, sociologue, professeur des universités.

– « Un exemple de réhabilitation au Grand-Quevilly : aucun espace collectif et fausse mixité sociale », un habitant ou soutien du foyer de Grand-Quevilly à Rouen (à confirmer).

– « Etat de la concertation entre les résidents et les décideurs : difficultés et limites », interventions à 4 voix de la Coordination des foyers Aftam.

– « Faire vivre les solidarités dans les foyers de travailleurs : nécessité des activités collectives et des espaces communs », entretien avec deux délégués de la Coordination des foyers Adoma.

– « Le sentiment d’enfermement des résidents des foyers et résidences sociales » Ali El Baz, association ATMF.

15 h : Pause

15 h 15 / 15 h 30 : Présentation de la proposition de loi par Pascal Winter, association Copaf.


Réponses à cette proposition :

Mireille Schurch, sénatrice de l’Allier (membre groupe CRC-SPG),
Jean Desessard, sénateur de Paris (Les Verts),
Patrick Farbiaz, assistant parlementaire de Noël Mamère, député de Gironde (Les Verts, groupe Gauche démocrate et républicaine),
Jacques Salvator, maire d’Aubervilliers (PS),
Jean-Marie Oudot, président et Gilles Desrumaux, délégué général de l’UNAFO, Union des professionnels de l’hébergement social.

Parole à la salle.

17 h 30 : Conclusion de Michael Hoare, Copaf.

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Journée internationale des femmes à l’ATMF d’Argenteuil

A l’occasion de la journée internationale pour les droits des femmes,
l’Espace Femmes Citoyennes de l’ATMF vous invite 

Samedi 13 mars 2010 à 14h

86 Bd du G.Leclerc l’espace Nelson Mandéla
à Argenteuil.

Programme:

– 14h : Accueil

– 14h30 Visionnage : «  La femme seule  » Un film (de 22 minutes ) réalisé par Brahim Fritah qui aborde le thème de l’esclavage moderne à travers le témoignage vivant d’Akosse Legba pseudonyme d’une jeune Togolaise de 32 ans,une trajectoire d’une femme seule qui se reconstruit par des bribes de souvenirs du Togo,de sa jeunesse à son arrivée en France, des papiers confisqués,d’une identité reniée au quotidien.

– 15h :Débat : Sur la question du  travail des femmes immigrées Présentation par Djaouida SEHILI (Sociologue CNRS et Paris XIII )
et de Emmanuelle LADA (Sociologue GTM )

– 15h 45 Discussion animée par Marguerite ROLLINDE (Sociologue CNRS et Paris XIII) et Fouzia HAMHAMI référente espace Femmes Citoyennes (ATMF)

– 16H15 Présentation de L’ATMF par la présidente Hanane SELLAH et les différentes actions militantes que mènent les femmes au sein de notre association.

– 16h30 : Cette rencontre sera clôturée en musique et en chants.

– Exposition des travaux des ateliers : arts décoratifs et couture et broderie.

Soyez nombreuses !
Un pot de l’amitié vous sera offert
Entrée libre.

Contact : Fouzia HAMHAMI ou Souad AIT HADDOU

– Association des Travailleurs Maghrébins de France -26 boulevard du G. Leclerc. 95100 Argenteuil

Tel: 01 39 80 45 40. Mail: atmfargent@yahoo.fr

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Une plaque à la mémoire d’Ali Ziri Vendredi 12 mars 2010

Il y a huit mois (le 11 juin 2009), Ali Ziri, 69 ans, décédait à l’hôpital d’Argenteuil suite à un contrôle policier effectué deux jours avant à l’angle des rues Jeanne d’Arc et Antonin-Georges-Belin, non loin de la mairie d’Argenteuil. Trois jours après cette tragédie, un collectif dénommé “Vérité et Justice pour Ali Ziri” s’est mis en place. Composé actuellement d’une trentaine d’organisations associatives, politiques et syndicales, et de citoyens, ce groupement a déployé d’importants efforts pour faire éclater la vérité sur les circonstances de la mort tragique du retraité algérien.

En plus de la marche pacifique qui a eu lieu le 24 juin dans les rues d’Argenteuil et qui a réuni près d’un millier de personnes, le collectif a organisé deux autres rencontres sur la dalle d’Argenteuil, deux meetings sur le lieu d’interpellation du défunt et quatre rassemblements devant la sous-préfecture.

La mobilisation citoyenne a permis de faire avancer ce dossier en le sauvant de l’oubli et surtout à lui donner une plus grande visibilité auprès de l’opinion publique.

Début octobre 2009, le procureur de la République du Tribunal de Grande Instance de Pontoise a délivré au juge d’instruction en charge du dossier un réquisitoire supplétif pour « coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». Pour ouvrir cette information judiciaire, le parquet s’est appuyé sur la contre expertise menée le 17 juillet dernier par un collège d’experts, lequel a révélé l’existence de nombreux hématomes sur tout le corps du défunt : 27 au total, dont certains ont entre 12 à 17 centimètres.

Mais la bataille lancée par le collectif n’est pas pour autant tout à fait gagnée. Les policiers mis en cause dans cette affaire ne sont toujours pas suspendus de leurs fonctions. La justice n’a toujours pas prononcé des sanctions proportionnelles aux faits qui leur sont reprochés. Le sentiment d’impunité qui banalise et encourage les violences policières appliquées à certaines populations doit cesser. Le refus d’appliquer de telles sanctions est assimilé à un déni de justice par une bonne partie de la population.
Convaincus de la justesse de ce combat, nous, membres du collectif, sommes déterminés à aller jusqu’au bout pour faire éclater la vérité. Au nom du respect des Droits de l’Homme, nous vous invitons à venir très nombreux à la pose d’une plaque à la mémoire d’Ali Ziri.

Cette cérémonie symbolique aura lieu le
vendredi 12 mars 2010, à 18h30,
angle des rues Antonin-Georges-Belin et Jeanne d’Arc,
non loin de la mairie d’Argenteuil.
Le cortège se rendra ensuite à la sous-préfecture d’Argenteuil.

Contact collectif : ATMF Argenteuil

Courriel : atmfargent@yahoo.fr

Tel : 01 39 82 81 48

site : www.atmf.org

A voir également :

Lettre aux candidats aux régionales

Motions contre les violences policières

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ATMF de Nancy : La Tunisie : Où en est-elle ?

L’association des travailleurs Maghrébins de France de Nancy et L’IRTS Lorraine
Organisent une CONFÉRENCE au FORUM de l’IRTS DE LORRAINE

La Tunisie : Où en est-elle ?

En termes de démocratie, d’économie et du respect des droits humains

En octobre 2009, le général Zine El-Abidine Ben Ali est « réélu » pour un cinquième mandat à la tête de la Tunisie avec 89,62 % des suffrages exprimés.

Dès le lendemain, les actes de répression et de harcèlement à l’encontre de nombreux journalistes et opposants s’intensifient. Et pourtant, la Tunisie est un des pays les plus avancé du monde Arabe (droits de la femme, gouvernance économique, santé et éducation).

L’image d’un Ben Ali « bouclier » contre la menace islamiste tient-elle encore la route en 2010 ?

Est-elle le principal alibi du pouvoir pour justifier le verrouillage institutionnel et politique ?

Quelle est la responsabilité des pays occidentaux et, notamment, de la France, dans le maintien de ce régime ?

Avec :

Marie Camberlin : Responsable du bureau Afrique du nord et Moyen-Orient

(Fédération Internationale des Ligues des Droits de l’Homme)

Mouhieddine Cherbib. Président de la FTCR

(Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des 2 Rives)

Jeudi 11 mars 2010
20h30
Au forum de Nancy, 201 avenue Raymond Pinchard / 54000 Nancy

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Journée internationale des femmes à l’ATMF de Reims

A l’occasion de la journée internationale des femmes, L’ATMF Marne vous convie le 08 MARS 2010 À PARTIR DE 14H00
AU LOCAL DE L’A.T.M.F.
6, allée des Picards, quartier croix rouge

JOURNEE INTERNATIONALE DES DROITS DES FEMMES

Au Programme :

14h00 : Accueil de l’intervenante et du public

14h30 : intervention de la « SOCIOLOGUE » Mme SECOURI

Puis parole à la salle : Echange et Dialogue

16H00 : Pause : Thé / Gâteau
Entrée libre


TOUTES ET TOUS ENSEMBLE POUR LES DROITS DES FEMMES

A.T.M.F. Marne : siège social : 3, allée des Picards 51100 Reims

Tél 03 26 36 68 43 – Email : atmf51@hotmail.fr

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Halte aux discriminations contre les femmes immigrées

Communiqué de presse

C’est déjà le centenaire de la journée internationale des femmes mais, les inégalités entre les hommes et les femmes demeurent, les violences dont de nombreuses femmes sont victimes persistent, et des acquis obtenus aux prix de luttes acharnées sont remis en cause…

L’association des travailleurs maghrébins de France affirme que tant que les femmes ne jouissent pas de l’ensemble de leurs droits, ce sont nos sociétés entières qui s’en trouvent amputées.

L’ATMF rappelle qu’en plus des inégalités qui touchent les femmes en général, s’ajoutent celles spécifiques aux femmes immigrées.

Dans une ambiance teintée de racisme et d’islamophobie, ce sont les femmes maghrébines qui se trouvent à la une des médias et au centre des discours, quand il s’agit d’évoquer les violences conjugales ou l’oppression dont les femmes sont victimes.

En matière d’emploi, les femmes immigrées, subissent l’exploitation et font figure de précaires parmi les plus précaires. Elles travaillent, pour beaucoup d’entre elles, dans les services à la personne et le nettoyage, cumulant CDD et temps partiels, avec des horaires contraignants.

En matière de droits, les maghrébines de France, subissent des discriminations institutionnalisées en raison de leur origine, avec la complicité de la France qui proclame haut et fort son attachement aux droits et aux libertés des femmes!

L’association des travailleurs maghrébins de France exige :

– La révision des conventions bilatérales, qui instituent les discriminations envers les immigrées maghrébines

– L’octroi d’un statut indépendant aux femmes immigrées, et non des droits dérivés de ceux de leurs conjoints

– La protection effective des femmes immigrées victimes de violence, par l’abandon totale des expulsions de celles qui n’ont pas de papiers

– La régularisation totale et inconditionnelle de toutes les sans papières

– La protection des migrantes sub-sahariennes, le respect de leurs droits et de leur dignité pendant leur parcours migratoire

Enfin, les militantes et les militants de L’ATMF tiennent à rendre hommage aux combats des femmes immigrées pour le respect de leurs droits.

– Aux femmes qui luttent au Maghreb pour les droits sociaux, économiques et pour le respect des droits humains, parfois au prix de leurs libertés et de leur intégrité physique.

– Aux palestiniennes et à toutes les femmes qui résistent au quotidien face à l’occupation et la guerre.

Paris le 8 mars 2010

Pour l’ATMF,
Driss Elkherchi, président

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Journée internationale des femmes avec l’AMMN

A l’occasion du Centenaire de la journée internationale de la femme et du printemps des poètes,

L’A.M.M.N, le centre historique Minier de Lewarde et l’association Amazighe AFAFA organisent une soirée sur le thème:
 

TÎNNADIN,  CHANTS DE FEMMES BERBÈRES

08 mars 2010 à 20 h 30
Entrée libre et gratuite
  Centre Historique Minier LEWARDE


Programme de la soirée :

20 h 30 : Conférence animé par Lhoussain Azergui, journaliste et écrivain.
A partir du milieu des années 60, des milliers de femmes berbères au Maroc ont vu partir leurs frères, leurs pères ou leurs maris dans les mines du Nord Pas de Calais.
Cette immigration massive a fortement marqué la mémoire collective et a donné naissance à de nombreuses poésies en langue berbère, que les femmes chantent encore maintenant.
Ces textes sont connus localement sous le nom de tînnadin.
Ils traitent bien évidemment de l’exil, de la désillusion, de l’éloignement et montrent à travers différentes histoires, infiniment touchantes, la représentation que ces femmes se faisaient de la France et des mines.

– 21 h 15 : Musique avec Fatima TAWISDDANTE Chanteuse et Mahjoub Kafouni
avec sa guitare traditionnelle à six cordes, pour un concert traditionnels berbères sur le thème des femmes

– 22 h : Fin de la soirée autour d’un thé à la menthe et de pâtisseries orientales

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Journée internationale des femmes à l’ATMF BHL

Le programme de la Journée du 8 mars 2010
au Centre Socio-culturel de Saint-Avold

14h00 : Accueil du public et mot d’ouverture

14h15 : « Les petites mariées de l’Ethiopie», projection
documentaire Unicef sur le thème des mariages
précoces.

14h30 : Conférences et débats sur les conséquences ainsi que
les problématiques des mariages précoces avec Mme
Boutter sage femme libérale, Mme Stahn bénévole
à l’UNICEF de Saint-Avold et Mme Lahmam
Psychologue interculturelle à Thionville.

15h45 : « Le mariage à travers le monde entre le symbole et la
réalité » les femmes des ateliers d’apprentissage de
l’ATMF-BHL témoignent …

16h : « La féerie du mariage oriental» : défilé de mode réalisé par un groupe de filles de l’atelier Projet du
Centre Social PAIS.

16h15 : Pot de l’amitié et gâteaux accompagnés de musiques du monde

Manifestation est organisée par

ATMF-BHL
Antenne UNICEF de Saint-Avold
ESPACE FAMILLE de Petite-Rosselle
ASSOCIATION PAIS de Saint-Avold

Avec le soutien de la Délégation Régionale aux Droits des Femmes

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Tant que toutes les femmes ne seront pas libres, nous serons en marche ! Manifestation le 8 mars 2010 18h30 place de la nation. Paris

Marche mondiale des femmes Troisième action internationale

En 2010, une fois de plus, nous, les militantes de la Marche Mondiale des Femmes sur les cinq continents, nous serons en marche. Nous marcherons pour afficher notre persévérance et notre force en tant que collectif de femmes organisé rassemblant des expériences, des cultures politiques et des origines ethniques diverses, tout en ayant une identité et un objectif commun : surmonter l’ordre actuel injuste qui entraine la violence et la pauvreté et construire un monde basé sur la paix, la justice, l’égalité, la liberté et la solidarité.

• Nous marcherons, en solidarité avec les femmes qui n’ont pas la liberté de le faire, à cause de la guerre ou des conflits armés ; de la division sexuelle du travail qui maintient les femmes prisonnières chez elles ; du système capitaliste et patriarcal dans lequel la sphère publique – les rues, les locaux de travail et d’enseignement, les lieux de loisirs – est réservée aux hommes ; du manque de temps du fait que les femmes sont obligées de jongler avec toutes ces tâches, souvent à elles seules dévolues, et qui assurent la vie et la continuité de vie

• Nous marcherons pour réclamer nos droits. Nous marcherons pour résister à ceux qui veulent supprimer les droits déjà conquis au cours de nos luttes contre l’offensive des fondamentalistes religieux et des secteurs conservateurs de la société et de l’Etat. Nous serons en marche pour le monde que nous désirons : un monde dans lequel l’autonomie, l’autodétermination et la solidarité soient les piliers de l’organisation de nos sociétés.

• Nous marcherons dans la lutte contre la marchandisation de nos vies, sexualité et corps. Nous ne sommes pas des objets à acheter ou à vendre ! Nous nous refusons à être traitées comme des morceaux de viande par le trafic, les industries pornographique et publicitaire ! Nous n’acceptons pas la violence à la maison ou dans nos lieux de travail ! Nous serons en marche jusqu’à ce que toutes les femmes puissent vivre sans subir des actes ou des menaces de violence.

• Nous marcherons pour dénoncer le système capitaliste, sexiste, raciste et homophobe, qui exploite le travail quotidien reproductif et productif des femmes, tout en concentrant les richesses dans les mains de quelques-uns. Nous demandons que le principe de salaire égal à travail égal soit reconnu ; nous demandons un salaire minimum juste, la réorganisation et la distribution des tâches qui assurent la vie et la continuité de la vie et la sécurité sociale, sans aucun type de discrimination. Nous serons en marche jusqu’à ce que toutes les femmes aient leur autonomie économique.

• Nous marcherons pour la fin immédiate des conflits armés et de l’utilisation du corps des femmes comme butin de guerre. Nous marcherons pour dénoncer les intérêts économiques qui se dissimulent derrière les conflits – le contrôle des ressources naturelles et des peuples, les bénéfices de l’industrie d’armement. Nous serons en marche jusqu’à ce que les femmes soient reconnues et valorisées en tant que protagonistes des processus de paix, de reconstruction et de maintien de la paix dans leur propre pays.

• Nous marcherons pour lutter contre la privatisation des ressources naturelles et des services publics. Nous marcherons pour la souveraineté alimentaire et énergétique, contre la destruction et le contrôle de nos territoires, et contre les fausses solutions apportées au changement climatique. Nous serons en marche jusqu’à ce que notre droit à la santé, à l’éducation, à l’eau potable, à l’assainissement, à la terre, au logement età l’autonomie en terme de semences traditionnelles aient été obtenu.

Manifestation le 8 mars 2010
18h30 place de la nation.
Paris

Marche mondiale des femmes