Association des Travailleurs Maghrébins de France
10 rue Affre - 75018 Paris
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Guerre aux migrants en Libye Tortures, prison, expulsions et loi répressive

Le 30 septembre 2009 la Libye expulse 153 maliens, le 9 décembre 2009 elle en expulse 149, le 3 mai 2010, ce sont à nouveau 149 maliens qui effectuent un retour forcé au Mali.

Au delà des expulsions, c’est toute une machination répressive qui est mise en place par la Libye. Les témoignages des victimes évoquent des « milliers de migrants de toutes nationalités.. prisonniers dans les geôles libyennes », ils déclarent avoir subi des tortures morales et physiques pendant leur incarcération. 600 femmes africaines seraient incarcérées.

Dans son escalade anti-migrants, la Libye bénéficie du soutien de l’Europe, notamment par un financement de 20 millions €, spécialement alloué à la lutte contre l’immigration. Mais ça ne semble pas satisfaire le dirigeant libyen qui exige 5 milliards €.

Par ailleurs, à l’instar d’autres pays maghrébins, la Libye vient de se doter d’une loi dite de « lutte contre l’immigration illégale». Cette dernière criminalise les migrants et ceux qui leur viendraient en aide, des peines de prison et des amendes sont prévues.

Les organisations signataires

– S’insurgent contre les traitements inhumains et dégradants infligés aux migrants.

– Dénoncent les mesures anti-immigrés prises par le pouvoir libyen et demandent l’abrogation de cette loi répressive.

– Regrettent que la normalisation des relations entre la Libye et l’Union Européenne se fasse au prix du sacrifice des droits des migrants.

– Condamnent la collaboration des gouvernements maghrébins avec l’Union Européenne dans sa politique répressive anti-migrants.

– Dénoncent la politique d’externalisation des frontières et du tout sécuritaire menée par l’Union Européenne

Les organisations signataires appellent à un

RASSEMBLEMENT

LE 25 MAI 2010 à 18H

A l’ambassade de Libye

Angle rue Noisiel /Rue Emile menier 75116 PARIS

Ligne 2
Métro Porte Dauphine

Organisations signataires

Associations :

Argentin@s En El exterior, Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (ACORT), Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM),Association des tunisiens en France (ATF), Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne (ATTAC), Centre d’études et d’initiatives de solidarité internationale (CEDETIM), LA CIMADE, Conseil des Migrants Subsahariens en France, Coordination nationale des Sans papiers (CNSP), Droits Devant!!, Fédération des Associations de Solidarité avec les Travailleurs Immigrés (FASTI), Fédération des tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR), Groupe d’information et de soutien des immigrés (GISTI), Ligue des droits de l’homme (LDH), Migreurop, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP), Réseau No Vox, Respaix Conscience Musulmane, Salam Nord Pas de Calais, SÔS soutien Ô sans papiers, Union Juive Française pour la Paix (UJFP)….

Organisations politiques : Les ALTERNATIFS, Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique (FASE), Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), Parti communiste des ouvriers de Tunisie (PCOT), Parti des Indigènes de la république (PIR), les VERTS..

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Ils ont écrit dignité

Édition / Publication de l’ATMF. 1984.

Livre en consultation à l’ATMF

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La communauté marocaine en France

La communauté marocaine en France : Quelles évolutions, quelles perspectives?

(Rencontre nationale de l’ATMF)

Édition -Publication ATMF 1989.

Livre en consultation à l’ATMF

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Du sujet au citoyen

Publication – Edition ATMF.1991. Livre disponible à l’ATMF.

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La société française et l’immigration maghrébine

La société française et l’immigration maghrébine. Questions et perspectives culturelles.
(Acte de colloque).

Édition -Publication ATMF 1987

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De l’immigration à la citoyenneté. Itinéraire d’une association maghrébine en France : l’ATMF. 1960 -2003

Le livre retrace l’histoire de la rencontre entre les immigrés maghrébins de la première génération et des étudiants progressistes, entre des syndicalistes et des exilés politiques. De cette rencontre va naître, dans les années 70, une association très originale : l’Association des Travailleurs Marocains de France, devenu en 2000, l’Association des Travailleurs Maghrébins de France. Au cours de ces dernières 30 années, l’ATMF forte de 15 sections et associations partenaires, va devenir un acteur décisif de toutes les questions ouvertes par l’immigration maghrébine en France et notamment de celle, majeure et toujours inaboutie, de la citoyenneté, tout en s’investissant également dans des débats internationaux concernant notamment le Maghreb, la Palestine et le Moyen-Orient.

Livre de Zakia Daoud aux éditions Mémoire de la méditerranée. 2002.

Livre épuisé. Possibilité de se procurer la deuxième édition « Travailleurs marocains en France, mémoire restituée », auprès de l’ATMF.

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Travailleurs marocains en France, mémoire réstituée. (ATMF, 1960 -2003)

Deuxième édition, revue et corrigée de « de l’immigration à la citoyenneté, itinéraire d’une association maghrébine en France : l’ATMF. 1960 -2003 »

Zakia Daoud. Éditions Tarik, collection Témoignages. 2003

Livre disponible à l’ATMF

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Maroc : RASSEMBLEMENT DE SOLIDARITE AVEC LES OUVRIERS LICENCIES DE SMESI-Régie. Lundi 17 mai à 18 heures

En juillet 2009, SMESI-Régie, filiale de l’ Office Chérifien des Phosphates (OCP), propriété de l’ Etat marocain, a procédé au licenciement de 850 ouvriers de façon abusive et en violation flagrante du code du travail, pour avoir osé créer une section syndicale au sein de l’entreprise.

Déterminés, les 850 ouvriers licenciés décident de résister et passent à l’action. Après plusieurs marches de protestation à Khouribga, des sit-in devant le siège de l’OCP à Casablanca, le Ministère de l’ Energie et des Mines et le parlement à Rabat, les ouvriers ont occupé le 22 avril dernier l’usine de Beni Idir. Le même jour, une marche populaire de solidarité a réuni 3000 manifestants.

Les forces de répression n’ont pas hésité à intervenir à coup de matraques, de bombes lacrymogènes, de tirs à balles réelles. Bilan : plusieurs blessés, arrestations de 15 ouvriers et sympathisants. Les personnes arrêtées ont été déférées immédiatement devant le tribunal sur la base de chefs d’inculpation fallacieux: atteinte à la liberté du travail, coups et blessures contre les forces de l’ordre.

Le 17 mai prochain, les prévenus passeront en audience au tribunal.

Le collectif Maghreb Solidarité appelle à un rassemblement de soutien pour exiger la réintégration des 850 licenciés, le respect de la liberté syndicale et la libération immédiate des détenus.

Rassemblement devant le bureau de l’OCP à Paris
Lundi 17 mai à 18 heures
19, rue de l’amiral Hamelin Paris XVIème
Métro Iéna ou Boissière

Premiers signataires : AFASPA, AMF, ATF, ATMF, ASDHOM, CNT, CORELSO, CRLDHT, FASE, FMVJ-France, FTCR, Groupe de soutien de l’AMDH à Paris, Idéal-92, Les Alternatifs, MRAP, NPA, PADS-Fédération d’Europe, PCF, PCOF, PCOT, PG, Solidarité Maroc 05(Gap-France), Union Syndicale SOLIDAIRES, Voie Démocratique,

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N°21. Avril 2010

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Rassemblement de solidarité avec les femmes agressées à Hassi-Messaoud

Des femmes travaillant et vivant dans des habitations précaires à Hassi-Messaoud, une des villes les plus sécurisées d’Algérie, ont de nouveau été agressées, blessées et dépouillées de leurs biens par des bandes d’hommes encagoulés faisant régner la terreur, chaque soir, durant les deux premières semaines du mois d’avril. Une terreur que ces femmes ont déjà connue le 13 juillet 2001, date à laquelle une horde de 300 hommes armés leur ont fait subir les pires atrocités.

Cette répétition n’est pas fortuite : c’est parce que les crimes de 2001 n’ont donné lieu qu’à une parodie de justice et sont, de fait, restés impunis que libre cours est donné à la haine contre des femmes qui vivent seules et gagnent leur vie, à la haine contre une indépendance considérée comme illégitime, parce que féminine.

Malgré les plaintes que ces femmes ont déposées au commissariat de police de leur quartier, aucune suite judiciaire n’a été engagée pour poursuivre les agresseurs. Les autorités algériennes restent dans le déni : à leurs yeux, il ne s’agirait que d’incidents isolés, de bavures, alors que ces femmes continuent à vivre la terreur au quotidien. Ce déni tend également à occulter les raisons de la présence de ces femmes à Hassi-Messaoud, à savoir le chômage qui les frappe ailleurs sur le territoire algérien et les pousse à venir travailler dans cette région.

Nous nous rassemblerons

le lundi 10 mai, de 18 à 20 heures,
devant l’Ambassade d’Algérie à Paris

pour exiger que l’Etat algérien, qui sait assurer la sécurité des compagnies pétrolières d’Hassi-Messaoud, assure aussi, par la loi, la sécurité des femmes qui y travaillent, et le droit qu’elles ont à y vivre et gagner leur vie.

Première liste des associations et partis signataires

APEL (Association pour l’égalité par la loi), ATDF (Association tunisienne des femmes démocrates), CNDF (Collectif national pour les droits des femmes), FNSF (Fédération nationale Solidarité femmes), LDIF (Ligue du droit international des femmes), MMF (Marche des femmes France), SIAWI (Secularism is a Women’s Issue), WICUR (Women’s Initiative For Citizenship and Universal Rights), Alliance des femmes, Alliance des femmes pour la démocratie, Association des femmes euro-méditerranéennes contre les intégrismes, Centre LGTB Paris IdF, Femmes libres « Radio libertaire », Mouvement pour la paix et contre le terrorisme, Osez le féminisme, Pluri-elles Algérie, Réseau féministe « Ruptures »,

ACB (Association de culture berbère), AMDH (Association marocaine des droits de l’homme), AMF (Association des Marocains de France), ASAPA (Amitié et solidarité avec le peuple algérien), ASDHOM (Association de défense des droits de l’homme au Maroc), ATF (Association des Tunisiens de France), ATMF (Association des travailleurs maghrébins de France), CEDETIM (Centre d’études et d’initiatives de solidarité internationale), FASE (Fédération pour une alternative sociale et écologique), FASTI (Fédération des associations de solidarité avec les travailleurs immigrés), FIDH (Fédération internationale des ligues des droits de l’homme), FTCR (Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des Deux Rives), LDH (Ligue des droits de l’homme), Association Algérie au coeur-Isère, Club des démocrates algériens, Manifeste des libertés, MRAP ( Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples),
Les Alternatifs, Les Verts, Nouveau Parti anticapitaliste, Parti communiste de France, Parti de Gauche, Parti socialiste.

Pour tout contact : manifeste@manifeste.org